04/02/2025
Lettre ouverte de Gustavo Petro, président colombien, à Donald Trump
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27/12/2024
« Construire le socialisme à 150 kilomètres des États-Unis, voilà notre malheur, notre défi, notre fierté » : à Cuba le difficile quotidien face à la crise économique
Pénuries, coupures d’eau et d’électricité, la Grande Île connaît les plus graves difficultés économiques de ces dernières décennies. Le blocus que subit la population depuis 1962 et les mesures de rétorsion prises par Donald Trump lors de son premier mandat impactent durablement les habitants qui parlent de solidarité, de craintes pour l’avenir et d’exil.
12:12 Publié dans ACTUSe-Vidéos, AL-Pays : Cuba, Politique, Société, USA | Tags : cuba, reportage | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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12/09/2024
Cuba : la solidarité ne peut plus attendre
Par Charlotte Balavoine et Vincent Govelet, coordinateurs de la campagne de solidarité avec Cuba du PCF.
Il y a des crimes qui ne seront jamais sous le feu des projecteurs. Il y a des souffrances qu’on a intérêt à ne pas rapporter. C’est le cas pour Cuba. Le pays est victime, depuis 1960, du plus long blocus politique, économique et financier de l’histoire contemporaine. Loin d’être « un fantasme pour cacher les responsabilités du gouvernement cubain », comme l’affirment ses opposants, le blocus a des conséquences dramatiques pour la population et dans tous les secteurs de l’économie.
En un an, il aurait causé des dommages économiques estimés à 1 milliard de dollars dans le tourisme, 3 milliards pour le commerce extérieur, 467 millions pour l’industrie, 273 pour l’agriculture, 75,5 pour l’éducation, 202 pour les transports, 143 pour les biotechnologies et l’industrie pharmaceutique, 89 pour le BTP… Si la plupart des médias décident de le passer sous silence, ce n’est pas le fruit du hasard. Cuba est le seul pays à mettre en échec de façon continue l’impérialisme états-unien, et ce depuis 1959. Quand on nous vend le capitalisme comme fin de l’histoire, qu’un petit pays, proche des côtes de la Floride, refuse de se soumettre, c’est parfaitement insupportable pour l’Oncle Sam !
Depuis 1960 nous avons pris l’habitude de voir les Cubain·es résister, persévérer dans une voie socialiste singulière, maintenir à flot la révolution, réaliser des prouesses en matières éducatives ou médicales jusqu’à les exporter partout dans le monde. Nous avons pris l’habitude de nous dire que, si Cuba a survécu à la chute de l’URSS, alors elle tiendra bien quelques années de plus. Le temps… qu’on trouve le temps de s’y intéresser de nouveau.
Oui mais voilà : Cuba seule ne peut pas tout ! Le vieux pari de l’administration états-unienne d’étrangler le peuple jusqu’à ce qu’il se soumette… ou qu’il crève, n’a jamais été aussi proche du but ! Aujourd’hui le blocus touche aux besoins les plus vitaux : se procurer de l’insuline pour soigner le diabète, du lait en poudre pour les enfants, des seringues pour vacciner la population face aux pandémies… Jamais Cuba ne fera la une des médias parce que les États-Unis ont intérêt à continuer de mener leur politique meurtrière en silence !
Alors à nous d’imposer le thème dans le débat public ! À la Fête de l’Humanité sera organisée une collecte de médicaments et de matériel médical sur plusieurs stands du PCF. Tout le monde peut y participer. Il nous faut aussi créer des comités de campagne dans chaque département. Être plus forts, plus nombreux, meilleurs dans notre communication, mieux organisés dans la solidarité. Faire connaître la réalité de Cuba.
Si demain la Révolution cubaine venait à être défaite, ce n’est pas juste un peuple des Caraïbes qui en subirait les conséquences. C’est notre capacité commune à lutter contre l’impérialisme et à construire un monde meilleur qui serait entachée. Alors aujourd’hui plus que jamais : soyons solidaires de Cuba !
19:29 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, France, Point de vue, Politique | Tags : cuba, solidarité | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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18/11/2023
Cuba : « Les sanctions américaines impactent aussi les acteurs économiques français »
Alors que les mesures unilatérales imposées par Washington à Cuba viennent d’être à nouveau dénoncées à l’ONU par l’écrasante majorité de la communauté internationale, des juristes ont organisé, vendredi 17 novembre, au Parlement européen, un Tribunal international contre le blocus.
Convoqué par des juristes, un Tribunal ad hoc a entendu vendredi 17 novembre des acteurs de la solidarité avec Cuba. Au-delà de l’impact du blocus sur l’île, les participants ont aussi pointé du doigt les conséquences du côté européen de l’application extraterritoriale de la loi Helms-Burton, qui entrave toute relation commerciale. Entretien avec Victor Fernández, président de l’association Cuba coopération, structure créée en 1995 pour développer les liens culturels, scientifiques et économiques entre la France et Cuba.
Dans quelle mesure le blocus et les sanctions imposées à Cuba entravent le travail de votre association ?
En trente ans nous avons développé plus de 150 projets de collaboration avec nos partenaires cubains, menés dans le cadre de la coopération décentralisée française. Ces projets s’inscrivent principalement dans les domaines de la culture, des transports, des infrastructures, ainsi que du développement économique local, parfois en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement.
Les mesures unilatérales imposées par les États-Unis représentent de réels obstacles à nos activités car tout ce qui touche aux transferts de fonds devient extrêmement complexe, que ce soit pour des campagnes de solidarité ou pour le paiement d’achats en vue de la mise en œuvre de projets.
Comment cela se manifeste-t-il concrètement ?
De nombreuses entreprises refusent de nous vendre des certains produits dès qu’elles apprennent qu’ils seront envoyés à Cuba, par exemple s’agissant d’équipements dans le domaine de la santé, des systèmes hydrauliques, etc.
L’argument pour expliquer le refus est toujours le même : nous ne pouvons rien fournir à ce pays ! Ou alors on nous impose des tarifs bien supérieurs à ceux du marché ce qui réduit notre capacité à mettre en œuvre nos projets.
Un autre problème récurent : le non-respect des délais de livraison des conteneurs destinés à l’île, avec souvent plus de deux mois de retard. Des délais justifiés par l’absence de lignes maritimes directes.
Autre énorme problème : il devient de plus en plus difficile de trouver des banques qui acceptent d’effectuer des virements vers Cuba, même s’agissant de projets de coopération réalisés main dans la main avec des institutions publiques françaises. Nous essuyons aussi l’abandon de certains partenaires en raison du risque de sanctions qu’ils encourent. Les institutions financières subissent des pressions.
Cette situation s’est-elle aggravée avec l’annonce par les États-Unis du rétablissement des sanctions extraterritoriales ?
Oui, tout a empiré à partir de 2019 : les principales banques françaises et européennes ont refusé toute activité économique avec Cuba. En France, les banque Wormser Hermanos et la Banque populaire Rives de Paris ont clôturé nos comptes. La BNP refuse aussi toute participation.
Plusieurs projets ont été affectés, d’autres ont dû être abandonnés. Dans le domaine agricole, un projet d’importation de fruits provenant de Cuba est tombé à l’eau. Un important projet ferroviaire soutenu par l’Agence française de développement – pourtant un établissement public rattaché à l’État – a été annulé en raison du rétablissement de l’article III de la loi Helms-Burton.1
En mars dernier, le SIAAP (service public d’assainissement de l’eau de la région parisienne) a dû mettre fin à un accord de coopération avec l’Institut national des ressources hydrauliques de Cuba (INRH) qui fonctionnait depuis 1996.
Il s’agissait pourtant d’un partenariat aux résultats probants et même exemplaire au vu du volume financier engagé et de la durée du programme : c’était une référence nationale en matière de coopération décentralisée. Le blocus a ainsi provoqué la fin de la plus longue et la plus importante coopération d’un service public français avec Cuba.
11:03 Publié dans AL-Pays : Cuba, Politique | Tags : cuba, tribunal parlement européen | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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