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22/01/2022

Le premier gouvernement de Gabriel Boric qui entrera en fonction le 10 mars prochain

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Par Pierre Cappanera
Ce gouvernement progressiste est un gouvernement de grande coalition où toute la gauche et le centre-gauche sont présents. C’est un gouvernement rajeuni où les femmes sont majoritaires. Les indépendants sans appartenance politique représentent un tiers du gouvernement. Ce gouvernement répond à la nécessité de trouver une majorité à la Chambre des députés où la coalition Apruebo Dignidad a seulement 37 élus sur 155.
 
Il existe au Chili ce qu’on appelle le « Comité politique » : ce sont une demi-douzaine de ministres qui se réunissent quotidiennement avec le président. C’est le cœur du gouvernement qui donne le la et le tempo au gouvernement.
On y retrouve Itzia Siches au ministère de l’Intérieur (un peu similaire à notre poste de premier ministre), ancienne présidente du Colegio Medico (l’Ordre des Médecins), ancienne militante communiste c’est une indépendante proche du Frente Amplio. C’est la première fois qu’une femme est ministre de l’intérieur au Chili.
 
Giorgio Jackson, le bras droit de Gabriel Boric, prend la tête du Secrétariat Général du Gouvernement,
Camila Vallejo, communiste, sera porte-parole du gouvernement.
La ministre des femmes, Antonia Orellana, (le ministère que Kast voulait supprimer) entre au Comité politique.
Ces quatre ministres et Gabriel Boric proviennent de la même génération des luttes étudiantes 2011. Ils sont rejoints au sein du Comité Politique par deux indépendants proche du centre gauche.
 
Chili gouvernement 2.jpgEn plus de Camila Vallejo au Comité Politique, deux autres ministres viennent du PC, Jeannette Jara au Travail et Flavio Salazar à la Science. Le Parti Communiste a le même nombre de ministres que sous les gouvernements d’Allende. Cette place importante des communistes dans le gouvernement signe le retour du PC au premier plan de la vie politique du Chili.
Les partis du centre-gauche qui ont accepté de travailler avec Gabriel Boric après sa victoire du 19 décembre sont tous représentés.
 
Le titulaire du Ministère des Finances sera l’actuel président de la Banque centrale du Chili. Sa nomination peut faire craindre le retour du « dans la mesure du possible », le fameux « réalisme » qui depuis Clémenceau tue la gauche.
Ce gouvernement comprend 14 femmes et 10 hommes. Au sein du Comité politique, 3 hommes pour 4 femmes. Les femmes ne font pas de la figuration. Deux femmes dirigeront les ministères des Affaires Étrangères et celui de la Défense, en plus du ministère de l’Intérieur.
 
Le gouvernement va devoir répondre aux demandes sociales très importantes, s’attaquer aux inégalités sociales. Il ne peut pas décevoir. Une autre tâche très importante du gouvernement va être d’appuyer la Constituante pour qu’elle mène à bien sa tâche dans les délais prévus et que la nouvelle Constitution soit approuvée avant la fin de l’année.
Maintenant c’est l’intervention du mouvement social, syndical, citoyen qui fera pencher la balance dans un sens ou un autre, celui du progrès et de la démocratie ou celui du « réalisme » et du « dans la mesure du possible ».

12:50 Publié dans Actualités, AL-Pays : Chili, Politique | Tags : chili, gouvernement, communistes | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

18/09/2021

Les parlementaires communistes soutiennent Cuba

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A l'occasion des journées parlementaires organisées à Boulazac, Fernando González, Député et Président de l'ICAP ainsi que Elio Rodríguez Perdomo ont rencontré les Députés et Sénateurs Communistes. L'ensemble des parlementaire ont souhaité apporter leur soutien à Cuba et dire NON au BLOCUS.

Déclaration de soutien des groupes parlementaires français GRD et CRCE à la République socialiste de Cuba
 
Les groupes parlementaires du GRD (Gauche démocrate et républicaine) et CRCE (communistes, républicains, citoyens et écologistes) réunis dans le cadre de leurs journées parlementaires sont heureux et honorés de recevoir Fernando Gonzalez Llort, héro de la République de Cuba et président de l’ICAP, l’Institut Cubain d’Amitié avec les Peuples, et Monsieur Elio Rodriguez Perdomo, ambassadeur de Cuba en France.
 
A cette occasion, les groupes parlementaires GRD et CRCE souhaitent réaffirmer leur solidarité pleine et entière avec la République Socialiste de Cuba. Depuis bientôt deux ans et face à la pandémie de la Covid 19, Cuba démontre la justesse du chemin qu’elle a choisi pour protéger les populations des fléaux qui les menacent. Non seulement les autorités de l’île, pourtant fortement impactée, font preuve d’une gestion exemplaire de la pandémie, mais le travail remarquable des scientifiques cubains a produit plusieurs médicaments contre cette maladie et va permettre de vacciner avant la fin de l’année toute la population de l’île, avec deux des cinq vaccins créés et produits à Cuba. Qui plus est, pendant cette période difficile pour l’ensemble de la planète, et malgré le blocus que les Etats unis font subir à son peuple, Cuba se montre également exemplaire par sa solidarité internationaliste avec les autres peuples, envoyant, de façon altruiste, des milliers de médecins expérimentés en épidémiologie, aider les équipes médicales locales dans plus de 40 pays, y compris en Italie, en Andorre et dans notre département de la Martinique.
 
Parce que oui, depuis deux ans, et malgré le vote annuel massif de l’assemblée générale de l’ONU pour la levée du blocus, le gouvernement des États-Unis a accentué son dispositif criminel de 243 mesures empêchant l’arrivée dans l’île des équipements médicaux et des produits essentiels à la vie de la population, et fait pression sur les pays qui sollicitent l’aide médicale de Cuba, mettant également en danger la santé de leurs populations. Par ailleurs, les Etats-Unis mènent une véritable guerre de basse intensité contre le pays, multipliant les manoeuvres de déstabilisation et les campagnes de diffamation, finançant à coups de milliards de dollars, par le biais de l’USAID et de la NED, certains médias occidentaux et une pseudo opposition totalement fabriquée à Miami et sur l’île.
 
Les groupes parlementaires GRD et CRCE réaffirment le droit à l’autodétermination des peuples et leur soutien à Cuba socialiste, son peuple et son gouvernement - Exigent la levée immédiate du blocus imposé par les Etats Unis depuis 60 ans contre ce pays souverain et l’abolition des lois Torricelli et Helms Burton, véritables systèmes mafieux qui génèrent d’inacceptables rackets contre les entreprises et les banques des pays tiers souhaitant avoir des relations commerciales avec Cuba. - Dénoncent les campagnes médiatiques mensongères et les manoeuvres impérialistes de déstabilisation et demandent la fin de leurs financements,
  • Dénoncent les manoeuvres anti-cubaines au parlement européen, destinées à déstabiliser la bonne marche des relations entre Cuba et l'Union Européenne et ses États membres, basées sur l'accord de dialogue politique et de coopération.
  • Exigent la fermeture de l’ignoble camp de détention situé sur le territoire cubain illégalement occupé à Guantanamo et sa restitution à Cuba.
  • Réaffirment son soutien à l’attribution du prix Nobel de la paix 2021 aux Brigades médicales de Cuba Henry Reeve, spécialisées dans l’intervention lors de catastrophes et épidémies graves et qui sauvent des vies partout dans le monde depuis 15 ans , et tout particulièrement lors de la pandémie de la Covid 19,
Enfin les groupes parlementaires GRD et CRCE appellent le gouvernement français à dénoncer les dispositifs législatifs illégaux des Etats Unis contre les entreprises et les banques française et à impulser une véritable coopération entre notre pays et Cuba.

11:26 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, France | Tags : cuba, parlementaires communistes | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

12/07/2021

Cuba : il est urgent de lever le blocus !

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COMMUNIQUE DU PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS

Depuis des mois, les autorités cubaines alertent sur la crise économique, sociale et sanitaire. Depuis des mois, le tourisme est bloqué et cela affecte gravement l'économie.

 La pandémie sévit maintenant gravement sur toute l’île. Et tout cela est aggravé considérablement par le blocus économique, commercial et financier exercé par les Etats-Unis qui a pour seul but d’asphyxier l’économie cubaine et d’attaquer sa souveraineté.

Depuis des mois, le gouvernement cubain se bat seul pour surmonter toutes ces difficultés. Alors commençons par exprimer notre respect au peuple cubain et au gouvernement pour leur résistance à ces infâmes attaques impérialistes.

Cuba n’a pas besoin de tutelle ou de "corridor humanitaire". Elle dispose des moyens humains, des compétences scientifiques et technologiques pour affronter la pandémie. C'est ce qu'elle a démontré à travers le monde avec l'envoi de brigades médicales et l'élaboration des vaccins Abdala et Soberana 2.

Ce dont Cuba a besoin, c'est de la levée immédiate du blocus illégitime et criminel imposé par les Etats-Unis.

Le 23 juin dernier, l'Assemblée générale de l’ONU a voté la 29e résolution demandant la levée de ce blocus à l’unanimité moins 2 voix (Etats-Unis et Israël) et bien, faisons en sorte qu’elle soit appliquée au lieu de tenter de déstabiliser le gouvernement ou quelconque ingérence de pays extérieurs.

Le Parti communiste français demande la levée immédiate du blocus pour que Cuba puisse résoudre immédiatement ses difficultés d’approvisionnement et permettre l’accès à toutes et tous à l’énergie, aux médicaments et aux vaccins, et permettre des conditions de vie décentes au peuple cubain.

Le Parti communiste français demande à la France et à l’Union européenne d’agir concrètement pour faire cesser le blocus, sinon toute critique de Cuba ne serait que de l’hypocrisie.

19:41 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba | Tags : cuba, pcf | Lien permanent | Commentaires (5) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

31/10/2019

L'Amérique latine au coeur

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roussel Bourges500.jpgPar Fabien Roussel Secrétaire national du PCF, député du Nord

«Elles s’ouvriront à nouveau, un jour, les longues avenues, devant les hommes libres qui construiront un monde nouveau. »

En regardant ces derniers jours les images des manifestations au Chili, le dernier message du président Allende adressé à son peuple depuis la Moneda bombardée résonne dans ma mémoire.

Chili, Équateur, Haïti, Argentine, Colombie, Honduras, Brésil, Costa Rica, partout les peuples se lèvent et leur clameur s’élève, des Andes jusqu’au Rio de la Plata : « Dehors le FMI et les gouvernements corrompus, bas les pattes mister Trump ! »

À Cuba ou au Venezuela, d’autres défendent avec leur gouvernement des projets de société fondés sur la justice sociale, la paix, et d’entente, malgré les violentes tentatives d’étouffement conduites par l’impérialisme états-unien et les institutions financières.

Les manifestations redessinent le visage de « Nuestra América », l’Amérique de Bolivar et de José Marti, une Amérique indienne, métisse, blanche et noire, en bloc insurgée.
Un grand espoir se lève : le Chili chante et danse la cueca face aux militaires.

En Amérique latine, 17 millions de femmes et d’hommes, surtout des enfants, vivent dans l’extrême pauvreté. Les politiques d’austérité, les fonds vautours, pillent, rançonnent, tandis que les multinationales font ventre de tout : santé, éducation, transports, eau, électricité, richesses minières. Avec la complicité de gouvernants corrompus. Cela ne suffit pas.

Pour faire payer aux plus pauvres la crise, le Fonds monétaire international (FMI) impose de nouveaux tours de vis, tandis que les gouvernants déclarent la guerre aux peuples. À Santiago, Quito, Tegucigalpa, Port-au-Prince, l’armée n’intimide plus. En Uruguay, la rue s’oppose au projet de la droite d’autoriser l’armée à maintenir « l’ordre intérieur ».

Dimanche, les électeurs ont placé en tête de l’élection Daniel Martinez, du Front large, qui confirme sa place de première force politique du pays.
Les rétropédalages des gouvernants n’éteignent pas la révolte. En Équateur, le gouvernement a annulé les mesures qui avaient déclenché la marche indigène sur Quito suivie d’une chasse aux militants syndicaux et associatifs.

Au Chili, après l’historique mobilisation populaire du 25 octobre, le président Piñera a fait démissionner plusieurs de ses ministres dans une opération de maquillage, envisage la levée de l’état d’urgence et le retrait des militaires actuellement dans les rues. L’arrivée ce lundi d’une mission du comité des droits de l’homme de l’ONU n’est pas étrangère à ces décisions.

Au Honduras, les manifestants exigent la destitution du président Hernandez dont le frère, narcotrafiquant, vient d’être jugé à New York. Depuis juin, à Haïti, pays des « morts sans importance », le peuple réclame le départ du président Jovenel dont le clan corrompu a empoché l’aide accordée par le Venezuela.

En Argentine, le président Macri a plongé le pays dans une crise ravageuse comparable à celle de 2010. Il vient d’être sévèrement battu par Alberto Fernandez et Cristina Kirchner.

Usa Amerique Latine.jpgEn Colombie, « le pays où vit la mort », des centaines de militants sociaux ont été assassinés ces derniers mois. Le président, homme lige des États-Unis dans l’agression contre le Venezuela, a enregistré, dimanche, une nette défaite aux élections régionales et municipales.
Les coups d’État « institutionnels » ont de plus en plus de mal à fonctionner.

Au Brésil, le complot ourdi pour destituer Dilma Rousseff et jeter Lula en prison est éventé, la plupart de ses instigateurs poursuivis pour corruption. Comme au Venezuela, en Bolivie, la tentative de la droite de contester la réélection du président Evo Morales se heurte à la détermination du mouvement social. « Ils ont les armes mais nous avons la force de nos peuples », a déclaré le président de Cuba, Miguel Diaz Canel, devant les « non-alignés » réunis en Azerbaïdjan. La preuve par Cuba, sur la ligne de front depuis soixante ans, que l’empire nord-américain étrangle chaque jour un peu plus.

Chaque semaine, une nouvelle mesure renforce le blocus. Isoler, affamer, désespérer, l’administration Trump ne recule devant rien, ne respecte rien, ni l’ONU, ni les règles de l’OMC, aucun traité international. Les gouvernants européens protestent timidement parfois mais laissent faire. Nous en appelons à la force des peuples, en premier lieu au nôtre, pour faire entendre le souffle de la solidarité

12:47 Publié dans Actualités, Amérique Latine, Politique, USA | Tags : amérique latine, pcf, fabien roussel | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg