27/03/2015
La solidarité médicale cubaine intervient actuellement dans 67 pays
Quelques 50.000 collaborateurs cubains de la santé offrent leurs services dans 67 pays, et parmi 32 d’entre eux, dans le cadre du Programme de santé globale, annonça Marcia Cobas, vice-ministre de la santé publique de l’île.
De tous ces professionnels de la santé, plus de 25 000 sont médecins et la coopération comprend également l'Opération Miracle, la brigade Henry Reeve en Afrique, et aussi, la modalité d'assistance technique compensée dans 17 nations et avec des services médicaux cubains dans 16 autres , a-t-elle souligné.Parmi les secteurs d'exportation, elle mentionna les services médicaux à l'étranger et à Cuba, les secteurs universitaires et périphériques. Elle a annoncé que s’ajoutent les accords de collaboration avec le Brésil, le Qatar, l’Algérie, le Mexique, le Portugal, l’Arabie saoudite et des pays africains, dont ceux de la région affectée par le virus Ebola, avec une demande supplémentaire d’infirmières et de techniciens.
Pour cette raison, a précisé le Dr Marcia Cobas la préparation et la formation des professionnels de la santé doivent être rigoureuses, notamment en langues étrangères.
Elle a signifié qu’il n’est pas possible de répondre à toute la demande parce que les travailleurs du secteur doivent assurer la couverture médicale du pays, il n'y a donc pas d'autre alternative que des groupes itinérants pour de courtes périodes.
Aussi le tourisme de santé est un autre secteur d'activité d'une importance vitale pour l'île des Caraïbes et il est envisagé d'augmenter nettement les recettes de ce concept, et pour lequel on œuvre afin que les installations aient le confort, les technologies, et les équipements et les conditions comparables à celles qui existent dans d'autres pays de la région.
Marcia Cobas a noté que le secteur des services universitaires à l’intérieur et en dehors de Cuba reste un pilier fondamental, ainsi que les services de santé offerts en périphérie.
La vice-ministre a salué le louable travail des professionnels de la santé de Cuba qui, depuis plus de 50 ans, grâce à la coopération médicale internationale ont contribué à élever les indicateurs de santé et sauver d'innombrables vies dans diverses régions de la géographie internationale.
Spécifiquement, elle a reconnu les efforts, le courage et la contribution de plus de 250 professionnels qui combattent le virus Ebola dans les pays ouest-africains, dont 150 sont revenus cette semaine heureux d'avoir mené bien haut le prestige de Cuba, 98 d'entre eux revenant de Sierra Leone et 52 du Libéria .
Ce groupe précieux de médecins et d'infirmières qui constitue le contingent international Henry Reeve a, en seulement cinq mois, sauvé la vie de plus de 400 personnes dans ces deux pays.
26 mars 2015 (traduction Rose Marie pour Cuba Linda)
18:11 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Santé, Société | Tags : cuba, santé, médecins | Lien permanent | Commentaires (0) |
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01/03/2015
CNI : HONDURAS
Données générales
Nom officiel : République du Honduras
Nature du régime : République
Chef de l’Etat et du Gouvernement : M. Juan Orlando HERNANDEZ ALVARADO (27 janvier 2014)
Données géographiques
Superficie : 112 492 km²
Capitale : Tégucigalpa (2 007 006 habitants selon l’INE en 2013)
Villes principales : San Pedro Sula (capitale économique), La Ceiba
Langue officielle : espagnol
Monnaie : Lempira
Fête nationale : 15 septembre
Données démographiques
Population : 8 098 000 habitants (FMI 2013)Densité : 74,6 habitants/km²
Croissance démographique (taux annuel) : 1,84 %
Espérance de vie : 74 ans (Banque mondiale 2012)
Taux d’alphabétisation : 85 % (Banque mondiale 2012)
Population vivant en dessous du seuil de pauvreté : 61 % (2013)
Indice de développement humain : 0,617 (129e rang sur 187, selon le classement du PNUD 2014)
Données économiques
PIB (FMI 2013) : 19 Mds $
PIB par habitant (FMI 2013) : 2 323 $
Taux de croissance (FMI 2013) : 2,6 %
Transferts d’argent des migrants (DG Trésor 2013) : 3 milliards de dollars, soit environ 16,8 % du PIB
Taux de chômage (FMI 2013) : 4,4 %, taux de sous-emplois : près de 50 %
Taux d’inflation (FMI 2013) : 5,2 %
Solde budgétaire (FMI 2013) : -7,4 % du PIB
Solde commercial (DGtrésor 2013) :- 4,1 milliards USD
Principaux clients : Etats-Unis (35,5%), Union européenne (20%), Salvador, Guatémala
Principaux fournisseurs : Etats-Unis (42%), Guatémala, Salvador, UE, (6%), Mexique (5,7%)
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB (Banque mondiale 2013) :
- agriculture : 13,4 %
- industrie : 27,3 %
- services : 59,3, %
Exportations de la France vers le Honduras : 15,7M€ (2013)
Importations françaises depuis le Honduras : 61,9 M€ (2013)
Site de la mission économique au Guatémala : http://www.tresor.economie.gouv.fr/…
Communauté française au Honduras : évaluée à 500 (409 inscrits en 2013)
Touristes français : environ 20 000 (essentiellement site maya de Copán et îles de la baie)
Communauté hondurienne en France : 250 inscrits en 2013
Politique intérieure
La présidence de Porfirio Lobo (2010-2014, parti National) a constitué une étape de transition après le coup d’Etat du 28 juin 2009 et les sept mois du gouvernement de facto de M. Roberto Micheletti. Peuvent être portées à son actif la réinsertion du Honduras sur la scène internationale et une relative pacification sociale.
En revanche, en dépit d’une croissance économique d’environ 3 %, elle s’est soldée par un accroissement de la pauvreté et des écarts de richesse et une envolée de la dette. Outre ces difficultés, le Honduras doit faire face à de multiples défis : très forte criminalité et insécurité , une hausse du trafic de drogues et du crime organisé, une forte corruption et des violations des droits qui touchent, notamment, les défenseurs des droits de l’Homme, les journalistes et les avocats….
Le pays est également secoué par des tensions préoccupantes entre propriétaires terriens et paysans sans-terre, dans la vallée du Bajo Aguán. Devenu à la fois plus grave et plus complexe depuis le coup d’Etat de 2009, le plus violent conflit agraire qu’ait connu l’Amérique centrale depuis quinze ans entraîne des violations régulières des droits de l’Homme, qui auraient provoqué plus de 90 assassinats. A l’initiative de la France, un groupe d’ambassadeurs des Etats-membres de l’Union européenne, ainsi que l’ambassadeur de France en charge des droits de l’Homme, s’était rendu sur le terrain en avril 2013.
Des élections générales se sont tenues le 24 novembre 2013. Les trois principaux candidats aux présidentielles étaient Juan Orlando Hernández pour le partido Nacional, Mauricio Villeda pour le partido Liberal, et Xiomara Castro (épouse de Manuel Zelaya) pour le partido Libre. Ces élections étaient atypiques dans un paysage politique hondurien marqué par le bipartisme. Marquées par une forte participation (61,16 %), ces élections, à un seul tour, ont maintenu le parti National au pouvoir : c’est finalement Juan Orlando Hernandez qui l’a emporté avec 36,8 % des voix, devant Xiomara Castro (28,79 %), Mauricio Villeda (20,30 %), et Salvador Nasralla (parti anti-corruption, PAC : 13,43 %). Le parti Libre a d’abord contesté ces résultats, en introduisant un recours en nullité devant le Tribunal suprême électoral. Sa requête a toutefois été déboutée : Juan Orlando Hernandez (parti National) a été officiellement été proclamé Président de la République par le TSE le 11 décembre. La sécurité, la création d’emplois et la réduction de la pauvreté sont les trois priorités auxquelles M. Juan Orlando Hernández veut s’attaquer. Il a pris ses fonctions le 27 janvier 2014.
Le parti Libre, créé par l’ex-président destitué par le coup d’Etat de 2009, Manuel Zelaya, parvient donc à rompre la dynamique du bipartisme au Honduras en se hissant comme deuxième force politique du pays devant le parti Libéral. De même le parti Anti-corruption devient la quatrième force politique du Honduras et un parti charnière au Congrès.
Au niveau législatif, le Congrès se compose de quatre grandes forces politiques disparates. À la différence des élections de 2009, le parti National n’atteint pas la majorité absolue et est ainsi ramené de 71 à 48 députés, ce qui le conduira à rechercher des alliances. Le parti Libéral, qui compte 27 députés, pourrait faire alliance avec le PN sur un certain nombre de projets de loi. Le parti Libre (37 sièges) et le parti anti-corruption (13 sièges) pourraient quant à eux s’allier en opposition. Sur 128 députés, ce nouveau Congrès compte 81 nouveaux parlementaires, mais beaucoup d’entre eux ont un lien de parenté avec ceux de la législature sortante.
Situation économique et sociale
La relance de l’économie, mise à mal par la crise mondiale et l’isolement consécutif au coup d’Etat, constitue un défi majeur pour le Honduras, dont l’économie est partiellement dollarisée (30 % en 2011). Il s’agit de redonner confiance aux bailleurs de fonds et aux investisseurs étrangers, tant sur le plan politique que sur le plan sécuritaire. Le Honduras a enregistré une croissance moyenne de 2,6 % en 2013, contre 3,5 % en 2012.
Le PNUD a souligné le haut degré d’inégalité dans tous les domaines au Honduras, classant le pays au 3ème rang en Amérique latine dans ce domaine, derrière Haïti et la Colombie. La concentration de la terre est extrême, avec 4,8 % des exploitations (ayant une superficie de plus de 50 hectares) occupant 61,5 % des terres arables.
Politique extérieure
Historiquement, le Honduras entretient des relations étroites et privilégiées avec les Etats-Unis, qui n’ont pas rappelé leur ambassadeur après le coup d’Etat du 28 juin 2009. Ils sont le premier partenaire commercial du Honduras (accord régional de libre-échange CAFTA-DR signé le 1er avril 2006), et les transferts financiers des migrants installés aux USA (12 % des Honduriens, soit plus d’un million de personnes, vivent aux Etats-Unis) représentent 16 % du PIB. Le Honduras a de bonnes relations avec le Mexique, celui-ci étant devenu son 1er investisseur en 2012 (192 MUSD) devant les Etats-Unis (173 MUSD).
Le Honduras avait adhéré le 28 août 2008 à l’Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA), organisation dont il est sorti rapidement après l’éviction du président Zelaya. Néanmoins, on note un certain rapprochement avec le Vénézuéla ces derniers mois.
17:44 Publié dans AL-Pays : Honduras, AL-Pays : Honduras CNI, Amérique Latine, Economie, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) |
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30/01/2015
CUBA Les médias face au défi de l’impartialité
Dans un ouvrage récent, Salim Lamrani (2013), auteur de plusieurs études sur Cuba, analyse la manière dont le quotidien espagnol El País rend compte de la réalité cubaine.
Ce quotidien, certainement l’un des plus actifs sur Cuba, est un bon représentant de ce qui s’écrit sur l’île. Ses articles et reportages sont souvent cités ou repris par d’autres journaux et contribuent à influencer le regard porté sur l’actualité cubaine. Lamrani s’emploie à déconstruire le discours médiatique.
Il montre à quel point El País sélectionne l’information qu’il offre à ses lecteurs, s’attardant sur les « problèmes » qu’il présente hors contexte, en les amplifiant, sinon en les créant de toute pièce, alors qu’il passe sous silence les éléments positifs, les réussites.
Les sujets abordés, les titres qui coiffent les articles, les faits rapportés, les témoignages retenus démontrent un net parti-pris chez ses journalistes et attestent de la ligne éditoriale de ce quotidien dit « libéral ». Nous sommes très loin d’une présentation équilibrée qui inviterait les lecteurs à un jugement nuancé.
Lamrini montre, à l’aide d’autres sources, que ce quotidien n’hésite pas, pour alimenter ses interprétations tendancieuses toujours défavorables à Cuba, à pratiquer les mensonges délibérés, les omissions coupables, les silences complices.
Ce qui vaut pour El País vaut malheureusement pour l’ensemble des grands journaux, des agences de presse et des médias écrits et audio-visuels. Lamrani (2009) avait déjà commis un autre ouvrage dans lequel il débusquait nombre de mensonges et de silences.
L’évidence s’impose: s’agissant de Cuba, l’équilibre et la nuance ne font pas partie des devoirs que s’imposent les journalistes. C’est comme s’ils ignoraient l’histoire de l’île, qu’ils se permettaient de rendre compte de l’actualité sans aucun recul et de juger des événements en dehors de tout contexte, le plus déterminant étant l’hostilité invétérée des États-Unis envers cette expérience originale dans leur voisinage immédiat. Ils s’affranchissent de l’éthique journalistique qui devrait orienter leur pratique.
La Cuba révolutionnaire est ainsi depuis ses origines la cible d’un journalisme éloigné de l’objectivité, comme voué à faire mal paraître les décisions de ses dirigeants, à ajouter encore plus de couleurs sombres à un tableau qui met l’accent sur les manquements, les pénuries, les frustrations. Notre vision de Cuba est amplement affectée par l’image que façonnent journaux et médias de toute sorte, y compris maintenant Internet et toutes les formes de communications qui s’y rattachent."
Par le Pr. Claude Morin, Université de Montréal
Cuba. Les médias face au défi de l’impartialité
Préface d’Eduardo Galeano
Paris, Editions Estrella, 2013
230 pages
18€
Disponible auprès de l’auteur : lamranisalim@yahoo.fr
Egalement en librairie : http://www.librairie-renaissance.fr/9782953128437-cuba-le...
10:34 Publié dans AL-Pays : Cuba, Culture, Point de vue, Société | Tags : cuba, vérité, lamrani salami | Lien permanent | Commentaires (0) |
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08/01/2015
Des barbares ont tués nos amis.
Wolinski, Charb, Cabu, Tignous, ainsi que sept autres personnes sont mortes dans une attaque terroriste au siège de Charlie Hebdo. Ils étaient nos amis et partageaient nos idéaux.
Souvent ils ont dessiné pour nos associations "Cuba Linda" ou "Cuba Sí-France", Ils étaient, tous les ans, à nos côtés à la Fête de l'Huma.
Certains, comme Wolinski, ont fait partie des voyages solidaires que nous réalisons à Cuba.
Ils sont tombés, victime d'assassins fascistes, se servant de la religion comme prétexte à leur barbarie. Ils sont tombés parce qu'ils représentaient une certaine presse, vivante et libre de toute contrainte, n'hésitant pas à s'attaquer à tous les travers de ce monde à la dérive.
Ils sont tombés parce qu'ils étaient des hommes libres...Mais ils continueront à vivre dans notre combat quotidien pour la liberté et la démocratie.
L'Association "Cuba Linda" adresse à leurs familles ainsi qu'à celles des autres victimes de cet odieux attentat leurs plus sincères condoléances et leur amitié indéfectible...
17:18 Publié dans AL-Pays : Cuba, Société | Tags : charlie hebdo, cuba | Lien permanent | Commentaires (0) |
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