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06/08/2015

Antonio Banderas se fait débaucher pour une série à Cuba

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L'acteur espagnol fera ses premiers pas dans le monde des séries avec Havana Quartet. Il campera le détective alcoolique Mario Conde dans le Cuba des années 1990, alors que le régime castriste montre ses premiers signes de fléchissement.

Le réchauffement des relations entre La Havane et Washington n'a pas que des répercussions diplomatiques et économiques. Hollywood en fait également son miel. La chaîne Starz, à qui on doit Black Sails et Spartacus, a annoncé le développement de la première série américaine tournée à Cuba, Havana Quartet. Cette bonne nouvelle n'arrive pas seule: Havana Quartet marquera les débuts à la télévision d'Antonio Banderas, qui campera le héros détective de la saga, Mario Conde. L'acteur fétiche d'Almodovar sera aussi un des producteurs exécutifs.

Havana Quartet s'inspire des romans policiers de l'écrivain cubain Leonardo Padura. Dans sa quadrilogie, il décrit le Cuba des années 1990, alors que le régime castriste montre ses premiers signes de fléchissement, les turpitudes du détective Mario Conde. Officier dans la police de La Havane, il noie ses démons dans l'alcool et dans les femmes.

Montrer la beauté de Cuba, alors que le tourisme était encore balbutiant

100_9169.JPG«Nous allons montrer aux spectateurs ce qu'était Cuba durant cette période, une ère d'une beauté décadente difficilement accessible pour les touristes, et a fortiori les Américains», a souligné le PDG de Starz Chris Albrecht. La production veut capturer «la face cachée et le pouvoir d'attraction de Cuba».

Starz abordait déjà l'histoire de l'île avec son feuilleton Magic City qui se déroulait à Miami en 1959, peu après la révolution cubaine. Le drame avec Jeffrey Dean Morgan (Grey's Anatomy) narrait les liaisons dangereuses entre un mafieux et le propriétaire d'un hôtel de luxe.

Ces derniers mois, les chaînes américaines se sont beaucoup intéressées à Cuba. Discovery Channel a lancé, début juillet, son émission automobile Cuban chrome, qui suit des petits génies cubains de la mécanique restaurant les belles voitures américaines des années 50. L'animateur de talk-show Conan O'Brien a aussi enregistré plusieurs émissions sur l'île.

Constance Jamet, Télé Figaro

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12:20 Publié dans AL-Pays : Cuba, Cinéma, Culture | Tags : cuba, cinéma, banderas | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

09/06/2013

CINEMA : 7 JOURS A LA HAVANE

lahavane71.jpgAprès Paris, je t'aime (2005), Tokyo ! (2008) et New York, I Love You (id.), voici le nouveau maillon qui se rajoute à la chaîne. A l'instar de ces trois films, 7 jours à la Havane réunit un groupe de réalisateurs qui part cette fois à la découverte de Cuba, afin de rendre hommage à sa capitale.

Pour ce film, sept cinéastes de renommée ont ainsi été choisis pour réaliser sept segments, dont chacun est associé à un jour de la semaine.

Scénario : Leonardo Padura et les sept réalisateurs

lahavane7.jpgComme le titre l'indique, chaque jour de la semaine de 7 jours à la Havane est associé à une histoire. La semaine commence par "El Yuma", le court-métrage de Benicio Del Toro, et se termine avec "La Fuente", signé Laurent Cantet et centré sur un dimanche religieux accompagné d'une réflexion sur le destin.

Chacun des sept réalisateurs a écrit son propre scénario pour ensuite ajouter sa touche personnelle à la toile, le tout ayant été revu et réécrit par le journaliste et écrivain cubain, Leonardo Padura Fuentes. C'est à lui que tous les scénarios ont été confiés, dans le but d'assurer la cohérence du long métrage et veiller à la fluidité des transitions entre les différents segments. L'écrivain a intégré les sept propositions aux quatre histoires qu'il a écrites au début avec son épouse Lucia Lopez Coll, et qui ont été retenues pour le film.

7 jours, 7 notes, une musique

lahavane712.jpgKelvis Ochoa et Descemer Bueno sont les deux compositeurs de 7 jours à la Havane, avec la collaboration de Xavier Turull. Le duo cubain affirme que la bande originale du film est un personnage à part entière, dans le sens où elle lie de manière très fluide les différentes histoires.

Très motivés par leur participation au "projet cinématographique le plus ambitieux qui a eu lieu à Cuba depuis 40 ans", les deux musiciens présentent leur musique comme une composition aussi sophistiquée que l'est la Havane.

Allo Ciné

CRITIQUE DU FILM

De belles images de la Havane, de la belle musique, mais pour le reste beaucoup de stéréotypes dans ce film. Le peuple Cubain, qui est un des peuples les plus instruits et les plus solidaires du monde n’est pas mis à son avantage.

Visiblement les réalisateurs de ce film ne connaissent ni Cuba, ni son peuple, ni son histoire, ni sa culture, mais connaissent-ils au moins leurs propres pays ?

Diaz Diego

 

 

15:42 Publié dans Amérique Latine, Cinéma, Culture, Musique, Vidéo | Tags : cinéma, 7 jours à la havane | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

16/04/2013

L’actrice française Sandrine Bonnaire exprime son amour pour Cuba

sandrinebonnaire.jpgLa Havane, 15 avril, (RHC).- L’actrice française Sandrine Bonaire, qui assiste à La Havane à la 16è édition du Festival du cinéma français a exprimé son amour pour Cuba et ses airs solidaires.

Cette actrice très primée qui fait partie de la délégation de son pays au festival de cinéma français de La Havane a déclaré à Prensa Latina:

"Je voudrais connaître davantage de la cinématographie cubaine, car dans mon pays ont connaît à peine Fresa y Chocolate, pas plus".

Sandrine Bonaire est venue présenter un documentaire politique et biographique intitulé Elle s’appelle Sabine, dans lequel elle dénonce le cas de sa sœur qui souffre les conséquences d’un diagnostic tardif d’une forme d’autisme.

Répondant à une question sur l’utilité sociale du cinéma, Sandrine Bonnaire a signalé que l’art en général sert pour exprimer des positions et partager des idées «  à condition de le faire avec responsabilité ».

Sandrine Bonaire est venue à Cuba pour la première fois en vacances, il y a à peine 3 semaines, mais elle avoue qu’en rentrant à Paris elle a éprouvé le besoin d’y revenir pour connaître un peu plus sur ce pays.

"Il y a beaucoup de choses que j’adore, comme la solidarité des Cubains et je dirais aussi que la liberté dont ils jouissent, bien que dans les pays capitalistes on ait un autre concept de liberté.

Par Tania Hernández pour Radio Cuba