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02/11/2014

CUBA MUSIC / HASTA SIEMPRE !

13:28 Publié dans AL-Pays : Cuba, Cuba music, Culture, Histoire, Musique | Tags : cuba music, hasta siempre | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

26/10/2014

PEROU : Dans les Andes... (carnet de voyage 3)

condor-canyon-colca.jpg

En quittant la ville d’Arequipa, les portes du désert d’Acatama laissent entrevoir l’aridité du climat. Et si certains préfèrent longer la Panaméricaine, pour nous, ce sera, la transocéanique. La route se fait plus poussiéreuse.

Les maisons qui grignotent chaque jour davantage les pieds du volcan Chachani ont quelque chose d’inachevées. Souvent en briques, dépourvues d’eau et d’électricité, elles accueilleront plusieurs générations qui bâtiront à tour de rôle leur étage. Il y a encore un quart de siècle, ces lieux étaient inhabités. Aujourd’hui, ils voient arriver une population poussée de la ville. Ce sont les exclus de la croissance. Et ils sont nombreux au Pérou…

Nous voilà donc partis en direction du Canyon du Colca, l’un des plus profonds au monde avec ses 3680 mètres de hauteur. 
Premières sensations de vertiges dans les altitudes. En cette saison sèche, l’altiplano a des allures de farwest, version andine. Les volcans s’enchaînent. Pas moins de 180. On circule parfois au sein d’un cratère éventré. Au loin, la fumée de ces trous béants en activité se confond avec les nuages. Il y a quelque chose de magique devant tant de grandeur.
 
Quelque chose de majestueux qui vous remplit les yeux. On dit au Pérou qu’il faut prendre le temps de digérer ce que l’on voit. Face à l’immensité des plateaux, des dénivelés, des couleurs, de la faune et de la flore, on comprend mieux pourquoi. Les Andes sont la colonne vertébrale de l’Amérique latine qui s’allonge du Venezuela jusqu’au Chili. En redescendant vers la Vallée du Colca, qui veut dire littéralement le grenier, le regard ne peut que s’arrêter sur les terrasses millénaires qui structurent les pentes extrêmes. Incroyables créations des civilisations pré-incas, elles sont aujourd’hui encore fertiles, fruits du travail constant de la main de l’homme et la femme.
 
Cette dernière est une figure centrale de la vie paysanne. On la voit courbée, quasi recroquevillée, s’échinant à soulever la terre. On l’aperçoit en train de semer ou encore de récolter. Puis on la retrouve sur les marchés, coiffée et vêtue de ses habits traditionnels qui sont pour elle une seconde peau, devant des sacs gonflés de ses multiples efforts pour vendre les milles et une sorte de papas (patates), de quinoa…
Cathy Ceïbe
 
Dans le cadre des voyages organisés en partenariat avec l’Humanité et France Amérique latine, un groupe de 17 personnes s’est rendu au Pérou du 19 septembre au 1er octobre. Du lac Titicaca à la Vallée du Colca où la cordillère des Andes offre un spectacle rare, de la vallée sacrée où se trouve la merveille du Machu Picchu en passant par les luttes des porteurs ou encore le quotidien des communautés andines, quatorze jours durant, nous avons pu découvrir les facettes d’un pays aux immenses paysages et multiples cultures.

- See more at: http://www.humanite.fr/blogs/dans-les-andes-colonne-verte...

Dans les Andes, colonne vertébrale de l’Amérique latine

En quittant la ville d’Arequipa, les portes du désert d’Acatama laissent entrevoir l’aridité du climat. Et si certains préfèrent longer la Panaméricaine, pour nous, ce sera, la transocéanique. La route se fait plus poussiéreuse. Les maisons qui grignotent chaque jour davantage les pieds du volcan Chachani ont quelque chose d’inachevées. Souvent en briques, dépourvues d’eau et d’électricité, elles accueilleront plusieurs générations qui bâtiront à tour de rôle leur étage. Il y a encore un quart de siècle, ces lieux étaient inhabités. Aujourd’hui, ils voient arriver une population poussée de la ville. Ce sont les exclus de la croissance. Et ils sont nombreux au Pérou…
Nous voilà donc partis en direction du Canyon du Colca, l’un des plus profonds au monde avec ses 3680 mètres de hauteur. 

 
 
Premières sensations de vertiges dans les altitudes. En cette saison sèche, l’altiplano a des allures de farwest, version andine. Les volcans s’enchaînent. Pas moins de 180. On circule parfois au sein d’un cratère éventré. Au loin, la fumée de ces trous béants en activité se confond avec les nuages. Il y a quelque chose de magique devant tant de grandeur. Quelque chose de majestueux qui vous remplit les yeux. On dit au Pérou qu’il faut prendre le temps de digérer ce que l’on voit. Face à l’immensité des plateaux, des dénivelés, des couleurs, de la faune et de la flore, on comprend mieux pourquoi. Les Andes sont la colonne vertébrale de l’Amérique latine qui s’allonge du Venezuela jusqu’au Chili. En redescendant vers la Vallée du Colca, qui veut dire littéralement le grenier, le regard ne peut que s’arrêter sur les terrasses millénaires qui structurent les pentes extrêmes. Incroyables créations des civilisations pré-incas, elles sont aujourd’hui encore fertiles, fruits du travail constant de la main de l’homme et la femme. Cette dernière est une figure centrale de la vie paysanne. On la voit courbée, quasi recroquevillée, s’échinant à soulever la terre. On l’aperçoit en train de semer ou encore de récolter. Puis on la retrouve sur les marchés, coiffée et vêtue de ses habits traditionnels qui sont pour elle une seconde peau, devant des sacs gonflés de ses multiples efforts pour vendre les milles et une sorte de papas (patates), de quinoa…
Cathy Ceïbe
 
Dans le cadre des voyages organisés en partenariat avec l’Humanité et France Amérique latine, un groupe de 17 personnes s’est rendu au Pérou du 19 septembre au 1er octobre. Du lac Titicaca à la Vallée du Colca où la cordillère des Andes offre un spectacle rare, de la vallée sacrée où se trouve la merveille du Machu Picchu en passant par les luttes des porteurs ou encore le quotidien des communautés andines, quatorze jours durant, nous avons pu découvrir les facettes d’un pays aux immenses paysages et multiples cultures.
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14/10/2014

CUBA MUSIC / SOY DE CUBA

17:34 Publié dans AL-Pays : Cuba, Cuba music, Culture, Musique, Vidéo | Tags : musique, soy de cuba | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

27/09/2014

TROIS ARTISTES CUBAINS EXPOSES AU COEUR DE PARIS !

palenque3.jpg

Le siège du PCF, situé au cœur de Paris et construit par le célèbre achitecte communiste Brésilien Oscar Niemeyer est devenu  un lieu d'expositions unique comme l'a souligné Pierre Laurent a l'occasion de son discours (voir la vidéo en cliquant sur cette ligne) pour présenter la nouvelle exposition Palenque ("Palenque" signifie "territoire d'esclaves fugitifs" en espagnol. )  dans le cadre du 20ème anniversaire du projet de l'UNESCO 'la route des esclaves' pour contribuer à la reconnaissance de la culture africaine dans les Caraïbes et renforcer les liens entre l'Afrique et les Antilles. 

palenque6.jpgCette exposition de grande qualité est consacrée à trois peintres dessinateurs, et scupteurs Cubains : Augustin Cardenas, Jésus Gonzales (aujourd'hui disparus) et Lorenzo Padilla qui était présent à côté de Pierre Laurent à l'occasion du vernissage de l'exposition.

Ces œuvres mettent en exergue la relation entre leurs travaux et les cultures africaines.

palenquerenoncement.jpgLes toiles de Lorenzo Padilla particulèrement sont submergées de couleurs, évoquent les esprits du monde maya de ses origines et vous font entrer dans un monde occulte et mystérieux.

Ses huiles et pastels sensibles et profonds sont traitées avec une palette musicale au rythme emporté et juste qui se répand comme une symphonie.

place du colonel fabien,pcf,palenque,lorenzo padilla,pierre laurentLes sculptures de Agustin Cardenas (1927-2001) montrent une modernité-autre, celle des symbioses et de la synthèse à travers des formes inédites (ici son oeuvre le petit cheval d'une très grande pureté). Il est un des pionniers de la sculpture moderne.

place du colonel fabien,pcf,palenque,lorenzo padilla,pierre laurentLes dessins de Jésus Gonzalez De Armas (1934-2002) soutiennent une narration synthétisée, dramatique, de la confrontation entre deux mondes, celui des conquérants européens, appelés "les civilisateurs" et celui des indiens Cubains, comptés alors parmi les moins avancés dans ce vaste continent appelé Nouveau Monde.

De toute beauté cette exposition est à découvrir au siège du PCF, Place du Colonel Fabien....Du 20 septembre au 25 octobre 2014
Espace Oscar Niemeyer, 2, place du Colonel Fabien, 75019 Paris Entré libre du lundi au vendredi de 10h à 18h

palenque2.jpg