07/11/2014
CNI : HAITI
Données générales
Nom officiel : République d’Haïti
Constitution de 1987 : le Président est élu pour 5 ans au suffrage universel direct. Il ne peut exercer deux mandats consécutifs, ni en briguer un troisième. Il désigne le Premier ministre dont la nomination doit être ratifiée par les deux chambres du Parlement. Le gouvernement est responsable devant le Parlement.
Bicaméralisme : Chambre des Députés (100 membres, élus au suffrage universel direct pour 4 ans) et Sénat (30 sénateurs, élus au suffrage direct pour 6 ans, renouvellement par tiers tous les deux ans).
Nom du Chef de l’Etat : Michel MARTELLY
Données géographiques
Superficie : 27 750 km2
Capitale : Port-au-Prince (environ 3 millions d’habitants)
Villes principales : Cap-Haïtien, Gonaïves, Hinche, Jacmel (la moitié de la population est urbaine)
Haïti est composé de 10 départements dirigés par un délégué nommé par le gouvernement
Langues officielles : le créole (langue parlée par la majorité de la population) et le français (langue d’apprentissage scolaire)
Fête nationale et de l’Indépendance : le 1er janvier
Indice de développement humain : 0,454 - 161ème (sur 187 pays, source PNUD rapport 2013) ; 72 % des Haïtiens vivent sous le seuil de pauvreté (moins de 2 US$ par jour) et la moitié vivent avec moins d’un dollar par jour
Données démographiques
Population 10,1 millions d’habitants
Densité : 355 habitants/ km2
Croissance démographique annuelle : 1,7 % (la moitié de la population est âgée de moins de 20 ans)
Taux de fécondité : 3,2 (4,2 en 2000 – urbain : 3 enfants par femme, rural : 4)
Espérance de vie à la naissance : 61 ans
Taux d’alphabétisation (PNUD) : 48,7 % - 500 000 enfants en âge de l’être ne sont pas scolarisés
Religions : 55 % catholiques, plus de 40 % protestants, mais la proportion est désormais inverse dans les grandes villes ; la pratique du vaudou reste dominante.
Données économiques
Monnaie : la gourde (HTG) 1 € =60 gourdes( février 2014)
PIB (Banque Mondiale, 2011) : 6,7 MdUS$ (3,65 MdUS$ en 2000 et 2,8 MdUS$ en 1990)
PIB par habitant (2011) :840 US$ par habitant
Taux de croissance : 4,3 ( 2013 FMI).
Taux de chômage : 27 % (officiel, mais deux tiers des Haïtiens touchés par le chômage ou le sous-emploi)
Déficit budgétaire (2011/12) : 1,8 MdUS$ (21 % du PIB contre 32 % en 2000) – le stock de dette fin 2011 s’élève à 657 MUS$ et est détenu à 15 % par les bailleurs multilatéraux et à 70 % par le Vénézuéla.
Taux d’inflation ( FMI 2013) : 4,5 % (touchant notamment les denrées alimentaires)
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB (2010) :
- secteur primaire : 28 % (moitié de la population active),
- secteur secondaire : 17 % (un quart population active),
- secteur tertiaire : 55 % du PIB
Importations (2011) : 4,076 MdsUS$ - principaux fournisseurs : République dominicaine et Etats-Unis
Exportations (2011) : 802 MUS$ - principal client : Etats-Unis (plus de 80 % des exportations haïtiennes)
Transferts de fonds de la diaspora : 1,97 MdsUS$ en 2010 – selon les années, ces transferts représentent entre un quart et un tiers du PIB haïtien annuel – 10 % de ces transferts proviennent de France (2006)
Exportations de la France vers Haïti (2011) : 36 M€ (44 M€ en 2010)
Importations de produits haïtiens en France (2011) : 7,4 M€ (7,3 M€ en 2010)
http://www.tresor.economie.gouv.fr/…
Communauté française en Haïti (2012) : 1 550 inscrits dont 600 binationaux.
Communauté haïtienne en France : 100 000 (estimation - dont 40.000 sur le territoire métropolitain, 30.000 en Guadeloupe, 25 000 en Guyane et 5 000 en Martinique et Saint-Barthélemy).
Politique intérieure
Situation humanitaire
Haïti, pays le plus pauvre des Amériques, seul Etat du continent à faire partie du groupe des pays les moins avancés, est classé en 161ème position en terme de développement humain (sur 187 Etats) par le PNUD. Les trois-quarts de la population vivent dans la pauvreté (78 % avec moins de 2 US$/jour/personne), la moitié de la population survivant même dans un état d’indigence avec moins de 1 US$/jour.
Plus d’un Haïtien sur quatre est sous-alimenté et Haïti fait partie de la vingtaine de pays identifiés par la FAO comme particulièrement vulnérables dans ce domaine.
L’épidémie de choléra a causé, depuis octobre 2010, plus de 8000 décès sur le demi-million de cas répertoriés.
Comme en témoignent les conséquences dramatiques du tremblement de terre du 12 janvier 2010 et des ouragans de 2008, Haïti révèle une très forte vulnérabilité face aux éléments naturels, notamment à cause de sa topographie (nombreux bassins versants et zones inondables), de son environnement dégradé (moins de 2% de couverture forestière) de la fragilité de ses infrastructures et de la faiblesse de ses institutions.
Situation sécuritaire
La Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti, la MINUSTAH, contribue par son action à préserver la sécurité intérieure.
Suite au départ du Président Aristide, en février 2004, le Conseil de Sécurité de l’ONU avait autorisé le déploiement immédiat d’une Force multinationale intérimaire (FMI) pour une période de trois mois (Etats-Unis, Canada, France). En juin 2004, la MINUSTAH lui a succédé et fait une large place aux contingents d’Amérique latine, notamment brésilien. La MINUSTAH œuvre au renforcement de la Police nationale haïtienne (PNH), appuie la réforme du système judiciaire haïtien et l’organisation des élections. Elle a notamment réussi à démanteler les gangs violents qui exerçaient un contrôle social étroit dans certains quartiers des grandes villes.
La chaîne de commandement de la MINUSTAH a été durement affectée lors du séisme du 12 janvier 2010, puisque l’effondrement de son quartier général a fait plus d’une centaine de victimes dans son état-major. Pour faire face à l’urgence humanitaire, aux risques posés par la saison cyclonique et pour l’organisation des élections, le déploiement de 4000 hommes supplémentaires avait été autorisé en 2010, pour un total de plus de 10 000 personnels déployés sur le terrain, dont une forte composante policière. Les résolutions qui ont permis le renouvellement de son mandat en octobre 2012 et 2013 ont toutefois consacré une baisse de ces effectifs (moins 15 % chaque année), tout en réorientant sa mission de l’aide d’urgence vers le renforcement de l’Etat de droit et de ses principaux instruments, dont la police et la justice.
Situation économique
En dépit des pertes massives causées par le séisme, les financements internationaux ont permis de contenir, la baisse du PIB haïtien à -5,1 % en 2010. La croissance a repris en 2011 (+6,7 %) et en 2012 (+4,5 %). Le déblaiement des 11 millions de mètres cubes de gravats est achevée pour l’essentiel, et la reconstruction, basée sur des projets de long terme, a débuté.
L’économie haïtienne n’en reste pas moins marquée par une triple dépendance : budgétaire (50 % du budget et 80 % des investissements proviennent de l’aide extérieure) énergétique (importation de la totalité des hydrocarbures) et alimentaire (importation de 60 % des besoins alimentaires en dépit d’un fort potentiel agricole).
Politique extérieure
Haïti est membre de l’Organisation des Etats américains (OEA), de l’Association des Etats de la Caraïbe (Haïti a accueilli en avril 2013 le Vème Sommet des Chefs d’Etats de la Caraïbe) et a été admise au sein de la CARICOM en 2002.
Les relations qu’entretient Haïti avec la République dominicaine sont complexes, en raison de la présence sur le sol dominicain de plus d’un million d’Haïtiens.Si après le séisme, la République dominicaine a fait preuve d’une très grande solidarité et les contacts à haut niveau se sont multipliés, signe d’une volonté de renforcer les relations entre les deux pays, des sources de tension sont apparues notamment sur le statut légal des centaines de milliers de ressortissants dominicains d’origine haïtienne.
Haïti ne reconnait pas formellement la République populaire de Chine et entretient de forts liens avec Taiwan, un de ses principaux bailleurs de fonds nationaux, avec le Vénézuéla.
Le gouvernement haïtien a signé, le 10 décembre 2009, l’Accord de Partenariat Économique (APE) qui lie Haïti ainsi que 14 autres États de la Caraïbe (CARIFORUM) avec l’Union européenne. Haïti est le dernier pays à adhérer à cet accord – qu’il n’a toutefois pas encore ratifié.
19:33 Publié dans AL-Pays : Haiti, AL-Pays : Haiti CNI, Amérique Latine, Carte Nationale d'Identité Pays Amérique Latine, Economie, Politique, Société | Tags : haiti, carte d'identité | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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27/10/2014
CNI : LE BRESIL
Données générales
Nom officiel : République fédérative du Brésil
Nature du régime : République fédérale présidentielle, composée de 26 Etats et d’un district fédéral
Chef de l’Etat et/ou du Gouvernement : Mme Dilma Rousseff
Données géographiques
Superficie : 8 511 965 km² (quinze fois la France), 5ème rang mondial
Capitale : Brasilia
Villes principales : São Paulo, Rio de Janeiro, Belo Horizonte, Porto Alegre, Salvador de Bahia, Fortaleza, Curitiba, Recife, Belém, Goiânia
Langue officielle : Portugais
Monnaie : Real (1€ = 2,8 réaux)
Fête nationale : 7 septembre
Données démographiques
Population : 192 millions, 5ème rang mondial
Densité : 22 hab./ km2
Croissance démographique : 1,33%
Espérance de vie : 73,5 ans (69,7 ans pour les hommes et 77,3 ans pour les femmes)
Taux d’alphabétisation : 89%
Religion (s) : catholiques (68 %) ; évangéliques (20 %)
Indice de développement humain : 0,73 (85e)
Données économiques
PIB (2013, exprimé en milliards de dollars US courants) : 2305 (7ème rang mondial) (2012 : 2253 ; 2011 : 2476 Mds USD ; 2010 : 2.143 Mds USD ; 2009 : 1.620 Mds USD)
PIB par habitant (2011) : 12 688 USD
Taux de croissance (2013) : 2,3 % ; (2012 : 0,9% ; 2011 : 2,7% ; 2010 : 7,5 % ; 2009 : -0,6%)
Taux de chômage : 5,6 % (février 2013)
Taux d’inflation (2013) : 5,9% (2012 : 5,8% ; 2011 : 6,5% ; 2010 : 5,9 % ; 2009 : 4,3%)
Balance commerciale (2012) : 19,4 milliards USD (2011 : 29,8 milliards USD ; 2010 : 20,1 milliards USD)
Principaux clients : Etats-Unis, Argentine, Chine, Pays-Bas (France 10e)
Principaux fournisseurs : Etats-Unis, Argentine, Chine, Allemagne, Nigeria (France 12e)
Réserves Internationales (septembre 2012) : 378 milliards USD
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB :
- agriculture : 6 %
- industrie : 27%
- services : 67%
Exportations de la France vers le Brésil (2013) : 4,7 Mds EUR
Importations françaises depuis le Brésil (2013) : 3, 4 Mds EUR (en recul de 20% environ par rapport à l’année précédente == 4,2 Mds EUR en 2012== du fait de la baisse des importations de pétrole et de soja)
http://www.tresor.economie.gouv.fr/…
Consulats de France : Sao Paulo, Rio de Janeiro, Recife
Communauté française au Brésil : près de 20 000 inscrits Français inscrits au registre des Français établis hors de France. Environ 30 000 français résidents selon la police fédérale.
Communauté brésilienne en France : 2 000 enregistrés (25 000 estimés)
Politique intérieure
Dilma Rousseff a été élue le 31 octobre 2010, au second tour de l’élection présidentielle, avec 56,05% des voix, devant le candidat de l’opposition, José Serra (Parti de la Social-démocratie brésilienne). Elle est la première femme Présidente de la République du Brésil. Les élections des gouverneurs et du Congrès avait été également globalement favorables à la coalition gouvernementale : à l’issue du second tour, sur 27 Etats fédérés, la majorité dispose de 16 gouverneurs.
Le 26 octobre 2014 Dilma Rousseff a été réélu présidente de la République en obtenant 51,64 % des suffrages contre 48,36 % pour le candidat de droite.
Dilma Rousseff a fait de la lutte contre la pauvreté la grande priorité de son mandat, dans la lignée de son très populaire prédécesseur, Ignacio Lula da Silva. Les programmes gouvernementaux (« Bolsa Familia », « Brésil sans misère ») ou l’augmentation du SMIC (+14% en 2012) ont permis, depuis l’ère Lula, de sortir près de 30 millions de Brésiliens (sur 192 millions), de consolider la position de la classe moyenne et d’assurer une meilleure inclusion sociale. Cette politique s’inscrit dans un cadre plus large de développement du pays, fondé sur les infrastructures dans le cadre du Programme d’Accélération de la Croissance - PAC 2 (2011-2014 - près de 415 milliards d’euros d’investissements) qui devait permettre de remédier aux faiblesses structurelles du pays (construction massive de logements, accès aux services publics, aménagements en vue des grands évènements sportifs, infrastructures énergétiques et de transport), d’encourager l’agro-négoce et de développer une ambitieuse politique de formation des ressources humaines (Science sans frontières : 100.000 étudiants boursiers à l’étranger, dont 10.000 pour la France).
Dilma Rousseff la survivante, réélue présidente... par afp
Au total, le Brésil traverse aujourd’hui une période de transition sur le plan économique et social, après l’euphorie des années Lula. Comme ailleurs en Amérique latine, l’accès à un niveau de bien-être élémentaire s’est traduit par une montée en puissance des revendications de la population. Maintenant que les acquis politiques et économiques de « l’émergence » sont engrangés, les classes moyennes aspirent à un saut qualitatif dans leurs conditions de vie, et souhaitent se rapprocher des standards socio-économiques de l’Amérique du Nord ou de l’Europe. Education, couverture sociale, réduction des inégalités, efficacité de la justice et de l’administration, lutte contre la corruption, droits des minorités, évolutions sociétales sont autant de sujets sur lesquels les attentes des populations comme les défis des gouvernements sont importants.
09:45 Publié dans AL-Pays : Brésil, AL-Pays : Brésil CNI, Carte Nationale d'Identité Pays Amérique Latine, Economie, Environnement, Société | Tags : brésil, carte d'identité | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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23/10/2014
CNI : LE PEROU
Données générales
Site de l’ambassade de France au Pérou
Source des données chiffrées : Ambassade de France au Pérou, Ministère de l’Economie, des Finances et du Commerce extérieur, PNUD, revue The Economist, FMI, Banque mondiale.
Nom officiel : République du Pérou
Chef d’État : M. Ollanta Humala Tasso (juin 2011)
Données géographiques
Superficie : 1 285 220 km²
Population : 29,9 millions (30 % de moins de 15 ans ; 6 % de plus de 65 ans)
Capitale : Lima (8,2 millions d’habitants)
Villes principales : Piura (1,7 millions), La Libertad (1,6), Cajamarca (1,4), Puno (1,3), Cusco (1,2)
Langue officielle : espagnol. Le quechua, l’aymara et les langues amazoniennes sont également pratiqués.
Monnaie : Nouveau Sol péruvien (PEN) [1 € = 3,79 PEN taux de chancellerie au 4/4/2014]
Fête nationale : 28 juillet (indépendance, le 28 juillet 1821)
Données démographiques
Taux de croissance démographique : 1,6 % par an
Espérance de vie : 71 ans ; mortalité infantile : 3 %
Taux d’alphabétisation : 91 % (hommes), 80 % (femmes)
Religion (s) : catholiques (88 %), évangéliques (8 à 10 %).
Indice de développement humain (Classement ONU) : 0,788 (79e rang sur 179)
Coefficient de GINI : 0,49
Données économiques
PIB 2013 : 206 Mds$
PIB brut par habitant : 7000 $
Taux de croissance (2013) : 5,3% (+6,8% en moyenne annuelle entre 2006 et 2013)
Taux de chômage : 7,7% (mais emploi informel important)
Taux d’inflation : 2,65%
Solde budgétaire : 1,8%
Dette publique : 19% du PIB
Balance commerciale : + 4,5 Mds $
IDE : 12,2 MdUSD
Principaux clients : Chine (17%), États-Unis (13,3%), Suisse (11,2%)
Principaux fournisseurs : États-Unis (18,7%), Chine (18,4%), Brésil (6,1%)
Exportations de la France vers le Pérou (2013) : 205 M€ (235 M€ en 2012)
Importations françaises du Pérou (2012) : 305 M€ (343 M€ en 2012)
Site du Service Economique de Lima : http://www.tresor.economie.gouv.fr/…
Consulat de France : section consulaire de l’ambassade de France à Lima, consulats honoraires à Arequipa, Cuzco et Piura.
Communauté française au Pérou : 4100 inscrits (84 % à Lima).
Communauté péruvienne en France : estimée à 10 000 personnes
Politique intérieure
Institutions
- Régime présidentiel (Constitution de 1993).
- Pouvoir exécutif : Le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans. Il ne peut pas constitutionnellement prétendre à un deuxième mandat consécutif. Le Président nomme les membres du gouvernement.
- Pouvoir législatif : Congrès monocaméral de 130 membres élus pour 5 ans au scrutin de liste à la proportionnelle. Le Congrès ne peut être dissout par le président de la République qu’une seule fois par mandat présidentiel.
- Pouvoir judiciaire : Cour suprême (un président et 18 juges).
- Prochaines élections : élections générales (présidentielles et législatives) en 2016.
Partis politiques
- Grande alliance nationaliste (Gana Perú) – gauche : Parti nationaliste péruvien (PNP) de M. Ollanta Humala, Parti communiste du Pérou, Parti socialiste et Parti socialiste révolutionnaire ;
- Force sociale – gauche réformiste : parti de la maire de Lima (Susana Villaran)
- Alliance Perú posible – centre : Perú posible (PP) de M. Alejandro Toledo et partis Action populaire et Somos Perú ;
- Parti Apriste péruvien (APRA : Alliance populaire révolutionnaire américaine) – centre droit : parti de M. Alan García
- Alliance pour le grand changement – centre droit : Parti populaire chrétien (PPC), Restauration nationale (églises évangéliques), Parti humaniste et Alliance pour le progrès ;
- Alliance Solidarité nationale – droite : Solidarité nationale (SN) de M. Luis Castañeda, Union pour le Pérou, Toujours unis, Tous pour le Pérou et Changement 90.
- Force 2011 : droite populaire / parti fujimoriste (APF), mené par Mme Keiko Fujimori (fille de l’ex-chef d’Etat).
Situation politique
Les élections générales du 10 avril 2011 ont mobilisé près de 84 % des électeurs péruviens, appelés à voter en même temps pour le premier tour des élections présidentielles le renouvellement du Congrès et pour leurs représentants nationaux au Parlement andin (le vote est obligatoire au Pérou).
À l’issue d’une campagne très disputée, les résultats des élections législatives ont donné 47 sièges à l’alliance nationaliste « Gana Pérou » conduite par le candidat de la gauche, Ollanta Humala, devant le parti de Keiko Fujimori (Fuerza 2011 : 38 sièges) et celui d’Alejandro Toledo (Perú posible, 21 sièges). Ils marquaient également l’effondrement des partis traditionnels, le plus ancien d’entre eux (1924), l’APRA (Alianza Popular Revolucionaria Americana), parti du Président sortant Alan García, n’obtenant que 4 sièges, alors qu’au centre-droit, l’« Alliance pour un grand changement » (Alianza por el Gran Cambio) et l’« Alliance solidarité nationale » (Alianza Solidaridad Nacional, centre-droit) obtenaient respectivement 12 et 8 sièges.
Le 5 juin 2011, Ollanta Humala remportait de justesse le deuxième tour de l’élection présidentielle, avec 51,5 % des voix, face à Keiko Fujimori, fille de l’ancien chef d’État Alberto Fujimori, actuellement en prison. L’appui massif des zones rurales a été déterminant pour la victoire de M. Humala, qui avait largement orienté sa campagne sur un programme de réformes des institutions et de l’administration, de lutte contre la pauvreté et d’un renforcement du rôle de l’État dans l’économie et les investissements.
12:22 Publié dans AL-Pays : Pérou, AL-Pays : Pérou CNI, Carte Nationale d'Identité Pays Amérique Latine, Economie, Politique | Tags : pérou, idéntité | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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17/10/2014
La place de la femme cubaine dans le nouveau modèle économique
Cuba, en tant qu’État signataire de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, présente des résultats encourageants en matière de sécurité sociale, d’éducation sexuelle, d’emploi et de prise de responsabilité féminine.
La professeure Magalys Arocha Dominguez, représentante du Comité cubain pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, entre 2005 et 2012, a livré des informations à Granma International sur l’application de cette Convention à Cuba.
Comment applique-t-on les principes de la Convention dans un contexte marqué par la mise à jour du modèle économique et la tenue du récent Congrès de la Fédération des femmes cubaines (FMC) ?
La volonté politique de Cuba concernant les droits de la femme est manifeste. Nous avons été le premier pays à signer la Convention et le deuxième à la ratifier.
L’égalité hommes-femmes est inscrite dans la Constitution, et il ne saurait y avoir aucune modification actuellement. Cependant, la mise à jour du modèle économique soulève des questions concernant les droits à l’égalité, dans le cadre des modifications de la gestion de la propriété et de l’organisation du travail.
Maintenir les droits acquis jusqu’à aujourd’hui dans le cadre professionnel et les promouvoir dans ces nouvelles conditions représentent un grand défi. Les Cubaines abordent ce processus de mise à jour avec beaucoup d’avantages, comme celui d’avoir un niveau d’instruction et de qualification professionnelle élevé. Reste le défi d’en finir avec certains obstacles d’ordre subjectif afin que les femmes entrent en concurrence sur le plan professionnel.
Nous devons faire face à cette subjectivité rétrograde selon laquelle la femme ne peut pas s’insérer dans un travail qualifié dans la nouvelle forme de gestion. Nous devons procéder à des analyses conjoncturelles avec les gouvernements locaux afin de déterminer les sources d’emploi féminin et comment les femmes peuvent s’adonner au travail de la terre en usufruit en milieu rural et à toutes les formes d’emploi qui existent dans le pays.
Ces nouvelles conditions devraient permettre aux femmes de s’insérer dans le travail à leur compte en tant que propriétaires et gestionnaires, et ne pas rester cantonnées dans le traditionnel modèle d’employée.
On ne peut pas ignorer certains risques. Avec ces nouvelles formes de gestion, il est possible de voir se perpétuer la conception du confinement de la femme aux tâches ménagères, aux soins, et autres services…
La nouvelle femme cubaine pourra difficilement être exploitée. Cependant, ce qui me préoccupe le plus, c’est qu’elle puisse se contenter d’un travail à son compte mieux rémunéré en renonçant à un emploi qui lui apporte plus de satisfactions dans un autre domaine pour se contenter d’un travail ménager.
Ces risques ne doivent pas nous alarmer. Nous devons faire un travail auprès des femmes. Je crois qu’elles sont bien intégrées à leur poste de travail et que celles qui rejoignent la nouvelle forme de gestion le font pour réussir.
Comment concilier cela avec la baisse de la natalité dans le pays ?
Les défis auxquels nous devons faire face aujourd’hui dans le cadre de la mise à jour du nouveau modèle économique, ainsi qu’après les débats qui se sont déroulés lors du Congrès de la FMC, concernant la participation de la femme dans la vie économique du pays, sont nuancés par les modifications qui se sont produites en matière de fécondité et de natalité.
Les changements qui ont eu lieu à Cuba – avec l’éducation des femmes, l’accès au travail et au monde professionnel – ont été révolutionnaires parce qu’ils ont été accompagnés d’une meilleure qualité de vie et d’une reconnaissance sociale plus importante.
Mais lorsque nous avons commencé à courir le risque d’une décroissance de la population, c’est devenu un phénomène préoccupant pour la société, et non pour la femme en particulier.
Il y a également l’influence de facteurs économiques. Le report de la maternité a eu pour conséquence que souvent les femmes n’ont eu qu’un seul enfant.
Nous devons poursuivre le travail. Je crois que c’est un défi pour le pays de créer de meilleures conditions pour les couples qui décident d’avoir un enfant. Le gouvernement en a conscience, et il en a été beaucoup question au sein de la Fédération, au Congrès et dans d’autres lieux.
La reproduction et la natalité ne sont pas un problème spécifique des femmes, même s’il ne peut se résoudre sans elles. C’est un problème de la société tout entière qui a besoin de se reproduire pour assurer sa pérennité, et c’est à elle d’y faire face.
Source: Granma International, photos E-Mosaïque
10:46 Publié dans AL-Pays : Cuba, Economie, Entretien, Société | Tags : femme, cuba, droits | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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