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15/06/2015

Menace de coup d'Etat en Equateur ?

correa.jpg"Cela a été une semaine très dure pour le pays (...). Une conspiration est en marche", a déclaré Rafael Corréa lors de son émission hebdomadaire radiotélévisée, cette fois depuis Milan (Italie) dans le cadre de sa tournée européenne.

"Ce sont des gens très violents, ils ont la complicité éhontée des médias", a-t-il poursuivi. "Il ne s'agit pas d'empêcher la loi sur les héritages, il s'agit de renverser le gouvernement", a-t-il poursuivi.
 
Au cours des cinq derniers jours et aux cris de "Dehors Correa, dehors!", des politiciens, hommes d'affaires et membres des classes moyennes et élevées ont manifesté à Quito, mais aussi à Guayaquil et Cuenca, contre le projet de loi controversé de "redistribution de la richesse".
 
Le 5 juin, le président Correa, une des figures de la gauche radicale en Amérique latine, a en effet présenté au Parlement une réforme de la fiscalité prévoyant de taxer les héritages supérieurs à 35.400 dollars, l'équivalent de cent salaires de base, abaissant de près de moitié le seuil du montant imposable jusqu'à présent.
 
Le projet doit être approuvé en juillet par le Parlement, où le parti présidentiel Alianza Pais (AP) détient la majorité.
 
Pour défendre le gouvernement, des milliers de sympathisants sont également descendus dans la rue, mais aucun incident ni blessé n'a été signalé entre les deux camps.
 
Si la mesure a soulevé un tollé dans les milieux d'affaires, avec lesquels M. Correa entretient des relations conflictuelles depuis son élection en 2007, son effet devrait toutefois être limité : seuls trois Equatoriens sur 100.000 perçoivent un héritage d'une valeur supérieure à 50.000 dollars, selon des chiffres officiels.
 
Selon le ministre de la Politique économique, Patricio Rivera, "la loi sur les héritages vise le secteur le plus élevé de la société, les 0,1% plus riches (....), 98% des Equatoriens ne paieront pas un centime".
 
Face à ces protestations, Rafael Correa a appelé ses partisans à "faire très attention", jugeant que "la situation du pays est assez grave".
 
Publié par l'Humanité
 
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17:46 Publié dans Actualités, AL-Pays : Equateur, Politique | Tags : equateur, correa, coup d'etat | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

09/06/2015

Cuba engagée dans l’agriculture biologique

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Des leçons de l’agriculture cubaine :par  Témoignages.re

En 1989 c’est le mur de Berlin qui s’effondre. En 1990-1991, ce sont tous les régimes de l’Europe de l’Est qui sont gravement affectés. Or, ce sont les pays est-européens qui portaient à bout de bras l’économie cubaine.

Sur le plan agricole cela se traduisait pour Cuba par une agriculture basée sur un modèle productiviste avec une culture intensive dans des grandes fermes d’Etat, basée sur un pétrole importé à 98 % du bloc soviétique et sur l’usage massif d’insecticides et d’engrais chimiques importés. C’était une agriculture orientée vers l’exportation de quelques denrées, mais qui ne subvenait pas aux besoins de la population : 66 % des denrées étaient importées du bloc soviétique.

L’agriculture dans les cités à Cuba.

En quelques années Cuba a dû faire face à une situation dramatique durant cette période que l’on a qualifié de « spéciale », conséquence de l’effondrement de l’URSS : plus d’engrais chimiques ou de pesticides, moitié moins de carburant, les exportations et avec elles les importations ont chuté. La ration alimentaire individuelle a baissé de 20 % au niveau des calories et de 27 % au niveau des protéines, le Cubain moyen a perdu 15 kg, et des milliers de ruraux sans ressources sont partis vers les villes dans l’espoir d’un avenir meilleur.

Cultiver partout où l’on pouvait !

Cuba a du réorienter son agriculture :
– Les fermes d’Etat ont été à 80 % transformées en coopératives produisant pour fournir en aliments les institutions d’Etat (hôpitaux, écoles, jardins d’enfants) mais dont le reliquat de production pouvait être vendu librement.
– Les méthodes anciennes ont été remises au goût du jour : plus de produits chimiques, agriculture biologique, énergie animale, utilisation de compost et de fumier
– En 1994 étaient créés les marchés paysans. L’agriculture de proximité était développée, par la distribution de centaines de terrains vacants à qui voulait les cultiver, et par l’incitation à cultiver partout où l’on pouvait : dans les patios, sur les terrasses des immeubles – dans des pots, des containers ou des pneus
– Des coopératives horticoles urbaines étaient crées, de même qu’un réseau des boutiques de graines et d’outillage où des consultants donnaient des conseils aux utilisateurs. Un Institut de recherche, pour travailler sur le lombri – compostage, la protection biologique des sols. 280 centres de production de pesticides et produits biologiques mis en place.

L’agriculture urbaine autorisée

En 1996, un décret autorisait pour la Havane la seule agriculture biologique pour la production nourriture, et l’agriculture dans l’enceinte de la ville était à même de fournir en fruits et légumes biologiques 50 % de la population, le reste étant assuré par les coopératives de la province de la Havane. Dans les autres localités, l’agriculture urbaine couvre en aliments biologiques de 80 à 100 % des besoins, et l’objectif de fournir 300 grammes est atteint.
– Point faible, en ce qui concerne la viande, le lait, et les œufs : l’extension de ces productions à l’agriculture urbaine se fait progressivement dont les élevages de lapins et de poulets et de poules
– Par ailleurs autre action est le développement de la culture des plantes médicinales, depuis 1992, pour pallier au manque de médicaments. Aujourd’hui, 13 fermes provinciales et 136 fermes municipales produisent 1.000 tonnes de plantes et herbes par an…
.Les résultats de cette politique sont énormes : réduction de la contamination des sols, de l’air et de l’eau par les pesticides et les engrais chimiques, diversification des productions et de l’alimentation, recyclage des déchets, réduction au minimum des coûts de transport, sécurité alimentaire, baisse de la pollution, développement de l’emploi…

Qu’en est-il aujourd’hui ?

1- Maintenant, 20 % de la surface cultivée à Cuba est protégée par les méthodes biologiques : ceci concerne essentiellement l’horticulture. La majorité des cultures de fruits et d’agrumes est gérée en agriculture biologique, et celles-ci sont testées pour la canne à sucre, le café, le cacao, la noix de coco, l’ananas et la mangue.
2- Les coopératives « bio » des quartiers périphériques vendent sur le marché ou livrent des petits points de vente situés près des habitations dans des cités. Ces coopératives partagent leurs bénéfices… Elles fournissent les institutions locales : sous une forme volontaire, parmi les coopérateurs, des paysans donnent gratis une partie de leur production aux jardins d’enfants, écoles, polycliniques. Les revenus des coopérateurs n’en sont pas moins nettement plus élevés que les salaires moyens.
3- Il existe aussi des cultures en bas des immeubles ou sur les toitures-terrasses.
4- Enfin, il existe des points de vente dans la Ville, en particulier dans le centre, livrés par des coopératives plus grandes situées à plus grande distance mais dans la province de la Havane.

Ce système est-il généralisable ?

Le modèle n’a pas à être plaqué sur des réalités différentes mais il doit être étudié et inspirer les peuples qui souhaitent libérer leur agriculture du modèle néo – libéral et utiliser ses ressources comme base du décollage économique. Ceci est particulièrement vrai dans les anciennes colonies-îles laissées pour compte comme nous du développement véritable

NB – Larges extraits du texte de Daniel HOFNUNG. Ce texte et d’autres encore peuvent être consultés sur internet.

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10:19 Publié dans AL-Pays : Cuba, Economie, Société | Tags : cuba, agriculture, biologie | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

30/05/2015

La visite impromptue de Rihanna enflamme Cuba

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Rihanna est décidément toujours aussi surprenante. La pop star originaire de la Barbade a effectué une visite impromptue sur l'île de Cuba et à sa capitale La Havane. 

Rihanna venue poser pour un photoshoot en a profité pour danser sur de la musique cubaine et goûter un échantillon de la cuisine locale.La toute nouvelle égérie Dior, est arrivée «en un battement d'aile, comme les Cubains disent » pour une visite non prévue, a expliqué Ernesto Blanco, le propriétaire du restaurant La Fontana- Paladar, où elle a dîné et a dansé dans la nuit de mercredi à jeudi peu de temps après son arrivée sur l'île.

rihanna-paladar.jpg«Elle a spécifiquement demandé à manger de la nourriture cubaine, a ajouté l'heureux propriétaire qui en a profité pour livrer le menu de la belle Antillaise.  La chanteuse de «Diamonds» a mangé des haricots noirs, des chorizos grillés, des côtelettes de porc et un plat local appelé «le steak de la grand-mère», a ainsi précisé le magazine en ligne «OnCuba» sur sa page Facebook.

Elle a ensuite goûté aux joies de «la musique cubaine classique» délivré par l'orchestre du restaurant. Ernesto Blanco a précisé que Rihanna, voyageait avec quatre personnes, en plus de ses gardes du corps. De nombreux fans ont rapidement accouru pour apercevoir la star.

En tant que citoyenne de La Barbade Rihanna n'est pas soumise aux restrictions américaines sur les voyages à Cuba. Mais la chanteuse faisait face jusqu'ici aux mêmes obstacles que les autres résidents américains pour voyager sur l'île communiste, Les compagnies aériennes commerciales ne pouvant  pas avoir de lignes directes depuis États-Unis, en raison de l'embargo en cours depuis 1962.

Le président américain Barack Obama a atténué les restrictions de voyage vers Cuba dans le cadre du rapprochement récent entre les deux pays.  Actuellement seuls des vols charter peuvent relier les deux anciens adversaires. 

Cette visite de Rihanna est la deuxième d'une star de l'industrie musicale US après celle de la diva Beyoncé et de son mari, le  rappeur Jay-Z qui ont effectué un séjour à Cuba en avril 2013 pour célébrer leur cinquième anniversaire de mariage.  Le département du Trésor américain avait approuvé le voyage du couple en qualité «d'échange culturel», et ce malgré les violentes critiques des Républicains qui les ont accusés de violer l'embargo. Autre temps, autres moeurs...

 
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15:53 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Culture, Portrait | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

26/05/2015

Mexique parmi les pays les plus touchés par la violence

mexiqueetudiant.jpgLe Mexique se place parmi les dix pays remportant les pires indices en matière de violence, selon une analyse diffusée aujourd'hui par le Centre des études sociaux et d'opinion publique de la Chambre de députés.

Conformément au document, l'indice de paix globale (IPG) a placé le Mexique parmi les 10 pays les plus arriérés en multipliant par trois ses taux de criminalité depuis  2008, lorsque la guerre contre le trafic des drogues déclenche pendant le gouvernement du président Felipe Calderón.

Les États les plus touchés par le taux de criminalité sont: Morelos, Guerrero, Sinaloa, Chihuahua et Quintana Roo, affirme l'étude.

De même, l'Institut pour l'économie et la paix indique que le Mexique se tient dans une spirale de violence dont l'origine est la guerre contre le trafic des drogues déclenchée pendant la dernière administration qui a abouti sur une augmentation quantitative des forces de sécurité sans effet positif sur le nombre de crimes commis.

L'Institut estime de plus un impact économique de 334 milliards de dollars (quelque 4,8 milliards de pesos) pour les actions orientées à contrôler et réduire la violence.

«Ce coût est composé des dépenses distribuées par les gouvernements pour maintenir la loi et l'ordre moyennant la police, le système judiciaire et pénitencier; la perte de productivité en raison du crime commis; pour la difficulté de créer des emplois sous des conditions défavorables de criminalité, ainsi que pour la réassignation sur le plan de l'industrie et l'éducation»,souligne l'établissement.

Agence Presse Latine

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