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11/07/2015

EVRY : LE GENERAL SAINT MARTIN HONORE

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Réception des ambassadeurs du Pérou et du Chili en présence du Maire d'Evry Francis Chouat, pour célébrer le Général St Martin libérateur de l'Amerique Latine et qui a vécu 10 ans à Evry

Smartin.JPGGénéral José de San Martín qui a vécu dans une maison à Évry (aujourd'hui Couvent de la Solitude des Sœurs de Notre-Dame de Sion) dans le quartier de Grand-Bourg jusqu'en 1848 pendant 14 ans.

Né à Yapeyú, Corrientes (Argentine) le 25/02/1778 ; Mort à Boulogne-sur-Mer (France) le 17/08/1850
Homme politique et militaire argentin, José de San Martín est l'un des principaux artisans de l'indépendance de plusieurs pays d'Amérique du Sud, alors possessions espagnoles.

Après avoir servi dans l'armée espagnole, il rentre en Argentine en 1812 et intègre le mouvement indépendantiste. Il participe alors en 1816 à l'unification des provinces du Rio de la Plata (future Argentine). En 1817, à la tête d'une armée de 5000 hommes, il libère le Chili dont l'indépendance est proclamée le 12 février 1818. Fort de cette victoire, le Libertador marche sur Lima en 1820, en ayant sous ses ordres une armée de 4000 hommes, argentins et chiliens. Son combat aboutit à l'indépendance du Pérou le 28 juillet 1821.

Nommé "protecteur" du Pérou, il gouverne alors pendant un an. En 1822 il démissionne et s'exile peu après en Europe.

En 1831, il s'installe en France, dans une propriété de campagne près de Paris. Trois années plus tard, il déménage pour une maison à Évry dans le quartier de Grand-Bourg, où il réside jusqu'en 1848. Finalement, en mars 1848, il part pour Boulogne-sur-Mer, où il décéde le 17 août 1850 ; il n'aura jamais perçu sa pension de général.

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01/07/2015

Maurice Lemoine. Les Etats-Unis : la fabrique de coups d’état en amérique latine

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Journaliste et écrivain, spécialiste de l’Amérique Latine, ancien rédacteur en chef du « Monde diplomatique », Maurice Lemoine, qui couvre l’Amérique latine depuis quarante ans, publie une véritable enquête passionnante de 700 pages : « les Enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’État modernes et autres tentatives de déstabilisation ».

« Cours de rattrapage » ou « circuit découverte », d’après les mots de l’auteur, « les Enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’État modernes et autres tentatives de déstabilisation », livre érudit revient sur quasiment un siècle de tentatives des États-Unis pour contrôler ce qu’ils considèrent comme leur « arrière-cour». Un livre nécessaire pour comprendre ce qui se joue en ce moment, alors que la volonté d’émancipation n’a jamais été aussi forte et partagée en Amérique Latine.
 
HD. Pourquoi avoir choisi ce thème de la fabrication des coups d’État et des déstabilisations en Amérique latine ?
MAURICE LEMOINE. Il s’agit d’un « cours de rattrapage » pour ceux qui en sont restés à l’image du satrape chilien Augusto Pinochet ou au souvenir des dictateurs des années 1970-1980. Et d’un « circuit découverte » pour les jeunes générations qui n’ont pas connu cette période. D’autant plus nécessaire que partout la démocratie semble solidement réinstallée. Or, depuis qu’une vague de chefs d’État de gauche occupent le pouvoir, des coups d’État et des tentatives de déstabilisation ont affecté le Venezuela en 2002, Haïti en 2004, la Bolivie en 2008, le Honduras en 2009, l’Équateur en 2010 et le Paraguay en 2012. Sachant que trois présidents ont été renversés, Jean-Bertrand Aristide en Haïti, Manuel Zelaya au Honduras et Fernando Lugo au Paraguay. Qui le sait ? Pas grand monde ... Pourquoi ? Parce que les États-Unis et leurs alliés locaux emploient des méthodes beaucoup plus sophistiquées qu’auparavant. Elles sont certes moins sanglantes, mais tout aussi condamnables si l’on considère que les peuples, par la voie démocratique, ont le droit de choisir leurs dirigeants. Il s’agit donc ici de dévoiler et dénoncer les techniques employées.
 
HD. Très documentées, ces 700 pages retracent avec un style proche du roman d’espionnage l’histoire de l’Amérique latine. Combien d’années cela prend-il d’écrire un tel livre ?
M. L. S’agissant du style, j’ai toujours considéré qu’il n’est pas nécessaire d’être pontifiant, sentencieux, dogmatique et mortellement ennuyeux pour traiter sérieusement de sujets sérieux. On n’attrape pas le lecteur avec du vinaigre, si vous me passez l’expression. Ce qui n’empêche nullement la rigueur. Par ailleurs, un journaliste n’est pas un maître à penser. S’il arrive à une conclusion, dans ce cas « politique », il doit clairement montrer comment il y parvient: c’est-à-dire raconter. Partir des faits. Remonter la chaîne des événements, des causes et des conséquences. Les connaître dans la durée pour ne pas s’en tenir à l’écume du présent. De sorte que si l’écriture matérielle de ce livre a dû prendre un an ou un an et demi (en fait, je n’en sais trop rien), il est le résultat de quatre décennies de fréquentation du terrain des résistances et des luttes (mais aussi de la musique, du rhum et des éclats de rire) – sans parler de la lecture d’une pléthore d’ouvrages dont témoigne l’imposante bibliographie.
 
« CE LIVRE EST LE RÉSULTAT DE QUATRE DÉCENNIES DE FRÉQUENTATION DU TERRAIN DES RÉSISTANCES ET DES LUTTES. »
 
HD. Est-ce pour tenter de sortir une partie des médias européens, notamment français, d’une certaine apathie par rapport à la politique des États-Unis sur ce continent ?
M. L. Apathie ? Que non pas. Complicité objective! Les uns et les autres ont un ennemi commun: les politiques de gauche – rebaptisées « populisme » pour les disqualifier. D’où, à longueur de colonnes et de « JT », le déploiement d’un catalogue de clichés encore plus épais que celui de La Redoute! D’où, par exemple, l’interprétation partielle et partiale des événements qui affectent actuellement le Venezuela, quand la tentative de déstabilisation du président Nicolas Maduro (comme hier d’Hugo Chavez) par l’extrême droite devient une « société civile » et de « gentils étudiants » aux prises avec un gouvernement répressif et autoritaire.
 
HD. Comment expliquez-vous la relative indifférence de l’Europe vis-à-vis de la politique interventionniste voire putschiste des États-Unis et même d’une partie de la gauche ?
M. L. Par les raisons idéologiques précédemment évoquées. Par la dérive néolibérale de la socialdémocratie, tant latino-américaine qu’européenne. Pour les plus lucides, soumis à la pression du « prêt-à-penser », par la prudence, la crainte de se retrouver dans « le mauvais camp », le souci de conformité. Et, pour beaucoup, par l’absence de mémoire – d’où la nécessité d’écrire (et de lire!) ce bouquin. Un exemple ? Le sabotage économique qui provoque aujourd’hui pénuries et files d’attente au Venezuela est l’exacte réplique de la politique appliquée au début des années 1960 à Cuba après que Washington a secrètement déterminé que « le seul moyen envisageable de détourner le soutien interne est de créer la désillusion et le mécontentement fondés sur l’insatisfaction économique et les privations (...) pour provoquer la faim, le désespoir et le renversement du gouvernement »... Méthode également employée dans les années 1970 contre Salvador Allende.
 
« LE SABOTAGE ÉCONOMIQUE QUI PROVOQUE DES PÉNURIES AU VENEZUELA EST L’EXACTE RÉPLIQUE DE LA POLITIQUE APPLIQUÉE EN 1960 À CUBA. »
 
HD. L’unité actuelle de l’Amérique latine lui permet de résister mais jusqu’à quand si, comme pour la Grèce, la désinformation continue ? Pourrait-on imaginer retrouver, comme vous l’écrivez, ce « peuple qui discute avec le peuple », paraphrasant Sartre, et mettre à mal le fameux TINA (le « there is no alternative » de Thatcher – il n’y a pas d’alternative) ?
M. L. Aux lecteurs qui ne connaissent pas l’Amérique latine et ne sont pas obligés de me croire sur parole, je dirai ceci: si vous bouillez d’indignation quand nos éditorialistes « respectables », « objectifs », « impartiaux » et surtout omniprésents mettent sur le même plan le Front de gauche et le Front national, vous pouvez parfaitement comprendre la nature du traitement appliqué à Chavez, Maduro, l’Argentine Cristina Kirchner, l’Équatorien Rafael Correa, le Bolivien Evo Morales et, à travers eux, aux peuples qui les ont élus. Cela étant, si les médias influencent l’opinion publique, ils ne la transforment pas radicalement: là-bas, malgré quinze années d’attaques incessantes des médias pour le compte des groupes économiques qui les possèdent et les contrôlent, la gauche latino-américaine a effectivement résisté. Sans doute parce qu’elle s’est attaquée à un sujet encore tabou chez nous: la démocratisation de l’information. Contrairement à ce que prétendent ceux qu’inquiète cette perte de leur monopole, il ne s’agit pas de remettre en cause la « liberté d’expression », mais de faire renaître un pluralisme qui n’existe plus (ou quasiment plus) aujourd’hui.
 
HD. En Europe, comme en Amérique latine durant des décennies, la démocratie est sous la coupe des marchés; peut-on alors espérer un jour écrire le même type d’ouvrage sur l’Europe avec l’espoir qu’une gauche de rupture arrive au pouvoir démocratiquement ?
M. L. On prétend qu’il y a en France la droite, la gauche et la gauche de la gauche. C’est erroné. Il y a la droite, la « deuxième droite » et la gauche. Appelons les choses par leur nom. C’est pour avoir fait un constat peu ou prou similaire que les Latino-Américains, il y a une quinzaine d’années, ont choisi la rupture et ... sont arrivés au pouvoir démocratiquement.
 
Entretien réalisé par Vadim Kamenka pour l'Humanité
 
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22/06/2015

EXPOSITION L'INCA ET LE CONQUISTADOR !

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Très belle exposition consacrée à une de plus belle, mais aussi dramatique, page d'histoire de l'Amérique Latine

Deux hommes, une même ambition. À travers les portraits de l’Inca Atahualpa et du conquistador Francisco Pizarro, l’exposition retrace les moments-clés de la conquête de l'empire Inca et met en scène la rencontre de deux mondes, à l’orée de leur destin.

Années 1520 : l’empire espagnol de Charles Quint, assoiffé d’or et de conquêtes, poursuit son exploration de l’océan Pacifique et du littoral sud-américain entamée une décennie plus tôt. Au même moment côté amérindien, le plus grand empire inca jamais connu – Tawantinsuyu, "l’empire des quatre quartiers" – mène son expansion sous le règne de Huayna Capac.

exposition,quai branly,l'inca et le conquistador

À la mort de ce dernier, une crise dynastique porte au pouvoir son fils, coïncidant avec l’arrivée sur le territoire péruvien de l’espagnol Francisco Pizarro et de ses conquistadores.

Autour des récits espagnols et indigènes de la conquête, illustrant les parcours parallèles puis l’affrontement de ses deux protagonistes, l’exposition retrace les moments-clés de l’histoire du continent sud-américain.

Présentés sous forme de dialogue,les objets incas et hispaniques, les peintures, cartes et gravures d’époque mettent l’accent sur la confrontation de deux mondes radicalement opposés, engagés dans une profonde révolution politique, économique, culturelle et religieuse. Guerres de conquête Pizarro mène la conquête de l’Empire inca : les Espagnols poursuivent leur progression, jusqu’à la prise de la capitale impériale de Cuzco qui marque une étape historique tant le symbole est fort et les trésors nombreux.

Les expéditions espagnoles se poursuivent dans tout l’empire, au Nord comme au Sud ; des villes sont fondées, comme Lima, la "Ciudad de los Reyes", qui devient la capitale des Espagnols sur l’Océan Pacifique.

conquistador1.jpgEnfin, les rivalités personnelles précipitent les Conquistadors dans la guerre civile : Almagro est exécuté (1538), puis Pizarro assassiné par ses compatriotes (1541).

En contrepoint de la mort de Pizarro, l’exposition présentera les éléments permettant d’évoquer celle d’Atahualpa survenue en 1533, et plus particulièrement la question du devenir de sa momie.

Enterrés à Cajamarca, ses restes sont récupérés par les indigènes soucieux de préserver le corps de l’Inca défunt, qui acquiert le statut sacré de huaca. Sa momie est emportée dans un lieu resté secret tandis que se met en place un culte autour de sa personne, et de sa défaite.

Du mardi 23 juin au dimanche 20 septembre 2015, l'Inca et la conquistador Quai Branly

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19/05/2015

JOSE MARTI 120 ANS APRES SA DISPARITION IL RESTE LE HEROS DE L'AMERIQUE LATINE

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JOSE MARTI, (1853-1895)

Ce qui m'a changé? La vie elle-même, à travers un approfondissement de la pensée de Marti [Jose Marti étant un poète et héros de la nation cubaine] et les classiques du socialisme. - Fidel Castro

José Marti (1853-1895) est sans conteste la figure la plus importante du XIXe siècle cubain. Cité par les révolutionnaires de Fidel Castro comme « l'auteur intellectuel » et l'inspirateur de la Révolution cubaine, il est à l'origine de la création au XIXe siècle de la conscience continentale d'une Amérique métisse, celle qu'il nomma « Notre Amérique », en opposition à l'Amérique anglo-saxonne du Nord.
Il prit la défense des Noirs et des Indiens, fut l'organisateur et le premier dirigeant de la Guerre révolutionnaire d'indépendance de Cuba en 1895 - Cuba est alors une colonie espagnole -, le fondateur du Parti révolutionnaire cubain (1892), celui qui formula pour la première fois une doctrine américaine anti-impérialiste.

Il est aujourd'hui l'inspirateur non seulement des dirigeants et intellectuels cubains, mais aussi de la plupart des pays de l'Amérique latine. Il fut aussi poète, critique littéraire et journaliste, reconnu dans toute l'Amérique. La célèbre chanson Guantbnamera s'inspire de son recueil de poèmes Versos sencillos (1891).Déporté en Espagne très jeune, il voyagea dans toute l'Amérique latine (Mexique, Guatemala, Venezuela) et aux Etats Unis et fonda de multiples revues éphémères.

Initiateur du soulèvement anticolonialiste de 1895, il débarqua à Cuba (comme le fit Fidel Castro quelques années plus tard) accompagné d'un détachement armé, mais fut tué lors de sa première bataille contre les EspagnoLs.
Il est depuis considéré comme un martyr et un mythe de l'indépendance de Cuba et de l'Amérique latine.*
José Martí est certainement l'homme le plus glorifié par le peuple cubain, qui le considère comme le plus grand martyr et l'apôtre de la lutte pour indépendance.
José Martí est né à la Havane le 20 janvier 1853. Rapidement il s'engagea dans la lutte anti-coloniale, à quinze ans, déjà, il fondait un journal nationaliste, à 16 ans il était arrêté pour trahison et condamné à six ans de travaux forcés.

Libéré six mois plus tard et assigné à résidence, il fut déporté en Espagne durant quatre années. Son exil se poursuivit en France, en Angleterre, au Mexique.
Une amnistie des prisonniers politiques lui permet de revenir à Cuba, où il fut de nouveau arrêté et de nouveau renvoyé en Espagne.Il s'installa à New York, où vivaient de nombreux exilés cubains, et durant les quinze années qui suivirent il se consacra sans relâche à l'activité politique au sein du parti révolutionnaire cubain.

Son objectif était d'obtenir l'indépendance de Cuba en s'appuyant sur le peuple et les masses opprimées, d'obtenir l'égalité raciale, égalité économique et l'égalité des sexes.Il débarqua sur l'île en 1895, et fut tué lors de sa première bataille contre les Espagnols, le 19 mai 1895.

* - José Marti, la liberté de Cuba et l'Amarique latine, Jean Lamore, édition Ellipses.

Citations de José Marti «Le divin est dans l'humain.» - Essai sur l'art et la littérature

«La grandeur des chefs n'est pas dans leur personne, mais dans la mesure où ils servent la grandeur de leur peuple.»

«Celui qui ne se sent pas offensé par l'offense faite à d'autres hommes, celui qui ne ressent pas sur sa joue la brûlure du soufflet appliqué sur une autre joue, quelle qu'en soit la couleur, n'est pas digne du nom d'homme.» - Pages choisies

«Tout ce qui divise les hommes, tout ce qui les spécifie, les isole ou les parque, est un péché contre l'humanité.» - Notre Amérique

«Tout homme a deux mères : la nature et les circonstances.» - Pages choisies

«La fraternité du malheur est la fraternité la plus rapide.»

«La liberté coûte très cher et il faut, ou se résigner à vivre sans elle, ou se décider à la payer son prix.» - Discours

«Un grain de poésie suffit à parfumer tout un siècle.» - Pages choisies

«Le gouvernement doit naître du pays.» - Notre Amérique «Monsieur le Président possède Un jardin avec sa fontaine Et des trésors d’or et de blé ; Mais moi, j’ai plus, j’ai un ami.»

- Extrait des Simples vers

«La parole n'est pas faite pour couvrir la vérité, mais pour la dire.»

«La mort est une victoire et quand on a bien vécu, le cercueil est un char de triomphe.»

- Pages choisies«C’est l’heure des brasiers, il ne faut y voir que la lumière.»

«La patrie, c'est l'humanité.»

"Un pays cultivé est toujours fort et libre!"

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