28/05/2013
RSF demande à Cuba la libération du blogueur et écrivain Angel Santiesteban-Prats
L'organisation Reporters sans frontières (RSF) appelle les autorités cubaines à libérer Angel Santiesteban-Prats, écrivain et auteur du blog Los hijos que nadie quiso, emprisonné depuis le 28 février. Actuellement en grève de la faim, le prisonnier a été placé en cellule d’isolement à l’issue d’un transfert, au début du mois d'avril.
"Le jour même où les autorités accédaient à la demande de libération du journaliste dissident Calixto Ramón Martínez Arias, Angel Santiesteban-Prats a été transféré à la prison 1850 et soumis à un régime de sévérité maximum. Cette détention est à la fois absurde et cruelle. Croyant faire un exemple, les autorités ne pourront jamais empêcher l’expression pluraliste au sein de la population. Angel Santiesteban-Prats doit être libéré sans délai", a déclaré RSF, lundi 29 avril, qui appelle le blogueur à cesser sa grève de la faim.
Transféré le 9 avril à la prison 1850 de San Miguel del Padrón (province de La Havane), le blogueur a entamé une grève de la faim peu de temps après son arrivée, avant d’être placé à l’isolement dans une cellule, sans lumière ni eau.
Seulement autorisé à parler quelques minutes par jour au téléphone, il a dénoncé, le 22 avril, avoir été violenté par les gardiens de sa prison. Le tenant immobile, ceux-ci l’ont forcé à avaler un liquide pestilentiel qui l’a rendu malade.
“Porté en janvier à la présidence annuelle de la Communauté des États latino-américains et caribéens [Celac], le gouvernement cubain tarde à honorer ses engagements internationaux en matière de droits de l’homme et de libertés fondamentales. Les pays membres de la Celac doivent le rappeler à cette exigence”, ajoute RSF.
Un blog critique contre le gouvernement
Angel Santiesteban-Prats a été condamné à cinq ans de prison, le 8 décembre 2012, pour "violation de domicile et lésions", à l’issue d’un procès expéditif. Lauréat de plusieurs prix littéraires cubains et internationaux, il avait été arrêté à plusieurs reprises avant sa comparution, en raison de ses partis pris politiques. Les persécutions à son encontre avaient redoublé depuis la création de son blog, critique envers le gouvernement.
Outre Angel Santiesteban-Prats, Cuba compte un autre acteur de l’information emprisonné : José Antonio Torres, employé du quotidien officiel Granma, incarcéré en 2011 et condamné en juillet 2012 à quatorze ans de prison pour "espionnage", des charges jamais étayées. Pour lui aussi, RSF demande une libération rapide.
09:07 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Amérique Latine, Culture, Médias, Société | Tags : rsf demande à cuba la libération du blogueur et écrivain angel s, resf, prison | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
27/05/2013
CHILI : POUR UNE NOUVELLE MAJORITE. LE PC A DECIDE DE SOUTENIR BACHELET A L’ELECTION PRESIDENTIELLE
Le Parti communiste chilien soutiendra l'ancien présidente (2006-2010) Michelle Bachelet à l’élection présidentielle le 30 Juin prochain.
Des élections législatives et le renouvellement de 20 des 38 sièges de sénateurs suivront le 17 Novembre.
Le président du parti, Guillermo Tellier, a déclaré que, après une longue réunion du Comité central, que ses membres ont estimé que la candidate Michelle Bachelet était celle qui était susceptible de rassembler la majorité des Chiliens.
Bachelet "Elle a exprimé un intérêt dans la création d'une modification de la Constitution" et aussi dans les changements constitutionnels pour changer le système d'élection des représentants.
Elle s’est engagé à réaliser la réforme éducative en particulier d’en accorder la gratuité.
Le Parti communiste est dans l'opposition depuis 1990 dans le Chili gouverné parcentre droit et gauche.
En Novembre, avec l'élection présidentielle se renouvellera tous de la Chambre et 20 des 38 sièges de sénateurs.
10:48 Publié dans Actualités, AL-Pays : Chili, Amérique Latine, Politique | Tags : bachelet michele, pc, présidentielle | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
25/05/2013
EQUATEUR : TROISIEME MANDAT POUR RAFAEL CORREA
Rafael Correa est en route pour un troisième mandat en Equateur.
Le chef de l’Etat a prêté serment ce vendredi à Quito face à la jeune présidente du Parlement équatorien. Rafael Correa a été réélu le 17 février dernier dès le premier tour de la présidentielle, avec plus de 57% des voix. Arrivé au pouvoir en 2007, il avait fait changer la Constitution à mi-mandat, puis avait été réélu pour quatre ans en 2009.
Réélu le 17 février au premier tour avec plus de 57% des voix, M. Correa, 50 ans, a été investi à l'Assemblée nationale en présence de ses homologues de Bolivie, Colombie, Chili, Costa Rica, Cuba, Haïti, Honduras, République Dominicaine, Venezuela et Géorgie.
Il a toutefois répété qu'il s'agirait de son dernier mandat à la tête de ce pays de 15 millions d'habitants, même si aucun successeur ne semble émerger au sein de son parti, Alianza Pais.
Plus vite nous nous retirons, mieux ça vaut. Le pays est plein d'espoir avec ces jeunes, a-t-il notamment déclaré lors de son discours d'investiture devant l'Assemblée nationale, dirigée par une jeune femme de 29 ans.
M. Correa, qui a prévu de se retirer en Belgique, d'où est originaire son épouse, à partir de 2017, gouvernera pour la première fois avec une majorité absolue au Parlement unicaméral (avec 100 sièges sur 137).
Le pays connaît depuis son arrivée au pouvoir de nombreusesréussites comme la réduction de la pauvreté et la croissance du PIB, à 4,3% en moyenne depuis 2007
L'EQUATEUR
L’Équateur, en forme longue la République d'Équateur ou la République de l'Équateur, en espagnol Ecuador et República del Ecuador, est un pays d'Amérique du Sud, entouré par le Pérou au sud et la Colombie au nord. Sa superficie est de 283 520 km2. Le nom du pays vient de sa position sur l’équateur.
La capitale est Quito et la plus grande ville est Guayaquil, l’un des ports les plus importants d’Amérique du Sud. Le pays compte environ 15 millions d'habitants (2011) et est divisé en 24 provinces (îles Galápagos comprises). C'est le pays avec la plus grande concentration de rivières par kilomètre carré dans le monde. Dans le territoire équatorien (qui inclut les îles Galapagos mille km à l'ouest de la côte) se trouve la biodiversité la plus dense de la planète. Ses habitants sont les Équatoriens.
20:20 Publié dans Actualités, AL-Pays : Equateur, Amérique Latine | Tags : equateur, quito, rafael corea, président | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
18/05/2013
RENVOYEZ MOI A CUBA !
Renvoyez-moi à Cuba ! » : le cri d’un « dissident » cubain mis à la rue par la police de son pays d’accueil, l’Espagne
Gilberto Martinez, sa femme et ses trois enfants de 8, 15 et 22 ans font partie de ces « dissidents » cubains qui ont migré en Espagne en 2011 à la suite d’un accord négocié entre l’église catholique et le gouvernement de La Havane.
Aujourd’hui, Gilberto Martinez crie à la face du monde : « Remmenez-nous à Cuba ! ».
Ses illusions sur le monde capitaliste « libre » sont retombées en 26 mois. Le 7 mai 2013, la police espagnole a procédé sans ménagement à l’expulsion de sa famille du logement qu’elle occupait à Alicante. La mobilisation en aide de militants anti-expulsion a été durement réprimée.
Comme des dizaines de milliers de personnes, ils ont été jetés à la rue par un Etat espagnol, plus soucieux des intérêts des banques et des spéculateurs, que de ceux des habitants, même de ses « réfugiés politiques ».
Au bout d’un an, alors qu’on lui avait promis 5 ans de soutien, le gouvernement espagnol (pourtant passé à droite !) a coupé les vivres à la malheureuse famille exilée. Plus d’électricité, plus d’eau, puis plus de toit : le sort de millions de personnes dans les pays capitalistes n’est même pas imaginable pour la plupart des Cubains.
Gilberto Martinez comprend mieux comment il a été manipulé, là-bas à Cuba comme en Espagne. Saluons son courage de le reconnaître!
Le règne de la propriété privée et de la loi du marché fait expulser des centaines de familles alors que 20.000 logements restent vides à Alicante.
Des camarades cubains rappellent que la toute première mesure du gouvernement révolutionnaire, le 26 janvier 1959, a été l’annulation de toutes les expulsions, suivie par la diminution de 30 à 50% des loyers, puis par l’attribution du titre de propriété de leur logement aux locataires.
Deux conceptions du monde, du droit du logement. L’une à combattre, l’autre à préserver et à consolider.
Source El Pais
14:16 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Amérique Latine, Politique | Tags : cuba, martinez, espagne, expulsion | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |