17/05/2013
Pierre Laurent a achevé sa visite au Brésil, aux côtés de Dilma Rousseff et Lula
La délégation du PCF conduite par Pierre Laurent, sénateur, secrétaire national du PCF et président du PGE, achève sa visite de 4 jours au Brésil ponctuée par 3 étapes (Sao Paulo, Porto Alegre et Brasilia) et une série de rencontres avec les plus hautes instances du pays, la présidence du PT, le secrétariat général du PCdoB, la mairie de Sao Paulo et le gouverneur de l'État de Rio Grande do Sul.
A Porto Alegre, Pierre Laurent a participé, mardi 13 mai, au meeting sur les enjeux internationaux et la politique étrangère du Brésil, organisé par le PT à l'occasion du 10e anniversaire de l'arrivée au pouvoir du PT aux côtés de la présidente Dilma Rousseff, de l'ancien président Luiz Iniacio Lula da Silva, de plusieurs ministres, députés et sénateurs, de Tarso Genro, gouverneur de l'État de Rio Grande do Sul, de Rui Falcao, président du PT, et de représentants des partis de la coalition gouvernementale dirigée par madame Rousseff (PCdoB, PMDB, PSB).
L'ancien président est revenu dans son allocution sur les progrès réalisés dans le pays en 10 ans marqués par des avancées sociales et de développement économique permettant aujourd'hui de mieux préserver le Brésil des conséquences de la crise mondiale. « Sans le PT, le Brésil ne serait pas le même aujourd'hui » a-t-il résumé en rendant hommage à l'action poursuivie maintenant par la présidente Rousseff pour consolider dans un même mouvement le marché intérieur et développer le commerce extérieur du Brésil dans le cadre de relations de coopérations et d'échanges respectueuses et mutuellement avantageuses avec les pays du Mercosur, les États de l'UNASUR et de la CELAC, avec les BRICS, et avec le continent africain.
Depuis son accession au pouvoir, le PT a permis au Brésil de résister aux pressions du FMI, d'améliorer la redistribution des richesses par une politique salariale forte, d'engager une politique de l'emploi et une politique sociale permettant de sortir chaque année un million de Brésiliens de la pauvreté. Plaidant pour des dynamiques de coopérations multilatérales, la chef de l'État s'est félicitée de l'élection d'un Brésilien à la tête de l'OMC dont le Brésil veut contribuer à faire évoluer le rôle, présidence qui vient s'ajouter à celle également brésilienne de la FAO.
Communiqué du Parti communiste français, Brasilia, le 16 mai 2013.
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12/05/2013
GAY PRIDE A LA HAVANE !
Plus de 300 homosexuels ont défilé samedi et dansé au rythme de la conga, avec des drapeaux arc en ciel pour la défense des droits des homosexuels à Cuba.
Le sexologue et fille du président Raul Castro, Mariela Castro était en tête de cette manifestation qui c'est déroulée au son des tambours et trompettes
Pendant plus d'une demi-heure, les homosexuels, habillés dans des vêtements colorés ont dansé en remontant la rue centrale de La Havane, la rue la plus fréquentée de la capitale.
"La haine et la peur sont surmontés que par l'amour», «J'ai un fils gay et c'est merveilleux», «Je n'ai pas perdu une fille, j'ai en gagné deux." Ont témoigné plusieurs manifestants.
«Le socialisme c’est l'unité dans la diversité», ont scandé les participants.
Cette septième édition de cette version « Gay Pride Cubaine » témoigne une nouvelle fois de la volonté de Cuba de combattre homophobie et préjugées avec la fête mais aussi par la loi et la persuasion notamment à l’initiative du Centre national d'éducation sexuelle (CENESEX) animé par Mariela Castro dont l‘action est remarquable, et remarqué bien au-delà de l‘Ile.
Cette manifestation a été cloturée par un gala au théatre Karl Marx de la Havane en présence de plusieurs membres du gouvernement.
Article d'après presse et Télésur et Cubainformation
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11/05/2013
CHRONIQUE CUBAINE : COUP DE CŒUR CINEMA ! LA BOURSE OU LA VIE !
Au Bangladesh, à Dacca, le bilan de l’effondrement d’un immeuble non prévu à l’origine pour une activité industrielle, sur des ouvriers du textile a dépassé les 1000 morts. 1000 personnes mortes de par la cupidité d’exploiteurs qui non aucune règle si ce n’est celles de dégager le maximum de profits.
Le même jour j’ai eu l’occasion de voir un film remarquable Margin Call.
Quel rapport entre ces deux faits ?
Margin Call raconte la vie d’une banque dîte d’investissement à Wall Street qui suite à une politique spéculative contribue à l’écroulement financier de milliers de banques et de particuliers.
Pour 1000 milliards de dollars de transaction à la bourse, 1 seul sert véritablement à investir, le reste est là pour spéculer et tirer un maximum de profits équivalent à 10 à 20¨% par an, bien au-delà des capacités de production et de consommation. La seule solution pour atteindre cet objectif au bout de la chaîne, c’est l’exploitation, c’est la récession, c’est la misère avec des faits dramatiques comme au Bangladesh. En Europe, en Espagne, ce sont 500 000 foyers expulsés de leurs logements par la force, et 120 personnes qui ont préféré se suicider que laisser leurs logements ainsi à des spéculateurs. Bien d’autres exemples pourraient être cités. En Espagne 25 % de chômage dont 50 % de jeunes qui sont aujourd’hui sans emplois, en Grèce les chiffres atteignent les mêmes sommets .
Certains pourraient dire qu’en dehors de cette société libérale aucun autre type de société ne peut exister. Peut être, mais je laisse à votre réflexion ces chiffres peu connus donnés par le ministère français des affaires étrangères sur un pays qui refuse ce système économique et subit de la part des USA un blocus terrible : Cuba : Espérance de vie : 77,9 ans, Taux d’alphabétisation : 99,8 %, Indice de développement humain (classement PNUD) : 48e rang sur 179.
Données économiques : PIB par habitant : 6 180 US$. Cuba est considéré comme un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, mais cette donnée n’est pas calculée par la Banque Mondiale.
Taux de croissance : +2,7% (2011), Taux de chômage (au sens du BIT) (2009) : 1,7 %, Taux d’inflation (2011) : entre 3 et 5%
La critique du film faite par le journal l’Humanité que je partage totalement
Diego Diaz
Margin Call, de J. C. Chandor. États-Unis, 2011, 1 h 47.
Fric. Un spécialiste du risque dans une banque d’investissement de Wall Street a découvert une énorme faille dans les échanges de cet établissement… Écrit et réalisé par un fils de trader de Wall Street, ce thriller financier d’une remarquable tenue et cohérence sur un mécanisme similaire à celui qui a entraîné le krach de 2008 tranche avec le tout-venant de la production hollywoodienne.
On ne s’adresse pas aux pulsions primaires et archaïques du spectateur, mais à son intelligence et à sa sensibilité. Au-delà de l’aspect financier, la réussite du film réside dans son refus du spectacle. On reste rivé au processus (malsain)de sauvetage de la banque et aux luttes d’ego entre responsables.
Une bataille tendue et passionnante qui fait la part belle aux comédiens.
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09/05/2013
Pierre Laurent Secrétaire National du PCF en Amérique Latine
Pierre Laurent conduit du 6 au 20 mai, une délégation du PCF à Cuba, au Venezuela, au Brésil et en Uruguay dont les peuples ont frayé, chacun selon un processus singulier, leur chemin d’émancipation et de souveraineté. Pierre Laurent, en Amérique latine, portera une autre voix de la France : la volonté de solidarités nouvelles entre nos peuples pour, tous, « vivre mieux ».
La « philosophie du "vivre mieux" traverse toutes les sociétés sud-américaines. Nous avons essayé toutes les recettes du néolibéralisme, et elles ont toutes échoué. Nous avons alors développé nos propres solutions, et j’espère que l’Europe n’aura pas à subir toutes ces erreurs pour s’en rendre compte ».
C’est en ces termes que Jean-Paul Guevara, ambassadeur de Bolivie en France, synthétise, dans un entretien à l’Humanité-dimanche, la remarquable créativité des peuples latino-américains qui ont repris leur destin en mains.
Les États-Unis ont beau faire, le temps est révolu où ils faisaient et défaisaient à l’envi les gouvernants, imposaient les dictatures les plus sanglantes du XXe siècle et les régimes des plus inégalitaires qui soient.
Ce que les mots du diplomate disent aussi, avec une modestie et une franchise qui l’honorent, c’est que l’Europe ferait bien de s’inspirer de ces expériences historiques et politiques qui se gardent, elles, de prétendre à tout « universalisme » mais qui partagent l’objectif commun de renforcer leur solidarité régionale au service du développement de leur pays et du continent.
Aucun processus n’a pour autant été linéaire, chaque révolution s’est construite selon ses propres modalités, dans la lutte et la longue durée, impliquant mouvement populaire et social et des stratégies de rassemblement et d’union large pour affronter les forces réactionnaires qui combattent toute politique de conquêtes démocratiques et sociales.
Le quai d’Orsay affiche, vis-à-vis de l’Amérique du Sud, une volonté nouvelle, a contrario de l’ère Sarkozy ; mais c’est le Pérou, Panama et la Colombie que le ministre des Affaires étrangères a choisis pour son premier déplacement officiel — trois pays qui se distinguent de leurs voisins en étant dirigés par des forces de droite dure.
C’est à Bogota que Laurent Fabius a évoqué avec lyrisme les « liens ancrés dans l’histoire, nourris de valeurs partagées et d’aspirations communes » de la France et de l’Amérique latine. Si ces liens sont réels, il n’en demeure pas moins qu’aujourd’hui elle accorde bien plus de considération aux États engagés dans des accords de libre-échange avec l’Union européenne qu’aux nations émergentes progressistes qui contestent un ordre international au service du capitalisme financier mondialisé.
De vieux réflexes reprennent alors vite le dessus dans certains cercles dirigeants taxant d’arrogance ceux qui critiquent la politique française à l’étranger. Or dans ce domaine, dans les mots comme dans les actes, le gouvernement et le président socialistes ont choisi d’assumer la continuité — comme si notre politique étrangère devait faire l’objet d’un consensus avec la droite, en mettant au rencart toute approche et perspective internationalistes.
Pierre Laurent, en Amérique latine, portera une autre voix de la France : la volonté de solidarités nouvelles entre nos peuples pour, tous, « vivre mieux ».
Déclaration de Lydia Samarbakhsh responsable du département International du Parti Communiste Français sur la visite d’une délégation conduite par son secrétaire national Pierre Laurent à Cuba, au Venezuela, au Brésil et en Uruguay, du 6 au 20 mai.
18:19 Publié dans Actualités, AL-Pays : Brésil, AL-Pays : Uruguay, AL-Pays : Vénézuela, Amérique Latine, France, Vidéo, Voyage | Tags : pierre laurent, pcf, voyage, fabius, cuba, uruguay, brésil, vénézuela | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |