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11/09/2016

Costa Rica, la première démocratie verte ?

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Pascal Jouary, L'Humanité

La collection Sale temps pour la planète a fait escale dans un pays qui a une grande ambition écologique, et une conscience des soucis structurels liés au dérèglement climatique.

Christophe Colomb l’avait surnommé la Côte riche (Costa Rica), croyant y trouver quantité d’or. Mais c’est d’or vert que ces terres recèlent. Ce État d’Amérique centrale abrite 6 % de la biodiversité mondiale. Et les habitants de ce petit pays ont si conscience de leur trésor national qu’ils ont inscrit la protection de l’environnement dans la Constitution. La collection de France 5 Sale temps pour la planète, qui s’intéresse aux effets locaux du réchauffement climatique, consacre son épisode du jour au Costa Rica, terre de contrastes.

Car là-bas un quart de la superficie du territoire est constitué par des parcs nationaux et des sites naturels préservés, et on ne parle même pas des forêts, qui recouvrent le pays. Le pays a fait des choix politiques, comme celui de ne plus avoir d’armée depuis 1948. Et, comme il a l’ambition de devenir la première démocratie verte, les pouvoirs successifs mettent tout en œuvre pour ne plus dépendre du pétrole et du charbon, en investissant dans les énergies renouvelables. Les règles sont de ne pas utiliser de pesticides et de recycler tout ce qui peut l’être. L’objectif est de devenir un modèle reproductible.

Mais les bouleversements climatiques et l’activité des volcans pourraient remettre en cause ce modèle. Car les paysans ressentent de façon terrible les effets du réchauffement climatique : en 2015, les pluies ont provoqué la perte de 20 % de la production de bananes. La hausse des températures pose plusieurs graves problèmes pour l’agriculture.

De nouvelles épidémies apparaissent, et les agriculteurs doivent rechercher les terres fraîches en altitude. Cela rend par exemple la culture de leur café, connu mondialement, de moins en moins rentable. Beaucoup d’agriculteurs rejoignent ainsi les bidonvilles de San José. Les volcans, bien que source de lumière et de chaleur, sont aussi un grand risque pour le pays. Fin mai 2016, le volcan de Turrialba a craché une colonne de fumée de trois kilomètres de haut. La fumée émise par les cratères est très toxique. Et San José n’est qu’à 20 km. Les retombées de cendres peuvent paralyser le pays en cas de scénario noir. Le Costa Rica cherche une parade pour limiter les dégâts.

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18:10 Publié dans AL-Pays : Costa Rica, Economie, Environnement | Tags : costa rica, environnement, verte | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

01/07/2015

Maurice Lemoine. Les Etats-Unis : la fabrique de coups d’état en amérique latine

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Journaliste et écrivain, spécialiste de l’Amérique Latine, ancien rédacteur en chef du « Monde diplomatique », Maurice Lemoine, qui couvre l’Amérique latine depuis quarante ans, publie une véritable enquête passionnante de 700 pages : « les Enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’État modernes et autres tentatives de déstabilisation ».

« Cours de rattrapage » ou « circuit découverte », d’après les mots de l’auteur, « les Enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’État modernes et autres tentatives de déstabilisation », livre érudit revient sur quasiment un siècle de tentatives des États-Unis pour contrôler ce qu’ils considèrent comme leur « arrière-cour». Un livre nécessaire pour comprendre ce qui se joue en ce moment, alors que la volonté d’émancipation n’a jamais été aussi forte et partagée en Amérique Latine.
 
HD. Pourquoi avoir choisi ce thème de la fabrication des coups d’État et des déstabilisations en Amérique latine ?
MAURICE LEMOINE. Il s’agit d’un « cours de rattrapage » pour ceux qui en sont restés à l’image du satrape chilien Augusto Pinochet ou au souvenir des dictateurs des années 1970-1980. Et d’un « circuit découverte » pour les jeunes générations qui n’ont pas connu cette période. D’autant plus nécessaire que partout la démocratie semble solidement réinstallée. Or, depuis qu’une vague de chefs d’État de gauche occupent le pouvoir, des coups d’État et des tentatives de déstabilisation ont affecté le Venezuela en 2002, Haïti en 2004, la Bolivie en 2008, le Honduras en 2009, l’Équateur en 2010 et le Paraguay en 2012. Sachant que trois présidents ont été renversés, Jean-Bertrand Aristide en Haïti, Manuel Zelaya au Honduras et Fernando Lugo au Paraguay. Qui le sait ? Pas grand monde ... Pourquoi ? Parce que les États-Unis et leurs alliés locaux emploient des méthodes beaucoup plus sophistiquées qu’auparavant. Elles sont certes moins sanglantes, mais tout aussi condamnables si l’on considère que les peuples, par la voie démocratique, ont le droit de choisir leurs dirigeants. Il s’agit donc ici de dévoiler et dénoncer les techniques employées.
 
HD. Très documentées, ces 700 pages retracent avec un style proche du roman d’espionnage l’histoire de l’Amérique latine. Combien d’années cela prend-il d’écrire un tel livre ?
M. L. S’agissant du style, j’ai toujours considéré qu’il n’est pas nécessaire d’être pontifiant, sentencieux, dogmatique et mortellement ennuyeux pour traiter sérieusement de sujets sérieux. On n’attrape pas le lecteur avec du vinaigre, si vous me passez l’expression. Ce qui n’empêche nullement la rigueur. Par ailleurs, un journaliste n’est pas un maître à penser. S’il arrive à une conclusion, dans ce cas « politique », il doit clairement montrer comment il y parvient: c’est-à-dire raconter. Partir des faits. Remonter la chaîne des événements, des causes et des conséquences. Les connaître dans la durée pour ne pas s’en tenir à l’écume du présent. De sorte que si l’écriture matérielle de ce livre a dû prendre un an ou un an et demi (en fait, je n’en sais trop rien), il est le résultat de quatre décennies de fréquentation du terrain des résistances et des luttes (mais aussi de la musique, du rhum et des éclats de rire) – sans parler de la lecture d’une pléthore d’ouvrages dont témoigne l’imposante bibliographie.
 
« CE LIVRE EST LE RÉSULTAT DE QUATRE DÉCENNIES DE FRÉQUENTATION DU TERRAIN DES RÉSISTANCES ET DES LUTTES. »
 
HD. Est-ce pour tenter de sortir une partie des médias européens, notamment français, d’une certaine apathie par rapport à la politique des États-Unis sur ce continent ?
M. L. Apathie ? Que non pas. Complicité objective! Les uns et les autres ont un ennemi commun: les politiques de gauche – rebaptisées « populisme » pour les disqualifier. D’où, à longueur de colonnes et de « JT », le déploiement d’un catalogue de clichés encore plus épais que celui de La Redoute! D’où, par exemple, l’interprétation partielle et partiale des événements qui affectent actuellement le Venezuela, quand la tentative de déstabilisation du président Nicolas Maduro (comme hier d’Hugo Chavez) par l’extrême droite devient une « société civile » et de « gentils étudiants » aux prises avec un gouvernement répressif et autoritaire.
 
HD. Comment expliquez-vous la relative indifférence de l’Europe vis-à-vis de la politique interventionniste voire putschiste des États-Unis et même d’une partie de la gauche ?
M. L. Par les raisons idéologiques précédemment évoquées. Par la dérive néolibérale de la socialdémocratie, tant latino-américaine qu’européenne. Pour les plus lucides, soumis à la pression du « prêt-à-penser », par la prudence, la crainte de se retrouver dans « le mauvais camp », le souci de conformité. Et, pour beaucoup, par l’absence de mémoire – d’où la nécessité d’écrire (et de lire!) ce bouquin. Un exemple ? Le sabotage économique qui provoque aujourd’hui pénuries et files d’attente au Venezuela est l’exacte réplique de la politique appliquée au début des années 1960 à Cuba après que Washington a secrètement déterminé que « le seul moyen envisageable de détourner le soutien interne est de créer la désillusion et le mécontentement fondés sur l’insatisfaction économique et les privations (...) pour provoquer la faim, le désespoir et le renversement du gouvernement »... Méthode également employée dans les années 1970 contre Salvador Allende.
 
« LE SABOTAGE ÉCONOMIQUE QUI PROVOQUE DES PÉNURIES AU VENEZUELA EST L’EXACTE RÉPLIQUE DE LA POLITIQUE APPLIQUÉE EN 1960 À CUBA. »
 
HD. L’unité actuelle de l’Amérique latine lui permet de résister mais jusqu’à quand si, comme pour la Grèce, la désinformation continue ? Pourrait-on imaginer retrouver, comme vous l’écrivez, ce « peuple qui discute avec le peuple », paraphrasant Sartre, et mettre à mal le fameux TINA (le « there is no alternative » de Thatcher – il n’y a pas d’alternative) ?
M. L. Aux lecteurs qui ne connaissent pas l’Amérique latine et ne sont pas obligés de me croire sur parole, je dirai ceci: si vous bouillez d’indignation quand nos éditorialistes « respectables », « objectifs », « impartiaux » et surtout omniprésents mettent sur le même plan le Front de gauche et le Front national, vous pouvez parfaitement comprendre la nature du traitement appliqué à Chavez, Maduro, l’Argentine Cristina Kirchner, l’Équatorien Rafael Correa, le Bolivien Evo Morales et, à travers eux, aux peuples qui les ont élus. Cela étant, si les médias influencent l’opinion publique, ils ne la transforment pas radicalement: là-bas, malgré quinze années d’attaques incessantes des médias pour le compte des groupes économiques qui les possèdent et les contrôlent, la gauche latino-américaine a effectivement résisté. Sans doute parce qu’elle s’est attaquée à un sujet encore tabou chez nous: la démocratisation de l’information. Contrairement à ce que prétendent ceux qu’inquiète cette perte de leur monopole, il ne s’agit pas de remettre en cause la « liberté d’expression », mais de faire renaître un pluralisme qui n’existe plus (ou quasiment plus) aujourd’hui.
 
HD. En Europe, comme en Amérique latine durant des décennies, la démocratie est sous la coupe des marchés; peut-on alors espérer un jour écrire le même type d’ouvrage sur l’Europe avec l’espoir qu’une gauche de rupture arrive au pouvoir démocratiquement ?
M. L. On prétend qu’il y a en France la droite, la gauche et la gauche de la gauche. C’est erroné. Il y a la droite, la « deuxième droite » et la gauche. Appelons les choses par leur nom. C’est pour avoir fait un constat peu ou prou similaire que les Latino-Américains, il y a une quinzaine d’années, ont choisi la rupture et ... sont arrivés au pouvoir démocratiquement.
 
Entretien réalisé par Vadim Kamenka pour l'Humanité
 
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17/06/2013

Café d’Amérique latine : tout est parti d’un cadeau fait à Louis XIV

café.jpgOn est en 1650. La France commence à boire du café. Il arrive d’Arabie par le port de Marseille. 60 ans plus tard, la Hollande se lance dans l’aventure avec des caféiers importés d’Indonésie et décide d’en envoyer au Suriname.

La France observe tout ça de loin jusqu’au jour où le maire d’Amsterdam offre un caféier à Louis XIV. L’arbuste se plaît plutôt bien et on se dit que ça serait pas mal d’essayer de le cultiver aux Antilles.

C’est parti pour une série de longs voyages. On emmène des caféiers à l’île de la Réunion (anciennement appelée île Bourbon, la variété de café qui y pousse en gardera le nom bien au delà des frontières), en Guyane, puis en Martinique.

De Guyane, les caféiers vont peu à peu s’étendre à toute l’Amérique latine. De la Martinique, le café se répand dans les Caraïbes, au Mexique et en Amérique Centrale, où il va particulièrement apprécier le climat et la richesse des sols volcaniques costariciens.

Belle plante

cafe2.jpgOn est au milieux du XIXe siècle, dans la vallée centrale du Costa Rica. On voit dans les jardins de plus en plus de caféiers appréciés pour ses jolies fleurs blanches aux arômes délicats entre le jasmin ou la fleur d’oranger. Quelques semaines plus tard, elles se transforment en de petites baies vertes, puis jaunes, puis rouges lorsqu’elles arrivent à maturité. C’est comme ça que va commencer la culture du café au Costa Rica.

A cette époque-là, on le cultive mais on ne le consomme pas vraiment dans les chaumières. A défaut de café, on boit de « l’agua dulce », littéralement, de « l’eau douce ». Terme plutôt adéquate puisqu’il s’agit du jus de canne à sucre dilué dans de l’eau. Ça se boit chaud ou froid, avec ou sans lait et est apprécié pour ses vertus énergisantes. Encore aujourd’hui, on en sert un peu partout, notamment dans les plantations de café.

Avec des sols volcaniques bien au dessus du niveau de la mer, des températures élevées la journée et basses la nuit, les caféiers vont vites élire domicile au Costa Rica.

Débute alors le « siècle du café ». Les « barons du café » (propriétaires des grandes plantations) sont souvent d’origines européennes et vont avoir une vraie influence sur la vie culturelle ou l’architecture du pays, même s’il reste peu de traces de cette époque.

En peu de temps, les caféiers envahissent le pays par la vallée centrale à tel point qu’on va produire plus que prévu. Puisqu’on va quand même pas gâcher, on commence à s’habituer au petit noir à la maison.

Du « jus de chaussette », littéralement

On avait les grains, mais comment allait-on les transformer en quelque chose de buvable ? C’est alors que va voir le jour un objet unique au monde : le « chorreador ».

De quoi s’agit-il concrètement ? L’idée est simple : une pièce en bois, généralement peinte aux couleurs traditionnelles, supportant une bolsita (petit sac), comme celui-ci :

cafe1.jpgUn chorreador classique (A. Vidoni)

Le principe ? « Chorrear », en espagnol, ça veut dire « couler » ou « goutter ». Il y a deux façons de s’en servir : soit on laisse infuser la mouture de café dans l’eau chaude quelques minutes, puis on verse le tout dans la « chaussette » pour recueillir le café dans la tasse située en dessous (voir photo ci-dessus), soit on dépose la mouture de café dans la « chaussette » afin d’y verser l’eau chaude pour extraire le café directement dans la tasse ou autre (voir vidéo ci-dessous).

 

Même les enfants en boivent

Au Costa Rica, le café, c’est pour les petits (il n’est pas rare de voir les enfants en boire, généralement avec du lait) comme pour les grands.

Encore aujourd’hui, on trouve des chorreadors dans presque tous les foyers. Ils sont notamment courant là où l’électricité ne va pas de soi puisqu’on a juste besoin d’eau chaude pour faire un café chorreado.

Malgré tout, son usage se raréfie au profit du « coffee maker » (on a gardé le terme anglais en espagnol), la machine à café électrique, que l’on trouve dans toutes les maisons, tous les cafés, tous les restaurants.

Même s’il est moins courant aujourd’hui, les Costariciens restent extrêmement fiers du chorreador et tous vous diront qu’il fait le meilleur café du monde. On le trouve aussi dans toutes les boutiques souvenirs du pays.

Comme au café

A l’extérieur, on s’arrête dans un soda (une sorte de petit café populaire que l’on trouve un peu partout en Amérique centrale, généralement ouvert sur la rue et où l’on peut aussi manger sur le pouce) ou dans un café (appelé cafétéria, ils sont généralement un peu plus grand et plus cossus).


Un soda à San José (A. Vidoni)

Depuis peu, les coffee shops fleurissent dans la capitale du pays, San José. L’idée étant de servir aux Costariciens leur propre café torréfié et préparé de manière à sublimer les saveurs d’un produit qui pousse au quatre coins du pays (il y a huit régions productrices au Costa Rica) mais dont la crème de la crème est exportée vers les Etats-Unis, l’Europe ou l’Asie.

De l’agriculture à la « café-culture »

Le café a donc d’abord été cultivé avant d’être consommé dans la vie de tous les jours et s’imposer dans la culture costaricienne. On en boit toute la journée et tout le monde a un avis sur ce qu’est un bon café.

Il est consommé généralement noir avec du lait et du sucre, beaucoup de sucre, et ce pour cacher la sur-torréfaction, fléau mondial qui tue même le meilleur café. Si l’on torréfie le café trop longtemps, à de trop fortes températures, voire les deux en même temps, on brûle les saveurs et on accentue l’amertume, d’où le besoin de camoufler ces saveurs désagréables. Toutefois, les choses commencent à bouger au Costa Rica et il est désormais possible de consommer à l’intérieur du pays un café de haute qualité, cultivé, transformé, torréfié et préparé sans passer la frontière. Normal, non ?

Publié par Audrey Vidoni dans Rue 89

LE COSTA RICA

café,amérique latine,plante,histoireLe Costa Rica, en forme longue la République du Costa Rica, en espagnol República de Costa Rica , est une république constitutionnelle unitaire d'Amérique centrale ayant un régime présidentiel.

La majeure partie de son territoire est situé sur l'isthme centraméricain, encadré par la mer des Caraïbes à l'est et l'océan Pacifique à l'ouest et au sud, bordé au nord par le Nicaragua et au sud-est par le Panama, mais comprend également l'Île Cocos située dans l'océan Pacifique à plus de 500 kilomètres des côtes du pays. Elle a pour capitale San José, pour langue officielle l'espagnol et pour monnaie le colon. Sa devise est « ¡Vivan siempre el trabajo y la paz! » (« Que vivent pour toujours le travail et la paix ! ») et son drapeau est constitué de cinq bandes horizontales respectivement bleue, blanche, rouge, blanche et bleue. Son hymne est Noble patria, tu hermosa bandera.

Le Costa Rica est souvent surnommé « la Suisse de l’Amérique Centrale ».

Le territoire costaricien est occupé par les Amérindiens dès la Préhistoire avant d'être découvert par Christophe Colomb en 1502. Colonisé par les Espagnols du XVIe au XIXe siècle, le Costa Rica acquiert son indépendance en 1821. Depuis 1959, le Costa Rica est un pays neutre et est devenu la première nation du monde à avoir constitutionnellement supprimé son armée. Dès lors, le pays se distingue en Amérique Centrale par son modèle de développement donnant la priorité à l'éducation, à la santé et à la protection de l'environnement.

En 2011, le Costa Rica était peuplé de 4,3 millions d'habitants et constituait ainsi le 123e pays le plus peuplé du monde et le cinquième des sept pays d'Amérique Centrale, devant le Panama et le Bélize.

D'après Wikipédia