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13/03/2015

Hommage à Jean Ferrat Casa Victor Hugo La Havane

Le répertoire de Jean Ferrat revisité par des Cubains de tous âges passionnés de la langue française. Un beau moment d'émotion. Bravo à l 'Alliance française, à la Casa Victor Hugo et à Cuba Coopération France. Merci à Monique Peainchau et aux interprètes.
Compilé par Aconcha et Marc Delabie.

11:07 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Cuba music, Musique | Tags : cuba, jean ferrat | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

08/03/2015

Femme de l'année : Jacqueline Roussie, son engagement pour "Los Cincos" de Cuba

jacqueline-roussie.jpg

Jacqueline Roussie, 72 ans, est retraitée et vit à Monein. Ancien professeur de mathématiques, elle découvre Cuba en 2003 lors d'un voyage avec son mari Claude.

Elle se prend de passion solidaire pour le sort de cinq Cubains prisonniers politiques aux Etats-Unis, "Los Cincos". Ces derniers sont accusés par le gouvernement américain d'espionnage et d'avoir fomenté un attentat. Leur mission était pourtant de récolter des informations pour empêcher des attentats contre Cuba.

heroscubain.jpgJacqueline correspond très régulièrement avec Gerardo Hernandez, l'un des cinq condamnés à la perpétuité. En 2008, elle écrit sa première lettre au président Obama pour réclamer sa libération et celle des quatre autres. Elle écrit également à de nombreuses autres élus américains et aux autorités religieuses.

Son dernier courrier, le 73e, a été posté de Monein en décembre 2014, date à laquelle les trois derniers prisonniers cubains ont été libérés par les États-Unis. 

Elle est aussi passionnée de montagne et encadre avec son mari les sorties du foyer rural de Monein.

Pourquoi elle est nommée ?

Jacqueline Roussie fait partie des femmes de l'année en raison de son remarquable engagement et sa constance à réclamer la libération des prisonniers cubains aux Etats-Unis. La Moneinchonne a réussi à mobiliser intellectuels et artistes autour de cette cause.

Publié dans la République des Pyrénées

20:57 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba CNI | Tags : femme de l'année, cuba, cinq héros | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

07/03/2015

Au Honduras « libéré » , la situation se « normalise »

honduras.jpg

On se souvient, il a plus de quatre ans, du coup d’Etat « parlementaire » (une des nouvelles formes, avec le FMI, pour remplacer les « marines » de jadis ; trop visibles). Aujourd’hui, lorsque cela est possible ,Washington préfère les « golpes » light.

Le président légitime, élu proprement, de gauche très modérée, Zelaya, fut arrêté en pleine nuit et chassé du pays (en pyjama) par les amis des Etats-Unis et du libre échange. Le riche Zelaya (moustaches et chapeau de « vaquero ») s’était risqué à rejoindre l’ALBA, après avoir pris conscience de la pauvreté des Honduriens, et des causes de ce fléau non naturel.
 
Les élections générales du 24 novembre 2013 furent organisées et dépouillées à la sauce « république bananière ». Ne rions pas trop... Il y a des choses et un climat, chez nous, qui puent la « république bananière »...
Le candidat du putchiste « parti national » l’emporta frauduleusement sur Xiomara Castro, l’épouse de Zelaya, candidate pour « Liberté et refondation » (LIBRE).
 
Juan Orlando Hernandez fut décrété président par ses copains du Tribunal Suprême... avec approbation de l’Union européenne.
 
Depuis, une chape de plomb et de silence médiatique international s’est abattue sur ce petit pays, le plus pauvre (avec Haïti) du continent. Les libertés et les droits de l’homme y sont foulés à la botte, tranquillement, en toute intimité et impunité.
 
Fin mai 2014, deux défenseurs de ces droits humains furent massacrés... pas à Caracas, mais dans l’Ouest du Honduras.
 
Selon le rapport mensuel de PROAH, le 28 août 2014, Margarita Murillo, du Front national de résistance populaire et de LIBRE, fut assassinée alors qu’elle participait à des luttes paysannes pour la terre. Quoi de plus normal ! Les latifundiums doivent rester aux mains de l’oligarchie qui, elle, sait les maintenir improductifs ou les gaver d’OGM... pendant que les petits paysans crèvent.
 
Depuis que le pays a été « libéré » du « castro-chavisme », les mouvements sociaux, ruraux, indiens, criminalisés, harcelés, traqués, réprimés sans ménagements, payent un lourd tribut... La situation des enfants devient de plus en plus terrible. Ceux qui ne rejoignent pas les bandes violentes (« maras »), le crime organisé, tentent de gagner à pied les Etats-Unis. D’octobre 2013 à juin 2014, plus de 14 000 mineurs ont tenté la périlleuse aventure. Leurs familles paient 5 000 dollars aux « passeurs » (« coyotes, « polleros ») souvent mafieux.
 
Droits de l’homme : Depuis le « golpe », près de 150 paysans ont payé de leur vie leur combat pour une réforme agraire.
Quant à la liberté d’expression, d’information, elle se porte mieux qu’à Caracas ! 27 journalistes honduriens ont été victimes de tueurs au service du régime, certes, mais un régime bananier désormais redevenu partie prenante du « monde libre ». L’ordre règne à TEGUCIGALPA.
Hypocrites va , les anciens et nouveaux chiens de garde !!

Les chroniques Latines de Jean Ortiz portent un regard loin des clichés sur les luttes de libération du continent sud-américains... Toujours un oeil vif sur l'Espagne et les enjeux sous-jacents du quotidien...  : http://www.humanite.fr/blogs/au-honduras-libere-la-situation-se-normalise-557328

17:44 Publié dans AL-Pays : Honduras, Politique | Tags : honduras, président, coup d'état | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

04/03/2015

ARGENTINE : SOUTIEN POPULAIRE A CRISTINA KIRCHNER

 Agents d'influence Amérique latine Crises/guerres Dissidence Etats-Unis Russie

Des centaines de milliers de personnes manifestent pour soutenir la présidente Cristina Kirchner.

400 000 personnes ont pris part dimanche à une manifestation de soutien à Cristina Kirchner.

La veille, elle avait promis de nationaliser les systèmes de gestion des chemins de fer et soutenu la coopération avec la Russie et la Chine.

Une manifestation de soutien à la présidente argentine Cristina Kirchner a réuni des centaines de milliers de personnes. Les partisans du chef de l’Etat argentin ont rempli toute l’avenue de Mai qui relie le parlement au palais présidentiel. Des milliers de personnes agitaient des drapeaux et des pancartes avec des slogans tels que «Nous sommes tous pour Cristina», «Yankees, n’essayez même pas» ou «On ne peut pas nous détourner de notre droit chemin».

 Agents d'influence Amérique latine Crises/guerres Dissidence Etats-Unis Russie Les manifestants ont écouté un discours de la présidente d’une durée record de quatre heures. La présidente a parlé non seulement des succès économiques du pays, mais aussi du pouvoir judiciaire qui, selon elle, est sorti du cadre de la constitution. Cristina Kirchner a encore fait part de son point de vue sur la politique étrangère du pays.

En intervenant à l’ouverture d’une session parlementaire régulière, Cristina Kirchner a déclaré que l’Argentine s’intéressait au renforcement de la coopération avec la  et la Chine, lorsque cela correspondait aux intérêts du pays et contribuait à son développement économique.

Elle a exhorté les hommes politiques à être créatifs en soulignant que le monde pourrait bientôt changer complètement. «Dans cinq ans, le monde aura changé et la Chine sera la plus grande puissance économique de la planète», a encore déclaré la présidente.

En outre, Cristina Kirchner a assuré que  s’intéressait à la coopération avec la Russie, en particulier pour la construction d’une nouvelle centrale nucléaire qui allait fonctionner à l’eau légère. Dans les mois à venir, l’appel d’offres pour la réalisation de ce projet sera lancé et l’Agence fédérale russe de l’énergie atomique Rosatom a prévu d’y participer.

Malgré les critiques de l’opposition qui accuse la présidente de ne pas avoir abordé des problèmes tels que la lutte contre la criminalité de rue et la baisse du poids des impôts, beaucoup d’hommes politiques ont déjà qualifié son intervention de «cruciale et historique».

Il y a quelques temps, la présidente argentine avait accusé les  de vouloir la renverser.

Cristina Kirchner s’est exprimée très durement sur la politique américaine, déclarant que si quelque chose lui arrivait, il faudrait chercher la cause «au Nord», une référence directe à Washington. La présidente a aussi avoué qu’il y avait des forces en Argentine qui essayaient de mettre le pays à genoux et qui ne se gênaient pas d’accepter une aide, même venant de l’étranger, pour y parvenir.

2 mars 2015
Source: francais.rt.