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15/10/2014

CNI : CUBA

cuba,identité

Données générales

cubaechap.jpgNom officiel : République de Cuba
Nature du régime : régime socialiste à parti unique
Chef de l’Etat : Raúl Castro, Président du Conseil d’Etat et du Conseil des ministres, Premier secrétaire du Parti communiste cubain (PCC).

Données géographiques

Superficie : 110 922 km²
Capitale : La Havane (2 130 000 hab.)
Villes principales : Santiago de Cuba, Holguín, Camagüey
Langue officielle : espagnol
Monnaies : Peso cubain et peso convertible (parité fixe par rapport au dollar. Taux de change officiel : 24 CUP (Peso non-convertible) = 1CUC (Peso convertible) = 1,00 US$ = 0,74 €.
Fête nationale : 1er janvier (anniversaire de la révolution de 1959).

Données démographiques

Cuba, identitéPopulation : 11,25 millions d’habitants.
Densité : 101 h/km²
Croissance démographique : désormais négative, à -0,1 ‰. Cette décroissance s’accompagne d’un vieillissement préoccupant de la population.
Espérance de vie : 77,9 ans
Taux d’alphabétisation : 99,8 %
Religion (s) : catholique (10 % de la population se déclare croyante, 3 % pratiquante), santeria
Indice de développement humain (classement PNUD 2012) : 0,78, soit le 59e rang sur 187 pays.

Données économiques

PIB (2012) : 71 69,2 Mds US$
PIB par habitant : 6 288 US$.
Taux de croissance : +3 % en 2013, +3,1 % en 2012
Taux de chômage (2012) : 3,8 %
Taux d’inflation (2012) : 6 %.

Solde budgétaire : - 3,6 % du PIB (2012).
Balance commerciale : + 3,3 Mds US$ (2011) ; Importations = 9,7 Mds US$, Exportations= 13,3 Mds US$

Principaux clients : Canada, Chine, Venezuela, Brésil, Espagne
Principaux fournisseurs : Venezuela, Chine, Espagne, États-Unis, Canada, Italie, Brésil, Allemagne

Exportations de la France vers Cuba (2012) : 220 M€ (202,6 M€ en 2011), principalement de produits agricoles et alimentaires (70 %).
Importations françaises depuis Cuba (2012) : 42,2 M€ (21,3 M€ en 2011)

Site de la Mission économique à La Havane : http://www.tresor.economie.gouv.fr/…

Consulat de France : section consulaire de l’Ambassade de France à La Havane.
Communauté française à Cuba : 563 enregistrés au 31 décembre 2013.
Communauté cubaine en France : 2 800 personnes environ.

Politique intérieure

Raúl CASTRO a entamé le 24 février 2013 un second mandat de cinq ans à la tête des conseils d’Etat et des ministres de la République de Cuba. Plusieurs réformes politiques ont été mises en œuvre, notamment la simplification des conditions de sortie du territoire des citoyens cubains (et de leur retour). L’opposition n’est pas reconnue dans un système de parti unique, mais quelques secteurs de la société civile (Eglise catholique, blogueurs) parviennent à faire entendre leur voix.

Les élections des délégués aux assemblées communales et provinciales ont culminé avec celle des 612 députés à l’Assemblée nationale du pouvoir populaire (ANPP) le 3 février 2013. Fidel, Raúl et sa fille Mariela CASTRO, militante de la cause LGBT, ont été élus. À la présidence de l’Assemblée nationale du pouvoir populaire accède l’ancien n°2, M. Esteban Lazo, qui succède à Ricardo Alarcón, qui ne se représentait pas. Miguel Díaz-Canel, ancien ministre de l’Enseignement supérieur, a été promu au poste de Premier Vice-président, c’est-à-dire n°2 du régime.

Situation économique

L’année 2008 a ouvert une période difficile pour le pays, après la « période spéciale » des années 1990. Cuba a été frappé par trois ouragans dévastateurs (Gustav, Ike, Paloma) qui ont provoqué des pertes estimées à 10 Mds de US$. La crise financière internationale s’est fait sentir avec la chute des cours du nickel et la baisse des recettes du secteur touristique. Très dépendant de ses importations dans les domaines énergétique et alimentaire, le pays fait face à de graves difficultés de solvabilité et de liquidités. Des prêts consentis par la Chine, le Brésil et le Vénézuéla ont permis une reprise en 2010, avec un taux de croissance du PIB en augmentation : 1,4 % en 2009, un peu moins de 3 % pour 2013.

Les principaux investisseurs étrangers (Espagne, Canada, Vénézuéla, Italie, France, Brésil), opèrent à Cuba conjointement avec des entreprises d’Etat. Dans le cas du Vénézuéla, il s’agit d’investissements stratégiques dans le domaine de l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures et des mines. La Chine, avec un projet d’industrie pétrochimique de 6,5 Mds US$ et une aide financière substantielle, devient un partenaire très important.

05/10/2014

Un mois à Cuba en l'honneur de Maxime

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Les parents et la sœur de Maxime Leloup, Barbechatain décédé en mars 2013, sont partis un mois à Cuba, pour lancer leur premier projet humanitaire.

Souvenirs. Patrick Leloup (debout) sur les lieux du local à réhabiliter à Bacuranao, en juillet dernier. Un projet dans lequel s’engage son association Un Maxim’homme pour Cuba."

C’était leur premier long voyage sans Maxime, décédé à l’âge de 25 ans en mars 2013 dans un tragique accident de la route. Patrick et Anita, ses parents, et Tiphaine, sa sœur, sont partis un mois en juillet : direction Cuba, le pays du Che, cette icône révolutionnaire que vénérait Maxime Leloup.

En son honneur, une association est née en septembre 2013 pour “garder un lien entre la famille et les amis de Maxime”, rappelle le père, qui en est le président. Un Maxim’homme pour Cuba rassemble aujourd’hui plus de 80 membres. Tous travaillent autour de “projets qui reflètent la générosité dont faisait part Maxime”. Des projets “culturels, sociaux et sanitaires”, adaptés aux besoins de la population cubaine.

Sur cette île des Caraïbes, les Leloup ne vont pas faire que du tourisme. Le lendemain de leur arrivée, ils se rendent sur les lieux du premier projet de l’association à Cuba. Il s’agit de réhabiliter un local commun situé à Bacuranao, à 30 km de la capitale, La Havane. “Grâce à l’intervention d’un ami, Ivan, on a rencontré les gens d’une coopérative agricole pour qui le système d’entraide est primordial, raconte Patrick Leloup. La coopérative qui réunit 137 familles a peu de moyens. Elle a pour projet la réhabilitation de ce local, qui serait un lieu de rencontre pour ces familles”. Le coût des travaux est estimé à 15 000 euros. Deux ans seront nécessaires pour mener à bien ce projet.

Les échanges avec les acteurs locaux sont positifs. Tout comme avec le reste de la population. Patrick Leloup, sous le charme, parle d’un peuple “cosmopolite, joyeux, courageux, fêtard, fier de son pays et qui adore la musique”. Accompagnée d’un guide, la famille part à la découverte de l’île : Santa-Clara, lieu culte du Che ; Vinales ; les Mogotes… Les Leloup ont “adoré” le pays. Et balayent les idées reçues que l’on peut avoir chez nous : “Ça craint moins à 3 heures du mat’ à La Havane qu’à 3 heures de l’après-midi à Nantes”, confie Patrick, qui a visité plusieurs fois la capitale avec Tiphaine et Anita. Tout au long de leur voyage, ils distribuent aussi aux enfants de l’île ce qu’ils avaient ramené de France : 15 kg de fournitures scolaires, médicaments, jeux, savons…

Le dernier jour, ils retournent à Bacuranao, au siège de la coopérative, où les attend la responsable des relations internationales. “Elle voulait en savoir plus sur nous et notre projet pour que celui-ci soit reconnu par le gouvernement cubain. L’association en l’honneur de Maxime l’a touchée”. D’autres projets ont été évoqués, comme la création d’un foyer d’accueil pour les personnes âgées et démunies, qui fait défaut dans le pays.
Le voyage a été riche en relations humaines et en émotion pour les Leloup, qui ont prévu de revenir à Cuba en 2016 avec d’autres membres de l’association. “A Cuba, Maxime était tout le temps avec nous”, conclut Patrick.

Barbechat, 44 publié dans Hebdo

12:50 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, France, Société | Tags : maxime, cuba, agriculteurs | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

21/09/2014

Comment les cubains ont converti leur île au bio

cubabio.jpg

Les écologistes du monde en entier en rêvent, les Cubains l’ont réalisé. Depuis plus de vingt ans, l’île s’est convertie à l’agriculture biologique. Nécessité, possibilité et volonté ont été les clés de cette success story !

1989. Chute du Mur de Berlin. Deux ans plus tard, effondrement du bloc soviétique. Cuba perd alors son principal fournisseur de pétrole, de matériel agricole, d’engrais chimiques et autres pesticides. Avec la disparition de l’URSS et des anciens pays de l’Est, qui achetaient ses produits à prix constants, l’île perd aussi des marchés juteux, notamment celui du sucre, dont elle exportait 85% de sa production.

Tous les ingrédients sont réunis pour que le pays plonge dans le chaos. D’autant que le blocus américain se resserre. Pour Cuba, c’est le début d’une nouvelle ère, de cette « période spéciale en temps de paix » annoncée en 1992 par Fidel Castro et qui durera cinq ans, autrement dit une période de grave crise économique : le produit intérieur brut (PIB) chute de 35 %, le commerce extérieur de 75%, le pouvoir d’achat de 50% et la population souffre de malnutrition.

« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait » (Marc Twain)

Nécessité fait loi. Afin de satisfaire ses besoins alimentaires, la population se lance dans la culture de fruits et légumes. « Les Cubains avaient faim, explique Nils Aguilar, réalisateur du film Cultures en transition. Ce sont eux qui ont fait les premiers pas en occupant les terres dans un mouvement spontané ». Des milliers de jardins, « organoponicos », fleurissent sur des petits lopins de terre, sur les terrasses, entre les maisons, sur d’anciennes décharges, au milieu des terrains vagues, bref dans le moindre interstice laissé vacant.

Outre la culture, on y pratique souvent l’élevage de petits animaux : poules, lapins, canards, cochons. « Les principaux acteurs du mouvement agro-écologique, ce sont les paysans eux-mêmes, affirme Dorian Felix, agronome, spécialisé dans l’agroécologie tropicale, en mission à Cuba pour l’association Terre et Humanisme. Ils ont expérimenté ces pratiques, les ont validées et diffusées. Leur mobilisation et celle de la société civile tout entière a été, et reste, très importante. »

Le boom de l’agriculture urbaine

Dans la foulée, le gouvernement entame une transition forcée. Produire de la nourriture devient une question de sécurité nationale. A partir des années 1990, l’accent est mis sur la production locale, à partir de ressources locales, pour la consommation locale. L’Etat distribue des terrains à qui veut les cultiver et développe une agriculture vivrière et biologique de proximité : sans pétrole pour faire fonctionner les tracteurs, on recourt à la traction animale ; sans engrais chimiques ni pesticides, on redécouvre le compost, les insecticides naturels et la lutte biologique.

« C’est une véritable révolution verte, confirme Nils Aguilar. Dans ce pays, tout le monde est impliqué, j’ai eu la surprise d’entendre un chauffeur de taxi me vanter les prouesses de l’agroécologie ! Cuba développe une agriculture post-industrielle et prouve que ces techniques peuvent nourrir les populations ». Aujourd’hui, la main-d’œuvre agricole a été multipliée par dix. D’anciens militaires, fonctionnaires et employés se sont convertis ou reconvertis à l’agriculture, car nombre d’entre eux avaient été paysans auparavant. Chaque école cultive son potager, les administrations ont leur propre jardin, fournissant les légumes aux cantines des employés.

Phénomène sans précédent, l’agriculture urbaine s’est développée comme nulle part ailleurs dans le monde. L’île compte près de 400 000 exploitations agricoles urbaines, qui couvrent quelque 70 000 hectares de terres jusqu’alors inutilisées et produisent plus de 1,5 millions de tonnes de légumes. La Havane est à même de fournir 50% de fruits et légumes bios à ses 2 200 000 habitants, le reste étant assuré par les coopératives de la périphérie.

Révolution verte à la cubaine

En 1994, les fermes d’Etat productivistes sont progressivement transformées en coopératives pour fournir en aliments les hôpitaux, écoles, jardins d’enfants. Quant au reliquat de la production, il est vendu librement sur les marchés. Universitaires, chercheurs, agronomes sont mis à contribution pour diffuser les techniques de l’agroécologie. Un réseau de boutiques vend semences et outils de jardinage à bas prix, prodiguant également aux clients des conseils d’experts. Et dans toutes les villes du pays, on enseigne l’agriculture biologique par la pratique, sur le terrain. Bien plus qu’un simple transfert de connaissances technologiques, il s’agit de « produire en apprenant, d’enseigner en produisant et d’apprendre en enseignant. »

L’impact de cette révolution verte est multiple : réduction de la contamination des sols, de l’air et de l’eau, recyclage des déchets, augmentation de la biodiversité, diversification des productions, amélioration de la sécurité alimentaire, du niveau de vie et de la santé, création d’emplois – notamment pour les femmes, les jeunes et les retraités.

C’est aussi une politique moins centralisée qui s’est mise en place, donnant davantage de marge de manœuvre aux initiatives individuelles et collectives autogérées. Le mot d’ordre dominant : « Décentraliser sans perdre le contrôle, centraliser sans tuer l’initiative ». Dans les villes, ce principe a permis de promouvoir la production dans le quartier, par le quartier, pour le quartier, en encourageant la participation de milliers de personnes désireuses de rejoindre l’initiative.

Aujourd’hui, Cuba produit pour sa consommation plus de 70% de fruits et légumes, ce qui ne lui garantit pas une totale autonomie alimentaire, dans la mesure où elle dépend encore des importations de riz et de viande, notamment. Mais, selon les critères de l’ONU, « le pays a un indice de développement humain élevé et une faible empreinte écologique sur la planète ».

Si demain les importations de nourriture devaient s’arrêter, les habitants seraient beaucoup moins en péril que ceux d’un pays comme la France, qui dispose seulement de quelques jours de réserves dans ses supermarchés (d’après le Ceser – Conseil économique, social et environnemental Ile-de-France -, la région dispose de quatre jours de réserves alimentaires).

Il aura fallu une crise pour que Cuba découvre les vertus de l’agroécologie, de la permaculture, de l’agroforesterie ou encore du sylvopastoralisme. L’île a-t-elle réussi pour autant sa transition énergétique ? En partie seulement.

La consommation de pétrole a redémarré en 1993 grâce à (ou à cause de ?) la production nationale et à l’aide du Venezuela qui lui fournit près de 110 000 barils de pétrole par jour. Mais on peut parier que le pays ne pourra plus faire machine arrière. Car au-delà de la révolution agricole, les initiatives individuelles et collectives ont prouvé que les Cubains pouvaient prendre en main leur destin. Une véritable révolution culturelle !

Par Frédérique Basset pour Kaizen

 

Texte extrait du dossier “Plus forts ensemble” de Kaizen 11.

12:33 Publié dans AL-Pays : Cuba, Economie, Société | Tags : cuba, alimentation, bio | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

14/09/2014

Cuba envoie 165 experts pour lutter contre Ebola

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Le pays va envoyer le plus important nombre d'experts à ce jour. L'épidémie a fait à ce jour plus de 2400 morts en Afrique, et elle continue de se répandre

Cuba a frappé un grand coup vendredi 12 septembre en annonçant le déploiement de 165 médecins et infirmiers en Sierra Leone, l'aide en personnel la plus massive envoyée par un Etat contre l'épidémie d'Ebola, qui a déjà fait plus de 2400 morts en Afrique de l'Ouest.

Il s'agit de l'envoi «le plus important» d'experts de la santé par un Etat depuis que l'épidémie a éclaté en début d'année, a souligné la directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Margaret Chan, lors d'une conférence de presse à Genève.

La santé, clé de la diplomatie cubaine

Et de se livrer à un vibrant hommage: «la capacité de Cuba à former des médecins et des infirmiers exceptionnels et sa générosité pour aider les pays sur la voie du progrès sont reconnues dans le monde entier».

Depuis la révolution castriste, l'aide dans le secteur de la santé a été l'un des instruments-clés de la diplomatie cubaine, notamment en Afrique.

Plus de 50'000 médecins et personnels de santé cubains travaillent dans une cinquantaine de pays à travers le monde, indiquait en mars dernier une responsable cubaine.

Le monde entier inquiet

Il y a urgence pour la Sierra Leone, comme pour les deux autres pays les plus touchés, Liberia et Guinée: l'épidémie de fièvre hémorragique, la plus grave depuis l'identification du virus en 1976, progresse inexorablement, inquiétant le monde entier.

La maladie a tué plus de 2400 personnes sur 4784 cas, selon le dernier bilan en date de vendredi annoncé par l'OMS. La Sierra Leone totalisait 524 morts, sur 1424 cas (confirmés, probables et suspects), dans le dernier bilan détaillé arrêté au 7 septembre.

Prêts à coopérer avec les Américains

Pour venir en aide à la Sierra Leone, Cuba va «coopérer avec une brigade de 165 collaborateurs, constituée de 62 médecins et 103 infirmiers», a expliqué le ministre cubain de la Santé, Roberto Morales Ojeda, à Genève.

Il a précisé que ces médecins cubains étaient prêts à coopérer avec leurs homologues américains. Ces spécialistes, dont certains sont déjà arrivés, resteront sur place durant six mois.

«Tous ont déjà participé antérieurement à des situations post-catastrophes naturelles et épidémiologiques», se sont déclarés volontaires et ont travaillé en Afrique, a ajouté le ministre cubain.

L'aide humanitaire dépassée

Si l'aide cubaine est spectaculaire, les besoins restent criants. «Dans les trois pays les plus touchés, le nombre» de cas «augmente plus vite que la capacité à les gérer», a averti la directrice générale de l'OMS.

Article publié dans la Tribune de Genève

22:11 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Santé, Société | Tags : ebola, cuba, médecins | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg