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02/01/2017

Les Cubains : maitre dans l’agroécologie

Cuba Pixabay joepwijsbek.png

Ecrit par Bérengère Condemine le 02.01.2017

Alors que le père de la révolution cubaine s’est éteint, tout n’est pas sombre sur le tableau du pays. Souvent catégorisé dans la case, salsa, mojito, rhum et cigare. Il y a un point qu’une grande partie de la population mondiale peut leur envier, c’est celui de l’agriculture biologique. Un domaine qu’ils maîtrisent totalement, conséquence de l’embargo avec les États-Unis (1962) et plus tard de la chute de l’URSS (1991). 

 La situation géopolitique du pays l’a poussé à revoir ses plans pour alimenter la population. Sans importation, le pays ne bénéficie pas de matériels agricoles, engrais chimiques, et pesticides. Il a fallu trouver une solution, celle du développement des « techniques agricoles traditionnelles et biologiques ». 

 Les chiffres représentent la situation, en tout 400 000 exploitations agricoles urbaines, représentant 1,5 million de tonnes de légumes, sans pesticides et sans engrais chimiques. Un isolement qui conduit les populations dans les années 1990 utiliser des « ressources locales, pour une consommation locale ». 

 Pour mener à bien cette mission, les coopératives sont en fait les anciennes fermes d’États. Actuellement, « La Havane est à même de fournir 50 % de fruits et légumes bio à ses 2 200 000 habitants, le reste étant assuré par les coopératives de la périphérie ». 

 Le film documentaire « Cultures en transition » réalisé par Nils Aguilar, sortie en 2012, décrit Cuba comme un des exemples à suivre pour le mode de production agricole.

« Reporterre » s’est penchée sur la vallée de Viñales, à l’ouest de l’île. Ses terres rouges sont composées de sols fertiles et disposent d’un climat propice à l’élevage et aux cultures. 

 Cette région inscrite depuis 1999 au patrimoine mondial de l’UNESCO détient comme principale activité l’agriculture de fruits, légumes et tabac cubain. Pour labourer les champs, les bœufs sont utilisés, grâce à leur traction. Aucune machine n’est utilisée. Quant au manioc, il est découpé à la machette. 

 Les animaux sont élevés dans des enclos, ainsi que dans les jardins des maisons. La majorité des familles élèvent des porcs ou des poulets chez eux. Un travail qui se fait en famille, les parents travaillant dès leur plus jeune âge. Les aliments ne peuvent être que sains, et tous connaissent la provenance de ce qu’ils mangent. Un bon point !


Sources : BASTAMAG - REPORTERRE 

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27/12/2016

Cuba célèbre le 55e anniversaire de la Campagne d’alphabétisation

cuba éducation.jpg

En 12 mois, tous les Cubains étaient capables de lire et d’écrire

Témoignages.re / 27 décembre 2016

En 12 mois, Cuba a réussi à se libérer de l’analphabétisme. Le défi était pourtant considérable car au moment de la Révolution cubaine, le taux d’analphabétisme était de l’ordre de celui de La Réunion en 1946. Cuba est aujourd’hui un des pays au monde où le taux d’illettrisme est le plus faible, alors que dans notre île, près d’un Réunionnais sur sept est concerné. Voici un compte-rendu de cette célébration paru dans les colonnes de Granma.

En 1961, Cuba lança une campagne nationale d’alphabétisation qui dura à peine douze mois et s’acheva lorsque le pays fut proclamé territoire sans analphabétisme. En une année fut accomplie la promesse faite par Fidel aux Nations unies, en septembre 1960 : « … l’année prochaine, notre peuple se propose de livrer une grande bataille contre l’analphabétisme ! ».

Une prouesse qui n’aurait jamais été possible sans le concours d’étudiants, d’élèves, d’ouvriers et d’instituteurs, du peuple en général, et sans la volonté politique de la Révolution.

Ainsi, une cérémonie nationale a été organisée pour commémorer le 55e anniversaire de cet événement historique, et la Journée de l’éducateur, à Ciudad Libertad, l’ancienne caserne transformée en école au triomphe de la Révolution en 1959.

La commémoration a été présidée par Miguel Diaz-Canel Bermudez, membre du Bureau politique du Parti et Premier vice-président du Conseil d’État et du Conseil des ministres. Un hommage spécial a été rendu à Fidel, précurseur et promoteur de cette initiative, qui « traça la stratégie de cette campagne basée sur les principes de l’unité nationale, la massivité de la culture et la confiance infinie dans la jeunesse cubaine », comme l’a déclaré l’institutrice Zoila Benitez de Mendoza, qui prit une part active à ces journées mémorables.

Le discours de clôture a été prononcé par Olga Lidia Tapìa Iglesias, membre du Secrétariat du Comité central du Parti.

La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du Bureau politique Mercedes Lopez Acea, vice-présidente du Conseil d’État et Première secrétaire du comité provincial du Parti à La Havane, Ulises Guilarte de Nacimiento, secrétaire général de la Centrale des travailleurs de Cuba (CTC), Ena Elsa Velazquez Cobiella, ministre de l’Éducation, et José Ramon Saborido Loidi, ministre de l’Enseignement supérieur, entre autres personnalités.

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12:55 Publié dans AL-Pays : Cuba, Culture, Livre, Société | Tags : cuba, culture, éducation | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

18/10/2016

Cuba, une île bio où le miel coule à flot, alors que partout ailleurs les abeilles souffrent

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Pour cause d’embargo, les agriculteurs cubains n’ont pas eu accès aux produits phytosanitaires pour protéger leurs cultures. Un article publié dans « the guardian » en février 2016, montre que ce fut un mal pour un bien. Bio malgré elle, l’île est aujourd’hui le seul endroit au monde où les abeilles sont en bonne santé. Le miel bio cubain s’exporte très bien, et l’apiculture s’y développe.

Depuis bientôt 25 ans, Cuba n’avait plus accès aux pesticides pour la protection de ses productions agricoles

Après l’effondrement de l’Union Soviétique en 1991, qui était le principal partenaire commercial de Cuba, l’île a été dans l’incapacité de se fournir en pesticides, par manque de devises étrangères et à cause de l’embargo des États-Unis. Par nécessité, le gouvernement a alors adopté une politique d’agriculture bio, qui perdure aujourd’hui. Avec l’assouplissement de l’embargo suite à la restauration des liens diplomatiques entre les deux pays, les exportateurs de miel bio cubain constatent une forte croissance commerciale.

la production de miel bio prend une place de plus en plus importante dans les exportations cubaines de denrées agricoles

Longtemps connu pour ses cigares et son rhum, Cuba a désormais ajouté le miel bio à ses principales exportations agricoles. Alors que dans le reste du monde, l’usage de pesticides a provoqué le déclin des populations d’abeilles.
Selon Théodor Friedrich, représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (ou ONUAA) à Cuba, le miel bio est ainsi devenu la quatrième exportation agricole du pays, derrière le poisson, le tabac et l’alcool, mais devant le sucre et le café, qui sont pourtant des produits réputés.
« Tout le miel cubain est certifié bio. Il a un goût spécifique, très typique, qui en fait un produit très recherché. »

Cuba a produit plus de 7 200 tonnes de miel bio en 2014 pour une valeur d’environ 23,3 millions de dollars, selon les statistiques gouvernementales cités par l’ONUAA. La production du pays est encore minuscule comparée aux poids lourds du miel, comme la Chine, la Turquie, et l’Argentine. Mais avec une valeur bien supérieure au kilo, les voyants sont au vert pour les apiculteurs cubains.

Grâce a un environnement protégé, sans pesticides, l’apiculture cubaine est en plein essor

Avec 80 ruches bondées d’abeilles, chacune produisant 45 kg de miel par an, Javier Alfonso pense que les exportations cubaines pourraient connaître une augmentation notable dans les années à venir. Sa miellerie au bout d’un chemin de terre à San Antonio de los Banos - ville agricole à une heure de route de la Havane -, a été construite à partir de rien par ses employés.
« Nous ne sommes encore qu’une petite unité de production, mais nous pouvons nous agrandir, dit-il en regardant les rangées de ruches en bois vides. »
Comme les autres apiculteurs cubains, il vend le miel exclusivement au gouvernement, qui le paie selon le prix du marché mondial et prend alors la responsabilité de vendre le produit à l’étranger.
La majorité de l’exportation de miel se fait en Europe, précise-t-il. Il aimerait pouvoir emprunter de l’argent afin d’augmenter sa production, mais il est difficile d’obtenir un crédit. Aussi lui et son équipe construisent eux-même les infrastructures nécessaires aux abeilles.
« C’est un environnement très naturel pour les abeilles, raconte Raul Vasquez, employé à la ferme. Le gouvernement n’est pas autorisé à nous vendre des produits chimiques. C’est peut-être pour ça que les abeilles ne meurent pas ici ».
Mais si la orioduction de miel bio cubaine cherche à récolter les fruits du commerce avec les États-Unis, d’après les officiels de l’industrie, les producteurs des autres pays sont dans une situation plus difficile.

Le contraste entre la santé des abeilles à Cuba et celles d’Europe ou d’Amérique

Les apiculteurs, notamment américains et canadiens, se plaignent depuis longtemps de la menace que les pesticides posent aux abeilles et et à l’ensemble de l’a filière apicole.
L’ US Environmental Protection Agency a rendu public une étude indiquant que l’usage d’insecticides sur les plants de coton et les arbres fruitiers avait un impact néfaste sur les populations d’abeille.
« Je ne pense pas qu’il y ait le moindre doute sur le fait que les populations d’abeilles aient baissé, aux États-Unis et en Europe, depuis la 2ème Guerre Mondiale » lance Norman Carreck, directeur scientifique de l’International Bee Research Association, à la Fondation Thomson Reuters. Selon lui, les changements climatiques, la diminution de l’espace disponible pour l’habitat des abeilles sauvages, les maladies et les pesticides sont responsables de ce déclin.
Pour Théodor Friedrich, en raison de l’absence de pesticide, la production de miel bio à Cuba pourrait servir de protection face aux problèmes touchant les autres exportateurs de miel, et pourrait devenir une source croissante de revenu pour les fermiers de l’île.
« L’usage de pesticides en général est très limité, explique-t-il. Et c’est pourquoi Cuba n’a pas été victime des pertes qui ont touché les population d’abeilles dans les autres régions du monde. »

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17:43 Publié dans AL-Pays : Cuba, Economie, Environnement, Société | Tags : cuba, miel, bio, abeilles | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

08/10/2016

Matthew fait de la politique

Le cyclone Matthew particulièrement destructeur, avec annoncé plus de 850 morts en Haïti, menace aujourd'hui les côtes et donc les populations des Etats-Unis. Les reportages depuis cette menace sur les Etats-Unis se multiplient. Mais entre Haïti et les Etats-Unis, il est passé où ce Matthew? A Cuba. Ah bon? Et il n'y a pas de victimes? Sympa ce cyclone avec Cuba!

Le Cyclone Matthew est passé sur Haïti. Ce soir il est annoncé 850 morts. Imaginez les dégâts et l'ampleur des désastres humains.

Après Haïti le cyclone arrive aux Etats-Unis.

Les reportages se multiplient, montrant la force et les dangers de ce cyclone.

Obama s'inquiète, et nous avons des images, des interviews, depuis les Etats-Unis, pour nous rappeler que ce pays s'organise pour y faire face.

Mais entre temps il est passé où ce cyclone?

cubaouragan.jpgA Cuba!....

Ah bon, il est aussi passé à Cuba?

Mais alors que s'est-il passé lors de son passage, furtif pour les médias, à Cuba?

Il devait être bien gentil ce Matthew, au moment de son passage sur Cuba, puisqu' il n'y a pas de reportages dans les médias pour nous en parler.

Et pourtant, toute la région de l'orient de Cuba a subit le passage de Matthew.

L:information qu'il ne faut surtout pas dire et mettre en avant, c'est que à Cuba il n'y a aucune victime! Vous entendez et comprenez, à Cuba il n'y a pas de victimes.....

Ah bon, mais alors Matthew il n'a fait que survoler Cuba....

Et bien non!

La ville de Baracoa, première ville créée à Cuba, vous comprendrez l'importance historique de cette ville, et ancienne capitale de l'île, avec 80 000 habitants est quasiment détruite.

Toutes les villes de cette côte ont subit les assauts du vent, des pluies, de la mer, avec des vagues de plus de 10 mètres, envahissant tout et détruisant tout.

160 000 personnes se sont retrouvées à subir la force destructrice de ce cyclone pendant plus de 7 heures.... 7 heures d'enfer...

Les maisons et des immeubles détruits, des ponts, des bâtiments publics, les voiries, les systèmes de communications, les liaisons aériennes et fibres optiques, anéantis.

La question qui se pose, que devraient se poser nos médias: mais comment ils font donc ces cubains pour préserver les vies humaines.

Un miracle, de la chance, un cyclone gentil avec Cuba?

Et bien pas du tout. Et c'est bien là que ce cyclone devient un peu politique....

Cela leur est très difficile de reconnaitre que Cuba est exemplaire pour sauvegarder la vie humaine, pour s'organiser, pour permettre aux habitants, à tous les habitants, de se mettre à l'abri.

Personne, oui personne, enfants, personnes âgées, malades, handicapés, pauvres, moins pauvres,  n'est abandonné à son sort, n'est laissée seule, n'est obligée de devoir son salut à sa seule chance.

L'état Cubain, déploie tous ces moyens avec priorité absolue de préserver la vie humaine.

Et grâce à cela, à l'investissement public, aux moyens des services de la défense civile, Cuba, malgré l'ampleur des dégâts, peut être fier de n'avoir aucune perte de vie humaine.

Comme ils disent, avec la bouche qui bave de mépris, le régime des Castro a réussi à sauver de la mort sa population!....

Mais pas une émission, pas une enquête, pas une réflexion, pour savoir pourquoi.

Et pourtant, il y a certainement des failles, des erreurs, des manquements dans la société cubaine. 

Mais sur ce point, faire tout pour sauvegarder la vie des citoyens cubains, ils sont exemplaires.

Raoul Castro, le chef du gouvernement cubain était sur place, depuis 3 jours, pour coordonner et apporter toute l'aide de l'état cubain aux populations. Mais ça aussi il ne faut pas le dire...

Obama apporte sa solidarité et son inquiétude depuis son bureau de la Maison Blanche, ça s'est important et mérite des scoops dans les médias....

Et l'exemple de Cuba mériterait d'être analysé pour en tirer des solutions en cas de sinistres.

Faut-il rappeler que même nous en France, nous avons connu 4 morts lors des dernières inondations majeures dans notre pays. Et ce n'était pas Matthew....

Cuba est citée en exemple par les organismes internationaux pour sa capacité et son organisation dans la prévention des catastrophes naturelles, mais cela il ne faut pas le dire.

Je voudrais ajouter que Cuba, malgré l'ampleur des dégâts qu'elle a subit, se préoccupe du sort de ces voisins.

Faut-il rappeler que, après le passage de l'ouragan Katrina, qui a fait des morts et des dégâts considérables aux Etats-Unis, Cuba a proposé son aide avec une brigade de médecins spécialisés et équipés pour ces situations de catastrophes, la brigade Henri Reeves, créée par Fidel Castro. A l'époque, et malgré les besoins des populations et les carences des services publics états-uniens, les Etats-Unis avaient refusé cette aide.....

 Les brigades médicales cubaines présentes en Haïti, et aidant les haïtiens depuis le tremblement de terre, 700 personnes déjà sur place, sont vivantes heureusement et s'activent déjà  pour venir en aide à la population. Sur le terrain comme on dit. Et les personnels de santé haïtiens, formés gratuitement à l'école latino-américaine de médecine de la Havane, la plus importante du monde, vont certainement les rejoindre.

On attend que les pays riches, fassent de même au lieu de causer et de se lamenter....et de faire du silence un choix politique détestable. 

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12:43 Publié dans AL-Pays : Cuba, Société | Tags : cuba, ouragan, maatthew | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg