Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/06/2015

Cuba engagée dans l’agriculture biologique

cuba-agriculture-b8699.jpg

Des leçons de l’agriculture cubaine :par  Témoignages.re

En 1989 c’est le mur de Berlin qui s’effondre. En 1990-1991, ce sont tous les régimes de l’Europe de l’Est qui sont gravement affectés. Or, ce sont les pays est-européens qui portaient à bout de bras l’économie cubaine.

Sur le plan agricole cela se traduisait pour Cuba par une agriculture basée sur un modèle productiviste avec une culture intensive dans des grandes fermes d’Etat, basée sur un pétrole importé à 98 % du bloc soviétique et sur l’usage massif d’insecticides et d’engrais chimiques importés. C’était une agriculture orientée vers l’exportation de quelques denrées, mais qui ne subvenait pas aux besoins de la population : 66 % des denrées étaient importées du bloc soviétique.

L’agriculture dans les cités à Cuba.

En quelques années Cuba a dû faire face à une situation dramatique durant cette période que l’on a qualifié de « spéciale », conséquence de l’effondrement de l’URSS : plus d’engrais chimiques ou de pesticides, moitié moins de carburant, les exportations et avec elles les importations ont chuté. La ration alimentaire individuelle a baissé de 20 % au niveau des calories et de 27 % au niveau des protéines, le Cubain moyen a perdu 15 kg, et des milliers de ruraux sans ressources sont partis vers les villes dans l’espoir d’un avenir meilleur.

Cultiver partout où l’on pouvait !

Cuba a du réorienter son agriculture :
– Les fermes d’Etat ont été à 80 % transformées en coopératives produisant pour fournir en aliments les institutions d’Etat (hôpitaux, écoles, jardins d’enfants) mais dont le reliquat de production pouvait être vendu librement.
– Les méthodes anciennes ont été remises au goût du jour : plus de produits chimiques, agriculture biologique, énergie animale, utilisation de compost et de fumier
– En 1994 étaient créés les marchés paysans. L’agriculture de proximité était développée, par la distribution de centaines de terrains vacants à qui voulait les cultiver, et par l’incitation à cultiver partout où l’on pouvait : dans les patios, sur les terrasses des immeubles – dans des pots, des containers ou des pneus
– Des coopératives horticoles urbaines étaient crées, de même qu’un réseau des boutiques de graines et d’outillage où des consultants donnaient des conseils aux utilisateurs. Un Institut de recherche, pour travailler sur le lombri – compostage, la protection biologique des sols. 280 centres de production de pesticides et produits biologiques mis en place.

L’agriculture urbaine autorisée

En 1996, un décret autorisait pour la Havane la seule agriculture biologique pour la production nourriture, et l’agriculture dans l’enceinte de la ville était à même de fournir en fruits et légumes biologiques 50 % de la population, le reste étant assuré par les coopératives de la province de la Havane. Dans les autres localités, l’agriculture urbaine couvre en aliments biologiques de 80 à 100 % des besoins, et l’objectif de fournir 300 grammes est atteint.
– Point faible, en ce qui concerne la viande, le lait, et les œufs : l’extension de ces productions à l’agriculture urbaine se fait progressivement dont les élevages de lapins et de poulets et de poules
– Par ailleurs autre action est le développement de la culture des plantes médicinales, depuis 1992, pour pallier au manque de médicaments. Aujourd’hui, 13 fermes provinciales et 136 fermes municipales produisent 1.000 tonnes de plantes et herbes par an…
.Les résultats de cette politique sont énormes : réduction de la contamination des sols, de l’air et de l’eau par les pesticides et les engrais chimiques, diversification des productions et de l’alimentation, recyclage des déchets, réduction au minimum des coûts de transport, sécurité alimentaire, baisse de la pollution, développement de l’emploi…

Qu’en est-il aujourd’hui ?

1- Maintenant, 20 % de la surface cultivée à Cuba est protégée par les méthodes biologiques : ceci concerne essentiellement l’horticulture. La majorité des cultures de fruits et d’agrumes est gérée en agriculture biologique, et celles-ci sont testées pour la canne à sucre, le café, le cacao, la noix de coco, l’ananas et la mangue.
2- Les coopératives « bio » des quartiers périphériques vendent sur le marché ou livrent des petits points de vente situés près des habitations dans des cités. Ces coopératives partagent leurs bénéfices… Elles fournissent les institutions locales : sous une forme volontaire, parmi les coopérateurs, des paysans donnent gratis une partie de leur production aux jardins d’enfants, écoles, polycliniques. Les revenus des coopérateurs n’en sont pas moins nettement plus élevés que les salaires moyens.
3- Il existe aussi des cultures en bas des immeubles ou sur les toitures-terrasses.
4- Enfin, il existe des points de vente dans la Ville, en particulier dans le centre, livrés par des coopératives plus grandes situées à plus grande distance mais dans la province de la Havane.

Ce système est-il généralisable ?

Le modèle n’a pas à être plaqué sur des réalités différentes mais il doit être étudié et inspirer les peuples qui souhaitent libérer leur agriculture du modèle néo – libéral et utiliser ses ressources comme base du décollage économique. Ceci est particulièrement vrai dans les anciennes colonies-îles laissées pour compte comme nous du développement véritable

NB – Larges extraits du texte de Daniel HOFNUNG. Ce texte et d’autres encore peuvent être consultés sur internet.

Google-Translate-English to French Traduire français en German  Traduire français en Italian Google-Translate-English to Japanese BETA   Traduire français en Portuguese   Traduire français en Russian   Traduire français en Spanish Traduire français en Arabic   Traduire français en danish Traduire français en Greek

10:19 Publié dans AL-Pays : Cuba, Economie, Société | Tags : cuba, agriculture, biologie | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

26/05/2015

Mexique parmi les pays les plus touchés par la violence

mexiqueetudiant.jpgLe Mexique se place parmi les dix pays remportant les pires indices en matière de violence, selon une analyse diffusée aujourd'hui par le Centre des études sociaux et d'opinion publique de la Chambre de députés.

Conformément au document, l'indice de paix globale (IPG) a placé le Mexique parmi les 10 pays les plus arriérés en multipliant par trois ses taux de criminalité depuis  2008, lorsque la guerre contre le trafic des drogues déclenche pendant le gouvernement du président Felipe Calderón.

Les États les plus touchés par le taux de criminalité sont: Morelos, Guerrero, Sinaloa, Chihuahua et Quintana Roo, affirme l'étude.

De même, l'Institut pour l'économie et la paix indique que le Mexique se tient dans une spirale de violence dont l'origine est la guerre contre le trafic des drogues déclenchée pendant la dernière administration qui a abouti sur une augmentation quantitative des forces de sécurité sans effet positif sur le nombre de crimes commis.

L'Institut estime de plus un impact économique de 334 milliards de dollars (quelque 4,8 milliards de pesos) pour les actions orientées à contrôler et réduire la violence.

«Ce coût est composé des dépenses distribuées par les gouvernements pour maintenir la loi et l'ordre moyennant la police, le système judiciaire et pénitencier; la perte de productivité en raison du crime commis; pour la difficulté de créer des emplois sous des conditions défavorables de criminalité, ainsi que pour la réassignation sur le plan de l'industrie et l'éducation»,souligne l'établissement.

Agence Presse Latine

Google-Translate-English to French Traduire français en German  Traduire français en Italian Google-Translate-English to Japanese BETA   Traduire français en Portuguese   Traduire français en Russian   Traduire français en Spanish Traduire français en Arabic   Traduire français en danish Traduire français en Greek

17:37 Publié dans Actualités, AL-Pays : Mexique, Société | Tags : mexique, violence, classement | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

12/05/2015

DES MEDECINS CUBAINS PARTENT AU Népal POUR SECOURIR LES VICTIMES DU TREMBLEMENT DE TERRE

cubanepal.jpg

Par: Ladyrene Pérez, Yenisei García (Cubadebate)

traduction Françoise Lopez

La 41° Brigade du Contingent International d'affrontement des désastres et des grandes épidémies Henry Reeve part au Népal ce vendredi matin avec la mission de sauver des vies et d'adoucir la situation existant dans le pays après le fort tremblement de terre du 25 avril dernier.

Le groupe de coopérants cubains a reçu e drapeau lors d'une cérémonie officielle d'adieu présidée par le Dr. Roberto Morales, Ministre de la Santé Publique, les vice-ministres du MINREX et du MINSAP, respectivement Ana Teresita González et le Dr. Marcia Cobas Ruiz, et le Dr. Regla Angulo, directrice de l'Unité Centrale de Coopération Médicale, entre autres.

La brigade, composée de 49 professionnels de différentes spécialités (parmi lesquels 22 médecins spécialistes) affrontera des maladies existantes et d'autres qui augmentent et sortent du processus normal après un désastre naturel d'une telle ampleur - a affirmé le chef de la brigade, Luis Oliveros Serrano.

Oliveros a réaffirmé le fort engagement des professionnels "beaucoup d'entre nous ont de l'expérience, d'autres affrontent pour la première fois une situation comme celle-là mais la brigade est très contente et engagée dans la mission que nous allons accomplir".

Le Dr. Marcia Cobas Ruiz a fait connaître aux coopérants cubains la situation actuelle du Népal où se trouve une avant-garde du Ministère des Relations Extérieures de Cuba qui étudie le terrain de travail et crée les conditions nécessaires à ce que les médecins puissent accomplir leurs objectifs et réaliser les attentes du peuple du Népal.

En ce sens, il a parlé de la confiance du gouvernement Katmandu dans les médecins cubains et de l'emplacement de l'hôpital de campagne qui sera transôrté dans les zones affectées par le séisme.

Ce centre hospitalier comprendra des services de chirurgie, de stérilisation, une unité de soins intensifs, un service de diagnostic (qui comprend des rayons X, un laboratoire semi-automatisé et à ultrasons) ainsi que des zones de consultation et de convalescence.

Source en espagnol:

http://www.cubadebate.cu/?p=571539

URL de cet article:

http://cubasifranceprovence.over-blog.com/2015/05/cuba-des-medecins-cubains-partent-au-nepal-pour-secourir-les-victimes-du-tremblement-de-terre.html

Google-Translate-English to French Traduire français en German  Traduire français en Italian Google-Translate-English to Japanese BETA  Traduire français en Portuguese  Traduire français en Russian  Traduire français en Spanish Traduire français en Arabic  Traduire français en danish Traduire français en Greek

17:08 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Santé, Société | Tags : cuba, népal, santé, secours | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

11/05/2015

Le député Front de Gauche André Chassaigne à Cuba avec François Hollande

chassaignecuba.jpgLe président du groupe Front de Gauche à l’Assemblée Nationale fait partie des invités de François Hollande au sein de la délégation officielle française à Cuba, du 10 au 12 mai.

 Le député du Puy-de-Dôme préside le groupe d’amitié France-Cuba au Palais Bourbon. André Chassaigne est président du groupe d'amitié France-Cuba à l'Assemblée Nationale. Il accompagne François Hollande pour la première visite d'un chef d'Etat français sur l'île des frères Castro le 11 mai 2015.

Dîner officiel au Palais de la Révolution offert par Raul Castro, inauguration du nouveau site de l’Alliance française à La Havane : André Chassaigne, le député Front de Gauche du Puy-de-Dôme, est invité par François Hollande pour un rendez-vous historique.

Il s’agit de la première visite officielle d’un chef d’Etat français à Cuba, le 11 mai 2015, quelques mois seulement aprés la levée de l'embargo américain.

"Ce voyage a pour moi une grande importance affective. Etre présent pour la première visite d’un chef d’Etat français est un moment chargé d’émotion. Il y a un côté sentimental bien sûr, que l’on retrouve en pensant à Che Guevara, mais il est temps désormais d’être dans le temps de la construction et du développement économique avec Cuba" explique André Chassaigne, président du groupe d'amitié France-Cuba à l'Assemblée Nationale.

Au sein de la délégation officielle, le député communiste du Puy-de-Dôme sera aux côtés de grands patrons français venus glaner les fruits de la levée de l’embargo : Orange, qui lorgne sur l’essor du réseau Internet à Cuba, les entreprises Carrefour, Malongo, Air France ou le Crédit Coopératif car les banques françaises ne sont actuellement pas représentées sur le territoire cubain.

Est-ce la fin d’un mythe et la victoire des marchés ? Est-on passé de l’utopie au business ? L'élu du Parti Communiste, compagnon de route du guévarisme, se montre plus pragmatique : " L’idée, c’est de dépasser le symbole et d’être utile au développement de Cuba. Que les relations commerciales puissent se concrétiser, dans un esprit de coopération basé sur le respect mutuel.

Il ne s’agit en aucun cas d’ouvrir les vannes du néolibéralisme. Les cubains ont des attentes et souhaitent la présence de grandes entreprises françaises et européennes. L’autre question importante à mon sens est le débat mondial sur le réchauffement climatique. L’île cubaine est très concernée sur la question du niveau des eaux. Si Fidel Castro reçoit François Hollande, il lui parlera sûrement de cet enjeu.

Publié par France Télévision Auvergne

Google-Translate-English to French Traduire français en German  Traduire français en Italian Google-Translate-English to Japanese BETA  Traduire français en Portuguese  Traduire français en Russian  Traduire français en Spanish Traduire français en Arabic  Traduire français en danish Traduire français en Greek

09:39 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Histoire, Société | Tags : cuba, hollande, voyage, chassaigne | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg