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06/12/2014

ME DICEN CUBA - ALEXANDER ABREU

Estreno de clip del gran AlexandMer Abreu y Habana de Primera. Mucho mas que una canción, ...

11:03 Publié dans AL-Pays : Cuba, Cuba music, Culture, Musique | Tags : alexander abreu, me dicen cuba, musique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

03/12/2014

Une mère de famille qui risquait de perdre la vue a dû se faire opérer à Cuba

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TROIS-RIVIÈRES, CANADA – Une mère de famille souffrant d'une maladie dégénérative de la vue, une rétinite pigmentaire, n'a eu d'autre choix que de se faire opérer à Cuba il y a quelques jours à peine, car la seule intervention possible n'est pas dispensée au Canada.

«Ma plus grande peur c’était de ne plus voir mes enfants», a raconté Nathalie Savard. Ce n'était qu'une question de temps avant qu’elle ne perde complètement la vue.

«Je ne suis pas allée me faire bronzer au soleil, je suis allée me faire soigner», a expliqué la femme de 33 ans de Trois-Rivières.

L'opération a coûté tout près de 12 000 $. C'est son père qui a assumé la facture.

«Quand je l’ai su ça m’a donné un bon coup, mais je ne voulais pas qu’elle perde la vue, ses enfants ont besoin de leur mère», a indiqué Serge Savard.

Ce que Nathalie ne savait pas, c'est qu'elle doit retourner à Cuba dans quelques mois pour ses suivis.

Elle ne peut plus travailler et son père n'a tout simplement plus les moyens de payer.

«Je me suis dit: dans quoi je me suis embarquée, je n’ai pas les moyens de payer, a ajouté Mme Savard.

Je me disais, mon père a dépensé tout son argent pour ça et je ne peux plus payer les traitements.»

Il en coûtera environ 5000 $ par année à Nathalie pour payer ses soins. Elle souhaite que le Canada puisse un jour offrir ce genre de traitements.

Pour l'aider à payer ses traitements annuels, son père organise un dîner-bénéfice, ce dimanche. Il espère que la générosité des gens lui permettra d'aider sa fille, une fois de plus.

Journal du Québec

11:03 Publié dans AL-Pays : Cuba, Santé | Tags : cuba, canada, santé, opération | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

30/11/2014

URUGUAY : CNI

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Données générales

Nom officiel : République orientale de l’Uruguay
Président de la République : M. José MUJICA

Site internet de l’Ambassade de France en Uruguay

Données géographiques

 

uruguaycarte.gifSuperficie : 176 065 km2
Capitale : Montevideo (1,34 million d’habitants)
Villes principales : Canelones (485 000 hab.), Maldonado (140 000 hab.), Salto (123 000 hab.), Colonia (119 000 hab.) et Paysandu (113 000hab.)
Langue officielle : espagnol
Monnaie : peso uruguayen (1 euro = 31,4 UYU au mois de juin 2014)
Fête nationale : 25 août (déclaration d’indépendance : 25 août 1825)

Données démographiques

Population : 3,31 M
Croissance démographique (2010) : + 0,24%
Espérance de vie : 76,4 ans
Taux d’alphabétisation : 98 %
Religion (s) : catholiques 66% ; protestants 2% ; juifs 1% ; autres et non-pratiquants 33% (Etat laïc depuis 1918).

Données économiques

PIB (2013) : 57,1 Mds USD
PIB annuel par habitant (2013) : 16 000 USD

Taux de croissance (2013) : 4,4 %
Taux de chômage (2013) : 6,6 %
Taux d’inflation (2013) : 8,6 %

Indice de Gini : 0,449
Rapport dette / PIB (2011) : 53%
Flux global d’IDE (2012) : 2,2 Mds USD

Part de l’investissement dans le PIB (2012) : 22,1%
Principaux clients et fournisseurs : Chine ; Brésil ; Argentine ; UE ; Etats-Unis ; Russie

Exportations françaises en Uruguay (2013) : 207 M€
Importations françaises (2013) : 61 M€

Solde commercial français (2013) : 146 M€
Stock français d’IDE (2013) : 197 M€

Consulat (s) de France : section consulaire à l’Ambassade ; un consul honoraire à Punta Del Este et un autre à Paysandú.
Communauté française : 2911 inscrits au Registre (au 01/02/2014).

uruguaydrapeau.jpgPolitique intérieure

Institutions

  • Constitution : La première Constitution date de 1830. La Constitution actuellement en vigueur a été adoptée le 27 novembre 1966, inspirée de celle des États-Unis. Elle a été modifiée à plusieurs reprises (1989, 1994, 1997 et 2004).
  • Pouvoir exécutif : Le Président est élu pour cinq ans, lors d’un scrutin direct majoritaire à deux tours. Il nomme les membres du gouvernement. Il n’est pas autorisé à se présenter consécutivement pour un deuxième mandat.
  • Pouvoir législatif : Le Congrès comporte deux chambres, dont chacune est élue tous les cinq ans lors d’un scrutin proportionnel à un seul tour. La Chambre des députés compte 99 membres et le Sénat 30 (plus le vice-président de la République).
  • Système judiciaire : La Cour suprême de justice coiffe l’ensemble du système judiciaire. Ses cinq membres sont élus par le Parlement. Il n’y a pas de ministre de la justice.

Principales forces politiques

  • Frente Amplio (FA) : Coalition actuellement au pouvoir. Créée en 1971, elle regroupe aujourd’hui 21 partis allant du centre-gauche à l’extrême-gauche, dont les plus importants sont le Mouvement de Participation Populaire du Président José Mujica, l’Assemblée Uruguay et le Parti Socialiste.
  • Parti National (PN) : Fondé en 1836, le parti « blanco » est la deuxième force du pays dirig é par Luis Alberto Heber (parti du Sénateur Jorge Larañaga) avec deux courants principaux : l’Alliance Nationale et l’Herrerisme.
  • Parti Colorado (PC) : Aussi ancien que le PN (1836) et troisième force politique, il est dirigé par Pedro Bordaberry (secrétaire général pour la période 2009-2014), dirigeant du courant Vamos Uruguay. Parmi les autres courants, le Foro Batllista (dominé par l’ex-secrétaire général et ex-président de la République Julio Maria Sanguinetti, 1985-1990 et 1995-2000) et Lista 15 (emmené par l’ex-président Jorge Battle, 2000-2005) paraissent en perte d’influence.
  • Parti indépendant (PI) : petit parti de centre-gauche, dirigé par M. Pablo Mieres (2,49% des suffrages à l’élection présidentielle de 2009).

Situation politique interieure

uruguay,identitéTabaré Vazquez candidat du Frente Amplio, cancérologue de 74 ans, a été réélu le 30 Novembre 2014 à la tête de l'Uruguay avec 56,6% des suffrages pour succéder au Président Mujica.

Face à lui se présentait un candidat du Parti national (centre-droit), Luis Lacalle Pou, 41 ans, fils d'un ancien président.  Un mois avant le Frente Amplio avait obtenu la majorité absolu au parlement.

Longtemps dominée par le Parti colorado et le Parti national, la vie politique uruguayenne a connu un bouleversement historique avec l’élection en 2004 du premier président de gauche, M. Tabaré Vázquez. José Mujica, ancien Tupamaro emprisonné pendant toute la durée de la dictature et ministre de l’Agriculture de 2005 à 2008, lui a succédé en remportant l’élection présidentielle du 29 novembre 2009 avec 52,6% des suffrages à la tête de la coalition du Frente Amplio. Les élections législatives du 25 octobre 2009 ont assuré la majorité au FA tant au Sénat (17 sièges sur 30) qu’à la Chambre des Représentants (50 sièges sur 99).

Dès son entrée en fonctions, M. Mujica s’est attaché à promouvoir un dialogue avec l’opposition et lui a proposé un « pacte d’union nationale » pour l’associer aux orientations prises dans les grands dossiers de son mandat (éducation, sécurité, énergie, environnement). La « méthode Mujica » n’a toutefois pas porté ses fruits et le divorce est aujourd’hui consommé à quelques mois des élections présidentielles et législatives de 2014. Le Parti colorado et le Parti national reprochent notamment au gouvernement un manque de résultats en matière de lutte contre l’insécurité qui reste une forte préoccupation des Uruguayens.

M. Mujica a inscrit son action dans la continuité de celle de son prédécesseur. L’éducation reste une priorité, de même que l’innovation et la recherche (création de l’Université technologique UTEC). Portés par une forte croissance économique, les deux gouvernements successifs du Frente Amplio sont parvenus à résorber la pauvreté de manière significative (de 40% de la population en 2004 à 12% aujourd’hui) avec l’objectif de faire émerger une solide classe moyenne.

Dans le domaine du logement, M. Mujica a lancé en mai 2010 le programme « Juntos » qui vise à attribuer un toit décent à chacun. La protection de l’environnement et le renforcement de l’indépendance énergétique du pays figurent également parmi ses priorités. En matière sociétale, le gouvernement a dépénalisé l’avortement en octobre 2012, légalisé le mariage entre personnes de même sexe en avril 2013 et fait voter une loi encadrant la production, la commercialisation et la consommation de cannabis (décembre 2013).

Situation économique

Depuis la crise de 2002, l’Uruguay bénéficie d’une croissance élevée de 4,4% en 2013 (presque 6% par an en moyenne depuis 2003).

L’économie uruguayenne s’est diversifiée depuis une quinzaine d’années avec le développement de l’industrie, du commerce, des services et du tourisme. Elle reste toutefois très axée sur l’agriculture et l’élevage et dépendante des exportations de matières premières agricoles (notamment le soja). L’Uruguay commerce principalement avec le Brésil, la Chine et l’Argentine. Son déficit commercial s’est creusé en 2012 (2,9 Mds USD) malgré le niveau record de ses exportations (9,8 Mds USD). La croissance est soutenue par une importante demande interne (8,5 Md USD) et les investissements dans les infrastructures (22,1% du PIB en 2012). Ces derniers sont, pour une partie d’entre eux, le fait d’entreprises étrangères qui trouvent en Uruguay un environnement juridique stable et une main d’œuvre qualifiée.

Les gouvernements du Frente Amplio ont fait de l’attraction de capitaux étrangers une priorité. Ils se sont employés à rassurer les milieux d’affaires : réforme du système fiscal en 2007, maîtrise de la dette (un peu plus de 50% du PIB) réévaluée par les agences de notation, réserves de change élevées, lutte contre le blanchiment et faible niveau de corruption. En 2010, l’Uruguay a progressé dans la voie de la transparence financière en adoptant une loi de flexibilisation du secret bancaire et en signant seize accords bilatéraux en matière fiscale, qui lui ont permis de sortir en décembre 2011 de la « liste grise » de l’OCDE des Etats insuffisamment coopératifs en matière fiscale.

Ce bon état de santé de l’économie uruguayenne ne masque pas de réelles fragilités. Malgré l’objectif gouvernemental de maintenir l’inflation entre 4 et 6%, celle-ci a été de 8,6 % en 2013. Cette tendance, conjuguée au renchérissement du peso uruguayen (+30% en moins de trois ans), provoque une augmentation du coût de la vie et une perte de compétitivité de l’économie, accentuée par les hausses imposées des salaires. En raison du ralentissement de la croissance en 2012, le déficit a atteint presque 3% du PIB alors que l’équilibre était atteint les années précédentes dans un pays aux fortes dépenses publiques.

27/11/2014

Henry Kissinger envisageait d'« écraser » Cuba

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Envahir militairement Cuba et « écraser » l'île communiste : en 1976, Henry Kissinger, alors secrétaire d'Etat américain, y a « sérieusement » songé. Publiés mercredi 1er octobre par les Archives nationales de la sécurité, des documents déclassifiés dévoilent de franches conversations entre Kissinger et le président américain de l'époque, Gerald Ford.

Parmi les échanges entre les deux hommes, l'une de ces conversations évoque le projet américain d'envahir Cuba, après la décision du régime cubain d'envoyer certains de ses soldats en Angola.

Cet envoi de militaires pour aider l'Angola à obtenir son indépendance du Portugal avait suscité l'inquiétude de Washington quant à une influence communiste grandissante en Afrique.

PAS DE « DEMI-MESURE »

« Je pense que nous allons devoir écraser [Fidel] Castro », lance Kissinger à Ford, selon les documents, en référence au célèbre leader de l'île. Il ajoute qu'ils devront pour cela attendre les élections à venir à Cuba.

« Je suis d'accord », répond Ford. Kissinger souligne aussi qu'une telle réponse militaire devra être sérieuse et sans « demi-mesure », en particulier si les soldats cubains se rendent ensuite dans d'autres pays du sud de l'Afrique. « S'ils se déplaçaient jusqu'en Namibie ou Rhodésie, je serais pour les frapper fort. »

« Si nous décidons d'utiliser notre puissance militaire, cela doit réussir. Il ne doit pas y avoir de demi-mesure », ajoute Kissinger, qui qualifie le président Fidel Castrod'« avorton » pour son aide militaire en Angola, tout en promettant de « briser les Cubains ».

DEUX ENVOYÉS SPÉCIAUX

Le 17 avril 1961, un groupe d'exilés cubains, financés par la CIA, avait déjà tenté de débarquer à Cuba afin de renverser Fidel Castro. L'échec cuisant de cette opération aura jeté une ombre sur les débuts de la présidence Kennedy.

Ces anciens documents classifiés, 116 pages au total, offrent aujourd'hui également un rare aperçu des relations tendues avec La Havane que la Maison Blanche s'était un temps attachée à améliorer.

Kissinger avait ainsi dépêché deux envoyés spéciaux à l'aéroport new-yorkais de La Guardia en janvier 1975 pour un entretien avec des émissaires cubains, dans le but de normaliser les relations entre ces ennemis de la guerre froide.

Article publié par le Monde

16:49 Publié dans AL-Pays : Cuba, Histoire, Politique, USA | Tags : cuba, usa, castro, kisinger | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg