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10/01/2018

Cuba réussit cette année le taux de mortalité infantile le plus bas de son histoire

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Au cours d'un meeting à l'occasion du 59e anniversaire du triomphe de la Révolution, le Dr Roberto Morales, ministre cubain de la Santé, a annoncé la bonne nouvelle : le taux de mortalité infantile à Cuba est cette année de 4,1 pour mille.

Il a également informé de la réduction à 5% du taux des enfants dont le poids à la naissance est insuffisant et du taux de la mortalité maternelle à 38 pour 100 mille accouchements.

Le ministre cubain de la Santé a cité parmi les réussites du secteur dans notre pays la chute à 0,9 pour mille du taux de mortalité d'enfants souffrant de malformations congénitales grâce à l'extension et au perfectionnement du programme de génétique.

Fin juin, Cuba enregistrait seulement 4,1 décès pour mille parmi la population en bas âge. 40 décès de moins que l'année dernière.

Le Dr Roberto Alvarez, responsable du programme d'attention aux mères et aux nouveau-nés au ministère cubain de la Santé, a expliqué les raisons de cette réussite dans des déclarations à la télévision nationale.

«Cette consolidation des résultats du programme d'attention aux mères et aux nouveau-nés à la fin du premier semestre de l'année est l'expression du travail réalisé depuis les services d'attention primaire, dans les cabinets de consultations des médecins de la famille jusqu'aux services dans les grands hôpitaux, comme le réseaux des services de génétique médicale, de cardiologie pour enfants et de soins intensifs et de néonatologie, entre autres qui sillonnent tout le pays .»

Cuba enregistre également une réduction du taux de mortalité des enfants en âge scolaire et pré-scolaire ainsi que du taux de mortalité maternelle.

«Ces résultats confirment les conditions réunies chez nous pour concrétiser le souhait de nous placer parmi les pays du monde qui détiennent un taux de mortalité infantile en dessous des 4 pour mille à la fin de l'année.»

Sources Radio La Havane

 
cuba,naissance,enfantsMortalité infantile : les Etats-Unis détiennent le record
 
Etats-Unis, six bébés sur mille meurent dans la première année de leur vie, un chiffre qui place le pays en haut du classement de la mortalité infantile dans les « pays développés ».

Il existe certains paradoxes difficiles à admettre. Aux Etats-Unis, l’un des pays les plus riches de la planète, qui se dispute avec la Chine le titre de première puissance mondiale, le taux de mortalité infantile reste désespérément élevé.

Les nouveaux chiffres publiés par le National Center for Health Statistics confirment une tendance déjà connue. Parmi toutes les nations dites développées, les Etats-Unis sont le pays où les nouveau-nés meurent le plus. Six sur mille (5,96 ‰) décèdent dans la première année de leur vie, soit trois fois plus qu’au Japon et en Norvège, et deux fois plus qu’en Allemagne et en Italie, selon des données de 2013 issues de la Banque Mondiale. La France, elle, enregistre un taux de 4 ‰ (3 ‰ selon l'Insee). 

10:10 Publié dans AL-Pays : Cuba, Société | Tags : cuba, naissance, enfants | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

03/12/2017

La terre des esclaves de la canne à sucre

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Antoine, chanteur et navigateur, pénètre au cœur de Cuba dans ce troisième extrait (toujours aussi exclusif) de son documentaire Cuba est une fête. Nous entrons avec lui dans la terre des esclaves de la canne à sucre.

Antoine nous entraîne au centre de l'île de Cuba, dans la province de Sancti Spiritus, dont le nom est aussi celui de sa capitale. La ville, qui fut détruite et reconstruite, a connu un essor à l'époque coloniale, aux XVIIe et XVIIIe siècles. Il en reste un quartier à l'architecture originale et particulièrement coloré.

Dans cette jolie cité se trouve un pont qui a charmé Antoine. C'est le Puente del Río, une des attractions de la ville. Il enjambe le fleuve Yayabo, lequel a donné son nom à la guayabera, une chemise, blanche ou colorée, qui intègre discrètement des symboles de Cuba et dont le succès s'étend, encore aujourd'hui, à bien d'autres îles des Antilles.

La tour Iznaga, pour surveiller les travailleurs enchaînés

cuba,esclave,canne à sucrecuba,esclave,canne à sucreAntoine s'enfonce ensuite dans la Vallée de Los Ingenios, c'est-à-dire la région (elle comprend en fait trois vallées) où s'entassaient de nombreuses plantations de canne à sucre. Jusqu'au XIXe siècle, des milliers d'esclaves travaillaient là.

Les dernières images montrent la tour Iznaga (ou Manaca-Iznaga). Ce n'est pas un clocher mais une vigie. De là-haut, les gardes surveillaient les esclaves qui coupaient la canne dans la vallée.

Sources Futura

Photos exclusives E-Mosaique

11:40 Publié dans AL-Pays : Cuba, Société, Voyage | Tags : cuba, esclave, canne à sucre | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

16/10/2017

VENEZUELA ELECTIONS REGIONALES

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Le mouvement Bolivarien du Président Maduro remporte les élections régionales en gagnant 17 Etats sur 23 et en obtenant nationalement 54 % des votes contre 45 pour l'opposition et 1 % pour les divers.

La participation à ce vote des 18 millions d'électeurs a été de 61,14 % contre 53,94 aux dernières élections de 2012.

Le mouvement Bolivarien remporte en particulier l'Etat emblématique de Miranda détenu par l'opposition où plus de 100 morts avaient été à déplorer lors des dernières manifestations.

Le mouvement Bolivarien l'emporte (résultats définitis) dans les Etats suivants : Apure, Aragua, Barinas, Bolívar, Carabobo, Cojedes, Delta Amacuro, Falcón, Guárico, Lara, Miranda, Monagas, Portuguesa, Sucre, Trujillo, Vargas, Yaracuy,

L'opposition dans les Etats suivants : Anzoátegui, Mérida, Nueva Esparta, Táchira, Zulia.

Aucun incident électoral n'a été déploré par le Conseil National Électoral.

Sources Telesur

09:53 Publié dans AL-Pays : Vénézuela, Politique, Société | Tags : vénézuela, élections, 2017, etats | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

13/09/2017

Cyclone : émotion et interrogations

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cuba,ouragan,josé fortJosé Fort

(Ma chronique sur Radio Arts-Mada tous les lundi en direct à 19h)

Les images de Saint Martin, Saint Barthélémy et de plusieurs autres îles des petites Antilles ravagées par le déchaînement du cyclone Irma confirment l’ampleur du cataclysme. Qui pourraient être insensibles à ces scènes de désolation, de désespoir, d’insécurité et d’abandon ?

Le bilan final sera très lourd en pertes humaines et en dégâts matériels. C’est d’abord vers toutes les victimes de ce cataclysme que vont nos pensées et notre solidarité.

Le dépassement du traumatisme prendra du temps. La reconstruction aussi. Mais l’émotion ne doit pas estomper quelques questions incontournables.

Alors que le cyclone était annoncé depuis plusieurs jours « ravageur » et « sans précédent », pourquoi des mesures exceptionnelles n’ont-elles pas été prises avant le déchaînement des éléments ?
Pourquoi les malades, les femmes enceintes, les personnes handicapées n’ont-elles pas été évacuées alors qu’il suffisait de quelques rotations aériennes pour les mettre à l’abri ?
Pourquoi ne pas avoir envoyé des renforts en pompiers, gendarmes, personnels médicaux et de la sécurité civile à temps ? Bref, avons-nous affaire à la tête de l’Etat non pas à des fainéants mais plutôt à des amateurs incapables ?

Il faudra aussi interpeller tous ceux qui, à l’instar du mal nommé président, l’ineffable Trump, refusent de reconnaître la nécessité d’une action concertée afin de préserver la planète. Les cyclones ont toujours existé dans les Caraïbes surtout au mois de septembre. Mais la multiplication du phénomène et son intensité dépassent toutes les prévisions. En cause, le réchauffement des mers et de l’air. Si des mesures drastiques ne sont pas prises au niveau de la planète, la planète se vengera.

Quant au traitement médiatique, il s’est une nouvelle fois distingué par l’indigence et des« oublis » ciblés. Haïti et Cuba n’ont pratiquement pas existé, Miami et la Floride restant le point de repère phare.

Cuba a subi de plein fouet le cyclone. Vous savez ce pays où les commentateurs occidentaux faisant référence aux décisions officielles n’évoquent pas un « gouvernement » mais un « régime ». Ce pays depuis lequel en plein milieu de la tragédie une de mes correspondantes écrivait sur internet je la cite:

« Bonjour! L'ouragan Irma continue sa trajectoire destructrice. A La Havane, le vent a commencé à souffler dès 18h vendredi. Au 24e étage, on se serait cru dans un bateau. La télévision informe en continu. Les jeunes journalistes cubains font un travail formidable sur le terrain. Quant à Rubiera, le météorologue, il fait de tous ses auditeurs des spécialistes en météorologie. Je suis devenue incalable sur les hectoPascals et les vents cycloniques. »

Cuba paysage1.jpgComment expliquer que contrairement aux autres nations victimes de la fureur de la nature, Cuba n’a eu à déplorer que peu de victimes, une dizaine dit-on ?
Comment expliquer cette spécificité cubaine sans pillage, sans violence ? Elle se résume, selon l’universitaire Salim Lamrani, « en deux phases : la « phase informative » et la « phase d’alerte cyclonique ». Tout d’abord, l’ensemble de la population est parfaitement informée des dangers représentés par les cyclones et les ouragans et sait parfaitement comment réagir en cas d’alerte de la Défense civile. Les médias jouent un rôle fondamental et la discipline sociale des citoyens est remarquable. Dès le déclenchement de l’alarme cyclonique, les autorités organisent minutieusement les déplacements des habitants et des touristes en zone sûre. Rien n’est laissé au hasard. Les services sociaux et les comités de Défense de la Révolution, qui sont présents dans chaque quartier, disposent de listes des personnes à mobilité réduite et viennent à leur secours dans les plus brefs délais. »
Ainsi, plus d’un million de personnes ont été évacuées ces derniers jours en prévision de l’arrivée du cyclone Irma. À Cuba, aucune personne n’est abandonnée à son sort par les autorités.

Ce pays d’un peu plus de onze millions d’habitants subit une double peine : le déchaînement des éléments et le blocus économique dont M. Trump vient de signer la reconduction sans réaction indignée de la France, de l’Europe et de leurs soutiers médiatiques. Malgré les énormes dégâts, Cuba digne, rebelle et solidaire vient d’envoyer, au lendemain du passage du cyclone, par pont aérien, plusieurs centaines de médecins et de personnel médical à Antigua, La Barbade, Saint Kitts, Nevis, Santa Lucia, le Bahamas, la Dominique et Haïti. Qui fait mieux ? Il y a ceux qui parlent, il y a ceux qui agissent.

En écrivant ces lignes, je pensais à Ernesto Guevara. Il a fait beaucoup de choses Che. Figurez-vous qu’il a aussi participé aux premières réunions de prévention contre les cyclones et autres ouragans à Cuba au début des années 1960.
L’occasion pour moi de vous annoncer une «première » : le spectacle musical d’une amie de notre radio Mireille Riva. En hommage au Che, ne loupez pas « Lorsque s’allument les brasiers » qui sera présenté vendredi 15 septembre à 21h à la Fête de l’Humanité sur la scène Jazzhuma. En attendant, je vous propose d’écouter cette version originale de la chanson « Hasta siempre ».

 

11:54 Publié dans AL-Pays : Cuba, Cuba music, Environnement, Société | Tags : cuba, ouragan, josé fort | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg