27/11/2014
Henry Kissinger envisageait d'« écraser » Cuba
Envahir militairement Cuba et « écraser » l'île communiste : en 1976, Henry Kissinger, alors secrétaire d'Etat américain, y a « sérieusement » songé. Publiés mercredi 1er octobre par les Archives nationales de la sécurité, des documents déclassifiés dévoilent de franches conversations entre Kissinger et le président américain de l'époque, Gerald Ford.
Parmi les échanges entre les deux hommes, l'une de ces conversations évoque le projet américain d'envahir Cuba, après la décision du régime cubain d'envoyer certains de ses soldats en Angola.
Cet envoi de militaires pour aider l'Angola à obtenir son indépendance du Portugal avait suscité l'inquiétude de Washington quant à une influence communiste grandissante en Afrique.
PAS DE « DEMI-MESURE »
« Je pense que nous allons devoir écraser [Fidel] Castro », lance Kissinger à Ford, selon les documents, en référence au célèbre leader de l'île. Il ajoute qu'ils devront pour cela attendre les élections à venir à Cuba.
« Je suis d'accord », répond Ford. Kissinger souligne aussi qu'une telle réponse militaire devra être sérieuse et sans « demi-mesure », en particulier si les soldats cubains se rendent ensuite dans d'autres pays du sud de l'Afrique. « S'ils se déplaçaient jusqu'en Namibie ou Rhodésie, je serais pour les frapper fort. »
« Si nous décidons d'utiliser notre puissance militaire, cela doit réussir. Il ne doit pas y avoir de demi-mesure », ajoute Kissinger, qui qualifie le président Fidel Castrod'« avorton » pour son aide militaire en Angola, tout en promettant de « briser les Cubains ».
DEUX ENVOYÉS SPÉCIAUX
Le 17 avril 1961, un groupe d'exilés cubains, financés par la CIA, avait déjà tenté de débarquer à Cuba afin de renverser Fidel Castro. L'échec cuisant de cette opération aura jeté une ombre sur les débuts de la présidence Kennedy.
Ces anciens documents classifiés, 116 pages au total, offrent aujourd'hui également un rare aperçu des relations tendues avec La Havane que la Maison Blanche s'était un temps attachée à améliorer.
Kissinger avait ainsi dépêché deux envoyés spéciaux à l'aéroport new-yorkais de La Guardia en janvier 1975 pour un entretien avec des émissaires cubains, dans le but de normaliser les relations entre ces ennemis de la guerre froide.
Article publié par le Monde
16:49 Publié dans AL-Pays : Cuba, Histoire, Politique, USA | Tags : cuba, usa, castro, kisinger | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
24/11/2014
Leonardo Padura « Je suis et resterai un indécrottable Cubain »
Leonardo Padura était en France pour présenter son dernier livre Hérétiques. En observateur scrupuleux, il parle sans tabou et sans langue de bois de son pays et de son histoire.
Votre roman Hérétiques, au-delà de la question du dogme, questionne la notion de liberté, de l’individu ou du groupe ...
LEONARDO PADURA La liberté est un élément essentiel de la condition humaine. Nul ne cesse d’être libre volontairement et la privation de liberté est liée à des circonstances extérieures, pas que politiques. Cela a à voir avec l’épanouissement de l’individu. Je ne voulais pas cantonner le livre au seul angle politique. Je voulais que les dimensions humaines, sociales et philosophiques soient les fils conducteurs de cette histoire.
Peut-on dire que c’est le roman d’une certaine désillusion ?
LEONARDO PADURA D’une désillusion intergénérationnelle. L’histoire met en scène deux générations qui se suivent et vivent une expérience totalement différente. Mario Conde (le détective, personnage récurrent dans les écrits de Padura – NDLR) a cru à la révolution. Il y a participé jusqu’au moment où l’édifice s’est effondré sous ses pieds dans les années quatre-vingt-dix. Conde, comme tous ses concitoyens, a subi de plein fouet les pénuries et, dans un même mouvement, découvert la réalité du « socialisme réel ». Judit est née dans ces années-là et n’a pas vécu cette histoire. On mesure, entre l’itinéraire de ces deux personnages, l’évolution de la société cubaine. Tous les interdits de la génération de Conde n’existent plus. La génération actuelle est plus libre. Elle vit dans un pays plus chaotique, mais il est plus facile de s’épanouir personnellement. Conde ne comprend pas très bien cette jeunesse mais, avec son intelligence, son intuition, il tente de le faire.
Vous brossez le portrait de cette jeune génération qui se retrouve le soir, Avenida G, en déshérence...
LEONARDO PADURA La jeunesse, en général et d’où qu’elle soit, a peu conscience du futur.
Elle vit l’instant, le temps présent. Et cette jeunesse qui se retrouve Avenida G essaie de vivre dans un pays compliqué, économiquement asphyxié. Ce qui, du temps de Conde, procédait d’une logique cartésienne, dans le sens où la société organisait une vision d’avenir s’est effondré peu à peu. Voilà pourquoi les jeunes Cubains ne regardent pas l’avenir comme leurs aînés, parce que, la plupart du temps, ils n’ont pas d’avenir. Cela se traduit par une irrépressible envie de partir, au point que quitter l’île devient une solution pour son accomplissement personnel. Ceux qui émigrent sont les jeunes les plus instruits, formés. C’est une perte énorme pour le présent et le futur du pays.
On a le sentiment, à vous lire, que cette jeunesse fait partie d’une petite bourgeoisie qui ne dirait pas son nom...
LEONARDO PADURA Je ne crois pas. Certains sont capables de se priver de nourriture pour pouvoir se payer des fringues griffées. Ils ont deux paires de chaussures, de la marque Nike ou Converse quand la génération de Conde en avait une seule, la même pour tous. Et posséder des baskets de marque, aujourd’hui, c’est devenu une question vitale pour ces jeunes gens.
Dans l’Automne à Cuba, où il est question d’un vrai-faux tableau de Matisse, le ton était différent. On vous sent plus mélancolique dans Hérétiques...
LEONARDO PADURA Ce roman est effectivement plus dramatique. Mais ce n’est pas dû qu’à l’environnement, à la société. Conde a vieilli. Il est plus fatigué, plus désenchanté. Il doit gagner sa vie comme il peut depuis qu’il n’est plus flic. Son regard sur la vie s’en ressent.
Mario Conde serait-il nostalgique ?
LEONARDO PADURA Quand tu as cinquante ans, la nostalgie est un élément intrinsèque de ta vie. Tu éprouves la nostalgie de l’époque où tu pouvais toucher tes pieds avec tes mains. Quand tu avances dans la vie, tu idéalises le passé. Avec le recul, je mesure que ma génération, celle des années 1980, a connu beaucoup d’opportunités, mais nous ne le savions pas. Certes, il se passait des choses graves, mais je me souviens de cette époque comme la plus heureuse de ma vie. Je crois que c’est la même chose pour Conde.
Il lui reste l’amitié. Celle qui traverse les époques, résiste à tout...
LEONARDO PADURA. Sans ses amis, sans ces personnes avec qui il partage sa vie, Conde ne serait pas le même homme. Ils se retrouvent autour d’un rituel, celui du sentiment d’immortalité que procure l’amitié, un rituel vital à l’intérieur de ce cercle qu’ils se sont créé pour vivre et survivre. Cela correspond au sentiment grégaire qui nous singularise. Le Cubain vit en groupe. Chaque acte de sa vie participe de cette socialisation, c’est une pratique culturelle innée. Chez les adolescents, on peut y voir de la spontanéité. Ils se déplacent en groupe, font tout en groupe. Peut-être que Conde et sa bande sont restés d’éternels adolescents!
« L’art est pouvoir », écrivez-vous. Pouvoir ou contre-pouvoir?
LEONARDO PADURA Si on en a une lecture politique, il est un contre-pouvoir. Si on en a une lecture esthétique, humaine, il est pouvoir. L’art a le pouvoir d’attraper la vie, de créer la beauté, de la communiquer. Qu’un tableau du XVIe siècle soit admiré depuis sa création, c’est un sacré pouvoir, non?
Les artistes seraient-ils dangereux?
LEONARDO PADURA Non, ils sont nécessaires. Si l’art n’existait pas, il n’y aurait pas de civilisation. L’expression de l’esprit à travers l’art est l’un des grands buts de l’humanité et l’une des manifestations de civilisation. Une oeuvre d’art ne change pas le réel. Elle nous aide à l’appréhender, à le comprendre dans sa continuité historique.
Parlons de Cuba...
LEONARDO PADURA C’est un pays complexe, difficile d’expliquer. Il faut connaître sa réalité pour le comprendre. Et encore... Beaucoup de contrastes traversent les strates de la société. Depuis deux cents ans, depuis que Cuba est indépendante, la présence, l’importance, le rayonnement de la création artistique dépasse de loin la taille de l’île. Cuba a fourni des poètes, des écrivains, des peintres, des musiciens au monde entier. Je lis en ce moment les Rois du mambo d’Oscar Hijuelos. Je mesure l’apport de la présence des musiciens cubains à Paris dans les années trente. C’est passionnant. Ajoutez à cet environnement culturel fort un facteur politique majeur: Cuba est le seul pays de la région à avoir vécu une révolution. Qui dit révolution dit changement, passions en mouvement. Nous avons traversé une période de restrictions et nous ignorons quel sera notre futur. En 2018, Raul Castro devrait laisser le pouvoir. Qui va lui succéder ? Que va-t-il succéder?
Quel Cubain êtes-vous?
LEONARDO PADURA Je n’ai jamais été effleuré par l’idée d’immigrer, même quand je n’avais plus un sou en poche parce que j’appartiens à ce monde. Cela ne veut pas dire que je n’aime pas voyager... Je vis dans la maison où je suis né. Ma femme et moi vivons dans cette maison construite par mon père, dans ce même quartier de La Havane, Mantilla, où mon grand-père et mon arrière-grand-père vivaient. J’ai une relation passionnée avec cette géographie et ces personnes. J’ai la chance d’avoir été publié dans le monde entier, et à Cuba, bien sûr. D’avoir gagné des prix prestigieux, mais là où humainement je me retrouve, c’est ici, à Cuba. Je suis ce lieu et ce lieu est moi.
Vous avez la citoyenneté espagnole...
LEONARDO PADURA On me l’a offerte. J’ai la double nationalité. Mais je suis un indécrottable Cubain et je le resterai toujours.
L'Humanité : http://www.humanite.fr/leonardo-padura-je-suis-et-resterai-un-indecrottable-cubain-553567#sthash.SFih0Nb3.dpuf
16:48 Publié dans AL-Pays : Cuba, Culture, Livre | Tags : leonardo padura, cuba, livre, les hérétiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
16/11/2014
Cuba: un modèle selon l’organisation mondiale de la santé
Selon l’organisme onusien, le système de santé à Cuba a valeur d’exemple pour tous les pays du monde.
Le système de santé cubain est mondialement reconnu pour son excellence et son efficacité. Malgré des ressources extrêmement limitées et l’impact dramatique causé par les sanctions économiques imposées par les Etats-Unis depuis plus d’un demi-siècle, Cuba a réussi à universaliser l’accès aux soins à toutes les catégories de la population et à obtenir des résultats similaires à ceux des nations les plus développées.
Lors de sa récente visite à La Havane en juillet 2014, Margaret Chan, directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé, a fait l’éloge du système de santé cubain et s’est montrée impressionnée par les réussites dans ce domaine. « Cuba est le seul pays qui dispose d’un système de santé étroitement lié à la recherche et au développement en cycle fermé. C’est la voie à suivre, car la santé humaine ne peut s’améliorer que grâce à l’innovation », a-t-elle déclaré. Elle a salué « les efforts de la direction de ce pays pour faire de la santé un pilier essentiel de développement[1] ».
Cuba a basé son système de santé sur la médecine préventive et ses résultats sont exceptionnels. Selon Margaret Chan, le monde doit suivre l’exemple de l’île dans ce domaine et remplacer le modèle curatif, inefficace et plus couteux, par un système basé sur la prévention. « Nous souhaitons ardemment que tous les habitants de la planète puissent avoir accès à des services médicaux de qualité, comme à Cuba », a-t-elle souligné[2].
L’OMS rappelle que le manque d’accès aux soins dans le monde n’est en aucun cas une fatalité découlant d’un manque de ressources. Il traduit, au contraire, un manque de volonté politique de la part des dirigeants de protéger les populations les plus vulnérables. L’organisation cite à ce titre le cas de l’île de la Caraïbe comme étant le parfait contre-exemple[3]. D’ailleurs, en mai 2014, en guise de reconnaissance à l’excellence de son système de santé, Cuba a présidé la 67ème Assemblée mondiale de la Santé[4].
Avec un taux de mortalité infantile de 4,2 pour mille, l’île de la Caraïbe présente le meilleur indicateur du continent et du Tiers-Monde, reflétant ainsi la qualité de son système et l’impact sur le bien-être des enfants et des femmes enceintes. Le taux de mortalité infantile de Cuba est même inférieur à celui des Etats-Unis et se situe parmi les plus bas au monde[5].
Avec une espérance de vie de 78 ans, Cuba est l’un des meilleurs élèves du continent américain et du Tiers-monde, avec un indicateur similaire à celui des nations les plus développées. En moyenne, les Cubains vivent 30 ans de plus que leurs voisins haïtiens. En 2025, Cuba disposera de la plus grande proportion de personnes de plus de 60 ans d’Amérique latine[6].
Un système de santé au service des peuples du Tiers-monde
Cuba fait également bénéficier les populations du Tiers-monde de son expertise dans le domaine de la santé. En effet, depuis 1963, Cuba envoie des médecins et autres personnels de santé dans les pays du Tiers-Monde afin de soigner les déshérités. Actuellement, près de 30 000 collaborateurs médicaux travaillent dans plus de 60 pays de la planète[7].
L’exemple emblématique de cette solidarité vis-à-vis des plus démunis est l’Opération Miracle lancée en 2004 par Fidel Castro et Hugo Chávez. Cette campagne humanitaire, mise en place au niveau continental dans le cadre du projet d’intégration de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA), consiste à opérer gratuitement les Latino-américains pauvres atteints de cataractes et autres maladies oculaires[8].
En une décennie, près de 3,5 millions de personnes ont pu retrouver la vue grâce à l’internationalisme cubain. Ce programme social, créé dans un premier temps pour le Venezuela, a été étendu à tout le continent avec l’objectif d’opérer un total de 6 millions de personnes. En plus des opérations chirurgicales, la Mission Miracle fournit gratuitement des lunettes et des lentilles de contact aux personnes atteintes de troubles de la vue[9].
Au total, près de 165 institutions cubaines participent à l’Opération Miracle, qui dispose d’un réseau de 49 centres ophtalmologiques et de 82 blocs opératoires dans 14 pays d’Amérique latine : la Bolivie, le Costa Rica, l’Equateur, le Guatemala, le Guyana, Haïti, le Honduras, la Grenade, le Nicaragua, le Panama, le Paraguay, Saint-Vincent et les Grenadines, le Venezuela et l’Uruguay[10].
La solidarité médicale cubaine s’étend également à l’Afrique. En 2014, LABIOFAM, l’entreprise de production chimique et biopharmaceutique cubaine, a lancé une campagne de vaccination contre le paludisme en Afrique de l’Ouest, dans pas moins de 15 pays[11]. Selon l’OMS, ce virus, qui affecte en majorité les enfants, coûte la vie à 630 000 personnes par an, « la plupart étant des enfants âgés de moins de cinq ans vivant en Afrique ». « Cela signifie que 1 000 jeunes enfants meurent chaque jour de paludisme[12] », rappelle l’Organisation.
De la même manière, Cuba forme de jeunes médecins du monde entier au sein de l’Ecole latino-américaine de médecine (ELAM). Depuis sa création en 1998, l’ELAM a diplômé plus de 20 000 médecins de plus de 123 pays. Actuellement, 11 000 jeunes en provenance de plus de 120 nations suivent une carrière de médecine au sein de l’institution cubaine. Selon Ban Ki Moon, secrétaire général des Nations unies, l’ELAM est « l’école de médecine la plus avancée au monde ». Il a également fait l’éloge des médecins cubains qui travaillent dans le monde entier et notamment à Haïti : « Ce sont toujours les premiers arrivés et ce sont les derniers à partir. Ils restent sur place après les crises. Cuba peut montrer au monde entier son système de santé, un modèle pour beaucoup de pays[13] ».
En faisant l’éloge de Cuba, l’Organisation mondiale de la santé souligne qu’il est possible pour un pays du Tiers-monde aux ressources limitées de mettre en place un système de santé performant et d’offrir à l’ensemble des populations une protection sociale digne de ce nom, s’il y a la volonté politique de placer l’être humain au centre du projet de société.
Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de La Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.
Son dernier ouvrage s’intitule Cuba: Les médias face au défi de l’impartialité, Paris, Editions Estrella, 2013 et comporte une préface d’Eduardo Galeano.
Contact : lamranisalim@yahoo.fr ; Salim.Lamrani@univ-reunion.fr
Page Facebook : https://www.facebook.com/SalimLamraniOfficiel
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[1] Prensa Latina, « Directora de OMS reconoció labor de Cuba en materia de salud », 16 juillet 2014.
[2] Agencia Cubana de Noticias, « World Health Organization Praises Cuba’s Achievements », 14 juillet 2014.
[3] Prensa Latina, « Directora de OMS reconoció labor de Cuba en materia de salud », op. cit.
[4] EFE, « Directora general de la OMS está en Cuba para ver avances en investigaciones », 15 juillet 2014.
[5] EFE, « Cuba cierra 2013 con la tasa de mortalidad infantil más baja de su historia », 2 janvier 2014.
[6] Oscar Alfonso Sosa, « Crece esperanza de vida geriátrica en Cuba”, Cubadebate, 29 avril 2014.
[7] Salim Lamrani, Cuba: les médias face au défi de l’impartialité, Paris, Editions Estrella, 2013, p. 49.
[8] Cubadebate, « La Misión Milagro cumple hoy diez años : ha devuelto la vista a 3,4 millones de personas », 8 juillet 2014.
[9]Ibid.
[10] Ibid.
[11] Agencia Cubana de Noticias, « Cuba’s LABIOFARM Launches Malaria Campaign in Western Africa », 30 mai 2014.
[12] Organisation mondiale de la santé, « World Malaria Report 2013 », 2013, p. v. http://www.who.int/malaria/publications/world_malaria_report_2013/report/en/ (site consulté le 19 juillet 2014).
[13] Nyliam Vásquez García, « La escuela médica más avanzada del mundo », Juventud Rebelde, 28 janvier 2014.
20:18 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Santé, Société | Tags : santé, cuba, oms | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
15/11/2014
CUBA : VOYAGES DES CROISIERES INTERDITS PAR LES USA !
L'Alliance économique maintenue aujourd'hui par les États-Unis sur Cuba exerce une forte influence sur le tourisme et notamment les voyages de croisières.
Des autorités du secteur ont insisté la veille sur les potentialités de Cuba, en qualité d' île, pour ce type de traversées et sa situation géographique privilégiée pour les croisières navigant dans les Caraïbes, contraints par ces entraves économiques et commerciales.
Le directeur général d'Aries Transportes S.A., Norberto Pérez a affirmé qu'on a crée en 1995,des installations pour des amarrages de ce type de bateaux à La Havane, Santiago de Cuba, Cienfuegos, et des altes dans la plage de Punta Francés, dans l'île de la Jeunesse.
Ces législations soulevant des critiques interdisent aux navires des États-Unis d'arriver aux ports cubains et a ceux des autres pays d'accoster dans leurs ports en l'espace de 180 jours après être arrivé à cet archipel.
Pérez a annoncé que ces barrières impliquent en somme la perte de 149 millions 520 mille 280 dollars par an.
Prensa Latina
17:42 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Voyage | Tags : croisières, cuba, blocus | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |