17/06/2013
Café d’Amérique latine : tout est parti d’un cadeau fait à Louis XIV
 On est en 1650. La France commence à boire du café. Il arrive d’Arabie par le port de Marseille. 60 ans plus tard, la Hollande se lance dans l’aventure avec des caféiers importés d’Indonésie et décide d’en envoyer au Suriname.
On est en 1650. La France commence à boire du café. Il arrive d’Arabie par le port de Marseille. 60 ans plus tard, la Hollande se lance dans l’aventure avec des caféiers importés d’Indonésie et décide d’en envoyer au Suriname.
La France observe tout ça de loin jusqu’au jour où le maire d’Amsterdam offre un caféier à Louis XIV. L’arbuste se plaît plutôt bien et on se dit que ça serait pas mal d’essayer de le cultiver aux Antilles.
C’est parti pour une série de longs voyages. On emmène des caféiers à l’île de la Réunion (anciennement appelée île Bourbon, la variété de café qui y pousse en gardera le nom bien au delà des frontières), en Guyane, puis en Martinique.
De Guyane, les caféiers vont peu à peu s’étendre à toute l’Amérique latine. De la Martinique, le café se répand dans les Caraïbes, au Mexique et en Amérique Centrale, où il va particulièrement apprécier le climat et la richesse des sols volcaniques costariciens.
Belle plante
 On est au milieux du XIXe siècle, dans la vallée centrale du Costa Rica. On voit dans les jardins de plus en plus de caféiers appréciés pour ses jolies fleurs blanches aux arômes délicats entre le jasmin ou la fleur d’oranger. Quelques semaines plus tard, elles se transforment en de petites baies vertes, puis jaunes, puis rouges lorsqu’elles arrivent à maturité. C’est comme ça que va commencer la culture du café au Costa Rica.
On est au milieux du XIXe siècle, dans la vallée centrale du Costa Rica. On voit dans les jardins de plus en plus de caféiers appréciés pour ses jolies fleurs blanches aux arômes délicats entre le jasmin ou la fleur d’oranger. Quelques semaines plus tard, elles se transforment en de petites baies vertes, puis jaunes, puis rouges lorsqu’elles arrivent à maturité. C’est comme ça que va commencer la culture du café au Costa Rica.
A cette époque-là, on le cultive mais on ne le consomme pas vraiment dans les chaumières. A défaut de café, on boit de « l’agua dulce », littéralement, de « l’eau douce ». Terme plutôt adéquate puisqu’il s’agit du jus de canne à sucre dilué dans de l’eau. Ça se boit chaud ou froid, avec ou sans lait et est apprécié pour ses vertus énergisantes. Encore aujourd’hui, on en sert un peu partout, notamment dans les plantations de café.
Avec des sols volcaniques bien au dessus du niveau de la mer, des températures élevées la journée et basses la nuit, les caféiers vont vites élire domicile au Costa Rica.
Débute alors le « siècle du café ». Les « barons du café » (propriétaires des grandes plantations) sont souvent d’origines européennes et vont avoir une vraie influence sur la vie culturelle ou l’architecture du pays, même s’il reste peu de traces de cette époque.
En peu de temps, les caféiers envahissent le pays par la vallée centrale à tel point qu’on va produire plus que prévu. Puisqu’on va quand même pas gâcher, on commence à s’habituer au petit noir à la maison.
Du « jus de chaussette », littéralement
On avait les grains, mais comment allait-on les transformer en quelque chose de buvable ? C’est alors que va voir le jour un objet unique au monde : le « chorreador ».
De quoi s’agit-il concrètement ? L’idée est simple : une pièce en bois, généralement peinte aux couleurs traditionnelles, supportant une bolsita (petit sac), comme celui-ci :
Le principe ? « Chorrear », en espagnol, ça veut dire « couler » ou « goutter ». Il y a deux façons de s’en servir : soit on laisse infuser la mouture de café dans l’eau chaude quelques minutes, puis on verse le tout dans la « chaussette » pour recueillir le café dans la tasse située en dessous (voir photo ci-dessus), soit on dépose la mouture de café dans la « chaussette » afin d’y verser l’eau chaude pour extraire le café directement dans la tasse ou autre (voir vidéo ci-dessous).
Même les enfants en boivent
Au Costa Rica, le café, c’est pour les petits (il n’est pas rare de voir les enfants en boire, généralement avec du lait) comme pour les grands.
Encore aujourd’hui, on trouve des chorreadors dans presque tous les foyers. Ils sont notamment courant là où l’électricité ne va pas de soi puisqu’on a juste besoin d’eau chaude pour faire un café chorreado.
Malgré tout, son usage se raréfie au profit du « coffee maker » (on a gardé le terme anglais en espagnol), la machine à café électrique, que l’on trouve dans toutes les maisons, tous les cafés, tous les restaurants.
Même s’il est moins courant aujourd’hui, les Costariciens restent extrêmement fiers du chorreador et tous vous diront qu’il fait le meilleur café du monde. On le trouve aussi dans toutes les boutiques souvenirs du pays.
Comme au café
A l’extérieur, on s’arrête dans un soda (une sorte de petit café populaire que l’on trouve un peu partout en Amérique centrale, généralement ouvert sur la rue et où l’on peut aussi manger sur le pouce) ou dans un café (appelé cafétéria, ils sont généralement un peu plus grand et plus cossus).
Depuis peu, les coffee shops fleurissent dans la capitale du pays, San José. L’idée étant de servir aux Costariciens leur propre café torréfié et préparé de manière à sublimer les saveurs d’un produit qui pousse au quatre coins du pays (il y a huit régions productrices au Costa Rica) mais dont la crème de la crème est exportée vers les Etats-Unis, l’Europe ou l’Asie.
De l’agriculture à la « café-culture »
Le café a donc d’abord été cultivé avant d’être consommé dans la vie de tous les jours et s’imposer dans la culture costaricienne. On en boit toute la journée et tout le monde a un avis sur ce qu’est un bon café.
Il est consommé généralement noir avec du lait et du sucre, beaucoup de sucre, et ce pour cacher la sur-torréfaction, fléau mondial qui tue même le meilleur café. Si l’on torréfie le café trop longtemps, à de trop fortes températures, voire les deux en même temps, on brûle les saveurs et on accentue l’amertume, d’où le besoin de camoufler ces saveurs désagréables. Toutefois, les choses commencent à bouger au Costa Rica et il est désormais possible de consommer à l’intérieur du pays un café de haute qualité, cultivé, transformé, torréfié et préparé sans passer la frontière. Normal, non ?
Publié par Audrey Vidoni dans Rue 89
LE COSTA RICA
 Le Costa Rica, en forme longue la République du Costa Rica, en espagnol República de Costa Rica , est une république constitutionnelle unitaire d'Amérique centrale ayant un régime présidentiel.
Le Costa Rica, en forme longue la République du Costa Rica, en espagnol República de Costa Rica , est une république constitutionnelle unitaire d'Amérique centrale ayant un régime présidentiel.
La majeure partie de son territoire est situé sur l'isthme centraméricain, encadré par la mer des Caraïbes à l'est et l'océan Pacifique à l'ouest et au sud, bordé au nord par le Nicaragua et au sud-est par le Panama, mais comprend également l'Île Cocos située dans l'océan Pacifique à plus de 500 kilomètres des côtes du pays. Elle a pour capitale San José, pour langue officielle l'espagnol et pour monnaie le colon. Sa devise est « ¡Vivan siempre el trabajo y la paz! » (« Que vivent pour toujours le travail et la paix ! ») et son drapeau est constitué de cinq bandes horizontales respectivement bleue, blanche, rouge, blanche et bleue. Son hymne est Noble patria, tu hermosa bandera.
Le Costa Rica est souvent surnommé « la Suisse de l’Amérique Centrale ».
Le territoire costaricien est occupé par les Amérindiens dès la Préhistoire avant d'être découvert par Christophe Colomb en 1502. Colonisé par les Espagnols du XVIe au XIXe siècle, le Costa Rica acquiert son indépendance en 1821. Depuis 1959, le Costa Rica est un pays neutre et est devenu la première nation du monde à avoir constitutionnellement supprimé son armée. Dès lors, le pays se distingue en Amérique Centrale par son modèle de développement donnant la priorité à l'éducation, à la santé et à la protection de l'environnement.
En 2011, le Costa Rica était peuplé de 4,3 millions d'habitants et constituait ainsi le 123e pays le plus peuplé du monde et le cinquième des sept pays d'Amérique Centrale, devant le Panama et le Bélize.
D'après Wikipédia
19:17 Publié dans AL-Pays : Costa Rica, Amérique Latine, Culture, Economie, Histoire  | Tags : café,  amérique latine,  plante,  histoire | Lien permanent  | Commentaires (0)  |  Imprimer |
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14/06/2013
Cuba est le meilleur pays d’Amérique latine pour la maternité
 LONDRES, le 7 mai.— Cuba est le meilleur pays d’Amérique latine pour être mère, et le 33e à l’échelle mondiale, selon le rapport de Save the Children, une ONG qui lutte pour les droits de l’enfant.
LONDRES, le 7 mai.— Cuba est le meilleur pays d’Amérique latine pour être mère, et le 33e à l’échelle mondiale, selon le rapport de Save the Children, une ONG qui lutte pour les droits de l’enfant.
Une étude intitulée «Situation des mères dans le monde», Save the Children, qui a siège à Londres – a comparé la situation dans 176 pays dans les domaines de la santé, la mortalité infantile, l’éducation, les revenus et le statut des mères.
La Finlande vient en tête dans ce domaine, tandis que les dix dernières places sont occupées par des pays d’Afrique subsaharienne.
En Amérique latine et dans les Caraïbes, Cuba est le pays le mieux classé, à la 33e place devant l’Argentine (36), le Costa Rica (41), le Mexique (49) et le Chili (51).
 « Il existe d’énormes disparités dans la région latono-américaine et caribéenne », a affirmé le directeur de Save the Children pour l’Amérique latine, Beat Rohr. « Nous avons constaté que lorsque les femmes bénéficient d’une éducation, d’une représentation politique et de soins maternels et infantiles de qualité, elles ont beaucoup plus de chances de survivre et de s’épanouir, à l’instar de la société dans laquelle elles évoluent », a-t-il ajouté.
« Il existe d’énormes disparités dans la région latono-américaine et caribéenne », a affirmé le directeur de Save the Children pour l’Amérique latine, Beat Rohr. « Nous avons constaté que lorsque les femmes bénéficient d’une éducation, d’une représentation politique et de soins maternels et infantiles de qualité, elles ont beaucoup plus de chances de survivre et de s’épanouir, à l’instar de la société dans laquelle elles évoluent », a-t-il ajouté.
On estime qu’un million de nouveau-nés meurent chaque jour dans le monde, et que ces enfants pourraient être sauvés avec l’instauration d’un accès universel à des produits tels que les injections de corticostéroïdes pour le traitement de l’accouchement prématuré, afin de réduire le risque de problèmes respiratoires chez les bébés, à des techniques de ressuscitation néonatale, à un nettoyage du cordon ombilical du nouveau-né à l’aide de chlorhexidine, et d’antibiotiques injectables.
10:25 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Amérique Latine, Société  | Tags : enfant,  maternité,  cuba,  classement,  finlande | Lien permanent  | Commentaires (0)  |  Imprimer |
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12/06/2013
Les Dames en blanc et les sanctions contre Cuba
 Berta Soler, représentante du groupe d’opposition « Les Dames en blanc », exige le maintien des sanctions économiques contre Cuba, alors que celles-ci sont unanimement condamnées par la communauté internationale.
Berta Soler, représentante du groupe d’opposition « Les Dames en blanc », exige le maintien des sanctions économiques contre Cuba, alors que celles-ci sont unanimement condamnées par la communauté internationale.
Lors de sa tournée aux Etats-Unis en avril 2013, la dissidente Berta Soler, qui dirige le groupe des Dames en blanc, s’est publiquement prononcée pour le maintien des sanctions économiques contre Cuba. Lors de son allocution au Congrès, elle a fait part de son opposition à un changement de politique de la part de Washington : « Je respecte les opinions de tout le monde, mais la mienne, celle des Dames en blanc, est qu’on ne doit pas lever l’embargo [1] ».
Les sanctions, en vigueur depuis 1960, affectent les catégories les plus vulnérables de la société, à savoir les femmes, les personnes âgées et les enfants, sans pour autant atteindre les dirigeants de la nation. Pour ces raisons, l’immense majorité de la communauté internationale s’oppose à ce qu’elle considère comme étant un anachronisme de la Guerre Froide, à la fois cruel et inefficace. En 2012, pour la 21ème fois consécutive, 188 nations sur les 192 que compte l’Assemblée générale des Nations unies ont condamné l’état de siège contre la population cubaine.
Pour justifier sa position, Soler a expliqué partager la politique d’hostilité des Etats-Unis vis-à-vis de Cuba, ajoutant que celle-ci était indispensable au renversement du gouvernement cubain. « Notre but est d’asphyxier le gouvernement cubain », a-t-elle précisé. Elle a également souligné que « l’embargo [était] un prétexte », rejetant la faute des difficultés économiques sur les autorités de l’île.
 Le groupe « Dames en blanc » a été créé en 2003 suite à l’arrestation de 75 dissidents accusés d’être financés par le gouvernement des Etats-Unis, et lourdement condamnés par la justice cubaine. Il est composé de membres des familles d’opposants, qui ont tous été libérés suite à l’accord signé entre l’Eglise catholique, l’Espagne et le gouvernement de La Havane en 2010.
Le groupe « Dames en blanc » a été créé en 2003 suite à l’arrestation de 75 dissidents accusés d’être financés par le gouvernement des Etats-Unis, et lourdement condamnés par la justice cubaine. Il est composé de membres des familles d’opposants, qui ont tous été libérés suite à l’accord signé entre l’Eglise catholique, l’Espagne et le gouvernement de La Havane en 2010.
Soler n’a pas nié être en contact avec la diplomatie étasunienne présente à Cuba et a même admis recevoir un soutien de la part de la Section d’intérêts nord-américains de La Havane (SINA). Interrogée à ce sujet, elle a reconnu que l’organisation a été créée sous l’égide de James Cason, chef de la SINA en 2003, qu’elle n’a pas hésité à qualifier de « parrain des Dames en blanc », remerciant « l’aide continue de la SINA ». La représentante des Dames en blanc revendique ouvertement l’aide fournie par les Etats-Unis : « Ce qui est important est que nous disposons du soutien des fonctionnaires [de la SINA]. Nous avons toujours eu les portes ouvertes [2] ».
Max Lesnik, directeur de Radio Miami et partisan d’une normalisation des relations entre Cuba et les Etats-Unis, a exprimé son désaccord avec Berta Soler : « Sa position coïncide avec celle de l’extrême droite cubaine, héritière de la dictature de Batista et dirigée par l’ancien congressiste Lincoln Díaz-Balart, dont le père était vice-ministre de l’intérieur de Batista. Elle va à l’encontre des intérêts du peuple cubain et reflète la décomposition morale de l’opposition cubaine. Militer en faveur du maintien des sanctions économiques alors qu’elles affectent gravement le bien-être du peuple cubain est éthiquement inacceptable.
Personne à Cuba n’est favorable au maintien de l’embargo, y compris les secteurs les plus insatisfaits de la société. De la même manière, il est inévitable de relever une contradiction : d’un côté, Soler demande ici, aux Etats-Unis, de l’aide pour son groupe et de l’autre, elle réclame plus de souffrance pour son propre peuple, en demandant l’imposition d’un blocus total, avec la suppression des voyages familiaux et des transferts d’argent ».
De manière plus surprenante, Soler a également exigé la libération de « tous les prisonniers politiques ». Or, selon Amnesty International, il n’y a aujourd’hui plus aucun prisonnier politique à Cuba. L’Agence de presse espagnoleEFE a rappelé que « Cuba a libéré tous les détenus qualifiés par Amnesty International comme étant des prisonniers de conscience [3] ».
La BBC de Londres le confirme : « Les prisonniers ont tous été libérés au cours de l’année passée [2010] en vertu d’un accord obtenu par l’Eglise catholique romaine, et certains d’entre eux se sont exilés en Espagne. Mais les Dames en Blanc ont continué à manifester pour la libération d’environ 50 autres prisonniers condamnés pour des crimes violents tels que des prises d’otages, qu’elles considèrent comme étant politiques [4] ».
De son côté, l’Agence étasunienne Associated Press a noté que ces derniers « ne devraient normalement pas être considérés comme des prisonniers politiques […]. Une étude plus attentive permet de voir la présence de terroristes, de preneurs d’otages et d’agents étrangers » dans la liste. Elle souligne qu’ils « ont été condamnées pour terrorisme, prise d’otages et autres crimes violents, et quatre d’entre eux sont d’anciens militaires ou agents des services de renseignement condamnés pour espionnage ou pour avoir révélé des secrets d’Etat [5] ». Certains ont réalisé des incursions armées à Cuba et au moins deux d’entre eux, Humberto Eladio Real Suárez et Ernesto Cruz León, sont responsables de la mort de plusieurs civils, respectivement en 1994 et en 1997 [6].
De son côté, Amnesty International affirme qu’elle ne peut pas considérer ces personnes comme des « prisonniers de conscience » car il s’agit de « des gens jugés pour terrorisme, espionnage. Parmi eux se trouvent ceux qui ont tenté et même qui y sont parvenus à faire exploser des hôtels. Nous ne demanderons certainement pas leur libération et ne les décrirons pas comme prisonniers de conscience [7] ».
Ricardo Alarcón, ancien Président du Parlement cubain, s’est montré plus précis. En référence aux demandes des Dames en blanc, il a posé la question suivante : « Pourquoi ne disent-elles pas qu’elles sont en train de demander la liberté de la personne qui a tué Fabio di Celmo [8] ? », jeune touriste italien assassiné en 1997 suite à un attentat à la bombe.
Pour ces raisons, l’opposition cubaine est isolée à Cuba et ne dispose d’aucun soutien populaire. C’est le constat lucide qu’avait dressé l’ancien chef de la SINA, Jonathan D. Farrar dans un courrier au Département d’Etat. Selon lui, les dissidents « n’ont pas d’influence au sein de la société cubaine et n’offrent pas d’alternative politique au gouvernement de Cuba [9] ». Et ceux qui exigent davantage de souffrance pour le peuple cubain, encore moins.
http://operamundi.uol.com.br/conteudo/opiniao/28739/as+damas+de+branco+e+as+sancoes+contra+cuba.shtml
Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris Sorbonne-Paris IV, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de la Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.
Son dernier ouvrage s’intitule État de siège. Les sanctions économiques des Etats-Unis contre Cuba, Paris, Éditions Estrella, 2011 (prologue de Wayne S. Smith et préface de Paul Estrade).
Contact : lamranisalim@yahoo.fr ; Salim.Lamrani@univ-reunion.fr
Page Facebook : https://www.facebook.com/SalimLamraniOfficiel
[1] EFE, « Soler pide a Maduro que deje de enviar petróleo a Cuba », 26 avril 2013.
[2] Melissa Sánchez, « Soler : apoyo del exilio es clave para la lucha en Cuba », El Nuevo Herald, 27 avril 2013.
[3] EFE, “Cuba Still Holding Political Prisonners, Dissidents Say”, 23 novembre 2011.
[4] BBC, « Cuba ‘Ladies In White Protest Blocked in Havana », 24 septembre 2011.
[5] Paul Haven, « Number of Political Prisoners in Cuba Still Murky », The Associated Press, 23 juillet 2010.
[6] Juan O. Tamayo, « ¿Cuántos presos políticos hay en la isla ? », El Nuevo Herald, 22 juillet 2010.
[7] Paul Haven, « Number of Political Prisoners in Cuba Still Murky », op. cit.
[8] José Luis Fraga, « Alarcón : presos liberados pueden quedarse en Cuba y podrían ser más de 52 », Agence France-Presse, 20 juillet 2010.
[9] Jonathan D. Farrar, « The U.S. and the Role of the Opposition in Cuba », United States Interests Section, 9 avril 2009, cable 09HAVANA221.http://213.251.145.96/cable/2009/04/09HAVANA221.html (site consulté le 18 décembre 2010).
16:29 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Amérique Latine, Politique  | Tags : cuba,  dames blanches,  opposition,  embargo | Lien permanent  | Commentaires (0)  |  Imprimer |
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09/06/2013
CINEMA : 7 JOURS A LA HAVANE
 Après Paris, je t'aime (2005), Tokyo ! (2008) et New York, I Love You (id.), voici le nouveau maillon qui se rajoute à la chaîne. A l'instar de ces trois films, 7 jours à la Havane réunit un groupe de réalisateurs qui part cette fois à la découverte de Cuba, afin de rendre hommage à sa capitale.
Après Paris, je t'aime (2005), Tokyo ! (2008) et New York, I Love You (id.), voici le nouveau maillon qui se rajoute à la chaîne. A l'instar de ces trois films, 7 jours à la Havane réunit un groupe de réalisateurs qui part cette fois à la découverte de Cuba, afin de rendre hommage à sa capitale.
Pour ce film, sept cinéastes de renommée ont ainsi été choisis pour réaliser sept segments, dont chacun est associé à un jour de la semaine.
Scénario : Leonardo Padura et les sept réalisateurs
 Comme le titre l'indique, chaque jour de la semaine de 7 jours à la Havane est associé à une histoire. La semaine commence par "El Yuma", le court-métrage de Benicio Del Toro, et se termine avec "La Fuente", signé Laurent Cantet et centré sur un dimanche religieux accompagné d'une réflexion sur le destin.
Comme le titre l'indique, chaque jour de la semaine de 7 jours à la Havane est associé à une histoire. La semaine commence par "El Yuma", le court-métrage de Benicio Del Toro, et se termine avec "La Fuente", signé Laurent Cantet et centré sur un dimanche religieux accompagné d'une réflexion sur le destin.
Chacun des sept réalisateurs a écrit son propre scénario pour ensuite ajouter sa touche personnelle à la toile, le tout ayant été revu et réécrit par le journaliste et écrivain cubain, Leonardo Padura Fuentes. C'est à lui que tous les scénarios ont été confiés, dans le but d'assurer la cohérence du long métrage et veiller à la fluidité des transitions entre les différents segments. L'écrivain a intégré les sept propositions aux quatre histoires qu'il a écrites au début avec son épouse Lucia Lopez Coll, et qui ont été retenues pour le film.
7 jours, 7 notes, une musique
 Kelvis Ochoa et Descemer Bueno sont les deux compositeurs de 7 jours à la Havane, avec la collaboration de Xavier Turull. Le duo cubain affirme que la bande originale du film est un personnage à part entière, dans le sens où elle lie de manière très fluide les différentes histoires.
Kelvis Ochoa et Descemer Bueno sont les deux compositeurs de 7 jours à la Havane, avec la collaboration de Xavier Turull. Le duo cubain affirme que la bande originale du film est un personnage à part entière, dans le sens où elle lie de manière très fluide les différentes histoires.
Très motivés par leur participation au "projet cinématographique le plus ambitieux qui a eu lieu à Cuba depuis 40 ans", les deux musiciens présentent leur musique comme une composition aussi sophistiquée que l'est la Havane.
Allo Ciné
CRITIQUE DU FILM
De belles images de la Havane, de la belle musique, mais pour le reste beaucoup de stéréotypes dans ce film. Le peuple Cubain, qui est un des peuples les plus instruits et les plus solidaires du monde n’est pas mis à son avantage.
Visiblement les réalisateurs de ce film ne connaissent ni Cuba, ni son peuple, ni son histoire, ni sa culture, mais connaissent-ils au moins leurs propres pays ?
Diaz Diego
15:42 Publié dans Amérique Latine, Cinéma, Culture, Musique, Vidéo  | Tags : cinéma,  7 jours à la havane | Lien permanent  | Commentaires (0)  |  Imprimer |
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