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04/06/2024

Mexique, à Gauche toute

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Présidence, chambre des députés, Mexico, 7 États sur 9 : comment la gauche mexicaine a remporté son pari.

Mexique election presidente.jpegLe pays qui compte 130 millions d’habitants sera bientôt dirigé par une femme. Claudia Sheinbaum l’emporte dans un scrutin marqué par d’excellents résultats pour une gauche portée par le bilan d’Amlo.

Une révolution dans la révolution ? C’est sans aucun doute une double victoire pour la gauche mexicaine. Symbolique d’abord avec l’élection, dimanche 2 juin, d’une femme à la tête de ce pays à la réputation profondément machiste et où l’ONU estime que 10 féminicides ont lieu chaque jour.

L’ex gouverneure de Mexico, Claudia Sheinbaum, 61 ans, est ainsi entrée dans l’histoire en étant élue, haut la main (autour de 58 % des voix, selon les premiers résultats annoncés par l’Institut national électoral), aux commandes de la seconde puissance économique latino-américaine.

Mais c’est surtout du point de vue politique que le résultat est frappant, avec un constant clair et sans appel : la coalition de gauche formée par le Mouvement régénération nationale (Morena), le Parti du travail (PT) et le Parti vert écologiste du Mexique (Pvem) a tout bonnement pulvérisé la droite. Unie derrière la polémique figure de l’ex-sénatrice du Parti d’action nationale, Xóchitl Gálvez, la coalition du bloc conservateur (à laquelle se sont joints le Parti révolutionnaire institutionnel, PRI, et celui de la révolution démocratique, PRD) n’a obtenu que 28 % des voix.

Le mouvement Morena contrôle 24 des 32 États du pays

La déroute de la droite va bien au-delà dans le processus électoral le plus important de l’histoire du pays. Plus de 98 millions de Mexicains étaient appelés aux urnes pour élire, en plus de la présidence de cette République fédérale, huit postes de gouverneurs, le chef du gouvernement de la ville de Mexico, plus de 19 000 postes d’élus locaux et, surtout, pour rénover l’entièreté de la Chambre des députés et du Sénat.

Et c’est peu dire que la gauche a relevé le défi : en remportant 7 des 9 États et en parvenant à maintenir sous son giron la capitale du pays, la coalition menée par le mouvement Morena a renforcé son pouvoir territorial avec le contrôle de 24 des 32 États du pays. Carton plein aussi au Congrès où la coalition de gauche a obtenu la majorité qualifiée à la Chambre des députés (entre 346 et 380 sièges sur 500, selon les premières estimations) et pourrait aussi l’obtenir au Sénat, où elle dispose d’ores et déjà de la majorité absolue.

Des résultats qui confirment le virage politique historique amorcé en 2018 avec l’arrivée au pouvoir d’Andrés Manuel López Obrador (Amlo), le premier président de gauche de l’histoire du pays. S’il ne fait aucun doute que la victoire de Claudia Sheinbaum doit beaucoup à l’énorme popularité de son mentor, c’est avant tout l’assurance de voir le projet politique porté par celui-ci, la « quatrième transformation du pays » (4T), perdurer dans le temps qui aura assuré le triomphe du bloc progressiste.

« Outre son propre parcours et le fait qu’elle a pu s’appuyer sur le bilan positif d’Amlo, la victoire de la candidate de Morena est avant tout la confirmation de la volonté des Mexicains de poursuivre dans la transformation du pays », explique le spécialiste du Mexique, Obey Ament. Pour cet ancien responsable de l’Amérique latine du PCF, « le peuple, qui avait choisi en 2018 de mettre fin aux gouvernements néolibéraux, vient de confirmer qu’il s’opposait à un retour en arrière. Les Mexicains savent qu’elle continuera la lutte pour en finir avec le régime qui avait fait du Mexique un pays extrêmement riche et pourtant flagellé par la pauvreté, un butin pour une oligarchie ».

rojet de nation »

« Nous savions que la gauche allait gagner car le président Amlo a tenu parole, il y a eu un réel changement (avec son gouvernement) », assuraient dimanche soir au quotidien la Jornada des partisanes de Claudia Sheinbaum venues célébrer sa victoire sur la place centrale de la capitale. Situé entre 60 et 80 % selon les sondages, le taux de popularité du président sortant ne tombe pas du ciel.

Ayant bénéficié d’un contexte macro-économique très favorable, il peut se targuer d’avoir fortifié l’économie du pays. Mais celui qui avait promis de gouverner « d’abord pour les pauvres » a surtout respecté ses engagements durant un sexennat aux nombreuses politiques, qualifiées de très populaires, en premier lieu desquelles on trouve une multiplicité de programmes sociaux visant les secteurs les plus précarisés de la société. Plus de 30 millions de personnes, sur une population totale de 130 millions d’habitants, ont pu en bénéficier, dans un pays où les couches populaires étaient plutôt habituées à voir l’argent public se perdre dans les méandres d’une corruption généralisée.

La lutte contre ce fléau a ainsi été un des principaux chevaux de bataille d’un président qui aura osé mener à bien son programme ouvertement de gauche, mettant en avant la nécessité d’un État providence. Nationalisation des ressources naturelles, retour d’un État fort et interventionniste placé au cœur de la vie économique du pays…

Les nombreuses réformes sociales menées par Amlo visant à résorber les pires travers d’une société profondément marquée par l’injustice sociale (avec notamment la symbolique hausse du salaire minimum de 120 % en termes réels) n’ont certainement pas été suffisantes pour changer la structure capitaliste du pays, mais elles auront réussi à enclencher un début de meilleure répartition des richesses.

Un projet de nation

Son gouvernement peut se vanter en particulier d’avoir sorti plus de 5 millions de personnes de la pauvreté, soit la réduction la plus importante des seize dernières années. Et d’avoir ravivé l’intérêt pour le débat politique dans une société qui avait perdu tout repère idéologique, avec une repolitisation des couches populaires qui restera aussi comme l’un des plus importants héritages du sexennat.

Avec Claudia Sheinbaum, élue sur un programme suivant la même ligne directrice tracée par la 4T, la relève est assurée. « Ce n’est pas une personne qui a été élue, mais un projet de nation », a-t-elle indiqué lors de sa première déclaration publique après l’annonce des résultats. Portée par la majorité d’un peuple aux nombreuses attentes, la petite-fille de juifs ayant fui le nazisme aura à relever, à partir du 1er octobre, de nombreux défis.

À commencer par celui de mettre fin à une violence devenue exponentielle depuis l’offensive lancée, en 2006, contre les cartels de la drogue, et que même les plus ambitieux programmes sociaux d’Amlo n’ont pas réussi à résorber.

 

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02/05/2024

LE CROCODILE VERT EST BIEN VIVANT ! Et nous pouvons en témoigner.

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Les titres de la plupart des médias, radio, télévision concernant Cuba (le crocodile vert) sont mortifères. C’en est fini de l’aventure castriste. Cela n’a que trop durer. Qu’ils en reviennent au merveilleux système capitaliste. Aucune autre société n’est possible sans ceux qui pillent le monde, depuis des siècles.
Ils se font des illusions. Que les gouvernements successifs des États-Unis, que bien d’autres mettent toute leur puissance à détruire cette noble expérience, depuis plus de 60 ans, cela ne fait aucun doute.

cuba,crocodileOui, le peuple cubain souffre, le pays vit mal, les coups portés par l’ennemi sont lourds de conséquences. Mais il est des femmes et des hommes qui résistent, recherchent tous les moyens imaginables pour penser les plaies, trouver des solutions à des problèmes du quotidien, et imaginer des solutions d’avenir, les yeux ouverts vers un futur meilleur. La direction du pays y travaille d’arrache pied.

Nous pouvons en témoigner.
C’est certains de ceux-là que nous avons rencontrés pendant la semaine intense que nous venons de vivre à La Havane et à Cienfuegos. Nous avons essayé de vous en donner quelques éléments et nous allons continuer à le faire. Ils sont démonstratifs et convaincants.

Nous revenons avec un certain nombre de projets dans divers domaines. Nous avons acquis une expérience en presque 30 ans d’existence. Nos amis cubains, du plus haut niveau à ceux qui bénéficient du travail réalisé, l’apprécient à sa juste valeur. Cela nous conforte dans nos orientations. Après cette mission, plus que jamais, notre rôle va être avec ses participants et d’autres, de rechercher et trouver des partenaires, anciens et nouveaux, qui vont avec nous, avec nos amis cubains mettre en œuvre ces projets pour le bien de la population cubaine.

Nous poursuivons ce travail engagé avec confiance et détermination. Et nous avons besoin des amis de Cuba, pour apporter, modestement, notre pierre à ce combat humanitaire, solidaire, d’avenir.

Merci pour votre fidélité à notre Lettre que je vous laisse consulter à votre gré !

Bien cordialement,

Roger Grevoul
Président Fondateur de Cuba Coopération France, Rédacteur en chef du site internet et de la Lettre Hebdomadaire

 

 

 

Diego DIAZNombre de pages : 13220 €
Format(s) : Papier EPUB PDF

 

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17/04/2024

La Baie des Cochons : snorkeling, plongée… et débarquement manqué

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Avec son nom quelque peu ingrat et son histoire tristement célèbre, difficile d’imaginer que la Baie des Cochons puisse être un petit coin de paradis ! Entre plages de sable blanc, cocotiers et piscines naturelles, la Baie des Cochons est pourtant à mille lieues des aprioris qu’on peut avoir ! Mais c’est malheureusement aussi une région que le tourisme a, par endroits,  dénaturée.

Quels sont les lieux incontournables de la Baie des Cochons ? Quels sont les endroits à éviter ? On vous en dit plus !

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L’histoire de la Baie des Cochons : chronique d’un débarquement manqué

En 1959, Fidel Castro prend le pouvoir à Cuba et boute Fulgencio Batista, alors Président, hors du pays. Si Cuba et les États-Unis entretenaient jusque là des relations de grande proximité, elles se détériorent très rapidement avec l’arrivée de Castro à la tête de l’État. Les États-Unis n’approuvent pas la politique d’expropriation des terres du gouvernement castriste. Pire, Cuba se rapproche dangereusement de l’URSS, l’ennemi juré des Américains. Les États-Unis rompent alors toute relation diplomatique et commerciale avec l’île.

Au début des années 1960, l’administration de Dwight Eisenhower planifie une invasion de Cuba dans le but d’installer un gouvernement proaméricain. Il met sur pied une brigade de 1500 exilés cubains, « la brigade d’assaut 2506 », et confie son entraînement à la CIA. Mais, le poulain d’Eisenhower, Richard Nixon, perd les élections de 1960 face au démocrate John Fitzgerald Kennedy.

Kennedy hérite donc de l’opération, mais il hésite : l’URSS menace les États-Unis de représailles en cas de débarquement américain à Cuba. Pour sauver les apparences, il décide donc que la brigade d’exilés cubains sera envoyée seule à l’assaut de la Baie des Cochons, sans soutien des troupes américaines. Kennedy compte sur un soulèvement populaire qui n’aura jamais lieu.

Le contre-espionnage castriste a par ailleurs bien fait ses devoirs et sait que les Américains prévoient d’envahir la Baie des Cochons. Les troupes cubaines sont donc prêtes à repousser l’invasion américaine.

Les exilés cubains débarquent le 17 avril 1961, mais sont rapidement mis en déroute. Le 19 avril, ils se rendent aux forces castristes victorieuses.

Se rendre dans la Baie des Cochons

La Baie des Cochons, en espagnol « Bahía de Cochinos», est située dans la Province de Matanzas, sur la côte sud de Cuba.

Depuis La Havane, un bus Viazul dessert Playa Larga et Playa Giron. Comptez 13 CUC par personne pour 3 heures de trajet environ. Vous pouvez également vous renseigner dans votre casa particular pour réserver un taxi collectif.

Mais nous vous recommandons plutôt de visiter la Baie des Cochons depuis la ville coloniale de Cienfuegos. Là, vous pourrez réserver une excursion avec les agences Cubanacan ou Havanatur. Vous pouvez aussi bien prendre un taxi privé. Pour 60 CUC, vous explorerez la Cueva de los Peces, Punta Perdiz, Playa Giron, Playa Larga et même Boca de Guama au nord de la Baie des Cochons.

Si vous séjournez à Varadero, il est aussi possible de faire une excursion à la journée dans la Cienaga de la Zapata, qui inclut la Baie des Cochons. Nous vous conseillons de réserver votre tour à l’avance.

Activités et expériences dans la Baie des Cochons

La Baie des Cochons est pleine de paradoxes ! Tantôt magique tantôt crasseuse, elle a aussi par endroits été défigurée par de grands bâtiments de style soviétique. Des coins paradisiaques ont malgré tout été relativement bien préservés des foules !

Playa Larga

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Playa Larga est peut-être l’un des points d’intérêts les plus connus de la Baie des Cochons, mais ce n’est définitivement pas celui que nous vous recommandons.

Très touristique, Playa Larga est très prisée des étrangers comme des Cubains, qui sont très peu sensibilisés aux problématiques environnementales. La plage est donc très souvent couverte de monde, mais aussi très sale.

Cienfuegos

Capitale de la Province du même nom, Cienfuegos est l’une des villes coloniales les plus célèbres de Cuba. Son centre-ville, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, et la baie bordée de demeures huppées valent bien le détour.

Source Visiter Cuba

Diego DIAZNombre de pages : 13220 €
Format(s) : Papier EPUB PDF

 

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18/11/2023

Cuba : « Les sanctions américaines impactent aussi les acteurs économiques français »

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Alors que les mesures unilatérales imposées par Washington à Cuba viennent d’être à nouveau dénoncées à l’ONU par l’écrasante majorité de la communauté internationale, des juristes ont organisé, vendredi 17 novembre, au Parlement européen, un Tribunal international contre le blocus.

Convoqué par des juristes, un Tribunal ad hoc a entendu vendredi 17 novembre des acteurs de la solidarité avec Cuba. Au-delà de l’impact du blocus sur l’île, les participants ont aussi pointé du doigt les conséquences du côté européen de l’application extraterritoriale de la loi Helms-Burton, qui entrave toute relation commerciale. Entretien avec Victor Fernández, président de l’association Cuba coopération, structure créée en 1995 pour développer les liens culturels, scientifiques et économiques entre la France et Cuba.

Dans quelle mesure le blocus et les sanctions imposées à Cuba entravent le travail de votre association ?

En trente ans nous avons développé plus de 150 projets de collaboration avec nos partenaires cubains, menés dans le cadre de la coopération décentralisée française. Ces projets s’inscrivent principalement dans les domaines de la culture, des transports, des infrastructures, ainsi que du développement économique local, parfois en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement.

Les mesures unilatérales imposées par les États-Unis représentent de réels obstacles à nos activités car tout ce qui touche aux transferts de fonds devient extrêmement complexe, que ce soit pour des campagnes de solidarité ou pour le paiement d’achats en vue de la mise en œuvre de projets.

Comment cela se manifeste-t-il concrètement ?

De nombreuses entreprises refusent de nous vendre des certains produits dès qu’elles apprennent qu’ils seront envoyés à Cuba, par exemple s’agissant d’équipements dans le domaine de la santé, des systèmes hydrauliques, etc.

L’argument pour expliquer le refus est toujours le même : nous ne pouvons rien fournir à ce pays ! Ou alors on nous impose des tarifs bien supérieurs à ceux du marché ce qui réduit notre capacité à mettre en œuvre nos projets.

Un autre problème récurent : le non-respect des délais de livraison des conteneurs destinés à l’île, avec souvent plus de deux mois de retard. Des délais justifiés par l’absence de lignes maritimes directes.

Autre énorme problème : il devient de plus en plus difficile de trouver des banques qui acceptent d’effectuer des virements vers Cuba, même s’agissant de projets de coopération réalisés main dans la main avec des institutions publiques françaises. Nous essuyons aussi l’abandon de certains partenaires en raison du risque de sanctions qu’ils encourent. Les institutions financières subissent des pressions.

Cette situation s’est-elle aggravée avec l’annonce par les États-Unis du rétablissement des sanctions extraterritoriales ?

Oui, tout a empiré à partir de 2019 : les principales banques françaises et européennes ont refusé toute activité économique avec Cuba. En France, les banque Wormser Hermanos et la Banque populaire Rives de Paris ont clôturé nos comptes. La BNP refuse aussi toute participation.

Plusieurs projets ont été affectés, d’autres ont dû être abandonnés. Dans le domaine agricole, un projet d’importation de fruits provenant de Cuba est tombé à l’eau. Un important projet ferroviaire soutenu par l’Agence française de développement – pourtant un établissement public rattaché à l’État – a été annulé en raison du rétablissement de l’article III de la loi Helms-Burton.1

En mars dernier, le SIAAP (service public d’assainissement de l’eau de la région parisienne) a dû mettre fin à un accord de coopération avec l’Institut national des ressources hydrauliques de Cuba (INRH) qui fonctionnait depuis 1996.

Il s’agissait pourtant d’un partenariat aux résultats probants et même exemplaire au vu du volume financier engagé et de la durée du programme : c’était une référence nationale en matière de coopération décentralisée. Le blocus a ainsi provoqué la fin de la plus longue et la plus importante coopération d’un service public français avec Cuba.

Source l'Humanité

Diego DIAZNombre de pages : 13220 €
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11:03 Publié dans AL-Pays : Cuba, Politique | Tags : cuba, tribunal parlement européen | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg