18/09/2021
Les parlementaires communistes soutiennent Cuba
A l'occasion des journées parlementaires organisées à Boulazac, Fernando González, Député et Président de l'ICAP ainsi que Elio Rodríguez Perdomo ont rencontré les Députés et Sénateurs Communistes. L'ensemble des parlementaire ont souhaité apporter leur soutien à Cuba et dire NON au BLOCUS.
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Dénoncent les manoeuvres anti-cubaines au parlement européen, destinées à déstabiliser la bonne marche des relations entre Cuba et l'Union Européenne et ses États membres, basées sur l'accord de dialogue politique et de coopération.
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Exigent la fermeture de l’ignoble camp de détention situé sur le territoire cubain illégalement occupé à Guantanamo et sa restitution à Cuba.
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Réaffirment son soutien à l’attribution du prix Nobel de la paix 2021 aux Brigades médicales de Cuba Henry Reeve, spécialisées dans l’intervention lors de catastrophes et épidémies graves et qui sauvent des vies partout dans le monde depuis 15 ans , et tout particulièrement lors de la pandémie de la Covid 19,
11:26 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, France | Tags : cuba, parlementaires communistes | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | Facebook | | |
12/07/2021
Cuba : il est urgent de lever le blocus !
COMMUNIQUE DU PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS
Depuis des mois, les autorités cubaines alertent sur la crise économique, sociale et sanitaire. Depuis des mois, le tourisme est bloqué et cela affecte gravement l'économie.
La pandémie sévit maintenant gravement sur toute l’île. Et tout cela est aggravé considérablement par le blocus économique, commercial et financier exercé par les Etats-Unis qui a pour seul but d’asphyxier l’économie cubaine et d’attaquer sa souveraineté.
Depuis des mois, le gouvernement cubain se bat seul pour surmonter toutes ces difficultés. Alors commençons par exprimer notre respect au peuple cubain et au gouvernement pour leur résistance à ces infâmes attaques impérialistes.
Cuba n’a pas besoin de tutelle ou de "corridor humanitaire". Elle dispose des moyens humains, des compétences scientifiques et technologiques pour affronter la pandémie. C'est ce qu'elle a démontré à travers le monde avec l'envoi de brigades médicales et l'élaboration des vaccins Abdala et Soberana 2.
Ce dont Cuba a besoin, c'est de la levée immédiate du blocus illégitime et criminel imposé par les Etats-Unis.
Le 23 juin dernier, l'Assemblée générale de l’ONU a voté la 29e résolution demandant la levée de ce blocus à l’unanimité moins 2 voix (Etats-Unis et Israël) et bien, faisons en sorte qu’elle soit appliquée au lieu de tenter de déstabiliser le gouvernement ou quelconque ingérence de pays extérieurs.
Le Parti communiste français demande la levée immédiate du blocus pour que Cuba puisse résoudre immédiatement ses difficultés d’approvisionnement et permettre l’accès à toutes et tous à l’énergie, aux médicaments et aux vaccins, et permettre des conditions de vie décentes au peuple cubain.
Le Parti communiste français demande à la France et à l’Union européenne d’agir concrètement pour faire cesser le blocus, sinon toute critique de Cuba ne serait que de l’hypocrisie.
19:41 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba | Tags : cuba, pcf | Lien permanent | Commentaires (5) | Imprimer | | Facebook | | |
31/10/2019
L'Amérique latine au coeur
Par Fabien Roussel Secrétaire national du PCF, député du Nord
«Elles s’ouvriront à nouveau, un jour, les longues avenues, devant les hommes libres qui construiront un monde nouveau. »
En regardant ces derniers jours les images des manifestations au Chili, le dernier message du président Allende adressé à son peuple depuis la Moneda bombardée résonne dans ma mémoire.
Chili, Équateur, Haïti, Argentine, Colombie, Honduras, Brésil, Costa Rica, partout les peuples se lèvent et leur clameur s’élève, des Andes jusqu’au Rio de la Plata : « Dehors le FMI et les gouvernements corrompus, bas les pattes mister Trump ! »
À Cuba ou au Venezuela, d’autres défendent avec leur gouvernement des projets de société fondés sur la justice sociale, la paix, et d’entente, malgré les violentes tentatives d’étouffement conduites par l’impérialisme états-unien et les institutions financières.
Les manifestations redessinent le visage de « Nuestra América », l’Amérique de Bolivar et de José Marti, une Amérique indienne, métisse, blanche et noire, en bloc insurgée. Un grand espoir se lève : le Chili chante et danse la cueca face aux militaires.
En Amérique latine, 17 millions de femmes et d’hommes, surtout des enfants, vivent dans l’extrême pauvreté. Les politiques d’austérité, les fonds vautours, pillent, rançonnent, tandis que les multinationales font ventre de tout : santé, éducation, transports, eau, électricité, richesses minières. Avec la complicité de gouvernants corrompus. Cela ne suffit pas.
Pour faire payer aux plus pauvres la crise, le Fonds monétaire international (FMI) impose de nouveaux tours de vis, tandis que les gouvernants déclarent la guerre aux peuples. À Santiago, Quito, Tegucigalpa, Port-au-Prince, l’armée n’intimide plus. En Uruguay, la rue s’oppose au projet de la droite d’autoriser l’armée à maintenir « l’ordre intérieur ».
Dimanche, les électeurs ont placé en tête de l’élection Daniel Martinez, du Front large, qui confirme sa place de première force politique du pays. Les rétropédalages des gouvernants n’éteignent pas la révolte. En Équateur, le gouvernement a annulé les mesures qui avaient déclenché la marche indigène sur Quito suivie d’une chasse aux militants syndicaux et associatifs.
Au Chili, après l’historique mobilisation populaire du 25 octobre, le président Piñera a fait démissionner plusieurs de ses ministres dans une opération de maquillage, envisage la levée de l’état d’urgence et le retrait des militaires actuellement dans les rues. L’arrivée ce lundi d’une mission du comité des droits de l’homme de l’ONU n’est pas étrangère à ces décisions.
Au Honduras, les manifestants exigent la destitution du président Hernandez dont le frère, narcotrafiquant, vient d’être jugé à New York. Depuis juin, à Haïti, pays des « morts sans importance », le peuple réclame le départ du président Jovenel dont le clan corrompu a empoché l’aide accordée par le Venezuela.
En Argentine, le président Macri a plongé le pays dans une crise ravageuse comparable à celle de 2010. Il vient d’être sévèrement battu par Alberto Fernandez et Cristina Kirchner.
En Colombie, « le pays où vit la mort », des centaines de militants sociaux ont été assassinés ces derniers mois. Le président, homme lige des États-Unis dans l’agression contre le Venezuela, a enregistré, dimanche, une nette défaite aux élections régionales et municipales. Les coups d’État « institutionnels » ont de plus en plus de mal à fonctionner.
Au Brésil, le complot ourdi pour destituer Dilma Rousseff et jeter Lula en prison est éventé, la plupart de ses instigateurs poursuivis pour corruption. Comme au Venezuela, en Bolivie, la tentative de la droite de contester la réélection du président Evo Morales se heurte à la détermination du mouvement social. « Ils ont les armes mais nous avons la force de nos peuples », a déclaré le président de Cuba, Miguel Diaz Canel, devant les « non-alignés » réunis en Azerbaïdjan. La preuve par Cuba, sur la ligne de front depuis soixante ans, que l’empire nord-américain étrangle chaque jour un peu plus.
Chaque semaine, une nouvelle mesure renforce le blocus. Isoler, affamer, désespérer, l’administration Trump ne recule devant rien, ne respecte rien, ni l’ONU, ni les règles de l’OMC, aucun traité international. Les gouvernants européens protestent timidement parfois mais laissent faire. Nous en appelons à la force des peuples, en premier lieu au nôtre, pour faire entendre le souffle de la solidarité
12:47 Publié dans Actualités, Amérique Latine, Politique, USA | Tags : amérique latine, pcf, fabien roussel | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
15/02/2019
Désert médical: la Guyane veut faire venir des docteurs cubains
Confrontée à une pénurie de médecins, la Guyane a commencé des discussions avec les autorités cubaines pour faire venir des docteurs de ce pays, a indiqué hier le président de la Communauté territoriale de Guyane, Rodolphe Alexandre.
En déplacement à Paris, Rodolphe Alexandre, accompagné des sénateurs Georges Patient et Antoine Karam, a rencontré mardi l'ambassadeur cubain à Paris, Elio Rodriguez Perdomo, ainsi que la vice-ministre cubaine de la Santé, Marcia Cobas, pour évoquer ce projet, qui, s'il se concrétise, serait une première sur le territoire français. "Il y a vraiment urgence en Guyane", et l'idée serait de faire venir "une centaine de médecins (cubains) spécialisés dans les hôpitaux afin de pallier le désert médical que nous connaissons", a expliqué Rodolphe Alexandre, détaillant les besoins: "Il faudrait au moins 15 chirurgiens dentistes, trois cancérologues, cinq pneumologues..."
Depuis une ordonnance du 26 janvier 2005, la Guyane est le seul territoire français autorisé à recruter du personnel médical hors de l'Union européenne. Face à la demande guyanaise, les autorités cubaines "sont très favorables", a assuré Rodolphe Alexandre, précisant que "ce sera l'Etat (cubain) qui va facturer" ce service.
Il se rendra à Cuba début avril pour poursuivre ces
discussions, le projet nécessitant le feu vert de l'Ordre des médecins de Guyane (jusque-là réticent à la venue de professionnels étrangers sur le territoire) et du ministère français de la Santé. "Nous savons que les Guyanais sont unanimes pour protester contre le désert médical" dont souffre le territoire, qui jusqu'à présent a fait venir des docteurs principalement d'Afrique pour tenter de compenser cette pénurie.
Les médecins et ambulanciers cubains travaillent aujourd'hui dans 67 pays. La pratique, dite "diplomatie des blouses blanches", dure depuis les années qui ont suivi la révolution emmenée par Fidel Castro en 1959. "Je les ai vu travailler au Brésil, en Haïti", a raconté Rodolphe Alexandre. "Incontestablement, leur réputation est mondiale".
17:54 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, France, Société | Tags : cuba, médecins, guyanne, france | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |