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07/03/2015

Au Honduras « libéré » , la situation se « normalise »

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On se souvient, il a plus de quatre ans, du coup d’Etat « parlementaire » (une des nouvelles formes, avec le FMI, pour remplacer les « marines » de jadis ; trop visibles). Aujourd’hui, lorsque cela est possible ,Washington préfère les « golpes » light.

Le président légitime, élu proprement, de gauche très modérée, Zelaya, fut arrêté en pleine nuit et chassé du pays (en pyjama) par les amis des Etats-Unis et du libre échange. Le riche Zelaya (moustaches et chapeau de « vaquero ») s’était risqué à rejoindre l’ALBA, après avoir pris conscience de la pauvreté des Honduriens, et des causes de ce fléau non naturel.
 
Les élections générales du 24 novembre 2013 furent organisées et dépouillées à la sauce « république bananière ». Ne rions pas trop... Il y a des choses et un climat, chez nous, qui puent la « république bananière »...
Le candidat du putchiste « parti national » l’emporta frauduleusement sur Xiomara Castro, l’épouse de Zelaya, candidate pour « Liberté et refondation » (LIBRE).
 
Juan Orlando Hernandez fut décrété président par ses copains du Tribunal Suprême... avec approbation de l’Union européenne.
 
Depuis, une chape de plomb et de silence médiatique international s’est abattue sur ce petit pays, le plus pauvre (avec Haïti) du continent. Les libertés et les droits de l’homme y sont foulés à la botte, tranquillement, en toute intimité et impunité.
 
Fin mai 2014, deux défenseurs de ces droits humains furent massacrés... pas à Caracas, mais dans l’Ouest du Honduras.
 
Selon le rapport mensuel de PROAH, le 28 août 2014, Margarita Murillo, du Front national de résistance populaire et de LIBRE, fut assassinée alors qu’elle participait à des luttes paysannes pour la terre. Quoi de plus normal ! Les latifundiums doivent rester aux mains de l’oligarchie qui, elle, sait les maintenir improductifs ou les gaver d’OGM... pendant que les petits paysans crèvent.
 
Depuis que le pays a été « libéré » du « castro-chavisme », les mouvements sociaux, ruraux, indiens, criminalisés, harcelés, traqués, réprimés sans ménagements, payent un lourd tribut... La situation des enfants devient de plus en plus terrible. Ceux qui ne rejoignent pas les bandes violentes (« maras »), le crime organisé, tentent de gagner à pied les Etats-Unis. D’octobre 2013 à juin 2014, plus de 14 000 mineurs ont tenté la périlleuse aventure. Leurs familles paient 5 000 dollars aux « passeurs » (« coyotes, « polleros ») souvent mafieux.
 
Droits de l’homme : Depuis le « golpe », près de 150 paysans ont payé de leur vie leur combat pour une réforme agraire.
Quant à la liberté d’expression, d’information, elle se porte mieux qu’à Caracas ! 27 journalistes honduriens ont été victimes de tueurs au service du régime, certes, mais un régime bananier désormais redevenu partie prenante du « monde libre ». L’ordre règne à TEGUCIGALPA.
Hypocrites va , les anciens et nouveaux chiens de garde !!

Les chroniques Latines de Jean Ortiz portent un regard loin des clichés sur les luttes de libération du continent sud-américains... Toujours un oeil vif sur l'Espagne et les enjeux sous-jacents du quotidien...  : http://www.humanite.fr/blogs/au-honduras-libere-la-situation-se-normalise-557328

17:44 Publié dans AL-Pays : Honduras, Politique | Tags : honduras, président, coup d'état | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

31/07/2013

HONDURAS : EPIDEMIE DE DENGUES (1)

hondurasdengue.jpgLe gouvernement vient de déclarer l'état d'urgence en raison de la mort de 16 personnes. Le Nicaragua est également touché avec cinq décès . Près de 40 000 personnes sont touchées.

Cette épidémie est caractérisée par des symptômes tels que fièvre, maux de tête, des vomissements et des saignements.

La saison des pluies a contribué à produire une prolifération des moustiques qui transmettent l'infection. Le coordinateur de la commission mise en place par le ministère de la Santé, Salvador Pineda, a averti que les cas peuvent encore augmenter.

L'Organisation panaméricaine de la santé (OPS), envoyé à Tegucigalpa début de Juillet, deux experts pour évaluer la stratégie globale pour prévenir et contrôler la maladie.

Le 22 Juin, le gouvernement du Honduras a publié un communiqué de presse qui a déclaré l’alerte sanitaire dans 112 des 298 municipalités du pays, en raison de cette épidémie.

En 2010 une épidémie de dengue avait causé la mort de 83 personnes. 66 000 cas de dengue avaient été enregistrés.

D'après teleSUR-RT-Laprensa.hn/KP

dengue.jpg(1) La dengue, anciennement appelée « grippe tropicale », « fièvre rouge » ou « petit palu », est une infection virale, endémique dans les pays tropicaux.

La dengue est une arbovirose, transmise à l'être humain par l'intermédiaire de la piqûre d'un moustique diurne du genre Aedes, lui-même infecté par un virus de la dengue de la famille des flaviviridae.

 

 

01/06/2013

Des élections au Honduras : une possibilité de changement

honduras,élections,président,xiomara castroLe Honduras, qui en 2009 a connu une rupture de son ordre constitutionnel, à cause d'un coup d'état contre le président Manuel Zelaya, sera le théâtre, cette année, des élections générales, une occasion pour les Honduriens de favoriser un changement et d'en finir avec le mandat d'une oligarchie corrompue.

Le panorama socio-économique de ce pays centraméricain n'a rien d'encourageant : 70% de sa population est pauvre.

Les mesures fiscales imposées par le gouvernement qui affronte un déficit fiscal de quelque 600 millions de dollars, ont plongé dans la pauvreté en à peine un an, plus de 321 000 personnes qui appartenaient à la classe moyenne.

Entre 2010 et 2012 le gouvernement de Porfirio Lobo a impulsé 8 réformes fiscales, dont celle concernant le taux de sécurité et les impôts sur la rente et la consommation, dans le but d'augmenter les entrées, ce qui a eu une incidence directe ou indirecte dans les familles honduriennes.

Sur les 4 millions de citoyens qui forment la population active du pays, 2 millions sont confrontés au chômage.

La nation fait face aussi à la paralysie des travaux publics, qui n'ont pas pu être terminés faute de fonds. Le réseau routier est virtuellement détruit dans plusieurs régions.

Un autre des maux qui affecte actuellement le Honduras est la spirale de violence. L'année dernière, ce pays enregistrait une moyenne de 20 morts par jour.

Devant ce panorama, il n'est pas surprenant que pour les élections du mois de novembre prochain, les enquêtes donnent comme la grande favorite, Xiomara Castro, la candidate du Parti Liberté et Refondation, récemment créé.

9 partis politiques prendront part aux élections. Les adversaires de l'ex première dame sont les candidats des forces traditionnelles de la droite : Juan Orlando Hernández, du Parti National, au gouvernement et Mauricio Villeda, du Parti Libéral.

Un rival qu'il faudra suivre de près est le candidat d'un autre parti qui vient d'être fondé : le Parti Anti corruption, le présentateur de football à la télévision, Salvador Nasralla.

Selon les résultats des derniers sondages, Xiomara Castro aurait 28% des intentions de vote. Salvador Nasralla viendrait ensuite avec 21%.

La réalité est que la femme de Manuel Zelaya se profile comme l'option de changement pour le Honduras, du rétablissement de l'ordre constitutionnel rompu en 2009 par le coup d'état, de la restitution au peuple, des conquêtes en faveur des plus démunies, obtenues sous le gouvernement de Manuel Zelaya.

Par Tania Hernández, Radio Cuba

 

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LE HONDURAS

Entouré par la mer des Caraïbes, le Guatemala, le Nicaragua, le Salvador et l'océan Pacifique, le Honduras occupe une superficie de 112 090 km2. Le Honduras dispose de 820 km de côtes.

Le Honduras comptait 7,64 millions d'habitants en 2008. (8,296,693 estimation juillet 2012). La population se compose de 90 % de métis (Hispaniques et Indigènes), 7 % d'Indigènes purs, 2 % de Noirs (Garifuna), et 1 % de Blancs.

Le Honduras est une république parlementaire.

Le président, élu pour un mandat de 4 ans, exerce à la fois les fonctions de chef de l'État et de chef du gouvernement.

Le pouvoir législatif n'est exercé que par une seule Chambre : le Congrès. Elle compte 128 députés élus tous les 4 ans.

Le droit du Honduras est inspiré du code napoléonien en vigueur en Espagne et est influencé par le système judiciaire des États-Unis

. Les juges sont désignés par les députés pour un mandat de 4 ans.

Depuis quelques années, le pays doit faire face à la montée de la violence, impliquant notamment des gangs de mineurs (Maras) : une commission interministérielle permanente pour l'intégration morale et physique des enfants a recensé 744 meurtres de mineurs entre 1998 et 2005.

Sources Wikipédia