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28/07/2014

L'ARGENTINE RECONNAIT LA PALESTINE

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La présidente argentine Cristina Kirchner a écrit à son homologue palestinien Mahmoud Abbas pour lui annoncer que son pays "reconnaît la Palestine comme un Etat libre et indépendant à l'intérieur des frontières de 1967", a annoncé lundi le chef de la diplomatie Hector Timerman.

Le Brésil a pris vendredi une décision identique et l'Uruguay devrait maintenant suivre, selon M. Timerman.

"La présidente Cristina Kirchner a remis ce jour au président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, une note l'informant que le gouvernement argentin reconnaît la Palestine comme un Etat libre et indépendant à l'intérieur des frontières de 1967", selon M. Timerman qui lisait une déclaration.

"Le gouvernement argentin partage avec ses partenaires du Mercosur, Brésil et Uruguay, que le moment est arrivé de reconnaître la Palestine comme un Etat libre et indépendant", a ajouté le ministre.

"Malgré les efforts réalisés, les objectifs fixés par la Conférence de paix de Madrid en 1991 et les Accords d'Oslo en 1993 n'ont pas été atteints, ce qui a été source d'une profonde frustration", a-t-il poursuivi, lisant toujours la déclaration du ministère des Affaires étrangères.

L'Argentine montre "à travers cette décision son profond intérêt de voir se produire une avancée définitive dans le processus de négociation qui conduise à l'établissement d'une paix juste et durable au Proche-Orient", a encore dit M. Timerman.

L'ambassadeur palestinien en Argentine, a immédiatement réagi en parlant de "jour de joie et d'enthousiasme".

"Reconnaître l'Etat palestinien en une réaction non-violente que la communauté internationale doit avoir en réponse à l'expansion et à la permanente construction de colonies israéliennes en territoire palestinien qui mettent en danger la solution basée sur deux Etats", a-t-il ajouté.

Le gouvernement palestinien "s'attend à ce que d'autres pays de la région se prononcent de manière similaire", a relevé l'ambassadeur.

Dans une lettre publiée vendredi par le ministère brésilien des Affaires étrangères, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva informait M. Abbas que le Brésil reconnaissait un Etat palestinien dans "les frontières de 1967", c'est-à-dire les lignes d'armistice de 1949.

Selon la missive, publiée sur le site internet du ministère, cette reconnaissance répondait à une demande personnelle formulée par Mahmoud Abbas à Lula le 24 novembre.

Le ministère israélien des Affaires étrangères a exprimé samedi ses regrets et "sa déception" devant l'initiative de Lula.

"Toute tentative pour contourner" les négociations israélo-palestiniennes et "toute décision unilatérale" ne peuvent que "porter atteinte à la confiance et aux engagements pris de négocier dans un cadre convenu pour parvenir à la paix", a déclaré le ministère israélien.

Le Brésil avait tenté ces derniers temps de se présenter en médiateur dans le conflit israélo-palestinien.

Pendant la guerre des Six jours de juin 1967, Israël avait occupé Jérusalem-est et la Cisjordanie, le plateau syrien du Golan, la bande de Gaza et le Sinaï égyptien. L'Etat hébreu s'est retiré du Sinaï en 1982 et de la bande de Gaza en 2005.

Information diffusée par le Point

26/07/2014

26 JUILLET 2014 : AMIS CUBAINS, BONNE ET GRANDE FÊTE NATIONALE !

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La Moncada, 26 juillet 1953 !
par Michel Taupin

Il y a 61 ans, très loin d'ici, dans une île soumise au joug d'occupants et de despotes depuis des siècles, un jeune homme de 26 ans s'est levé... et a changé son destin. La France a choisi le 14 juillet pour sa fête nationale, jour de la prise de la Bastille, une forteresse symbole d'une monarchie absolue ; Cuba, elle, a choisi le 26 juillet, jour de l'attaque de la MONCADA à Santiago de Cuba, la seconde caserne en importance du pays, une autre forteresse, symbole de la dictature violente et corrompue de Batista.

Malgré l'échec de la tentative, cette attaque lancée le 26 juillet 1953, un jour de carnaval, par un groupe de 123 jeunes révolutionnaires, emmené par un jeune avocat charismatique, passionné de politique et doté d'une intelligence, d'un charisme et d'une personnalité hors du commun, marquera la fin de l'obscurantisme à Cuba et les prémices d'un retour aux Lumières, ces Lumières qu'en France, une frange privilégiée, réactionnaire et cupide s'acharne depuis deux siècles a éteindre une à une... Le vent de l'espoir avait soufflé sur Cuba et répandu les germes de la liberté dans tout le pays.

Avec le triomphe de la Révolution, s'achevait enfin l'oppression multiséculaire de tout un peuple, ouvrant en grand devant lui, les portes d'une ère nouvelle, celle de l'indépendance du pays et de sa souveraineté si chères à José Marti, mais aussi annonçant l'avènement d'une société humaniste démocratique, fondée sur le respect et la dignité de l'être humain, en lui octroyant des droits fondamentaux encore inimaginables à cette époque et dans cette région, comme l'accès gratuit aux connaissances, et à la santé.

Ce ne fut donc pas un feu de paille, ni une poussée de fièvre romantique, comme ricanaient certains... Non, le monde constata, stupéfait, que les idées pour lesquelles le peuple s'était battu et avait triomphé de la barbarie, s'emparaient du monde réel et mettaient en action jour après jour, année après année, avec détermination, intelligence et avec l'approbation pleine et entière des cubains, une société libre, égalitaire et fraternelle, une société socialiste aux couleurs de Cuba.

Mais c'était sans compter sur la haine de l'Empire et ses vassaux qui ne supportaient pas ce qu'ils prenaient pour un défi insensé. Alors ils n'ont eu qu'une obsession depuis 55 ans : détruire par tous les moyens, un modèle social révolutionnaire honni par les puissances libérales qui ne voyaient en lui qu'un exemple d'émancipation des peuples à ne surtout pas suivre. Blessée, martyrisée, étouffée, Cuba a résisté... et Cuba résiste toujours ! C'est ainsi que la résistance héroïque du peuple cubain et sa révolution permanente ont non seulement réduit à néant cette entreprise abjecte, mais ont attiré la solidarité active de la majeure partie des peuples de la planète et essaimé en Amérique latine les germes de la révolte.

Avec Cuba Si France, je suis fier d'avoir été aux côtés du valeureux peuple cubain et de ses courageux dirigeants et notamment du premier d'entre eux, ce géant de l'Histoire qu'est devenu le Commandant en chef Fidel Castro, dans l'âpre combat que leur impose depuis un demi-siècle un Empire corrompu et revanchard, tout en préservant résolument leur modèle social. Merci hommes, femmes, enfants de Cuba, pour l'exemple que vous donnez au monde... Jamais nous ne vous abandonnerons !

Cette commémoration devrait nous rendre heureux. Pourtant, une tragédie insupportable l'assombrit. En effet, comment ne pas hurler notre émotion, notre indignation devant la tragédie que le peuple martyr de Palestine est en train de vivre ?!

Nos amis palestiniens de Gaza subissent depuis quelques jours un déluge insensé de feu et de sang, un véritable massacre perpétré par Israël, des crimes de guerre que les Etats-Unis et l'Europe officiels tentent honteusement de justifier. Heureusement les peuples, eux, s'insurgent contre la barbarie ! Heureusement, l'Amérique latine dans sa quasi totalité condamne l'offensive meurtrière de l'Etat d'Israël !

Cuba Si France ne peut qu'exprimer sa vive émotion et sa totale solidarité avec le peuple palestinien et exiger le retrait des meurtriers et leur mise au ban de la Communauté Internationale.

Vive Cuba Libre,
Vive la Palestine libre !
MT

08/07/2014

APPEL D'ANDRE CHASSAIGNE : LE SCANDALEUX BLOCUS DE CUBA !

chassaignecuba.jpgA chaque séjour à Cuba, la première question qui revient est toujours la même : comment ce peuple fier et courageux parvient-il à résister au blocus américain qui tente d’asphyxier le pays depuis plus d’un demi-siècle ?

Mis en place en 1962, renforcé en 1992 par la loi Torricelli, puis en 1996 par la loi Helms-Burto, il s’est durci sous l’administration Obama, le bureau du Trésor américain imposant des amendes élevées aux entreprises internationales, notamment les banques, travaillant avec Cuba.

La sanction de 8,9 milliards de dollars prise à l’encontre de la BNP Paribas en est un exemple édifiant.

Pourtant, depuis 1991, les Nations Unies condamnent cet embargo à l’occasion de chaque Assemblée Générale (à l’unanimité en 2013, moins deux voix : celles des Etats-Unis et d’Israël).

Le maintien du blocus est d’autant plus scandaleux qu’il a une application extraterritoriale et ne concerne donc pas les seules entreprises américaines.

L’interdiction de commercer avec Cuba et d’investir sur le sol cubain concerne toute entreprise qui comprend plus de 10 % de technologie américaine. Il interdit aussi toute activité financière sur le sol cubain aux banques effectuant par ailleurs des transactions en dollars.

Le cynisme du blocus va jusqu’à la caricature : ainsi, l’Ambassade de Cuba à Paris a été privée plusieurs années d’ascenseurs et a dû faire appel à un installateur chinois, toutes les entreprises européennes d’ascenseurs étant soumises à l’embargo !

Plus grave encore, le rachat de l’entreprise française Alstom par l’américain Général Electric aura des conséquences immédiates d’une extrême gravité pour l’économie et le peuple cubains.

chassaignecuba1.jpgAlstom assure en effet en exclusivité la maintenance, avec fourniture de pièces de rechange, d’une centrale thermo-électrique qui fournit plus de 10 % de l’électricité cubaine, dont la quasi-totalité de la consommation domestique de La Havane.

Toute solution de rechange est d’ores et déjà bloquée par le repreneur américain d’Alstom.

Après la « période spéciale » des années 1990, faisant suite à la chute du bloc socialiste, qui a entraîné une baisse de 35 % de son PIB, Cuba avait pu redresser de façon remarquable une situation catastrophique avec l’aide du Venezuela et la solidarité des pays progressistes d’Amérique Latine.

Mais trois ouragans dévastateurs ont provoqué des pertes estimées à 10 milliards de dollars, dont elle se remet difficilement.

La crise financière internationale s’est aussi fait sentir avec la chute des cours du nickel et la baisse des recettes du secteur touristique. Aujourd’hui, les graves difficultés de solvabilité et de liquidités provoquées par le blocus entravent la reprise économique.

Président du groupe d’amitié France-Cuba de l’Assemblée nationale, c’est donc très solennellement que je lance un appel à tous les progressistes de notre pays, à tous les amis du peuple cubain, pour qu’ils donnent un élan nouveau aux actions de solidarité et de coopération.

Notre pays se doit aussi d’intensifier les relations économiques bilatérales par le développement de projets industriels et touristiques.

Les gestes récents du gouvernement français, avec la visite de Laurent Fabius, Ministre des Affaires étrangères et du développement international, puis de Fleur Pellerin, Secrétaire d’Etat chargée du Commerce extérieur et de la promotion du Tourisme, doivent trouver un prolongement concret.

Que notre mobilisation soit à la hauteur des enjeux !

31/05/2014

Les vautours sont lâchés sur l’Amérique latine

obama_cuba_embargo_2.pngBNP-Parisbas est directement menacé d’avoir à payer 8 milliards de dollars au fisc nord-américain pour avoir effectué des opérations commerciales avec La Havane. Tandis qu’à la Maison Blanche la tonalité est hypocritement au discours doucereux, l’impérialisme US et ses relais européens montrent les dents contre Cuba et l’Amérique latine.
 
Le maintien renouvelé à la tête de leurs pays des gouvernements progressistes latino américains et le développement des structures d’intégration économique et politique dans la région suscitent la haine dans les sphères de pouvoirs étatsuniens. Tandis qu’à la Maison Blanche la tonalité est hypocritement au discours doucereux, au département d’Etat, à la CIA et dans les différents services spéciaux yankees, une feuille de route adaptée et dotée d’énormes moyens financiers vient d’être réactivée avec pour objectif d’aider les « oppositions dans les pays non amis » et, si possible, de renverser les gouvernements issus du suffrage universel.
 
Plusieurs hypothèses de « travail » ont été mises au point. Elles vont depuis l’aide matérielle à la subversion jusqu’à l’étranglement économique, ou encore depuis les actes de terrorisme jusqu’aux campagnes de propagande largement relayées en Europe. Il ne faut pas se tromper : l’heure est à l’affrontement de classes aigu en Amérique latine.
 
Il y a eu les coups d’Etat « institutionnels » au Paraguay et au Honduras. Il y a désormais des opérations ciblées visant le Venezuela, la Bolivie, l’Equateur, le Salvador, le Nicaragua et Cuba. L’Argentine et le Brésil sont aussi dans le collimateur.
 
Au cours des dernières années, ces pays ont enregistré des avancées sociales importantes et construit des politiques indépendantes et souveraines débarrassées de la main mise des multinationales.
 
Ils ont travaillé à renforcer l’intégration régionale avec notamment la Communauté des Etats latinos américains actuellement présidée par le Costa Rica. Un nouveau paysage politique s’est installé dans ce continent qui était autrefois le « pré carré » des Etats-Unis.
 
Pour l’impérialisme nord-américain, ses banques, ses multinationales et ses intégristes terroristes protégés au plus haut niveau de l’Etat US, un coup d’arrêt s’impose. Il faut donc s’attendre à des événements graves dans cette région du monde.
 
Déjà au Venezuela, les milieux oligarchiques ont déclenché une guerre de rue contre le gouvernement du président Maduro élu légalement et dont la formation politique, le PSUV, remporte actuellement dans le silence des médias internationaux la plupart des scrutins locaux. A Caracas, les manifestants souvent armés, la plupart enfants de la bourgeoisie, sont caillassés dès qu’ils quittent le périmètre du centre des affaires pour les quartiers populaires.
 
En Bolivie et en Equateur, des contrats ont été placés sur la tête des présidents Evo Morales et Rafael Correa. Au Salvador et au Nicaragua, les droites les plus extrêmes tentent avec la complicité US de déstabiliser les gouvernements en place. Quant aux Cubains, ils doivent encore et encore affronter menaces et chantages, calomnies et mensonges.
 
A la Havane, cela fait plus d’un demi siècle que cela dure. Cette fois, alors que Barack Obama avait laissé entendre qu’il était temps de « réviser » la politique nord-américaine à l’égard de Cuba, dans le même mouvement une opération à plusieurs tiroirs a été déclenchée contre la Grande Ile.
 
Première cible, l’économie avec le maintien du blocus accompagné d’une avalanche d’amendes visant les sociétés et les banques ayant des relations avec Cuba : BNP-Parisbas est directement menacé d’avoir à payer 8 milliards de dollars au fisc nord-américain pour avoir effectué des opérations commerciales avec La Havane ; second objectif, tenter de créer l’insécurité et la peur en provoquant des actes criminels avec, pour dernier exemple, l’arrestation de quatre terroristes venus de Miami ; troisième axe, la propagande avec notamment une radio émettant depuis la France grâce à TDF, une « blogueuse » formatée par la CIA disposant de comptes en banque bien fournis dans plusieurs capitales avec toujours en réserve un « témoin » prêt à faire des « révélations » à la carte.
 
Contre Cuba et l’Amérique latine, l’impérialisme US et ses relais européens montrent les dents. Que les peuples latinos sachent qu’ils disposent aussi en France et en Europe d’amis véritables et solidaires.
 
José Fort pour l'Humanité

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