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08/10/2014

STOP! Massacre d'étudiants au Mexique

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Le 26 septembre 2014, la police mexicaine, les groupes paramilitaires et les sbires des cartels, se sont livrés à la chasse à l’étudiant, au  « normalien ». Ils ont tiré pour tuer, puis ont enlevé des dizaines de normaliens de l’Ecole normale rurale  Raul Isidro Burgos, « municipio » de Tixtla (Guerrero). Huit morts et 57 jeunes « disparus » depuis.

Cela se passe à Iguala, dans l’Etat, aux traditions rebelles, de Guerrero. Après avoir réalisé une collecte publique afin de financer leurs études et manifesté contre la pauvreté des moyens attribués à l’enseignement, les « normaliens » se dirigeaient en bus vers Chilpancingo, capitale de l’Etat du Guerrero. Les témoins racontent des scènes qui rappellent le carnage de Tlatelolco, la Place des trois cultures (Mexico, 1968)
Des véhicules policiers, et d’autres banalisés, ont emporté des dizaines de jeunes vers une destination inconnue. Depuis le 26 septembre, 57 « normaliens » ont « disparu ».La disparition a été niée puis étouffée, censurée, minimisée, par tous les « grands » médias « droitsdel’hommiens ». Si elle avait été immédiatement dénoncée... Mais ces gens là ont l’indignation bien trop sélective.

L’affaire vient de s’aggraver et sans doute de s’éclairer tragiquement. Dans le sud du Mexique, 6 fosses communes avec 28 corps calcinés, certains déchiquetés, viennent d’être découvertes. Les corps vont être soumis à des tests ADN pour identification...Depuis les faits, le maire de Iguala a étrangement disparu, et les autorités de l’Etat, du parti gouvernemental, font le gros dos.Le président « priiste » (du Parti révolutionnaire institutionnel !!), ultralibéral, Peña Nieto (depuis décembre 2012) continue, comme son prédécesseur du PAN, de plonger le pays dans la violence (80 000 morts depuis 2006), la « guerre » contre les « narcos », la corruption et la répression qui cible les syndicalistes, les militants sociaux, les communautés indiennes, les intellectuels progressistes, les élus honnêtes, les paysans, les zapatistes... Où sont les promesses électorales ? PRI-PAN (mêmes fraudes électorales) : le sang des « chingados », de « ceux d’en bas », coule.
Cela se passe au Mexique, à Iguala, à une centaine de kilomètres du bronze cul international étoilé d’Acapulco. Pas au Venezuela.

Jean Ortiz pour l'Humanité : http://www.humanite.fr/blogs/stop-massacre-detudiants-au-...

14:10 Publié dans AL-Pays : Mexique, Politique, Société | Tags : mexique, étudiants, disparitions | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

04/08/2014

BRICS : le camouflet des pays émergents à l’hégémonie américaine

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En annonçant à Fortaleza (Brésil), la création de leur propre banque de développement et de leur propre fonds de devises, les pays émergents des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du sud) sont en passe non seulement de torpiller l’ordre monétaire international, mais de déclencher une révolution géopolitique à l’échelle planétaire.

Car si le projet des BRICS va à son terme, c’est bien l’hégémonie américaine héritée de la Seconde guerre mondiale et l’omnipotence du roi-dollar consacrée lors des accords de Bretton Woods en 1944 qui seront battues en brèche.

Résumons succinctement les conditions techniques de l’opération :

  • la Nouvelle banque de développement (NBD) aura un capital initial autorisé de 100 milliards de dollars ;
  • chaque pays membre participera selon ses moyens ; d’autres pays pourront s’adjoindre à la fine équipe, mais les BRICS se réserveront une part de contrôle minimum de 55% du total.
  • l’ensemble sera opérationnel avant la prochaine réunion des BRICS, dès 2015 ; le siège de la banque sera située à Shangaï ;
  • les échanges entre les pays membres s’effectueront directement dans l’une ou l’autre des monnaies de leur cru (et non plus en passant par le billet vert US).

Les conséquences géopolitiques

Les conséquences de ces décisions sont sans appel pour le vieil ordre occidental chancelant :

  • Le dollar y perd son hégémonie de monnaie-étalon qui permettait entre autres aux Etats-Unis de faire financer leur énorme dette par les autres pays ;
  • la Banque mondiale et le FMI, pièces maîtresses du système occidental, perdent une grande part de leurs moyens exclusifs de pression ;
  • L’arme de dissuasion financière dont disposait exclusivement Washington voit sa force d’impact considérablement réduite ;
  • un bouleversement d’envergure en matière de répartition des ressources mondiales apparaît comme de plus en plus probable à assez brève échéance (notons que lors du sommet de Fortaleza, Vladimir Poutine a aussi proposé une association énergétique à ses partenaires).

Vers un nouvel ordre monétaire international

Le camp occidental tente bien sûr de faire bonne figure devant l’annonce. Quand ils ne font pas silence, ses médias s’emploient à essayer d’en banaliser la portée. Mais le camouflet est cuisant pour le vieux système néolibéral septuagénaire. Et la réponse de Poutine aux sanctions américaines et européennes, cinglante.

Pour tout dire, il ne fallait pas être fin analyste pour savoir que les mesures radicales prises par les BRICS pendaient depuis longtemps aux nez du suzerain américain et de ses commensaux européens.

Il y eut cette alerte d’octobre 2009. Puis ce tout récent accord gazier entre la Russie et la Chine, précipité par les manigances de l’Otan en Ukraine (après l’Irak, la Libye, la Syrie...), mais aussi par les inconséquences financières de la Fed qui, en janvier 2014, firent vaciller les monnaies des BRICS.

En décrétant leur émancipation, les pays émergents ouvrent la voie à une refondation de l’ordre monétaire global, condition sine qua non à l’avènement du monde d’après.

Article publié par Politis

01/08/2014

L'Amérique latine solidaire des Palestiniens sauve l'honneur...

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Un continent sauve l'honneur de ce que l'on appelle souvent hypocritement la "communauté internationale", mauvais cache-sexe de l'impérialisme américain.

Qui est aujourd'hui "l'arrière-cour des Etats-Unis" ? Ce fut historiquement le sud de celle qui usurpe le nom d'Amérique. Aujourd'hui, "notre jardin", comme disait Ronald Reagan, ce n'est plus l'Amérique du sud: c'est l'Union Européenne.

La preuve par Gaza... Le Chili, l'Equateur, le géant brésilien, le Pérou, El Salvador, viennent de rappeler leurs ambassadeurs en Israël "pour consultations urgentes", en guise de protestation face à "la magnitude des attaques israéliennes" contre Gaza.

Mardi, le Pérou et le Chili, politiquement éloignés de Caracas et La Paz, ont manifesté leur "indignation" face à "l'escalade des opérations militaires israéliennes", qualifiées de "châtiment collectif". Les deux pays, tout comme le Salvador, exigent le respect par Israël des "normes fondamentales du droit international humanitaire".

Le ministère péruvien des Relations Extérieures a condamné "l'interruption du cessez-le-feu par les nouvelles opérations militaires israéliennes".

Le gouvernement israélien, habitué à plus de "compréhension", c'est-à-dire de complicité pour ne pas dire "soutien", s'est déclaré "profondément déçu" et a qualifié "d'encouragement" envers le Hamas les positions de ces pays, pourtant conformes aux résolutions de l'ONU.

Le 18 juillet, Quito avait déjà rappelé son ambassadeur à Tel Aviv. La Bolivie et le Venezuela rompirent leurs relations avec Israël en 2001.

Le 23 juillet, le Brésil rejetait fermement "l'utilisation disproportionnée" de la force par Israël.

Réuni ces jours derniers à Caracas, le sommet du Mercosur (Argentine, Brésil, Venezuela, Paraguay, Uruguay) a appelé l'ONU à prendre des mesures rapides et concrètes afin d'obliger Israël à mettre fin au carnage.

Le 23 juillet, la Bolivie et le Venezuela ont demandé avec force à l'ONU l'arrêt des massacres, et des sanctions immédiates contre l'Etat hébreu.

Le président Evo Morales a qualifié de "génocide" l'écrasement des Palestiniens, et appelé à en "juger les responsables". La Bolivie comme Cuba, le Venezuela, l'Equateur, exigent l'application des résolutions historiques de l'ONU et rappellent que seule la mise en place d'un "Etat palestinien libre, souverain et indépendant" peut garantir une paix durable.

A La Havane, gouvernement et peuple ont depuis longtemps "la Palestine au cœur", et n'ont jamais mégoté sur une solidarité humaine, politique, matérielle, multiforme.

Alors : on demande l'asile politique en Amérique latine? Non! On se bat, ici, contre la politique servile du gouvernement français sans doute le plus inféodé depuis les heures noires de l'occupation. On se bat pour ne pas laisser défigurer, déshonorer, la France des sans-culottes, des communards, de Jaurès, Hugo, Zola, Aragon, des Brigades Internationales, des Résistants... La France, quoi.

Jean Ortiz pour l'Humanité : http://www.humanite.fr/blogs/lamerique-latine-solidaire-d...

'Amérique latine solidaire des Palestiniens sauve l'honneur...

Un continent sauve l'honneur de ce que l'on appelle souvent hypocritement la "communauté internationale", mauvais cache-sexe de l'impérialisme américain.

Qui est aujourd'hui "l'arrière-cour des Etats-Unis" ? Ce fut historiquement le sud de celle qui usurpe le nom d'Amérique. Aujourd'hui, "notre jardin", comme disait Ronald Reagan, ce n'est plus l'Amérique du sud: c'est l'Union Européenne.

La preuve par Gaza... Le Chili, l'Equateur, le géant brésilien, le Pérou, El Salvador, viennent de rappeler leurs ambassadeurs en Israël "pour consultations urgentes", en guise de protestation face à "la magnitude des attaques israéliennes" contre Gaza.

Mardi, le Pérou et le Chili, politiquement éloignés de Caracas et La Paz, ont manifesté leur "indignation" face à "l'escalade des opérations militaires israéliennes", qualifiées de "châtiment collectif". Les deux pays, tout comme le Salvador, exigent le respect par Israël des "normes fondamentales du droit international humanitaire".

Le ministère péruvien des Relations Extérieures a condamné "l'interruption du cessez-le-feu par les nouvelles opérations militaires israéliennes".

Le gouvernement israélien, habitué à plus de "compréhension", c'est-à-dire de complicité pour ne pas dire "soutien", s'est déclaré "profondément déçu" et a qualifié "d'encouragement" envers le Hamas les positions de ces pays, pourtant conformes aux résolutions de l'ONU.

Le 18 juillet, Quito avait déjà rappelé son ambassadeur à Tel Aviv. La Bolivie et le Venezuela rompirent leurs relations avec Israël en 2001.

Le 23 juillet, le Brésil rejetait fermement "l'utilisation disproportionnée" de la force par Israël.

Réuni ces jours derniers à Caracas, le sommet du Mercosur (Argentine, Brésil, Venezuela, Paraguay, Uruguay) a appelé l'ONU à prendre des mesures rapides et concrètes afin d'obliger Israël à mettre fin au carnage.

Le 23 juillet, la Bolivie et le Venezuela ont demandé avec force à l'ONU l'arrêt des massacres, et des sanctions immédiates contre l'Etat hébreu.

Le président Evo Morales a qualifié de "génocide" l'écrasement des Palestiniens, et appelé à en "juger les responsables". La Bolivie comme Cuba, le Venezuela, l'Equateur, exigent l'application des résolutions historiques de l'ONU et rappellent que seule la mise en place d'un "Etat palestinien libre, souverain et indépendant" peut garantir une paix durable.

A La Havane, gouvernement et peuple ont depuis longtemps "la Palestine au cœur", et n'ont jamais mégoté sur une solidarité humaine, politique, matérielle, multiforme.

Alors : on demande l'asile politique en Amérique latine? Non! On se bat, ici, contre la politique servile du gouvernement français sans doute le plus inféodé depuis les heures noires de l'occupation. On se bat pour ne pas laisser défigurer, déshonorer, la France des sans-culottes, des communards, de Jaurès, Hugo, Zola, Aragon, des Brigades Internationales, des Résistants... La France, quoi.

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30/07/2014

Les îles Salomon ouvrent la première ambassade océanienne à Cuba

ile salomon,cuba,coopérationLA HAVANE, mardi 29 juillet 2014 (Flash d’Océanie) – Gordon Darcy Lilo, Premier ministre des îles Salomon, a créé une première le 24 juillet 2014 en inaugurant la première ambassade d’un État océanien à Cuba, sur fond de coopération médicale et éducative.

Cette coopération avec La Havane a été lancée il y a quelques années, avec l’envoi sur place d’étudiant salomonais dont un premier groupe d’une vingtaine de jeunes Océaniens devrait prochainement arriver en fin de cursus, au terme de six années d’études et obtenir leurs diplômes de l’école de médecine.
À terme, cet accord de coopération éducative et sanitaire prévoit de former une centaine de jeunes Salomonais et pourrait ensuite s’étendre à d’autres secteurs comme l’agriculture et le tourisme.

L’ouverture officielle de la première ambassade océanienne à Cuba, qui fonctionnait de fait depuis mars 2013, a été qualifiée d’ « historique » par Rodrigo Malmierca Diaz, ministre cubain du commerce extérieur ainsi que par Rogelio Sierra, chef de la diplomatie à La Havane.

« Notre coopération est basée sur des valeurs de fraternité et de solidarité, ainsi que de respect de la souveraineté nationale et de l’égalité », a souligné M. Darcy Lilo à La Havane en procédant à l’inauguration de cette première mission diplomatique.Il a aussi applaudi la contribution cubaine en vue d’améliorer les systèmes de santé des îles Salomon et de l’Océanie insulaire.

Le chef de l’exécutif salomonais a aussi rappelé les « nombreux défis communs » auxquels doivent faire face les pays océaniens et des pays des Caraïbes, comme les changements climatiques, la gestion des risques liés aux catastrophes naturelles, la dépendance énergétique ou encore la sécurité alimentaire.
Cuba, dans les mêmes secteurs, a aussi enclenché depuis cinq ans une coopération active avec des États océaniens voisins comme Fidji ou encore Vanuatu.

ILES SALOMON ( Centre Océanie )

ile salomon,cuba,coopérationGéographie : Situées au Sud de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l'archipel des 900 Îles Salomon est composé d'îles volcaniques ou d'atolls coralliens dont les plus importantes sont les îles Choiseul, Santa Isabel Guadalcanal (où siège la capitale), Malaita, San Christobal et Nouvelle Géorgie.

Les îles volcaniques présentent un relief accidenté sur lequel courent des forêts tropicales.

Les atolls coralliens ont quant à eux un relief plat. Le point culminant de l'archipel est le mont Makarakomburu qui culmine à 2 447 mètres.

Régime politique :
Monarchie parlementaire (le monarque anglais est représenté par un gouverneur)(Membre du Commonwealth)

Capitale : Honiara

Langues : Officielle : anglais, pidgin mélanésien

Usuelle : 120 langues vernaculaires (langues papoues, gilbertais…)

Superficie : 28 450 km²

Population : 477 000 habitants