30/04/2014
La première mosquée de Cuba verra le jour dans le quartier historique de La Havane
La minorité musulmane de Cuba peut désormais vivre pleinement le rêve éveillé qu’elle a longtemps caressé, puisque son vœu le plus cher de voir une mosquée sortir de terre à La Havane a été enfin exaucé par le gouvernement de Raul Castro.
Les périodes de doutes et de désespoir qui ont jalonné une attente fébrile semblent définitivement derrière eux, les 3 500 musulmans qui résident dans la capitale cubaine n’ont plus le cœur serré mais en fête, à l’annonce de l’arbitrage officiel qui s’est prononcé en faveur de la construction de la première mosquée du pays, validant les plans qui s’inspirent de la prestigieuse mosquée d'Ortaköy, célèbre pour son avancée légère dans les eaux du Bosphore, à Istanbul.
La récente escale à Cuba d’une délégation turque représentant la Fondation des affaires religieuses (TDV) n’est pas étrangère à ce déclic décisif qui a réussi à démêler une situation inextricable, le gouvernement cubain ayant en effet approuvé la construction d’un lieu de culte musulman il y a quelques années de cela, mais les difficultés économiques extrêmes auxquelles il était confronté ont eu raison de sa bonne volonté.
L’effet turc a bel et bien agi pour le meilleur, comme l’a affirmé Yuksel Sezgin, l’attaché de presse du TDV, qui est en train de finaliser un projet similaire de mosquée à Haïti : "Nous avons pensé que la mosquée pourrait idéalement s’implanter au coeur du quartier historique de La Havane", a indiqué ce dernier, en précisant que la réplique architecturale de la grande mosquée Ortaköy, datant du 19ème siècle, a été suggérée pour sa parfaite adéquation avec l’architecture des bâtiments environnants.
Elle écrira un nouveau chapitre de l’histoire religieuse de la perle des Caraïbes, la réalisation de la future grande mosquée de La Havane qui devrait ouvrir ses portes d’ici à un an, et accueillir jusqu’à 500 fidèles, s’inscrit dans le cadre plus large de l’effort cubain visant à faire sauter certains verrous du système communiste, ainsi que l’a confirmé Luis Mesa Delmonte, un expert du Moyen-Orient.
15:19 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Amérique Latine, Religion, Société | Tags : cuba, la havanne, religion | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
30/03/2013
CUBA 2012 : CARNET DE VOYAGE (3)
Arrivée à la Havane nous sommes installé dans un hôtel près du centre historique au charme colonial fou. La salle d’accueil est entourée de végétations et de tableaux avec des lampes magnifiques qui éclairent ce spectacle grandiose. Au milieu près du bar une fontaine donne un ton de palais à ce hôtel.
La chambre proposée est fonctionnelle, grande, avec deux lits qui entourent un téléviseur qui va nous permettre pendant le séjour de suivre l’actualité avec notamment CNN (et oui !), TV5, TELE SUR la chaîne d’actualités continues d’Amérique Latine financée par le Vénézuela, Cuba, l’Argentine, et l’Uruguay et dont l’objectif déclaré et de contrecarrer la propagande américaine.
C’est une chaîne extrêmement bien faite qui couvre l’actualité de l’Amérique, mais aussi du reste du monde. Télésur depuis le début de l’année 2013 couvre en continue Cuba. Certains reprochent que CNN ne soit pas accessible à tous les Cubains, ce qui est dommageable.
Une remarque en France Télésur est une chaîne de télévision dont la diffusion est de fait interdite. Seul l’opérateur Free la diffuse, sur le principal opérateur Orange elle est totalement prohibée.
Les hôtels de style coloniaux s’ils sont charmants, en contrepartie ne sont pas toujours d’un confort optimal. Notre chambre, comme toutes les chambres donnent sur une immense salle où sont regroupés tous les moteurs qui permettent le fonctionnement des climatiseurs. Le bruit s’il est supportable le jour, l’est beaucoup moins la nuit nous l’apprendrons à notre dépens.
Après une nuit de repos nous avons droit à un petit déjeuner self service. Contrairement à ce que nous avons pu lire par ailleurs la nourriture est abondante, et les fruits (ananas, banane, goyave, mangue, papaye, mamey..) succulents.
Le service est convenable, le personnel nombreux. En France un même service serait probablement assuré par deux fois moins d’employés, le plus souvent stressés, sous-payés, et exploités.
A Cuba, probablement le personnel est sous payé, mais sûrement pas stressé et exploité ; nous en aurons confirmation tout le long de notre séjour. Ce n’est pas rien. Le chômage est un mot qui n’existe pas à Cuba en tout cas officiellement. Tous les Cubains rencontrés nous confirmerons que ceux qui veulent vraiment travailler, travaillent.
Après le déjeuner, première visite de la vieille ville en passant par la rue Obispo, la rue la plus commerçante et touristique de la Havane selon les guides. Comme pendant tous le séjour à Cuba les visites sont totalement libres, sans aucune contraintes ou surveillance, là aussi les idées « reçues » tombent comme la neige. La seule boussole que nous avons est le guide touristique, c’est-à-dire le guide Hachette, ou le guide Routard, qui contiennent tous les deux beaucoup d’erreurs d’ailleurs d’appréciations en particulier. Nous nous sommes écartés souvent de ces conseils pour découvrir la ville par le chemin « des écoliers », c’est-à-dire à notre convenance. C’est souvent ainsi que l’on peut découvrir le mieux, un pays et un peuple.
Par Diaz Diego
13:57 Publié dans AL-Pays : Cuba, Amérique Latine, Carnet de voyage | Tags : cuba, la havanne, hôtel, stress, nourriture | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |