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25/04/2015

Les élections cubaines : un événement à la hauteur de l’Histoire

cubaelection.jpg

88,30% des électeurs se sont rendus aux urnes au premier tour des élections partielles pour élire les délégués aux assemblées municipales du Pouvoir populaire

LES Cubains se sont rendus aux urnes le 19 avril pour élire les délégués aux assemblées municipales du Pouvoir populaire. Plus de 7 553 000 électeurs, soit 88, 30 %, ont exercé leur droit au suffrage pour renforcer leur engagement envers l’avenir de Cuba, le jour de la commémoration du 54e anniversaire de la victoire sur l’invasion mercenaire à la Baie des Cochons, organisée depuis les États-Unis.

Ces élections appelaient les Cubains à exprimer leur soutien à la Révolution et aux nouveaux programmes mis en œuvre afin de développer la société de manière plus efficace.

En conférence de presse, Alina Balseiro, présidente de la Commission électorale nationale (CEN), a déclaré que ces élections avaient exigé un travail de préparation ardu. Au vu des résultats préliminaires, la présidente a indiqué que le scrutin s’est déroulé de manière satisfaisante, avec 90, 52% de bulletins valides, 4, 54 % de bulletins blancs et 4, 92 % de bulletins nuls.

Alina Balseiro a précisé que 11 425 délégués ont été élus au premier tour ; dans les 1 164 circonscriptions où aucun candidat n’a obtenu plus de 50 % des voix, il faudra aller le 26 avril prochain au second tour – déjà en préparation –. Parmi les élus, le nombre des femmes a augmenté, avec 34,87%, alors que les jeunes représentent 14,95% des élus.

54,87% des délégués ont été réélus. Alina Balseiro a souligné que seuls 59,24 % des élus aux assemblées municipales du Pouvoir populaire sont militants du Parti communiste.

« Ce qui démontre que ce n'était pas une condition pour être délégué. » Quant aux membres de l'Union des jeunesses communistes, ils représentent 6.75%.

À l’occasion de ces élections, dans les 24 600 bureaux de vote ouverts, plus de 20 000 jeunes ont été désignés comme observateurs, spécialement lors du dépouillement public des bulletins de vote, en présence des habitants de la communauté, des membres des organisations de masse et de toute cette personne souhaitant assister au scrutin.

Publié dans Gramma

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12:44 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Politique | Tags : cuaba, élections municipales | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

31/03/2015

Pourquoi Abdelaziz Bouteflika n’est pas Fidel Castro ?

bouteflika1.jpgcastro1.jpgPar Le Matin
 
Deux malades au sommet d’un pays en héritage pour un frère chéri qu’ils ont oublié d’enfanter.

Le premier est sorti du chapeau d’un Merlin qui n’a rien d’enchanteur, Boumediene. Fidèle disciple, il a fait à son tour jaillir derrière son dos un frangin masqué avant de s’asseoir sur le trône cadeau des généraux aux fausses médailles dorées, mais lingots 24 carats certifiés.

Avec la méthode bien rodée de l’instabilité au secours du changement et l’inverse, il est venu après une guerre dite civile et deux présidents in vitro grâce aux mêmes donneurs. L’un, soi-disant, a démissionné et l’autre, soi-disant, assassiné par un déséquilibré.

Quant à Fidel, malgré le record au monde des tentatives d’assassinat, 648 depuis 1959 en majorité commis par la CIA (Wikipédia), il n’a pas chômé et a pris tous les chemins de la croix malgré son athéisme. C’est lui, talonné par son frère Raûl, le Mouvement du 26 juillet reconnu comme le point de départ de la révolution cubaine. Emprisonnés à deux pendant des années puis exilés avant la rencontre avec le "Che" Guevara pour sauver Cuba des griffes de la dictature corrompue de Batista.

Souvenons-nous, Abdelaziz aussi est venu en cadeau du ciel, en sauveur pour décapiter l’hydre islamiste et apportant la Concorde pour tous. Mais comment confondre fakhamatouhou avec El Comandante ? Le premier est le meilleur courtisan de la Première puissance au monde, l’autre en est l’entêtante épine d’Eisenhower à Bush Junior. "…en janvier 1961 la CIA s’était donnée comme objectif le renversement de Fidel Castro…qui ne menaçait aucunement la sécurité des États-Unis, mais avait nui fortement à ses intérêts économiques en augmentant le prix du sucre et du tabac..." (1)

Déjà la grande Amérique s’identifiait à ses sucreries et ses cigarettes comme elle s’identifie aujourd’hui à Wall Street. En avril 2004, 77 entreprises ont été condamnées à une amende de 200 millions de dollars pour non-respect de l’embargo, le plus long de l’Histoire, imposé par les USA contre Cuba… Heureusement que Fidel, pire cauchemar de la Banque, est "aseptisé" et "stérile". Quand dans les années 1990 la rumeur l’avait accrédité d’un compte helvétique de 1,5 milliard, le leader Maximo a répliqué : "Si quelqu’un trouve 1 seul dollar dans un compte étranger, je démissionne immédiatement !"

La CIA s’était empressée de relever le défi, en vain. Que dire d’Abdelaziz, l’anti-Fidel, il suffit de remonter au temps où il était le célèbre ministre des Affaires étrangères de l’Algérie indépendante. Houari Boumediene n’a pas hésité à faire un coup d’État avec le risque d’un bain de sang national parce que le fauteuil de son "chouchou" était menacé. Sans parler du pardon de Chadli pour les frasques sonnantes et trébuchantes, de l’exil doré entre Genève, Paris ,Doha et le retour à point pour la fabuleuse envolée de l’or noir et d’une Concorde autocollante.

Quant à Fidel, il est resté fidèle au poste subissant le cordon sanitaire occidental depuis plus d’un demi-siècle avant que la maladie ne le frappe au même moment qu’Abdelaziz. L’un soigné par des Français en France, l’autre par des Cubains à Cuba.

Il faut préciser la "délocalisation" à l’ère de la mondialisation, telle l’origine ethnique quand on parle de la nationalité française. Il ne manquerait plus de prendre Moh ou Mohamed pour un Gaulois et le pousser vers le vide de l’église pour lui épargner la bousculade de la mosquée. Une étude sur les civilisations menée par des mathématiciens et financée par la NASA vient de révéler qu’il reste à peine 15 ans de vie à notre civilisation.

Ces experts se sont basés sur la similitude des facteurs qui ont mené à l’effondrement des anciens empires et ceux qui sévissent dans l’Empire d’aujourd’hui. C'est-à-dire le nombre d’êtres humains en déphasage avec la quantité de nourriture, l’écart abyssal entre les pauvres et les riches et les "crises de nerfs"climatiques. On le sait, le déséquilibre c’est la fin de la normalité. C’est le dépassement de la ligne rouge, pas celle d’Obama, mais de dame Nature. L’anomalie qui nous concerne est celle d’une Algérie, riche prospère zen qui n’a que des amis puissants n’ayant jamais connu d’embargo surtout pas en ce qui concerne la santé, se retrouve incapable de soigner son "messie".

cubaecoles.jpgCuba, la pestiférée, sans pétrole n’a pas seulement réussi sa santé, mais aussi son école, son agriculture, son tourisme, etc. Tout ce que l’Algérie a lamentablement échoué malgré les immenses potentialités qui font l’unanimité. Saïd, le frangin bien nommé, apparaît dans les coulisses en dauphin officiel mal connu, une sorte d’énigme sans énigme.

D’après Wikipédia on lui attribue un doctorat de l’Université Pierre-et-Marie-Curie à Paris, spécialité l’intelligence artificielle. Mystérieuse ombre désintégrée dans la "transparente maison en verre" de l’illustre frère. Fatalement, la populace qui adore les lumières s’en méfie, qui rêve d’horizons visibles ne branche pas. Contrairement à Raul qui progresse en douceur depuis le début sous les projecteurs telle la tortue expérimentée et lucide qu’aucun lièvre ne saura ridiculiser.

Loi impitoyable des espèces : un cafard ne peut engendrer qu’un cafard. Manipuler les gènes, on obtiendrait un monstre à défaut d’une colombe. Le leader Maximo se meurt encensé par tout un peuple tandis que fakhamatouhou n’est plus qu’un invisible corps en perfusion dont le clan au lieu de l’enterrer aboie son ingratitude en diversion. "Qui dit quoi, par quel canal, à qui et avec quel effet ?", dit la théorie de Lasswel remise en question dès 1950 par les Américains qui lui reprochent l’oubli des leaders d’opinion chargés de transmettre le message.

Traduction : le messager est plus important que le contenu de son message. Sans la confiance, on n’atteint jamais la masse. Ah si l’Algérie pouvait passer en douceur d’Abdelaziz à Saïd comme l’ile des grandes Antilles de Fidel à Raul. Mais l’Algérie n’est pas Cuba, dira Djouha. La première n’est île qu’en langue arabe et le chercheur en langue arabe Salah Belaîd affirme : "…on peut reconnaitre un Tunisien ou un Egyptien à sa langue, mais pas un Algérien." (2)

Sans être un sourd-muet de naissance, l’Algérien, censé parler "sa" langue l’arabe, est le seul élément non identifiable dans le monde arabe. Il est loin le temps du tout à médire sur l’"ile maudite" de Cuba, l’enthousiasme est tel qu’on ne cesse de faire des documentaires sur la vie de ces étonnants Cubains tenus hors du monde depuis plusieurs décennies.

Une seconde découverte de Christophe Colomb ou une nouvelle planète qu’on croyait hostile et qui s’avère miraculeuse. Quant à l’Algérie, rien à dire, ni à médire sur "l’ile baraka" sans baraka. "Donnez-le-moi intelligent même s’il ne sait pas lire", dit le vieux proverbe.

La devise actuelle a fait mieux : sans aucune intelligence, il saura lire la pub que Castro a interdite. Castro qui a réussi à placer son pays au 3e rang avant les USA avec un taux d’alphabétisation de 99, 8 % (PNUD).

Cuba possède le taux de médecins par habitant le plus élevé au monde poussant les Occidentaux à venir s’y soigner avec des frais jusqu’à 60-80 % moins chers qu’en USA. En 1998, l’OMS a donné au Comandante la médaille d’or de la Santé pour tous.

En 2011 l’ONG "Save the Children" (organisation internationale américaine qui lutte pour les droits de l’enfant) a publié une étude sur la qualité des soins pour les enfants dans 161 pays. Cuba fut classé 8e avant l’Allemagne la France, l’Angleterre et les USA. L’industrie pharmaceutique cubaine est l’une des 6 au monde qui produit une protéine interferon (INF).

Elle produit aussi le facteur de croissance épidermique, les médicaments anticancéreux, le vaccin contre l’hépatite B et la liste est longue y compris celui contre le virus du sida qui est en bonne voie de réalisation. Selon la directrice de l’OMS, Margaret Chan juillet 2014 : "Cuba est le seul pays qui dispose d’un système de santé étroitement lié à la recherche et au développement. C’est la voie à suivre…"

En parlant de vaccins, on ne peut s’empêcher de penser au scandale du NIPA ou les «âmes mortes du NIPA» (Nouvel Institut Pasteur d’Algérie) (3) Le NIPA devait être le plus grand complexe de production de vaccins d’Afrique voire du monde. Il fut lancé en 1975 et avec la méthode à l’algérienne qui a fait ses preuves de réévaluations en réévaluations, les travaux ont fini par s’arrêter en 1983 après avoir englouti des sommes astronomiques au grand bonheur de la mafia de la santé et des rapaces du ciment. Boudiaf avait l’intention de rouvrir le dossier, mais il fut liquidé à temps.

Comme des «idiots», les Castro n’ont jamais pensé à cette facile rapide rentable ruse. Pour sauver son peuple de la famine due à l’effroyable embargo et la fréquence de cyclones meurtriers, le leader Maximo est passé d’une "agriculture intensive et productiviste dirigée vers l’exportation à une agriculture extensive et biologique de proximité." Pour réussir cet exploit, il a dû jouer au dictateur sans partage.

Des exploits, Bouteflika en a fait, d’étonnants même quand, à peine couronné Dey de la Régence d’Alger, il se précipita en juin 2000 à Paris pour déclarer aux députés français que l’Algérie veut entreprendre avec la France : « des relations « extraordinaires, non banales, pas normales, exemplaires, exceptionnelles."

Si au moins il avait utilisé la langue arabe où le lyrisme passe mieux, naturellement. 15 ans plus tard, ce qui parait le plus extraordinaire c’est de comparer le classement de Cuba à l’Algérie.

La jeunesse cubaine ne rêve plus de quitter leur ile et leur espoir va vers le fringant Raul qui totalise plus de 4 fois 20 ans. Corneille dans le Cid disait que la valeur n’attend pas le nombre des années, mais elle ne semble pas être écrasée par lui quand le corps n’abrite aucune pourriture. D’après le Figaro 25/03/ 2015, le prix du pétrole dans les prochains mois pourrait descendre jusqu’à 20 dollars conséquence de l’ampleur du stockage aux USA et de la production qui ne ralentit pas.

À ce prix-là combien d’Algériens seront sauvés par l’Algérie des Bouteflika comme Cuba des Castro a sauvé les Cubains après l’effondrement de l’URSS ? De 100 à 20 dollars c’est la division par 5 pour les 40 millions de déshérités qui viendront demander des comptes et trouveront la même réponse qu’en 1988. C’est parce que le prix du blé a été multiplié par 3 que Ben Ali est tombé suivi de Moubarak, premier importateur, dit-on. Qui peut ne pas lier l’estomac à la révolte ?

On nous dira ce n’est rien, rien ne va changer, on saura dépasser le problème. Dépasser le problème et rebelote l’instabilité avec la kalachnikov et le sabre en attendant le salam qui a gommé pour toujours le bonjour. Le changement cosmétique à la tête avec un prix subventionné par le ciel : le remplissage des cimetières par les réveillés trop tard. Des vies inutiles, des bouches de moins à nourrir… Dans "Essais" Philippe Muray le politiquement incorrect écrit : "…il n’y a plus rien à "dépasser" dans la mesure où les pouvoirs y sont, depuis longtemps déjà, aux mains de la mafia des Dépasseurs."

En conclusion Fidel va mourir en paix entouré d’un peuple reconnaissant qui attire les touristes des 4 coins du globe. El Comandante a compris que le meilleur rempart d’un chef c’est la confiance de ses subordonnés. Quant à fakhamatouhou, même les hyènes qu’il a gavées de cadavres grignotent ses os de son vivant. Contre tous, le castrisme a construit Cuba. Avec tous, le Bouteflikisme a fini par démolir l’Algérie.

Mimi Massiva

Renvois

(1) JFK 50 ans de manipulations (Laurent Guénot)

(2) (Recherche en langue arabe (el Watan 25/03/2015)

(3) Corruption et démocratie en Algérie (le médecin-journaliste Djillali Hadjadj)

20/03/2015

Lettre de Fidel a Nicolas Maduro

castro1.jpgHonorable M. le Président de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolas Maduro,
Comme l’a annoncé la presse, demain mardi 17 mars, aura lieu à Caracas le Sommet de l’ALBA pour examiner la politique insolite du gouvernement des États-Unis contre le Venezuela et l’ALBA.

L’idée de créer cette organisation est venue de Chavez lui-même, désireux de partager avec ses frères caribéens les énormes ressources économiques dont la nature avait doté sa Patrie de naissance, mais dont les bénéfices avaient fini par atterrir aux mains de puissantes entreprises nord-américaines et de quelques millionnaires vénézuéliens.

La corruption et le gaspillage furent le principal stimulant de la première oligarchie fascisante, fanatique de la violence et du crime. Les violences et les crimes commis contre le peuple vénézuélien sont si intolérables que l’on ne saurait les oublier, et jamais il n’acceptera un retour au passé de l’époque prérévolutionnaire qui fut à l’origine des attaques contre les centres commerciaux et les assassinats de milliers de personnes, dont on ignore encore le chiffre exact.

Simon Bolivar se donna corps et âme à la colossale mission de libérer le continent. Plus de la moitié des meilleurs enfants de son peuple combattit et mourut au cours de longues années d’une lutte incessante. Avec moins de 1% de la surface de la planète, ce pays possède les plus grandes réserves d’hydrocarbures du monde. Pendant un siècle entier, il fut obligé à produire tout le combustible dont les puissances occidentales et les États-Unis avaient besoin.

Au rythme actuel, les hydrocarbures, qui ont mis des millions d’années à se former, pourraient s’épuiser en moins d’un siècle, et les 7,2 milliards d’êtres humains que nous sommes aujourd’hui auront doublé en 100 ans, et auront atteint les 21 milliards en 200 ans, si bien que seuls les prodiges de la technologie la plus avancée pourraient peut-être permettre de prolonger un peu plus la survie de l’espère humaine.

Pourquoi n’utilise-t-on pas les fabuleux moyens de diffusion pour informer et éduquer les gens sur ces réalités – au lieu d’encourager la duperie – que chaque personne saine d’esprit est en droit de connaître ?
Un Sommet de l’ALBA ne peut pas avoir lieu sans que ces réalités qui nous touchent d’aussi près ne soient prises en compte.
La République bolivarienne du Venezuela a déclaré de façon précise qu’elle a toujours été prête à discuter de manière pacifique et civilisée avec le gouvernement des États-Unis, mais qu’elle n’acceptera jamais de recevoir des menaces ou ordres de ce pays.

J’ajoute que j’ai pu observer l’attitude, non seulement du peuple héroïque de Bolivar et Chavez, mais aussi une circonstance spéciale : la discipline exemplaire et l’esprit de la Force armée nationale bolivarienne. Quoi que puissent faire l’impérialisme des États-Unis, jamais il ne pourra compter sur cette armée pour faire ce qu’il a fait durant tant d’années. Aujourd’hui, le Venezuela possède les soldats et les officiers les mieux équipés d’Amérique latine.

Lorsque tu t’es réuni récemment avec les officiers, on pouvait constater qu’ils étaient prêts à verser jusqu’à leur dernière goutte de sang pour leur Patrie.
Une accolade fraternelle à tous les Vénézuéliens, aux peuples de l’ALBA et à toi personnellement.
Fidel Castro Ruz
Le 16 mars 2015
23h14

Mensaje de Fidel al presidente Nicolás Maduro

Honorable Señor Presidente de la República Bolivariana de Venezuela, Nicolás Maduro:
Como ha publicado la prensa, mañana martes, 17 de marzo, tendrá lugar en Caracas la Cumbre del ALBA para analizar la insólita política del gobierno de Estados Unidos contra Venezuela y el ALBA.
La idea de crear esa organización fue del propio Chávez, deseoso de compartir con sus hermanos caribeños los enormes recursos económicos con que la naturaleza había dotado a su Patria de nacimiento, pero sus beneficios habían ido a parar a manos de poderosas empresas norteamericanas y a unos pocos millonarios venezolanos.
La corrupción y el despilfarro fueron el estímulo fundamental de la primera oligarquía de tendencia fascista, adicta a la violencia y al crimen. Tan intolerable para el pueblo heroico de Venezuela es la violencia y el crimen que se cometió contra él que no puede olvidarse, y jamás admitirá un regreso al pasado vergonzoso de la época prerrevolucionaria que dio origen al asalto de los centros comerciales y el asesinato de miles de personas, de las cuales nadie puede asegurar hoy la cifra.
Simón Bolívar se entregó de lleno a la colosal tarea de liberar el continente. Más de la mitad de lo mejor de su pueblo luchó y murió en largos años de ininterrumpida lucha. Con menos del 1% de la superficie del planeta, posee las mayores reservas de hidrocarburos del mundo. Durante un siglo completo fue obligada a producir todo el combustible que las potencias europeas y Estados Unidos necesitaban. Aun cuando hoy los hidrocarburos, formados en millones de años, se consumirían en no más de un siglo, y los seres humanos que hoy alcanzamos los 7 200 millones en cien años más se duplicarán, y en doscientos sumarán veintiún mil millones, solo los prodigios de la más avanzada tecnología tal vez permitirían la supervivencia de la especie humana un poco más de tiempo.
¿Por qué no se utilizan los fabulosos medios de divulgación para informar y educar sobre estas realidades, en vez de promover engaños, que cada persona en su sano juicio debe conocer?
Una Cumbre del ALBA no puede transcurrir sin tomar en cuenta estas realidades que nos tocan tan de cerca.
La República Bolivariana de Venezuela ha declarado de forma precisa que siempre ha estado dispuesta a discutir de forma pacífica y civilizada con el gobierno de Estados Unidos, pero nunca aceptará amenazas e imposiciones de ese país.
Añado que he podido observar la actitud, no solo del pueblo heroico de Bolívar y Chávez, sino también una circunstancia especial: la disciplina ejemplar y el espíritu de la Fuerza Armada Nacional Bolivariana. Haga lo que haga el imperialismo de Estados Unidos, no podrá contar jamás con ellas para hacer lo que hizo durante tantos años. Hoy Venezuela cuenta con los soldados y oficiales mejor equipados de América Latina.
Cuando te reuniste con los oficiales en días recientes se podía apreciar que estaban listos para dar hasta la última gota de su sangre por la Patria.
Un abrazo fraternal para todos los venezolanos, los pueblos del ALBA, y para ti.

Fidel Castro Ruz
Marzo 16 de 2015
11 y 14 p.m.

Oficina de Prensa de la Embajada de Cuba

Service de Presse
Ambassade de Cuba en France

07/03/2015

Au Honduras « libéré » , la situation se « normalise »

honduras.jpg

On se souvient, il a plus de quatre ans, du coup d’Etat « parlementaire » (une des nouvelles formes, avec le FMI, pour remplacer les « marines » de jadis ; trop visibles). Aujourd’hui, lorsque cela est possible ,Washington préfère les « golpes » light.

Le président légitime, élu proprement, de gauche très modérée, Zelaya, fut arrêté en pleine nuit et chassé du pays (en pyjama) par les amis des Etats-Unis et du libre échange. Le riche Zelaya (moustaches et chapeau de « vaquero ») s’était risqué à rejoindre l’ALBA, après avoir pris conscience de la pauvreté des Honduriens, et des causes de ce fléau non naturel.
 
Les élections générales du 24 novembre 2013 furent organisées et dépouillées à la sauce « république bananière ». Ne rions pas trop... Il y a des choses et un climat, chez nous, qui puent la « république bananière »...
Le candidat du putchiste « parti national » l’emporta frauduleusement sur Xiomara Castro, l’épouse de Zelaya, candidate pour « Liberté et refondation » (LIBRE).
 
Juan Orlando Hernandez fut décrété président par ses copains du Tribunal Suprême... avec approbation de l’Union européenne.
 
Depuis, une chape de plomb et de silence médiatique international s’est abattue sur ce petit pays, le plus pauvre (avec Haïti) du continent. Les libertés et les droits de l’homme y sont foulés à la botte, tranquillement, en toute intimité et impunité.
 
Fin mai 2014, deux défenseurs de ces droits humains furent massacrés... pas à Caracas, mais dans l’Ouest du Honduras.
 
Selon le rapport mensuel de PROAH, le 28 août 2014, Margarita Murillo, du Front national de résistance populaire et de LIBRE, fut assassinée alors qu’elle participait à des luttes paysannes pour la terre. Quoi de plus normal ! Les latifundiums doivent rester aux mains de l’oligarchie qui, elle, sait les maintenir improductifs ou les gaver d’OGM... pendant que les petits paysans crèvent.
 
Depuis que le pays a été « libéré » du « castro-chavisme », les mouvements sociaux, ruraux, indiens, criminalisés, harcelés, traqués, réprimés sans ménagements, payent un lourd tribut... La situation des enfants devient de plus en plus terrible. Ceux qui ne rejoignent pas les bandes violentes (« maras »), le crime organisé, tentent de gagner à pied les Etats-Unis. D’octobre 2013 à juin 2014, plus de 14 000 mineurs ont tenté la périlleuse aventure. Leurs familles paient 5 000 dollars aux « passeurs » (« coyotes, « polleros ») souvent mafieux.
 
Droits de l’homme : Depuis le « golpe », près de 150 paysans ont payé de leur vie leur combat pour une réforme agraire.
Quant à la liberté d’expression, d’information, elle se porte mieux qu’à Caracas ! 27 journalistes honduriens ont été victimes de tueurs au service du régime, certes, mais un régime bananier désormais redevenu partie prenante du « monde libre ». L’ordre règne à TEGUCIGALPA.
Hypocrites va , les anciens et nouveaux chiens de garde !!

Les chroniques Latines de Jean Ortiz portent un regard loin des clichés sur les luttes de libération du continent sud-américains... Toujours un oeil vif sur l'Espagne et les enjeux sous-jacents du quotidien...  : http://www.humanite.fr/blogs/au-honduras-libere-la-situation-se-normalise-557328

17:44 Publié dans AL-Pays : Honduras, Politique | Tags : honduras, président, coup d'état | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg