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08/07/2017

Au Salvador, trente ans de prison pour une fille violée qui a fait une fausse couche

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Repéré par Claire Levenson sur The Guardian

La jeune femme est accusée d'homicide, dans un pays où les lois anti-avortement sont appliquées de telle manière que plusieurs femmes ont déjà fait de la prison pour fausse couche

En 2016, plusieurs mois après avoir été violée par un membre de gang, Evelyn Beatriz Hernandez Cruz, alors âgée de 18 ans, a fait une fausse couche chez elle dans une région rurale du Salvador. Après avoir ressenti de fortes douleurs au ventre, elle est allée aux toilettes et a perdu son futur enfant à 32 semaines de grossesse.

Sa mère l'a amenée à l'hôpital pour hémorragie vaginale et c'est alors que les autorités ont commencé une enquête qui a mené à son arrestation. La jeune fille a passé une semaine menottée à l'hôpital. Hernandez a tout d'abord été accusée d'avoir provoqué un avortement, puis l'accusation a été requalifiée en homicide. Le 5 juillet, elle a été condamnée à trente ans de prison.

Selon son avocat, qui va faire appel, «le verdict du juge ne reflète pas les preuves presentées au tribunal. Il s'agit d'une décision fondée sur la morale, pas sur le droit ou la justice». 

Climat de suspicion

Le Salvador a une loi anti-avortement extrêmement répressive, qui a été votée en 1997 suite à une campagne de groupes anti-IVG liés à l'Église catholique. L'avortement est interdit et criminalisé en toutes circonstances: même en cas de viol, de risque pour la santé de la femme ou encore lorsque le foetus ne pourrait pas survivre.

Selon Amnesty International, la loi actuelle «crée une atmosphère de suspicion à l'encontre des femmes qui font des fausses couches ou ont des urgences obstétriques». 

Selon certaines estimations, entre 1998 et 2013, environ six cent femmes ont été emprisonnées après avoir été accusées d'avoir avorté. En février dernier, les tribunaux ont accordé leur pardon à Sonia Tabora, qui avait fait douze ans de prison pour une fausse couche qualifiée d'homicide. 

En mars, un assouplissement de la loi anti-avortement a été introduit mais le texte n'a toujours pas été voté.

20:30 Publié dans AL-Pays : Salvador, Religion, Société | Tags : salvador, prison, ivg | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

31/05/2014

Les vautours sont lâchés sur l’Amérique latine

obama_cuba_embargo_2.pngBNP-Parisbas est directement menacé d’avoir à payer 8 milliards de dollars au fisc nord-américain pour avoir effectué des opérations commerciales avec La Havane. Tandis qu’à la Maison Blanche la tonalité est hypocritement au discours doucereux, l’impérialisme US et ses relais européens montrent les dents contre Cuba et l’Amérique latine.
 
Le maintien renouvelé à la tête de leurs pays des gouvernements progressistes latino américains et le développement des structures d’intégration économique et politique dans la région suscitent la haine dans les sphères de pouvoirs étatsuniens. Tandis qu’à la Maison Blanche la tonalité est hypocritement au discours doucereux, au département d’Etat, à la CIA et dans les différents services spéciaux yankees, une feuille de route adaptée et dotée d’énormes moyens financiers vient d’être réactivée avec pour objectif d’aider les « oppositions dans les pays non amis » et, si possible, de renverser les gouvernements issus du suffrage universel.
 
Plusieurs hypothèses de « travail » ont été mises au point. Elles vont depuis l’aide matérielle à la subversion jusqu’à l’étranglement économique, ou encore depuis les actes de terrorisme jusqu’aux campagnes de propagande largement relayées en Europe. Il ne faut pas se tromper : l’heure est à l’affrontement de classes aigu en Amérique latine.
 
Il y a eu les coups d’Etat « institutionnels » au Paraguay et au Honduras. Il y a désormais des opérations ciblées visant le Venezuela, la Bolivie, l’Equateur, le Salvador, le Nicaragua et Cuba. L’Argentine et le Brésil sont aussi dans le collimateur.
 
Au cours des dernières années, ces pays ont enregistré des avancées sociales importantes et construit des politiques indépendantes et souveraines débarrassées de la main mise des multinationales.
 
Ils ont travaillé à renforcer l’intégration régionale avec notamment la Communauté des Etats latinos américains actuellement présidée par le Costa Rica. Un nouveau paysage politique s’est installé dans ce continent qui était autrefois le « pré carré » des Etats-Unis.
 
Pour l’impérialisme nord-américain, ses banques, ses multinationales et ses intégristes terroristes protégés au plus haut niveau de l’Etat US, un coup d’arrêt s’impose. Il faut donc s’attendre à des événements graves dans cette région du monde.
 
Déjà au Venezuela, les milieux oligarchiques ont déclenché une guerre de rue contre le gouvernement du président Maduro élu légalement et dont la formation politique, le PSUV, remporte actuellement dans le silence des médias internationaux la plupart des scrutins locaux. A Caracas, les manifestants souvent armés, la plupart enfants de la bourgeoisie, sont caillassés dès qu’ils quittent le périmètre du centre des affaires pour les quartiers populaires.
 
En Bolivie et en Equateur, des contrats ont été placés sur la tête des présidents Evo Morales et Rafael Correa. Au Salvador et au Nicaragua, les droites les plus extrêmes tentent avec la complicité US de déstabiliser les gouvernements en place. Quant aux Cubains, ils doivent encore et encore affronter menaces et chantages, calomnies et mensonges.
 
A la Havane, cela fait plus d’un demi siècle que cela dure. Cette fois, alors que Barack Obama avait laissé entendre qu’il était temps de « réviser » la politique nord-américaine à l’égard de Cuba, dans le même mouvement une opération à plusieurs tiroirs a été déclenchée contre la Grande Ile.
 
Première cible, l’économie avec le maintien du blocus accompagné d’une avalanche d’amendes visant les sociétés et les banques ayant des relations avec Cuba : BNP-Parisbas est directement menacé d’avoir à payer 8 milliards de dollars au fisc nord-américain pour avoir effectué des opérations commerciales avec La Havane ; second objectif, tenter de créer l’insécurité et la peur en provoquant des actes criminels avec, pour dernier exemple, l’arrestation de quatre terroristes venus de Miami ; troisième axe, la propagande avec notamment une radio émettant depuis la France grâce à TDF, une « blogueuse » formatée par la CIA disposant de comptes en banque bien fournis dans plusieurs capitales avec toujours en réserve un « témoin » prêt à faire des « révélations » à la carte.
 
Contre Cuba et l’Amérique latine, l’impérialisme US et ses relais européens montrent les dents. Que les peuples latinos sachent qu’ils disposent aussi en France et en Europe d’amis véritables et solidaires.
 
José Fort pour l'Humanité

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10/03/2014

SALVADOR : SANCHEZ CEREN ELU PRESIDENT

salvador2.jpgAvec 1 494 000 144 voix victoire au Salvador de Sanchez Ceren , victoire confirmée par les observateurs internationaux.
Le candidat de gauche du Front Farabundo Marti de libération nationale ( FMLN ) Sanchez Ceren a obtenu 50,11 pour cent des voix au second tour .

Le Tribunal suprême électoral (TSE ) a annoncé la victoire du candidat progressiste dimanche soir , après un décompte de 99,90 pour cent des voix . Après le décompte des procès-verbaux  , Sanchez Ceren est devenu président de ce pays d'Amérique centrale , avec un total d'un million 494 000 144 votes .

Le candidat de droite de l'Alliance républicaine nationaliste ( Arena ) , Norman Quijano ne reconnaît pas la victoire démocratique de Ceren et a obtenu 49,89 %.

Le nouveau président âgé de 69 ans , a réaffirmé son engagement à lutter contre la pauvreté et la corruption,

Les observateurs ont noté que les élections au Salvador étaient transparentes et se sont déroulés dans le calme.

  • salvador,président,sanchez ceren

     
    LE SALVADOR
    Pays
  • Le Salvador, ou dans sa forme longue la République du Salvador, est un pays d'Amérique centrale, comptant une population estimée à 6 328 196 habitants en 2014. Wikipédia
     
  • Gouvernements : Régime présidentiel, République constitutionnelle

17:31 Publié dans AL-Pays : Salvador, Amérique Latine, Politique | Tags : salvador, président, sanchez ceren | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg