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04/05/2014

Olga Gonzalez « En Amérique latine, la pauvreté a le visage d’une femme »

entretien, égalité hommes femmes, amérique latine, droits des femmes, colombie, journée du 8 mars, michelle bachelet, gustavo petro, olga gonzalezChercheuse associée à l’unité de recherche migrations et société (Urmis) de l’université Paris-Diderot, 
la sociologue est active au sein du groupe Aquelarre, dédié à la solidarité avec les femmes colombiennes.

Quelle est la situation sociale des femmes en Amérique latine ?

Olga Gonzalez. C’est une situation hétérogène selon les pays. Le temps de travail des femmes est important. Elles ont beaucoup d’activités mal ou non rémunérées. C’est là l’une des caractéristiques qui leur est commune. La spécificité du continent est qu’il est très inégalitaire.

Considérées comme « naturelles », la pauvreté et l’exclusion confinent de nombreuses femmes à des activités spécifiques, comme les services domestiques. Il existe très peu d’organisations sociales et collectives dans ces secteurs. Il est donc difficile d’y faire respecter les droits des salariées. Dans la majorité des pays, le travail informel est très répandu et le taux de syndicalisation faible. De ce fait, les femmes sont très vulnérables. Dans le monde rural, la pauvreté a le visage d’une femme, souvent indienne. Il existe des lois sur l’égalité salariale, mais cette égalité reste formelle.

Peut-on parler de progrès 
en matière de droits à la contraception et à l’IVG ?

Olga Gonzalez. Dans les campagnes colombiennes, l’accès à la pilule est restreint. C’est vrai dans d’autres pays où le machisme reste prégnant. Une femme qui assume sa contraception est mal vue. Quant au droit à l’IVG, il est exceptionnel puisqu’il n’est reconnu qu’à Cuba, en 
Uruguay et dans la ville de Mexico. Il est parfois autorisé en cas de viol, de malformation du fœtus ou de danger pour la santé de la mère mais son accès est difficile.

Le continent détient des records de grossesses d’adolescentes. En Colombie, 52 % des grossesses n’ont pas été désirées. Des centaines de milliers de femmes avortent chaque année via des réseaux clandestins, dans de mauvaises conditions d’hygiène, avec un coût très élevé. Elles prennent également des médicaments comme le Misoprostol qui provoque des avortements. C’est une grande hypocrisie. Le poids de l’Église entrave toute avancée. Certaines féministes ont d’ailleurs renoncé à ce combat.

Pourquoi l’Amérique latine 
détient-elle le record du nombre 
de féminicides, notamment 
en Amérique centrale ?

Olga Gonzalez. On relève les taux de féminicides les plus hauts au Guatemala, en Colombie, au Salvador et au Honduras. Ces assassinats sont nombreux là où la violence est répandue. L’Amérique latine est le continent le plus violent au monde. Les féminicides sont liés à l’existence de mafias qui prospèrent là où le tissu social est brisé, là où le capitalisme a fait des ravages. Dans ce contexte, les homicides explosent et les féminicides aussi, notamment lorsqu’il y a compétition entre les mafias. C’est ce que l’on observe dans certains États du nord du Mexique. On retrouve cette configuration en Colombie ou au Guatemala, pays déstructurés à cause des ravages de la guerre civile.

L’avènement de gouvernements 
de gauche et de centre gauche 
a-t-il permis des avancées 
pour les femmes ?

Olga Gonzalez. Concernant les droits reproductifs, il n’y a eu aucune avancée. Le droit à l’IVG n’existe pas en Équateur, en Bolivie, au Venezuela ou encore en Argentine, pays pourtant présidée par une femme. Au Brésil, la présidente Dilma Rousseff y était favorable mais depuis, elle s’est tue. Au Salvador et au Nicaragua, il y a même eu des reculs en la matière. Au Chili, Michelle Bachelet n’a rien changé durant son premier mandat. Le droit à l’IVG reste un sujet tabou et les différentes Églises y veillent.

Pourtant les femmes occupent 
une place importante dans les processus de transformation politique en cours…

Olga Gonzalez. Oui. C’est pourquoi il faut poser le débat sur le droit à l’IVG dans la sphère publique. Il faut contraindre les gouvernements et les partis de gauche, qui ont encore une vision patriarcale de la société, à reconnaître ce droit. La gauche doit assumer ses responsabilités. À ce propos, il faut attirer l’attention sur ce qui se passe à Bogota (la capitale de la Colombie).

entretien,égalité hommes femmes,amérique latine,droits des femmes,colombie,journée du 8 mars,michelle bachelet,gustavo petro,olga gonzalezOn présente cette ville comme un modèle de civisme. Or elle est le théâtre d’une légalisation du proxénétisme. L’actuel maire de gauche, Gustavo Petro, prévoit, dans son plan d’aménagement, la création de centres commerciaux sexuels.

Les femmes seront ravalées au rang d’objets de consommation. Sur le plan national, un projet de loi est en discussion pour légaliser le proxénétisme alors qu’il est lié aux mafias paramilitaires.

Quel rôle jouent les femmes 
dans les luttes sociales ?

Olga Gonzalez. Elles sont très actives. En Colombie, elles sont à l’initiative de luttes pour l’augmentation de leurs revenus. Elles sont impliquées dans les ONG qui se battent contre l’impunité liée aux viols ou aux conflits armés. Il y a de nombreuses organisations sociales, paysannes et indiennes. Ces dernières se sont organisées pour que cessent les violences exercées contre les femmes au sein de leurs communautés.

Quel est l’impact du conflit sur les femmes colombiennes ? Quelle place occupent-elles dans l’actuel processus de paix ?

Olga Gonzalez. Les femmes ne sont pas les premières cibles mais elles sont les premières victimes des déplacements (la Colombie est le pays au monde qui compte le plus de personnes déplacées en internes – NDLR). Elles se retrouvent dans les grandes agglomérations, appauvries, souvent seules à la tête de familles. Elles sont les principales victimes des violences sexuelles exercées par les acteurs du conflit armé, principalement des paramilitaires.

Ce sont les deux grandes blessures des femmes colombiennes. Elles en ont assez de la guerre ; elles veulent d’autres issues et le disent. La Route pacifique des femmes pour la paix regroupe ainsi près de 300 organisations. Toutes ces femmes revendiquent le droit d’être prises en compte dans les pourparlers. Elles veulent une société plus égalitaire. La question des femmes est absente des dialogues entre le gouvernement et la guérilla. Pourtant, elles travaillent depuis longtemps à la construction d’un pays différent.

Entretien réalisé par 
Cathy Ceïbe pour l'Humanité

30/04/2014

La première mosquée de Cuba verra le jour dans le quartier historique de La Havane

cuba_mosquee_3.jpg

La minorité musulmane de Cuba peut désormais vivre pleinement le rêve éveillé qu’elle a longtemps caressé, puisque son vœu le plus cher de voir une mosquée sortir de terre à La Havane a été enfin exaucé par le gouvernement de Raul Castro.

Les périodes de doutes et de désespoir qui ont jalonné une attente fébrile semblent définitivement derrière eux, les 3 500 musulmans qui résident dans la capitale cubaine n’ont plus le cœur serré mais en fête, à l’annonce de l’arbitrage officiel qui s’est prononcé en faveur de la construction de la première mosquée du pays, validant les plans qui s’inspirent de la prestigieuse mosquée d'Ortaköy, célèbre pour son avancée légère dans les eaux du Bosphore, à Istanbul.

La récente escale à Cuba d’une délégation turque représentant la Fondation des affaires religieuses (TDV) n’est pas étrangère à ce déclic décisif qui a réussi à démêler une situation inextricable, le gouvernement cubain ayant en effet approuvé la construction d’un lieu de culte musulman il y a quelques années de cela, mais les difficultés économiques extrêmes auxquelles il était confronté ont eu raison de sa bonne volonté.

L’effet turc a bel et bien agi pour le meilleur, comme l’a affirmé Yuksel Sezgin, l’attaché de presse du TDV, qui est en train de finaliser un projet similaire de mosquée à Haïti : "Nous avons pensé que la mosquée pourrait idéalement s’implanter au coeur du quartier historique de La Havane", a indiqué ce dernier, en précisant que la réplique architecturale de la grande mosquée Ortaköy, datant du 19ème siècle, a été suggérée pour sa parfaite adéquation avec l’architecture des bâtiments environnants.

Elle écrira un nouveau chapitre de l’histoire religieuse de la perle des Caraïbes, la réalisation de la future grande mosquée de La Havane qui devrait ouvrir ses portes d’ici à un an, et accueillir jusqu’à 500 fidèles, s’inscrit dans le cadre plus large de l’effort cubain visant à faire sauter certains verrous du système communiste, ainsi que l’a confirmé Luis Mesa Delmonte, un expert du Moyen-Orient.

Article publié par Oumna

15:19 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Amérique Latine, Religion, Société | Tags : cuba, la havanne, religion | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

18/04/2014

ADIEU A UN IMMENSE ECRIVAIN : GABRIEL GARCIA MARQUEZ !

gabriel.jpgGabriel Garcia Marquez, prix Nobel de littérature 1982, l'un des plus grands écrivains du XXe siècle, est mort à son domicile de Mexico jeudi 17 avril. Il était âgé de 87 ans.
Son œuvre a été traduite dans toutes les langues ou presque, et vendue à quelque 50 millions d'exemplaires. L'auteur de "Cent ans de solitiude" était surnommé « Gabo » dans toute l'Amérique latine.

À soixante-quinze ans, Gabriel Garcia Marquez, l'auteur de Cent Ans de solitude, s'est lancé dans l'écriture de ses Mémoires. Le premier tome, Vivre pour la raconter, vient d'être publié en France.

Nous republions aujpourd'hui l'article de l'Humanité publié en 2003

Les Mémoires de l'écrivain colombien Gabriel Garcia Marquez sont celles d'une vie inspirée, vécue avec intensité et rythmée par l'histoire de la Colombie des années quarante et cinquante. Dans Vivre pour la raconter, le premier tome d'une suite à venir, Marquez relate ses souvenirs d'enfance et de jeunesse. De l'âge de cinq ans à l'âge de trente ans, il fait partager au lecteur les étapes d'une vie tantôt entourée de sa famille, tantôt de ses amis écrivains. C'est tout au long d'une évolution graduelle, jusqu'à devenir ce formidable journaliste et romancier, que l'auteur nous guide dans le labyrinthe de sa vie, ponctuée par des événements de la petite et de la grande histoire.

Ses premiers souvenirs sont ceux du village où vivent ses grands-parents, Aracataca, situé dans les montagnes de la caraïbe. Là où il vit, jusqu'à l'âge de huit ans, aux côtés de ses parents, de ses frères et sours. Il est marqué par le mysticisme et la superstition d'une grand-mère, Tranquilina Iguaran, et par les récits épiques d'un grand-père, Ricardo Marquez Mejia, survivant de la guerre des mille jours qui fut, de 1899 à 1902, une des plus sanglantes guerres civiles de Colombie. Ainsi, dès sa petite enfance, Marquez commence à tisser la toile de son propre univers imaginaire.

gabriel2.jpgL'auteur se promène dans les méandres de sa mémoire et nous propulse au cour d'une arrivée agitée dans le monde qui l'entoure et qu'il expérimentera avec humour et tendresse. Son introduction à la vie intellectuelle, politique et sentimentale colombienne va nourrir et déterminer les conditions d'existence de son ouvre future.

Pour le lecteur, ce livre permet de comprendre comment Marquez est devenu l'immense auteur de Cent Ans de solitude (1967), ce fabuleux roman qui l'a rendu si célèbre. Pour Marquez lui-même, il semblerait qu'écrire et raconter sa propre histoire se révèle un besoin vital.

Si l'on se fie au titre de ses Mémoires, celles-ci sont en quelque sorte la justification de sa propre vie. Être au monde est une raison suffisante pour se raconter. Comme si, à l'âge de soixante-quinze ans, arrivé à la fin de sa vie, Marquez estimait qu'elle prend du sens dès lors que le souvenir la sauve du temps qui passe. Et de fait, lorsqu'un des plus grands écrivains latino-américains du XXe siècle entreprend cet exercice introspectif, il est impossible de bouder son plaisir.

À la manière d'un long entretien, que Marquez refuse d'accorder aux journalistes depuis des années, il rassemble et donne vie aux pièces d'un puzzle resté longtemps intacte. Gabriel Garcia Marquez revendique son vécu comme un trop-plein de subjectivité et d'ambiguïté qui définit la complexité du souvenir.

D'aucuns pourraient craindre que l'entreprise de dévoilement entamée par Marquez n'interfère avec ses ouvres passées. Il n'en est rien. Et ceux qui lui reprochent de ne pas avoir été à la hauteur de ses romans se trompent de critique. Il est bien clair que Vivre pour la raconter n'est pas un roman et n'en a guère la prétention. L'autobiographie est un genre très différent de l'écriture journalistique, du roman ou de la nouvelle. La vérité qui surgit de sa mémoire, toute relative et imparfaite soit-elle, donne toute sa raison d'être au récit de sa vie.

Des anecdotes familiales souvent excentriques, des villes fantômes ou meurtries par des massacres, des maisons hantées, des ambiances de café, de bordels et de rédaction de journal sont un ensemble de strates qui cimentent son éducation, le cheminement de sa pensée, et déterminent ses choix d'écriture. Sans dénaturer la magie de ses romans et de ses contes, Marquez permet au lecteur de pénétrer dans les coulisses du processus de fabrication de son univers littéraire. Aracataca, le village de son enfance, préfigure le Macondo de Cent Ans de solitude. Des personnages, à l'instar de son grand-père, ex-colonel, ou encore de ses parents, sont à l'origine de romans tels que Le colonel n'a personne pour lui écrire (1961) ou l'Amour au temps de choléra (1985).

Ainsi son roman Chronique d'une mort annoncée, paru en 1981 (un an avant de recevoir le prix Nobel de littérature), est basé sur un fait divers surréaliste, survenu à Sucre, ville de résidence de ses parents : la sombre histoire de la mise à mort d'un jeune homme prévue par deux hommes, connue de tout le village et pourtant inéluctable. Ou encore l'histoire d'une fillette morte, retrouvée dans une crypte du couvent de Santa Clara, dont la chevelure cuivrée avait poussé jusqu'à atteindre près de vingt-deux mètres en deux cents ans. Marquez accolera cette anecdote à une légende que sa grand-mère lui avait racontée à propos d'une petite marquise, Sierva Maria de tous les Anges, atteinte par la rage et vénérée dans les villages de la caraïbe. Elles lui inspireront un de ses plus beaux romans : De l'amour et autres démons (1994), qui raconte l'amour impossible entre une fillette possédée par le démon et un prêtre.

L'ouvre de Gabriel Garcia Marquez ne peut se résumer à un savant mélange d'imaginaire fantasque et de réalisme. Mais ses romans ont un pouvoir d'attraction inégalé où les personnages, marqués par des caractères et des destinées baroques, emportent tout sur leur passage, erreurs, secrets, désirs, et nous avec.

L'ensemble de son ouvre est le résultat d'un long mûrissement, eu égard à ses nombreuses rencontres avec écrivains et journalistes colombiens qui aiguiseront son style. La stimulation intellectuelle lui servira à choisir ses nourritures littéraires, découvrant ainsi, entre autres, des auteurs majeurs comme Virginia Woolf, Sophocle, William Faulkner, Kafka et Cervantès. L'univers de Gabo, apocope de Gabito, comme le baptiseront ses collègues du journal El Espectador, est chargé d'amour, de malheurs, d'illusions et de déceptions que ses Mémoires rassemblent avec une précision quasi documentaire.

Vivre pour la raconter ne trahit à aucun moment son ouvre. Au contraire, c'est une plongée au cour de l'esprit d'un écrivain exceptionnel, une plongée qui éclaire son ouvre.

Ixchel Delaporte pour l'Humanité

Vivre pour la raconter, Gabriel Garcia Marquez, traduction d'Annie Morvan, Grasset. 550 pages, 22 euros.

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17/04/2014

L’amour en temps de crise !

melazafilm.pngMELAZA, de Carlos Lechuga. Cuba, France, Panama, 1h20.

Appelons-les Monica et Aldo, puisque eux-mêmes se nomment ainsi. Ils habitent à Melaza, un village cubain qui relève du trou du cul du monde, disons du Cuba profond comme on parle chez nous de la France profonde.

Monica est gardienne dans l’usine désaffectée de rhum qui fit la gloire de la production locale en un temps où l’industrie sucrière était la garantie des revenus pour la population qui en vivait, mais ces temps sont révolus.

À l’époque, les slogans à la gloire du développement de la production fleuraient bon mais, aujourd’hui, il suffit d’entendre le ton de la radio qui commente les fermetures des divers secteurs pour comprendre que cette ultime gardienne n’a plus qu’une porte ouverte sur son avenir, celle du bureau de chômage.

Il en va de même pour Aldo, pourtant le mâle de la tribu. Son statut d’instituteur ne saurait faire ignorer qu’il en est réduit à faire cours de natation dans une piscine qui n’a pas connu d’alimentation en eau depuis perpette et que les répétitions à ce qu’on appellerait ailleurs l’instruction civique consistent à affronter l’impérialisme américain avec des slogans qui relèvent davantage du maniement des soldats de plomb dans une république bananière que de l’entraînement au métier des armes.

Pourtant Monica et Aldo s’aiment, y compris dans la décrépitude d’un matelas qui a connu des jours meilleurs, mais le socialisme lui aussi a connu des jours meilleurs en un temps où la propagande l’avait jugé triomphant. Du coup, retour de manivelle, ne reste plus, pour survivre, que des moyens qui frisent l’illégalité, vendre des stocks de vieux journaux, faire commerce de viande achetée dans la clandestinité ou prêter leur maigre bien à des couples en mal d’aventures passagères, ce que la police ne saurait appréhender d’un œil favorable.

melaza2.jpg

Le Pessimisme n'est que relatif

Comme le dit le réalisateur : « Ce qui m’a intéressé en faisant Melaza était d’approcher au plus près la réalité cubaine que je voyais tous les jours, la raconter de manière naturaliste, sincère, sans excès, de manière humaniste.

Je voulais recréer une histoire d’amour en temps de crise, suivre un couple qui, pour survivre, allait devoir sacrifier son intégrité. Pour rester unis, ils devraient chercher des solutions qui allaient en fait les éloigner l’un de l’autre. » Car le pessimisme ici n’est que relatif. Du côté de la survie, on trouve un réalisateur plus que talentueux, formé à San Antonio de los Banos, d’où sont sortis les meilleurs réalisateurs de la génération précédente, comme maintenant Carlos Lechuga, né à La Havane en avril 1983. L’œuvre repose aussi sur le talent de ses deux comédiens, Yuliet Cruz et Armando Miguel Gomez.

Critique de Jean Roy, l'Humanité

12:18 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Amérique Latine, Cinéma, Culture, Film | Tags : melaza, cuba, carlos lechuga | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg