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31/01/2014

FRANCE : EVRY SUR CUBA !

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Retour sur un événement qui a marqué la ville capitale de l'Essonne : Evry.

A l'occasion de la « Semaine bleue » la ville d'Evry et l’Union des Retraités d'Evry se sont associées pour que Cuba soit l'invitée d'honneur de cette semaine.

Un documentaire au préalable, « l'Ile aux centenaires » a permis de découvrir cette Ile de manière oiginale, puisque Cuba est l'Ile où se trouve en proportion de sa population le plus de centenaires dans le monde.

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Ensuite a suivi un vernissage et le pot de l’amitié traditionnel (avec bien sûr la tequilla) en présence de l'ambassadeur de Cuba à Paris et l'ambassadrice de Cuba à l'Unesco, des conseillers généraux, sénateur, député, du Maire adjoint aux Seniors, Diego Diaz et du Maire d'Evry.

bleueemb.jpgLe Maire d'Evry, Francis Chouat, a ouvert la manifestation et exprimé sa satisfaction de recevoir dans cette ville deux Ambassadeurs cubains : l'Ambassadrice de Cuba devant l'UNESCO, Maria de los Angeles Flores Prida et l'Ambassadeur de Cuba en France, Hector Igarza, ainsi que les membres des deux missions.

cubaem2.jpgL'ambassadeur Igarza, dans son intervention, a évoqué l'importance historique de ce 20 octobre pour notre pays, souligné le rôle de la culture cubaine dans la formation de notre nationalité, fille du métissage et qui partage aussi des liens avec la culture française.

Il a cité comme exemple la Tumba Française, manifestation musicale et de danse apportée dans la région orientale de Cuba par les colons et les esclaves et qui fut déclarée en 2003 Patrimoine Oral et Immatériel de l'Humanité. De la même façon, il a évoqué de célèbres intellectuels et artistes cubains qui, comme Wilfredo Lam et Alejo Carpentier, font aujourd'hui aussi partie de l'histoire et de la culture françaises.

Les arts plastiques cubains étaient représentés par une exposition d'oeuvres des peintres paysagistes de Pinar del Rio Humberto Hernandez, Pablo Fernandez et Quisbel Blanco.

cubapeinture.jpgIntitulée « Une excursion à Vueltabajo », l'exposition nous transporte dans les paysages les plus authentiques et les plus naturels de leur Pinar del Rio natal qui symbolisent en même temps n'importe quel coin de Cuba où un ruisseau, une montagne, un homme ou une végétation toujours verte forment l'inégalable touche de la cubanité.

L'exposition était accompagnée par un ensemble de photos de Thierry Penneteau photographe français qui avec son objectif a enthousiasmé les spectateurs avec les moments et les lieux de la vie quotidienne à Trinidad, Ciego de Avila, La Havane et Santa Clara, entre autres.

cubapeinture1.jpgL'exposition de tableaux absolument superbes. Les textes qui les accompagnaient racontaient comment les artistes entraient dans leurs peintures, leurs rêves, leurs préoccupations, leurs frustrations, leurs sentiments accumulés au cours de sa vie Un repas a permis de goûter les spécialités Cubaine et de découvrir la gastronomie de ce pays

bleue-32.jpgUn après midi rempli de musique, de chants, de danses Cubaines a enchanté le public avec en première partie, un groupe de 4 musiciens excellents, piano, trompette, guitare, percussion, dans du jazz rock cubailin.

La seconde partie, 4 autres musiciens et1 chanteuse dans des musiques typiquement cubaines sur des rythmes de bossa nova. Des danseurs dans des habits « hauts en couleur ». Une musique pleine de soleil.

Une ville de la banlieue populaire de l'Ile de France a ainsi vécu pendant une semaine aux rythmes de la plus belle Ile des Caraibes au plus grand bonheur de ses habitants.

30/01/2014

VISITE DU SECRETAIRE GENERAL DE L'ONU A CUBA !

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La Havane, 30 janvier 2014, Radio Rebelde. (traduction MT) Visite de Ban-Ki-Moon à l'ELAM :

"L'ELAM, l'école de médecine la plus avancée dans le monde." Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, est arrivé ce matin à l'Ecole latino-américaine de médecine (ELAM) de la capitale la Havane, pour savoir comment est conçu le projet ELAM qui a formé à Cuba plus de 21 000 médecins de 123 nations du monde.

"Former les médecins de science et de conscience est la mission de cette école", a déclaré au secrétaire général, le recteur de l'ELAM qui a expliqué comment le programme éducatif de l'école, où 1015 élèves étudient actuellement, fonctionne.

L'école a la capacité d'accueillir simultanément plus de 4000 élèves dans les classes, a déjà neuf types de diplômes et plus de 20.000 diplômés.

Le Secrétaire général de l'ONU a remercié Cuba pour sa "grande contribution à la santé dans le monde, et d'être à l'avant-garde de la coopération Sud-Sud."

"J'ai pu apprécier dans différentes communautés, souvent oubliées, un facteur commun : les médecins cubains ou formés à Cuba sont là pour aider à sauver des vies" a déclaré Ban. "Cuba a une longue histoire de coopération. Les médecins cubains sont les premiers à arriver et les derniers à partir. Cuba peut enseigner au monde son appréhension de la santé basée sur les soins préventifs, avec des succès importants comme une faible mortalité infantile, l'allongement de l'espérance de vie et la couverture universelle". "Ses médecins ont su relever des défis en Haïti, comme le choléra, une maladie qui au XXIe siècle ne devrait plus être une condamnation à mort parce qu'elle est évitable et curable. Les médecins cubains prennent de l'avance, comme dans l'Opération Miracle qui redonne la capacité de voir. Ils nous offrent une nouvelle vision du monde faite de générosité et de solidarité : nous sommes tous des frères humains. La santé doit cesser d'être le privilège de quelques-uns et devenir loi pour tous" a-t-il dit. Ban Ki-moon a salué les étudiants en médecine de l'institution lors d'une brève réception.

Il s'est adressé à eux en leur faisant ressentir la chance qu'ils avaient d'être formés dans une institution comme l'ELAM, "l'école de médecine la plus avancée dans le monde." "La santé et le traitement des maladies évitables est un des objectifs du Millénaire pour le développement et une priorité pour l'Organisation des Nations Unies. Il faut sauver des vies : c'est ce que fait Cuba, ici et dans le monde", a-t-il dit.

L'ELAM a été créée en 1998, lorsque les ouragans Mitch et Georges ont frappé plusieurs pays d'Amérique latine et les Caraïbes, laissant derrière eux plus de 30.000 morts. Les médecins cubains sont alors partis dans les zones les plus touchées. Par la suite, Fidel a eu l'idée de lancer la formation de médecins issus de différentes nations à Cuba. Ils pourraient ainsi fournir l'aide nécessaire et changer la situation de la santé dans les zones mal desservies, éloignées et les plus pauvres du monde

14:58 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Santé, Société | Tags : cuba, onu, médecins | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

21/01/2014

CUBA : LES MEDIAS FACE AU DEFI DE L'IMPARTIALITE

SLivre-Lamrani1-400x608.pngalim Lamrani, Maître de conférences à l’Université de la Réunion et journaliste spécialiste de Cuba, vient de sortir un nouvel ouvrage aux Editions Estrella avec un titre éloquent : Cuba. Les médias face au défi de l’impartialité. Ce livre de 230 pages se divise en neuf chapitres. Il est introduit par une préface du grand écrivain uruguayen Eduardo Galeano, auteur du célèbre livre Les veines ouvertes de l’Amérique latine. Lamrani, comme pour tout bon historien et chercheur, enrichit toujours son travail par des sources abondantes, avec pas moins de 350 notes dans cet ouvrage. Entretien avec Salim Lamrani par André Garand, France-Cuba Marseille.

André Garand : Salim Lamrani, parlez-nous de votre dernier ouvrage.

Salim Lamrani : Ce livre part du postulat suivant : le phénomène de concentration de la presse entre les mains du pouvoir économique et financier est devenu, partout en Occident, une réalité indéniable. Or, ces médias, qui sont liés aux puissances d’argent et qui défendent l’ordre établi, sont souvent confrontés au défi de l’impartialité, surtout lorsqu’il s’agit de Cuba. Il leur est difficile de présenter de manière objective une nation dont le projet de société défie l’idéologie dominante. De plus, Cuba est, par définition, un sujet médiatique qui suscite critiques et controverses et attise régulièrement les passions.

André Garand : Quels thèmes abordez-vous dans ce livre ?

Salim Lamrani : Mon livre tente d’apporter une réponse aux questions suivantes : Comment les médias présentent-ils la réalité cubaine ? De quelle manière abordent-ils des problématiques aussi complexes que les droits de l’homme, le débat critique, l’émigration, le niveau de développement humain et les relations avec les États- Unis ? Remplissent-ils réellement leur rôle de quatrième pouvoir ? Sont-ils capables de s’émanciper du pouvoir politique, des puissances d’argent et d’apporter une vision plurielle sur la société cubaine ? Car une presse libre et indépendante est essentielle dans toute démocratie et elle s’accompagne, à l’évidence, d’un devoir de vérité informationnelle vis-à-vis des citoyens.

André Garand : Pourquoi les médias sont-ils si critiques à l’égard de Cuba ?

Salim Lamrani : Cuba, depuis le triomphe de la Révolution et l’arrivée au pouvoir de Fidel Castro, est un sujet de débat vif et animé. Il est une raison essentielle à cela : le processus de transformation sociale initié en 1959 a bouleversé l’ordre et les structures établis, a remis en cause le pouvoir des dominants et propose une alternative sociétale où – malgré tous ses défauts, ses imperfections et ses contradictions qu’il convient de ne pas minimiser – les puissances d’argent ne règnent plus en maître, et où les ressources sont destinées à la majorité des citoyens et non à une minorité.

André Garand : Eduardo Galeano, célèbre écrivain latino-américain, a rédigé la préface de votre livre.

Salim Lamrani : Eduardo Galeano a effectivement rédigé un texte incisif non dépourvu de l’humour sarcastique, si caractéristique de son style, sur Cuba et les médias. J’en profite pour le remercier chaleureusement d’avoir bien voulu associer son nom et son prestige à mon travail. J’en profite également pour remercier publiquement Estela, journaliste espagnole, qui m’a aidé dans cette tâche.

André Garand : La quatrième de couverture comporte une citation de Jean-Pierre Bel, notre Président du Sénat, qui vous remercie pour votre travail. Elle dit la chose suivante : « Merci pour ce regard sur Cuba, tellement utile ». C’est une belle reconnaissance, non ?

Salim Lamrani : Le Président Jean-Pierre Bel est un grand ami de Cuba. C’est un grand connaisseur de l’Amérique latine. Il est très attaché à la liberté d’expression et à la pluralité d’opinions. Il est issu d’une famille de résistants communistes et est un grand admirateur de la Révolution cubaine. Il a lu certains de mes ouvrages et m’a fait parvenir ce petit mot. Je l’en remercie grandement.

André Garand : Une citation de Robespierre, à qui vous dédiez votre ouvrage, introduit le livre. Pourquoi ce choix ?

Salim Lamrani : Robespierre parlait de passer la « vérité en contrebande » car il avait la conviction profonde qu’elle finirait par triompher. Je partage cette foi.

Maximilien Robespierre est le plus pur patriote de l’Histoire de France. C’est la figure emblématique de la Révolution, le défenseur de la souveraineté populaire. Il avait compris dès le départ que les puissances d’argent étaient le principal ennemi du peuple, de la République, de la Patrie. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’idéologie dominante vilipende tant son héritage. Ses aspirations à la liberté et à la justice sociale sont toujours d’actualité.

Nous vivons une époque assez curieuse. On glorifie les ennemis du peuple et on méprise ses défenseurs. Prenez la ville de Paris : Pas une rue ne porte le nom de notre Libérateur, pas une statue à l’effigie de Robespierre, alors que le traitre Mirabeau a un pont et Adolphe Thiers, le boucher de la Commune qui a fait fusiller 20.000 patriotes en une semaine, dispose d’un square et d’une statue. Rendez-vous compte, le 22 septembre, jour de la Fondation de notre République, n’est même pas célébré en France.

André Garand : Avez-vous un message à transmettre aux adhérents de France-Cuba ?

Salim Lamrani : France-Cuba est une association pour qui j’ai beaucoup de respect et d’admiration en raison sa solidarité inébranlable avec le peuple cubain. Il s’agit de la première association française de solidarité avec Cuba et on ne peut que rendre hommage au Professeur Paul Estrade, son fondateur, et féliciter tous ceux qui poursuivent son œuvre.

J’en profite pour transmettre aux adhérents de France-Cuba mes meilleurs vœux. Pour les avoir fréquentés à de nombreuses reprises lors de conférences-débats, je connais leurs qualités humaines, leur hospitalité et leur esprit combatif. J’aurai sûrement l’occasion de les rencontrer à nouveau autour de ce nouveau livre.

Cuba. Les médias face au défi de l’impartialité

Préface d’Eduardo Galeano

Paris, Editions Estrella, 2013

230 pages

18€

Disponible auprès de l’auteur : lamranisalim@yahoo.fr

Egalement en librairie : http://www.librairie-renaissance.fr/9782953128437-cuba-le...

Et chez Amazon

http://www.amazon.fr/Cuba-Medias-Face-Defi-lImpartialite/...

09/11/2013

Bolivie : Les charognards sont à l'affut

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L'été de Pau à La Paz, par Jean Ortiz. Au moment où les "Indigènes" (en Bolivie on utilise plus ce terme que celui "d'Indiens") trouvent enfin reconnaissance, considération,  "protagonisme", et épanouissent leurs langues, leurs cultures, ne voilà-t-il pas qu'un recensement officiel jette un trouble inattendu.

Au précédent recensement de 2001, 38% de la population déclarait n'appartenir à aucun des 36 peuples indigènes reconnus par la Constitution. Le recensement de 2012, à première vue, indiquerait une baisse des "peuples premiers". Ils ne représenteraient que 42% de la population  (les plus nombreux étant les quechuas). Ces résultats étonnants sont contestés  car pour certains les questions auraient été maladroites, mal posées, les"sondeurs" inexpérimentés, le délai trop court, précipité...

Qu'à cela ne tienne: tout fait ventre pour la droite néocoloniale, "blanche", raciste, de Santa Cruz et des départements de la "demi-lune", celle qui tenta un coup de force séparatiste. Elle s'est emparée goulument de ces pourcentages pour tenter de relancer les affrontements ethniques et plaider en faveur d'une "Bolivie majoritairement métis" (entendez "blanche"), qui serait discriminée par la politique, qu'elle qualifie  d'"indigéniste", du gouvernement Morales. "Finissons-en avec cette vilaine souillure indienne!" Le racisme pointe son nez, plus long que celui de Pinocchio. La droite, l'oligarchie, ont  toujours considéré les Indiens comme un handicap pour le pays, quasiment comme des animaux.

Alors tout est bon contre "le gouvernement des mouvements sociaux", y compris jouer avec le "nationalisme" racial et le feu raciste. Durant des siècle la "Bolivie métis" des colonisateurs, des capitalistes, effaça les Indiens du paysage, les nia, écrasa, exploita,"esclavisa"... On appelle cela un "ethnocide". Le vice-président Linera confirme cette analyse: "parler de nation métis c'est en réalité occulter un ethnocide commis par une classe sociale; parler de nation et d'Etat boliviens et de nations culturelles indigènes originelles , paysannes, permet de faire preuve du respect et de la reconnaissance des nations ancestrales, mais aussi d'affirmer une construction commune contemporaine, que nous bâtissons ensemble autour de notre identité bolivienne".

Les résultats étonnants de ce recensement, les conditions du recensement elles-mêmes, méritent étude sereine. Le colonialisme externe et interne n'a pas désarmé; il a toujours posé les problèmes sociaux et nationaux en termes raciaux. Aujourd'hui, être Indien est devenu enfin "normal". On est passé de la revendication identitaire à sa matérialisation quotidienne, à la dignité retrouvée, à une citoyenneté épanouie. Cette émancipation porte en elle de grandes potentialités pour reconstruire le pays et penser le monde autrement. Le régime d'hier, excluant,  fondé sur une prétendue hégémonie "non indienne" et la domination de classe des vieilles élites,  des grands propriétaires, perd peu à peu du terrain. Hier, être Indien c'était être "archaïque", improductif, considéré comme un frein au "progrès", et mille autres lieux communs stigmatisants. Les rituels étaient quasiment clandestins, "honteux". La ritualité, aujourd'hui, n'est plus l'exclusivité des seuls "Indigènes".

Le pays se "décolonise" contre vents et marées. Le MAS et EVO MORALES ont récupéré "ce qui est communautaire, donc de tous", et une fierté nationale qui essaime. Les 36 "peuples premiers" portent désormais une révolution, et une "modernité" (qui n'est pas la nôtre,  "l'occidentale", dont on sait ce qu'elle vaut). Les valeurs du "buen vivir" viennent de loin et portent loin. Il est de plus en plus difficile de caricaturer ces citoyens qui bâtissent une société où il fera bon vivre ensemble et où nul n'écrasera l'autre ni ne blessera la nature, la terre, la Pachamama (août est le mois des offrandes, du "pago", des rituels de la "wajta"). Tout cela peut expliquer sans doute pourquoi l'on se revendique désormais moins en termes d'appartenance ethnique. Qui plus est, la Bolivie n'est plus un pays majoritairement rural. Les paysans sont Indiens mais tous les Indiens ne sont pas paysans. A La Paz, ils tiennent des échoppes dans la rue, travaillent en usine ou sur les chantiers...

Beaucoup se sont prolétarisés tout en essayant de conserver leurs traditions communautaires dans leur nouveau milieu.  Il n'est pas facile de recréer et faire vivre des "communautés" dans les quartiers populaires, mais les "pratiques ancestrales" restent vivantes... Un nouveau système économique  où l'Etat décentralisé (trois niveaux d'autonomies) veut jouer un vrai rôle régulateur , redistributeur, ce que l'on appelle ici la transition "post-capitaliste", se consolide progressivement, malgré des tâtonnements, des conflits  et les tentatives de déstabilisation de la droite "blanche". On est en période d'apprentissage, de laboratoire quotidien inédit.

Equilibre. Harmonie. Mise en commun, sont les maîtres-mots.Tout cela semble avoir brouillé les cartes. Ces premiers éléments d'analyse, à chaud, méritent une réflexion plus poussée, plus dialectique, plus fine, mais sans parti pris raciste.

Jean Ortiz, pour l'Humanité