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02/05/2013

NICOLAS MADURO : "PAS DE NOUVEAU PINOCHET AU VENEZUELA"

maduro5.jpgVêtu d'un survêtement coloré, Nicolas Maduro nous a reçues dans le hall d'une résidence présidentielle modeste située sur une base militaire, dont il a fait le siège de son pouvoir.

Dans un contexte politique tendu, la capitale, Caracas, bruissait de deux manifestations du 1er-Mai : celle de l'opposition et celle des "chavistes", privés de leur leader charismatique qui fut au pouvoir pendant quatorze années dans cet Etat pétrolier.

ENTRETIEN REALISE AVEC LE JOURNAL LE MONDE

Echauffourées au Parlement, incidents violents dans la rue provoquant sept morts après l'élection présidentielle : le Venezuela est un pays très polarisé, sous tension. Comment entendez-vous prévenir des dérapages ?

Le pays n'est pas polarisé, il est mobilisé. Le peuple est mobilisé car nous menons une révolution, une révolution contre la dépendance économique, la pauvreté, la misère, les inégalités, une révolution contre le capitalisme qui a saccagé notre patrie par le passé. Nous avons un socialisme démocratique. Lorsque les peuples entrent en lutte comme nous – nous l'avons fait il y a deux cents ans pour notre indépendance, et en ce moment nous luttons pour notre nouvelle indépendance –, il y a toujours des tensions. Nous avons une feuille de route, qui est notre Constitution, nos institutions, et elles fonctionnent. Ce que je peux garantir, c'est qu'il y aura la paix, il y aura la démocratie, et on surmontera n'importe quelle menace. Il est important que l'Europe le sache car il y a, de loin, une perception caricaturale. Les gens pensent qu'au Venezuela il y a une dictature.

Allez-vous nouer un dialogue avec l'opposition ?

J'ai appelé au dialogue général, mais le leadership de l'opposition est exercé par un groupe de droite très extrémiste qui empêche les partis politiques de s'asseoir pour discuter. Car ce groupe a un projet d'assaut sur le pouvoir. (...) J'appelle l'Europe à ouvrir les yeux. Au Chili, il y a eu Pinochet. Quand Allende a été attaqué, tout le monde a été surpris par la violence. Ici, une idéologie semblable est en train d'émerger. Si je compare cela à Mussolini, Franco ou Hitler, on dit que j'exagère. Mais ici, en Amérique latine, je sonne l'alarme. Il y a les ingrédients pour un projet extrémiste de droite. Si un jour ces gens parvenaient au pouvoir – ce qui n'arrivera pas –, ils détruiraient la démocratie au Venezuela et imposeraient un projet totalitaire.

L'opposition pèse 49 % des votes. Peut-elle être réduite à des "fascistes" comme vous les qualifiez ?

maduro6.jpgPas entièrement, mais ce que l'on appelle la social-démocratie ou la démocratie chrétienne est en train de disparaître au Venezuela, et d'être happée par une droite extrême. Nous avons gagné 17 des 18 élections au cours des quatorze dernières années. Nous venons de faire face à la plus difficile des élections car nous nous sommes trouvés sans le commandant Chavez, qui était l'âme de la révolution bolivarienne. Moi j'étais candidat, je suis parti de zéro, et j'ai gagné. Le chavisme a oscillé entre 50 %-60 %, parfois on a atteint 63 %. C'est un courant historique très fort, très solide. Ce que je peux dire à la France et à l'Europe, c'est que nous empêcherons qu'au Venezuela surgisse un nouveau Pinochet. Nous le ferons par la voie de la démocratie.

Vous vous décrivez comme l'héritier d'Hugo Chavez. Son positionnement sur la scène internationale a été, pendant plus d'une décennie, celui d'une "résistance" à un supposé impérialisme américain, et des alliances avec des régimes répressifs comme celui de Kadhafi, Al-Assad, Loukachenko, Ahmadinejad. Allez-vous introduire la moindre inflexion ?

Vous dites : "un supposé impérialisme". L'impérialisme existe ! Les Etats-Unis ont exercé un impérialisme mondial. Au XIXe siècle, ils avaient déjà envahi la moitié du Mexique. Le XXe siècle a été celui d'une hégémonie totale, un empire économique, militaire et politique des Etats-Unis.

Au XXIe siècle, une nouvelle ère a commencé. Il s'agit, d'un côté, d'un monde impérial unipolaire, et, de l'autre, du surgissement d'un monde pluripolaire, multicentrique, en équilibre, qui est en fait le prolongement de la vision de notre libérateur, Simon Bolivar. Nous croyons à ce projet d'un monde en équilibre, sans empire. Le Venezuela a subi cent ans de domination pétrolière, des multinationales américaines qui ont semé la misère, et c'est pour cela que nous avons un projet anti-impérialiste.

Quant à nos amitiés... Kadhafi était ami de Sarkozy et de Berlusconi. Ils faisaient des banquets ensemble. Il finançait leurs campagnes. Comme membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, on a toujours été ami de la Libye. Le président Chavez a été jusqu'au dernier jour un ami loyal de Kadhafi, assassiné de la manière la plus vulgaire. Le bombardement, la destruction de la Libye, l'Europe devrait y réfléchir, car elle a infesté la Libye de terroristes. Qui a le pouvoir militaire en Libye et envoie des milliers d'hommes armés combattre en Syrie ? Al-Qaida.

Le président syrien bombarde son propre peuple avec des avions et des tanks. Pourquoi ne condamnez-vous pas ces agissements si vous vous réclamez de la démocratie ?

En Syrie, il faut prendre en compte le fait qu'il y a une intervention étrangère qui a créé une guerre civile. Nous avons une bonne coopération, économique, avec le président Bachar Al-Assad. En tout cas, il faut faire la différence : le Venezuela est un pays démocratique. Et en Amérique latine, en général, chacun cherche son modèle économique, après le désastre des années 1990 marquées par le néolibéralisme. D'ailleurs, ce qui se passe en Europe en ce moment rappelle ce qu'a traversé notre région dans les années 1990 : tous les indicateurs sociaux reculaient et cela a mené à une explosion politique, des révolutions. C'est ce qui a expliqué le surgissement d'un Chavez, d'un Lula, d'un Kirchner, d'un Correa. L'Europe devrait prendre garde.

 Nicolas Maduro, président du Venezuela, sous un portrait d'Hugo Chavez jouant au base-ball, à Caracas, le 1er mai 2013.Nicolas Maduro, président du Venezuela, sous un portrait d'Hugo Chavez jouant au base-ball, à Caracas, le 1er mai 2013. | Miguel Gutierrez pour "Le Monde"

Vous parlez d'un monde multipolaire. Qui, au XXIe siècle, doit être l'allié du Venezuela : l'Europe, ou bien la Chine et la Russie ?

Un groupe a émergé, qui s'appelle BRICS. C'est le bloc qui, au niveau mondial, peut générer de grands changements vers l'équilibre. Il représente plus de 3 milliards d'habitants : la Chine, nos frères brésiliens, l'Inde, l'Afrique du Sud... C'est un grand espoir pour le monde, comme l'Europe a pu l'être. Le problème, c'est que l'Europe s'est laissé dominer par les politiques des Etats-Unis. Il faudrait que l'Europe rejoigne les BRICS, pour favoriser une grande alliance mondiale en faveur d'une nouvelle forme de coexistence, et pour que cessent l'interventionnisme et la guerre.

Que faudrait-il pour que la relation se normalise entre votre pays et les Etats-Unis de Barack Obama ?

Du respect. Du respect pour l'Amérique latine. Ils ne nous respectent pas. C'est une vieille histoire. Il y a deux doctrines. La doctrine Monroe, qui disait : "L'Amérique pour les Américains", c'est-à-dire pour les Etats-Unis d'Amérique. Et celle de Simon Bolivar, qui disait : "L'union de l'Amérique autrefois colonie de l'Espagne". Ce sont deux doctrines, l'une impériale, l'autre de libération. Il y a aux Etats-Unis – je le sais – un groupe ultraconservateur et terroriste. Cherchez qui sont Roger Noriega, John Negroponte, Otto Reich... Tous ces hommes-là sont derrière des plans de déstabilisation violente du Venezuela. Parfois le gouvernement américain exerce un certain contrôle sur ces groupes, parfois il les laisse agir. Les Etats-Unis sont gouvernés par un appareil militaro-industriel, médiatique et financier. Obama sourit, mais il bombarde quand même. Il offre juste une image différente de celle de Bush. En ce sens, il sert davantage les intérêts de domination mondiale des Etats-Unis. Nous venons de dépêcher un nouveau chargé d'affaires . Nous sommes disposés à avancer vers une relation qui puisse être positive. On verra.

Le pétrole a été le grand levier de la politique régionale menée par Hugo Chavez, ainsi que de ses programmes sociaux. Mais la production de votre pays stagne. Comptez-vous ouvrir ce secteur aux investissements étrangers ? Comment allez-vous diversifier une économie dominée par les hydrocarbures ?

Au Venezuela, dans la ceinture pétrolifère de l'Orénoque, nous avons 27 entreprises multinationales du monde entier, y compris des françaises. Nous invitons tous ceux qui n'ont pas encore investi dans notre pays – ils sont les bienvenus. Nous créons des zones économiques spéciales pour attirer l'investissement et de la technologie. Nous avons étudié l'expérience chinoise, celle de la municipalité de Pudong, à Shanghaï. Par ailleurs, le Venezuela a 33 millions d'hectares de terres agricoles disponibles, et nous n'en utilisons que 3 millions. Nous avons toutes les conditions pour devenir une puissance de l'agroalimentaire. Nous appelons tous ceux qui veulent produire dans des conditions agro-écologiques à venir au Venezuela. Nous pouvons produire pour le Mercosur, pour l'Europe, pour l'Asie.

Vous parlez de liberté. Quand vous allez à Cuba pour discuter avec Raul et Fidel Castro, comme vous l'avez fait encore récemment, parlez-vous des prisonniers politiques, des journalistes qui sont détenus ?

Nous sommes fiers de Cuba, et nous allons continuer de soutenir ce peuple noble et solidaire. Fidel et Chavez, c'était comme un père et un fils, une unité profonde. Fidel Castro représente la dignité du continent sud-américain face aux empires. Il est un mythe vivant de la lutte pour l'indépendance et la libération du continent.

01/05/2013

PEUT ON ETRE FEMME, BELLE, SPORTIVE ET MINISTRE DES SPORTS ?

ministresport.jpgAu Vénézuela et en Espagne la nomination par le président Nicolas Maduro de Alejandra Benitez ministre des Sports a déclenché une vague sexiste de grande ampleur de la part de nombreux journaux.

Certains comparent même Maduro à Berlusconi à cette occasion et pensent que sa nomination n’est due qu’à sa beauté, argument jamais utilisé pour les hommes politiques.

Pourtant la promotion pour l'ancienne athlète et championne vénézuélienne Alejandra Benitez ne peut être une grande surprise.

Cette escrimeuse qui a participé à trois olympiades (Athènes 2004, Pékin 2008 et Londres 2012) et a été promue 32 ans, ministre des Sports du nouveau gouvernement vénézuélien formé suite à l'élection du président Nicolás Maduro le 14 avril dernier est députée de Caracas depuis plusieurs années et à ce titre a participé au côté de Hugo Chavez à la vie politique de son pays en tant qu’experte sportive.

En France de nombreux ancien champions olympiques comme Guy Drut ont été nommés ministres des sports sans que cela soulève polémique.

Ce qui est reproché à la nouvelle ministre des sports du Vénézuella et d’être considérée comme l'une des plus jolies sportives au monde, et de s’être rendue célèbre en posant pour plusieurs marques lors de sa carrière.

La nouvelle ministre a commenté à juste raison sa nomination sur son compte Twitter ainsi : "Efficacité ou Rien ! Aujourd'hui un nouveau défi se présente à moi et je vais m'y atteler avec autant d'engagement que celui de l'athlète qui défend sa patrie coûte que coûte !"

30/04/2013

Mimi Barthélémy, l’espoir toujours vivant du peuple haïtien

haïti,musique,festivals,conte,mimi barthélémyL’immense Mimi Barthélémy, conteuse, chanteuse, dramaturge et écrivaine haïtienne, est décédée le 27 avril, en France métropolitaine.

La disparition brutale de Mimi Barthélémy, emportée la veille de ses 74 ans par une crise cardiaque, a plongé ses proches et son public dans le deuil. Christian Hervy, maire de Chevilly-Larue, où résidait la grande dame, déclare, à son sujet : « Mimi avait élégance et profondeur. Elle était de ces voix qui portent loin, exprimant avec passion la culture et les souffrances, mais aussi l’espoir toujours vivant, du peuple haïtien. C’était une conscience, acquise à l’idée de sa responsabilité d’artiste dans le combat contre toute forme d’oppression et pour toutes les émancipations. Elle a marqué d’une empreinte indélébile le beau métier de conteur et laissé en sa maison une trace qui ne s’effacera pas. »

Son savant tressage de créole et de français

Née le 3 mai 1939 à Port-au-Prince, Mimi Barthélémy n’a cessé, dans la lignée de la regrettée Toto Bissainthe, de perpétuer le riche patrimoine oral d’Haïti, tout en le vivifiant de son inventivité. Epouse de l’anthropologue français Gérard Barthélémy, elle a voyagé au Sri Lanka, au Maghreb et en bien d’autres contrées. Hautement concernée par les peuples d’Amérique, elle a monté, au tournant de la décennie 1980, un spectacle sur les Amérindiens noirs Garifunas et, ainsi, a exhumé la mémoire des ancêtres déportés.


Mimi Barthélémy, 5 Questions pour Île en île par ileenile

Toute oppression lui perçait le cœur. Mimi a porté ses messages dans les festivals, les salles de spectacles, les bibliothèques, et partout où les portes s’ouvraient : dans les appartements, afin de susciter une véritable proximité avec le public, mais aussi dans des hôpitaux et des prisons. Elle a publié de superbes disques et livres qui, même lorsqu’ils sont destinés au jeune public, enchantent les adultes. Ses publications et son travail scénique lui ont valu une récolte de distinctions –Becker d’or (1989), Chevalier de l’Ordre national du mérite (2000), Officier de l’Ordre des arts et des lettres (2001)… Le prix Arletty de l’Universalité de la langue française a notamment honoré, en 1992, son savant tressage de créole et de français. Mimi Barthélémy embrasse, dans un même élan, les deux langues et, par là-même, donne chair avec sublimité au concept de créolisation du monde défini par Edouard Glissant.

Un univers singulier

Durant presque tout le mois de décembre 2012, l’artiste présentait, avec la Cie Ti Moun Fou, sa création "Kouté Chanté" (Ecouté, chanté), au Théâtre d’Ivry (http://theatredivryantoinevitez.ivry94.fr/les-spectacles/...), coproducteur du spectacle. La directrice du lieu, Leïla Cukierman, a développé, avec elle, une collaboration fidèle et fertile. Sur une mise en scène de Pauline de Coulhac, Mimi Barthélémy emportait l’auditoire au gré de légendes d’Haïti. La Martiniquaise Mariann Mathéus, autre précieuse comédienne, chanteuse et conteuse, a assisté à l’une des représentations. « Mimi avait écrit ce spectacle, qui narrait l’histoire d’Haïti et possédait un univers singulier. Elle conciliait une grande exigence et le soin permanent qu’elle portait à sa famille, à ses proches et aux personnes avec lesquelles elle travaillait. Elle avait toujours la préoccupation de s’adresser  aux plus jeunes de façon précise et, à la fois, ludique. Deux mots la qualifient parfaitement : tendre et solaire ».

Article publié par le journal l'Humanité

27/04/2013

Cuba: le voyage de Beyoncé et Jay-Z met à mal le blocus américain

onu,etats-unis,musiques,barack obama,raul castro,floride,blocus de cuba,beyoncé,jay-z,marco rubioLes républicains et des représentants de la communauté cubaine de Floride ne cessent de fulminer à l'encontre du couple de vedettes rap et r and b, coupables à leurs yeux d'avoir brisé le blocus sur Cuba imposé par les Etats-Unis depuis cinquante ans. Barack Obama est aussi visé.

Ils tapent d'autant plus à bras racourcis sur ces deux stars de la musique américaine que leur voyage d'anniversaire de mariage souligne l'inanité d'un tel blocus de Cuba, condamné depuis cinquante ans par l'ONU, et donne un coup de vieux aux défenseurs de cet état de fait. Dernier à être monté au créneau dimanche, le sénateur de Floride, Marco Rubio. Cette étoile montante du parti républicain, potentiel candidat à la prochaine présidentielle, ne s'est pas privé de critiquer Beyoncé et Jay-Z, deux soutiens publics du président démocrate Barack Obama. Il a ainsi déploré que Jay-Z ne se soit pas "mieux informé sur le passé de Cuba" et n'ait "pas essayé de rencontrer des personnalités culturelles opprimées par le gouvernement de la Havane".

"C'est mal"

onu,etats-unis,musiques,barack obama,raul castro,floride,blocus de cuba,beyoncé,jay-z,marco rubioMarco Rubio a regretté que ce voyage d'une semaine n'ait brisé aucune règle de l'embargo. "Ca montre le côté ridicule des lois. Les règles de voyage doivent être durcies parce qu'elles sont contournées. Ce qu'ils sont en train de faire, c'est de procurer des devises à un régime tyranique qui peut ainsi maintenir sa main de fer sur l'île, ce qui, je pense, est mal", a affirmé le sénateur Marco Rubio.

Les républicains sont d'autant plus vite montés au créneau que cette affaire met en difficulté Barack Obama. Le président américain et son administration sont coupables, à leurs yeux, d'avoir non seulement donné l'autorisation au couple de se rendre à Cuba, mais aussi d'avoir affaibli le blocus via des autorisations délivrées pour les familles de Cubains, les journalistes, les chercheurs ou pour des raisons d'échanges culturelles. Les deux vedettes ont profité de cette dernière dérogation.

Pris à leur propre piège

Mais cette histoire est finalement en train de se retourner contre les virulents défenseurs de cet embargo d'un autre âge. Comme le relève le correspondant du Guardian à Washington, "il s'agit d'un débat interne aux Etats-Unis entre ceux -notamment l'ancienne génération des immigrés cubains- qui estiment l'embargo essentiel pour briser le gouvernement communiste, et les jeunes générations qui n'en ont rien à faire ou même aimeraient bien rendre visite à leurs familles à Cuba."

Les pro-blocus sont ainsi ringardisé, notamment après le clip posté par Jay-Z mercredi dernier, vu plus d'un million de fois sur Youtube (à écouter ci-desous), en réponse à toutes les attaques venues de Floride ou de Washington.Dans Open letter (lettre ouverte), le mari de Beyoncé balance notamment: "J'ai transformé la Havane en Atlanta. Mec venu des quartiers, j'ai eu le feu vert de la Maison-Blanche. Obama m'a dit "calme toi, tu vas me faire destituer". Pas besoin de ses fadaises, viens avec moi à la plage. Laisse moi commettre un vrai crime!"

Article publié par le journal l'Humanité