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30/04/2015

Les chercheurs et le Parti communiste cubains honorés

cubamedecins1.jpg

Avec la fin de l’embargo imposé à Cuba pendant plus d’un demi siècle, le monde entier découvre la richesse de l’intelligence cubaine.

Voici 2 événements qui intéressent beaucoup les Réunionnais. Vous ne trouverez pas ces informations capitales dans nos médias qui sont tellement occupés à dénigrer les communistes.

Tout d’abord, la Médaille d’Or de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) vient d’être décernée au médicament cubain Itolizumab, « L’Itolizumab est un anticorps monoclonal humanisé qui reconnaît l’antigène leucocytaire CD6, utilisé dans le traitement de maladies auto-immunes, notamment le psoriasis », a expliqué la Dr Maria de Los Angeles Sanchez Tores, directrice du Bureau cubain de la propriété intellectuelle. Ce médicament est indiqué chez les patients souffrant d’un psoriasis sévère, une inflammation chronique de la peau qui frappe près de 125 millions de personnes dans le monde.

Ensuite, invité à faire une communication sur son expérience à la Conférence mondiale sur le pied diabétique à Hollywood, à Los Angeles, le Dr Berlanga Acosta a signalé que des scientifiques, des spécialistes et des professeurs prestigieux des États Unis ont montré un vif intérêt pour l’impact du programme cubain, dans la prise en charge primaire et secondaire des malades.

« Un groupe important de professeurs, de cliniciens et de chirurgiens du pied souhaiteraient essayer le médicament cubain, car ils le reconnaissent évidemment comme une alternative possible pour réduire le taux d’amputations dans le cas du diabète mellitus aux États-Unis », a-t-il déclaré.

Selon une étude du Pr Osvaldo Reyes Acosta, à la suite de l’enquête et du dépistage de patients souffrant de pied diabétique, il ressort que plus de 18 000 cas sont diagnostiqués chaque année à Cuba. Parmi eux, 10 000 patients qui présentent des risques d’ulcères complexes sont soignés à l’Heberprot-P. Au cours des sept ans de mise en œuvre de ce programme, plus de 38 000 patients ont été soignés avec ce médicament. Enregistré déjà dans 26 pays, l’Heberprot-P, qui a été appliqué à 160 000 personnes, éveille de plus en plus d’intérêt, du fait que selon l’Organisation mondiale de la Santé, le diabète mellitus touche aujourd’hui plus de 200 millions de personnes dans le monde, un chiffre qui pourrait s’élever à 366 millions en 2030.

Ces distinctions honorent le travail des experts cubains, certes, mais elles soulignent aussi la politique de santé publique du Parti Communiste Cubain.

J.B. publié dans Témoignages Réunionnais

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11:58 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Amérique Latine, Santé, Société, USA | Tags : cuba, santé, embargo | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

31/03/2015

Pourquoi Abdelaziz Bouteflika n’est pas Fidel Castro ?

bouteflika1.jpgcastro1.jpgPar Le Matin
 
Deux malades au sommet d’un pays en héritage pour un frère chéri qu’ils ont oublié d’enfanter.

Le premier est sorti du chapeau d’un Merlin qui n’a rien d’enchanteur, Boumediene. Fidèle disciple, il a fait à son tour jaillir derrière son dos un frangin masqué avant de s’asseoir sur le trône cadeau des généraux aux fausses médailles dorées, mais lingots 24 carats certifiés.

Avec la méthode bien rodée de l’instabilité au secours du changement et l’inverse, il est venu après une guerre dite civile et deux présidents in vitro grâce aux mêmes donneurs. L’un, soi-disant, a démissionné et l’autre, soi-disant, assassiné par un déséquilibré.

Quant à Fidel, malgré le record au monde des tentatives d’assassinat, 648 depuis 1959 en majorité commis par la CIA (Wikipédia), il n’a pas chômé et a pris tous les chemins de la croix malgré son athéisme. C’est lui, talonné par son frère Raûl, le Mouvement du 26 juillet reconnu comme le point de départ de la révolution cubaine. Emprisonnés à deux pendant des années puis exilés avant la rencontre avec le "Che" Guevara pour sauver Cuba des griffes de la dictature corrompue de Batista.

Souvenons-nous, Abdelaziz aussi est venu en cadeau du ciel, en sauveur pour décapiter l’hydre islamiste et apportant la Concorde pour tous. Mais comment confondre fakhamatouhou avec El Comandante ? Le premier est le meilleur courtisan de la Première puissance au monde, l’autre en est l’entêtante épine d’Eisenhower à Bush Junior. "…en janvier 1961 la CIA s’était donnée comme objectif le renversement de Fidel Castro…qui ne menaçait aucunement la sécurité des États-Unis, mais avait nui fortement à ses intérêts économiques en augmentant le prix du sucre et du tabac..." (1)

Déjà la grande Amérique s’identifiait à ses sucreries et ses cigarettes comme elle s’identifie aujourd’hui à Wall Street. En avril 2004, 77 entreprises ont été condamnées à une amende de 200 millions de dollars pour non-respect de l’embargo, le plus long de l’Histoire, imposé par les USA contre Cuba… Heureusement que Fidel, pire cauchemar de la Banque, est "aseptisé" et "stérile". Quand dans les années 1990 la rumeur l’avait accrédité d’un compte helvétique de 1,5 milliard, le leader Maximo a répliqué : "Si quelqu’un trouve 1 seul dollar dans un compte étranger, je démissionne immédiatement !"

La CIA s’était empressée de relever le défi, en vain. Que dire d’Abdelaziz, l’anti-Fidel, il suffit de remonter au temps où il était le célèbre ministre des Affaires étrangères de l’Algérie indépendante. Houari Boumediene n’a pas hésité à faire un coup d’État avec le risque d’un bain de sang national parce que le fauteuil de son "chouchou" était menacé. Sans parler du pardon de Chadli pour les frasques sonnantes et trébuchantes, de l’exil doré entre Genève, Paris ,Doha et le retour à point pour la fabuleuse envolée de l’or noir et d’une Concorde autocollante.

Quant à Fidel, il est resté fidèle au poste subissant le cordon sanitaire occidental depuis plus d’un demi-siècle avant que la maladie ne le frappe au même moment qu’Abdelaziz. L’un soigné par des Français en France, l’autre par des Cubains à Cuba.

Il faut préciser la "délocalisation" à l’ère de la mondialisation, telle l’origine ethnique quand on parle de la nationalité française. Il ne manquerait plus de prendre Moh ou Mohamed pour un Gaulois et le pousser vers le vide de l’église pour lui épargner la bousculade de la mosquée. Une étude sur les civilisations menée par des mathématiciens et financée par la NASA vient de révéler qu’il reste à peine 15 ans de vie à notre civilisation.

Ces experts se sont basés sur la similitude des facteurs qui ont mené à l’effondrement des anciens empires et ceux qui sévissent dans l’Empire d’aujourd’hui. C'est-à-dire le nombre d’êtres humains en déphasage avec la quantité de nourriture, l’écart abyssal entre les pauvres et les riches et les "crises de nerfs"climatiques. On le sait, le déséquilibre c’est la fin de la normalité. C’est le dépassement de la ligne rouge, pas celle d’Obama, mais de dame Nature. L’anomalie qui nous concerne est celle d’une Algérie, riche prospère zen qui n’a que des amis puissants n’ayant jamais connu d’embargo surtout pas en ce qui concerne la santé, se retrouve incapable de soigner son "messie".

cubaecoles.jpgCuba, la pestiférée, sans pétrole n’a pas seulement réussi sa santé, mais aussi son école, son agriculture, son tourisme, etc. Tout ce que l’Algérie a lamentablement échoué malgré les immenses potentialités qui font l’unanimité. Saïd, le frangin bien nommé, apparaît dans les coulisses en dauphin officiel mal connu, une sorte d’énigme sans énigme.

D’après Wikipédia on lui attribue un doctorat de l’Université Pierre-et-Marie-Curie à Paris, spécialité l’intelligence artificielle. Mystérieuse ombre désintégrée dans la "transparente maison en verre" de l’illustre frère. Fatalement, la populace qui adore les lumières s’en méfie, qui rêve d’horizons visibles ne branche pas. Contrairement à Raul qui progresse en douceur depuis le début sous les projecteurs telle la tortue expérimentée et lucide qu’aucun lièvre ne saura ridiculiser.

Loi impitoyable des espèces : un cafard ne peut engendrer qu’un cafard. Manipuler les gènes, on obtiendrait un monstre à défaut d’une colombe. Le leader Maximo se meurt encensé par tout un peuple tandis que fakhamatouhou n’est plus qu’un invisible corps en perfusion dont le clan au lieu de l’enterrer aboie son ingratitude en diversion. "Qui dit quoi, par quel canal, à qui et avec quel effet ?", dit la théorie de Lasswel remise en question dès 1950 par les Américains qui lui reprochent l’oubli des leaders d’opinion chargés de transmettre le message.

Traduction : le messager est plus important que le contenu de son message. Sans la confiance, on n’atteint jamais la masse. Ah si l’Algérie pouvait passer en douceur d’Abdelaziz à Saïd comme l’ile des grandes Antilles de Fidel à Raul. Mais l’Algérie n’est pas Cuba, dira Djouha. La première n’est île qu’en langue arabe et le chercheur en langue arabe Salah Belaîd affirme : "…on peut reconnaitre un Tunisien ou un Egyptien à sa langue, mais pas un Algérien." (2)

Sans être un sourd-muet de naissance, l’Algérien, censé parler "sa" langue l’arabe, est le seul élément non identifiable dans le monde arabe. Il est loin le temps du tout à médire sur l’"ile maudite" de Cuba, l’enthousiasme est tel qu’on ne cesse de faire des documentaires sur la vie de ces étonnants Cubains tenus hors du monde depuis plusieurs décennies.

Une seconde découverte de Christophe Colomb ou une nouvelle planète qu’on croyait hostile et qui s’avère miraculeuse. Quant à l’Algérie, rien à dire, ni à médire sur "l’ile baraka" sans baraka. "Donnez-le-moi intelligent même s’il ne sait pas lire", dit le vieux proverbe.

La devise actuelle a fait mieux : sans aucune intelligence, il saura lire la pub que Castro a interdite. Castro qui a réussi à placer son pays au 3e rang avant les USA avec un taux d’alphabétisation de 99, 8 % (PNUD).

Cuba possède le taux de médecins par habitant le plus élevé au monde poussant les Occidentaux à venir s’y soigner avec des frais jusqu’à 60-80 % moins chers qu’en USA. En 1998, l’OMS a donné au Comandante la médaille d’or de la Santé pour tous.

En 2011 l’ONG "Save the Children" (organisation internationale américaine qui lutte pour les droits de l’enfant) a publié une étude sur la qualité des soins pour les enfants dans 161 pays. Cuba fut classé 8e avant l’Allemagne la France, l’Angleterre et les USA. L’industrie pharmaceutique cubaine est l’une des 6 au monde qui produit une protéine interferon (INF).

Elle produit aussi le facteur de croissance épidermique, les médicaments anticancéreux, le vaccin contre l’hépatite B et la liste est longue y compris celui contre le virus du sida qui est en bonne voie de réalisation. Selon la directrice de l’OMS, Margaret Chan juillet 2014 : "Cuba est le seul pays qui dispose d’un système de santé étroitement lié à la recherche et au développement. C’est la voie à suivre…"

En parlant de vaccins, on ne peut s’empêcher de penser au scandale du NIPA ou les «âmes mortes du NIPA» (Nouvel Institut Pasteur d’Algérie) (3) Le NIPA devait être le plus grand complexe de production de vaccins d’Afrique voire du monde. Il fut lancé en 1975 et avec la méthode à l’algérienne qui a fait ses preuves de réévaluations en réévaluations, les travaux ont fini par s’arrêter en 1983 après avoir englouti des sommes astronomiques au grand bonheur de la mafia de la santé et des rapaces du ciment. Boudiaf avait l’intention de rouvrir le dossier, mais il fut liquidé à temps.

Comme des «idiots», les Castro n’ont jamais pensé à cette facile rapide rentable ruse. Pour sauver son peuple de la famine due à l’effroyable embargo et la fréquence de cyclones meurtriers, le leader Maximo est passé d’une "agriculture intensive et productiviste dirigée vers l’exportation à une agriculture extensive et biologique de proximité." Pour réussir cet exploit, il a dû jouer au dictateur sans partage.

Des exploits, Bouteflika en a fait, d’étonnants même quand, à peine couronné Dey de la Régence d’Alger, il se précipita en juin 2000 à Paris pour déclarer aux députés français que l’Algérie veut entreprendre avec la France : « des relations « extraordinaires, non banales, pas normales, exemplaires, exceptionnelles."

Si au moins il avait utilisé la langue arabe où le lyrisme passe mieux, naturellement. 15 ans plus tard, ce qui parait le plus extraordinaire c’est de comparer le classement de Cuba à l’Algérie.

La jeunesse cubaine ne rêve plus de quitter leur ile et leur espoir va vers le fringant Raul qui totalise plus de 4 fois 20 ans. Corneille dans le Cid disait que la valeur n’attend pas le nombre des années, mais elle ne semble pas être écrasée par lui quand le corps n’abrite aucune pourriture. D’après le Figaro 25/03/ 2015, le prix du pétrole dans les prochains mois pourrait descendre jusqu’à 20 dollars conséquence de l’ampleur du stockage aux USA et de la production qui ne ralentit pas.

À ce prix-là combien d’Algériens seront sauvés par l’Algérie des Bouteflika comme Cuba des Castro a sauvé les Cubains après l’effondrement de l’URSS ? De 100 à 20 dollars c’est la division par 5 pour les 40 millions de déshérités qui viendront demander des comptes et trouveront la même réponse qu’en 1988. C’est parce que le prix du blé a été multiplié par 3 que Ben Ali est tombé suivi de Moubarak, premier importateur, dit-on. Qui peut ne pas lier l’estomac à la révolte ?

On nous dira ce n’est rien, rien ne va changer, on saura dépasser le problème. Dépasser le problème et rebelote l’instabilité avec la kalachnikov et le sabre en attendant le salam qui a gommé pour toujours le bonjour. Le changement cosmétique à la tête avec un prix subventionné par le ciel : le remplissage des cimetières par les réveillés trop tard. Des vies inutiles, des bouches de moins à nourrir… Dans "Essais" Philippe Muray le politiquement incorrect écrit : "…il n’y a plus rien à "dépasser" dans la mesure où les pouvoirs y sont, depuis longtemps déjà, aux mains de la mafia des Dépasseurs."

En conclusion Fidel va mourir en paix entouré d’un peuple reconnaissant qui attire les touristes des 4 coins du globe. El Comandante a compris que le meilleur rempart d’un chef c’est la confiance de ses subordonnés. Quant à fakhamatouhou, même les hyènes qu’il a gavées de cadavres grignotent ses os de son vivant. Contre tous, le castrisme a construit Cuba. Avec tous, le Bouteflikisme a fini par démolir l’Algérie.

Mimi Massiva

Renvois

(1) JFK 50 ans de manipulations (Laurent Guénot)

(2) (Recherche en langue arabe (el Watan 25/03/2015)

(3) Corruption et démocratie en Algérie (le médecin-journaliste Djillali Hadjadj)

27/03/2015

La solidarité médicale cubaine intervient actuellement dans 67 pays

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Quelques 50.000 collaborateurs cubains de la santé offrent leurs services dans 67 pays, et parmi 32 d’entre eux, dans le cadre du Programme de santé globale, annonça Marcia Cobas, vice-ministre de la santé publique de l’île.

De tous ces professionnels de la santé, plus de 25 000 sont médecins et la coopération comprend également l'Opération Miracle, la brigade Henry Reeve en Afrique, et aussi, la modalité d'assistance technique compensée dans 17 nations et avec des services médicaux cubains dans 16 autres , a-t-elle souligné.
La vice-ministre a expliqué à la presse que la solidarité l'emporte sur les conventions et a précisé que «Cuba exporte des services, pas des médecins, parce que nos professionnels ont leur lieu de travail garanti dans la nation antillaise, ainsi que leurs salaires et protection sociale ».

Parmi les secteurs d'exportation, elle mentionna les services médicaux à l'étranger et à Cuba, les secteurs universitaires et périphériques. Elle a annoncé que s’ajoutent les accords de collaboration avec le Brésil, le Qatar, l’Algérie, le Mexique, le Portugal, l’Arabie saoudite et des pays africains, dont ceux de la région affectée par le virus Ebola, avec une demande supplémentaire d’infirmières et de techniciens.
Pour cette raison, a précisé le Dr Marcia Cobas la préparation et la formation des professionnels de la santé doivent être rigoureuses, notamment en langues étrangères.

Elle a signifié qu’il n’est pas possible de répondre à toute la demande parce que les travailleurs du secteur doivent assurer la couverture médicale du pays, il n'y a donc pas d'autre alternative que des groupes itinérants pour de courtes périodes.

Aussi le tourisme de santé est un autre secteur d'activité d'une importance vitale pour l'île des Caraïbes et il est envisagé d'augmenter nettement les recettes de ce concept, et pour lequel on œuvre afin que les installations aient le confort, les technologies, et les équipements et les conditions comparables à celles qui existent dans d'autres pays de la région.

Marcia Cobas a noté que le secteur des services universitaires à l’intérieur et en dehors de Cuba reste un pilier fondamental, ainsi que les services de santé offerts en périphérie.

La vice-ministre a salué le louable travail des professionnels de la santé de Cuba qui, depuis plus de 50 ans, grâce à la coopération médicale internationale ont contribué à élever les indicateurs de santé et sauver d'innombrables vies dans diverses régions de la géographie internationale.

Spécifiquement, elle a reconnu les efforts, le courage et la contribution de plus de 250 professionnels qui combattent le virus Ebola dans les pays ouest-africains, dont 150 sont revenus cette semaine heureux d'avoir mené bien haut le prestige de Cuba, 98 d'entre eux revenant de Sierra Leone et 52 du Libéria .

Ce groupe précieux de médecins et d'infirmières qui constitue le contingent international Henry Reeve a, en seulement cinq mois, sauvé la vie de plus de 400 personnes dans ces deux pays.

26 mars 2015 (traduction Rose Marie pour Cuba Linda)

18:11 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Santé, Société | Tags : cuba, santé, médecins | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

01/03/2015

CNI : HONDURAS

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Données générales

Nom officiel : République du Honduras
Nature du régime : République
Chef de l’Etat et du Gouvernement : M. Juan Orlando HERNANDEZ ALVARADO (27 janvier 2014)

Données géographiques

carte-honduras.1296799690.gifSuperficie : 112 492 km²
Capitale : Tégucigalpa (2 007 006 habitants selon l’INE en 2013)
Villes principales : San Pedro Sula (capitale économique), La Ceiba
Langue officielle : espagnol
Monnaie : Lempira
Fête nationale : 15 septembre

Données démographiques

Population : 8 098 000 habitants (FMI 2013)Densité : 74,6 habitants/km²
Croissance démographique (taux annuel) : 1,84 %
Espérance de vie : 74 ans (Banque mondiale 2012)
Taux d’alphabétisation : 85 % (Banque mondiale 2012)
Population vivant en dessous du seuil de pauvreté : 61 % (2013)
Indice de développement humain : 0,617 (129e rang sur 187, selon le classement du PNUD 2014)

Données économiques

PIB (FMI 2013) : 19 Mds $
PIB par habitant (FMI 2013) : 2 323 $
Taux de croissance (FMI 2013) : 2,6 %
Transferts d’argent des migrants (DG Trésor 2013) : 3 milliards de dollars, soit environ 16,8 % du PIB
Taux de chômage (FMI 2013) : 4,4 %, taux de sous-emplois : près de 50 %
Taux d’inflation (FMI 2013) : 5,2 %
Solde budgétaire (FMI 2013) : -7,4 % du PIB
Solde commercial (DGtrésor 2013) :- 4,1 milliards USD
Principaux clients : Etats-Unis (35,5%), Union européenne (20%), Salvador, Guatémala
Principaux fournisseurs : Etats-Unis (42%), Guatémala, Salvador, UE, (6%), Mexique (5,7%)

Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB (Banque mondiale 2013) :

  • agriculture : 13,4 %
  • industrie : 27,3 %
  • services : 59,3, %

Exportations de la France vers le Honduras : 15,7M€ (2013)
Importations françaises depuis le Honduras : 61,9 M€ (2013)

Site de la mission économique au Guatémala : http://www.tresor.economie.gouv.fr/…

Communauté française au Honduras : évaluée à 500 (409 inscrits en 2013)
Touristes français : environ 20 000 (essentiellement site maya de Copán et îles de la baie)
Communauté hondurienne en France : 250 inscrits en 2013

Politique intérieure

hondurasdrapeau.jpgLa présidence de Porfirio Lobo (2010-2014, parti National) a constitué une étape de transition après le coup d’Etat du 28 juin 2009 et les sept mois du gouvernement de facto de M. Roberto Micheletti. Peuvent être portées à son actif la réinsertion du Honduras sur la scène internationale et une relative pacification sociale.

En revanche, en dépit d’une croissance économique d’environ 3 %, elle s’est soldée par un accroissement de la pauvreté et des écarts de richesse et une envolée de la dette. Outre ces difficultés, le Honduras doit faire face à de multiples défis : très forte criminalité et insécurité , une hausse du trafic de drogues et du crime organisé, une forte corruption et des violations des droits qui touchent, notamment, les défenseurs des droits de l’Homme, les journalistes et les avocats….

Le pays est également secoué par des tensions préoccupantes entre propriétaires terriens et paysans sans-terre, dans la vallée du Bajo Aguán. Devenu à la fois plus grave et plus complexe depuis le coup d’Etat de 2009, le plus violent conflit agraire qu’ait connu l’Amérique centrale depuis quinze ans entraîne des violations régulières des droits de l’Homme, qui auraient provoqué plus de 90 assassinats. A l’initiative de la France, un groupe d’ambassadeurs des Etats-membres de l’Union européenne, ainsi que l’ambassadeur de France en charge des droits de l’Homme, s’était rendu sur le terrain en avril 2013.

Des élections générales se sont tenues le 24 novembre 2013. Les trois principaux candidats aux présidentielles étaient Juan Orlando Hernández pour le partido Nacional, Mauricio Villeda pour le partido Liberal, et Xiomara Castro (épouse de Manuel Zelaya) pour le partido Libre. Ces élections étaient atypiques dans un paysage politique hondurien marqué par le bipartisme. Marquées par une forte participation (61,16 %), ces élections, à un seul tour, ont maintenu le parti National au pouvoir : c’est finalement Juan Orlando Hernandez qui l’a emporté avec 36,8 % des voix, devant Xiomara Castro (28,79 %), Mauricio Villeda (20,30 %), et Salvador Nasralla (parti anti-corruption, PAC : 13,43 %). Le parti Libre a d’abord contesté ces résultats, en introduisant un recours en nullité devant le Tribunal suprême électoral. Sa requête a toutefois été déboutée : Juan Orlando Hernandez (parti National) a été officiellement été proclamé Président de la République par le TSE le 11 décembre. La sécurité, la création d’emplois et la réduction de la pauvreté sont les trois priorités auxquelles M. Juan Orlando Hernández veut s’attaquer. Il a pris ses fonctions le 27 janvier 2014.

Le parti Libre, créé par l’ex-président destitué par le coup d’Etat de 2009, Manuel Zelaya, parvient donc à rompre la dynamique du bipartisme au Honduras en se hissant comme deuxième force politique du pays devant le parti Libéral. De même le parti Anti-corruption devient la quatrième force politique du Honduras et un parti charnière au Congrès.

Au niveau législatif, le Congrès se compose de quatre grandes forces politiques disparates. À la différence des élections de 2009, le parti National n’atteint pas la majorité absolue et est ainsi ramené de 71 à 48 députés, ce qui le conduira à rechercher des alliances. Le parti Libéral, qui compte 27 députés, pourrait faire alliance avec le PN sur un certain nombre de projets de loi. Le parti Libre (37 sièges) et le parti anti-corruption (13 sièges) pourraient quant à eux s’allier en opposition. Sur 128 députés, ce nouveau Congrès compte 81 nouveaux parlementaires, mais beaucoup d’entre eux ont un lien de parenté avec ceux de la législature sortante.

Situation économique et sociale

hondurastoucan.jpgLa relance de l’économie, mise à mal par la crise mondiale et l’isolement consécutif au coup d’Etat, constitue un défi majeur pour le Honduras, dont l’économie est partiellement dollarisée (30 % en 2011). Il s’agit de redonner confiance aux bailleurs de fonds et aux investisseurs étrangers, tant sur le plan politique que sur le plan sécuritaire. Le Honduras a enregistré une croissance moyenne de 2,6 % en 2013, contre 3,5 % en 2012.

Le PNUD a souligné le haut degré d’inégalité dans tous les domaines au Honduras, classant le pays au 3ème rang en Amérique latine dans ce domaine, derrière Haïti et la Colombie. La concentration de la terre est extrême, avec 4,8 % des exploitations (ayant une superficie de plus de 50 hectares) occupant 61,5 % des terres arables.

Politique extérieure

Historiquement, le Honduras entretient des relations étroites et privilégiées avec les Etats-Unis, qui n’ont pas rappelé leur ambassadeur après le coup d’Etat du 28 juin 2009. Ils sont le premier partenaire commercial du Honduras (accord régional de libre-échange CAFTA-DR signé le 1er avril 2006), et les transferts financiers des migrants installés aux USA (12 % des Honduriens, soit plus d’un million de personnes, vivent aux Etats-Unis) représentent 16 % du PIB. Le Honduras a de bonnes relations avec le Mexique, celui-ci étant devenu son 1er investisseur en 2012 (192 MUSD) devant les Etats-Unis (173 MUSD).

Le Honduras avait adhéré le 28 août 2008 à l’Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA), organisation dont il est sorti rapidement après l’éviction du président Zelaya. Néanmoins, on note un certain rapprochement avec le Vénézuéla ces derniers mois.