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13/10/2013

Le jazz cubain d'Harold Lopez Nussa

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C'est chez lui à Cuba dans un studio de La Havane que le pianiste Harold Lopez Nussa a choisi d'enregistrer New Day. Depuis qu'il a gagné en 2005 le concours de piano solo au festival de jazz de Montreux, Harold Lopez Nussa enchaine les projets et les tournées.

Dans New Day, il s'est fait plaisir : le pianiste introduit le Fender Rhodes pour la première fois dans un de ses albums. Il  n'hésite pas à le coupler avec le Steinway pour jouer avec les sons. Pur produit de l'école cubaine, Harold Lopez Nussa démontre une nouvelle fois dans New Day son incroyable maitrise technique mais aussi son inventivité. Avec la complicité des fidèles Gaston Joya à la contrebasse, Mayquel Gonzales à la trompette et de son jeune frère Ruy Adrian Lopez Nussa à la batterie et aux percussions, Harold Lopez Nussa nous offre une immersion dans le jazz cubain, ce jazz nourrit par les musiques de la rue.

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11:15 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Culture, Musique | Tags : jazz, cuba, harold lopez nussa | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

08/08/2013

LE CARNAVAL DE SANTIAGO DE CUBA, SYMBOLE DE LA CULTURE POPULAIRE

carnavalsantiago4.jpgSantiago de Cuba a celebré le carnaval. Il a commencé avec la festivité des enfants ; et, il a eu lieu des festivités dans las quatre points cardinaux de la ville. Certains diront « Comme tous les ans », mais ce n’est pas ainsi.

C'est le carnaval du 60 anniversaire de l’assaut de la caserne Moncada. Et là, au pied de la mer des Caraïbes et en face de la montagne, on connaît les porteurs d'une tradition et d’un symbole : d'une part, la fête constitue un monument de la culture populaire dans le pays ; de l’autre, le carnaval a été la toile de fond de l’éclatement de la rébellion qui nous a amené à être ce que nous sommes aujourd'hui et résister pour ce que l'on veut être.

carnavalsantiago1.jpgLa plus grande tradition dans cette ville de l’orient cubain est la conga. Quand on utilise ce terme la référence s'étend depuis l'ensemble instrumental jusqu'à son expression caractéristique quant à la musique et à la danse. Dans la première se trouvent les tambours à une ou deux membranes qui soutiennent le rythme, avec une importance particulière pour le requinto, le timbre le plus aigu, qui permet la virtuosité de l'interprète. Le tambour à membrane unique, de forme conique et allongée, s’appelle bocu.

L’élément martelé est complété par les cloches, presque toujours de trois timbres différents, produisant un son métallique, parfois remplacé par le coup d’un clou de traverse de chemin de fer sur une pièce métallique.

carnavalsantiago3.jpgL’instrument le plus curieux est peut-être la corne chinoise, marquant l'annonciation de la conga. Cet instrument est différent de la corne occidentale. Tout semble indiquer qu'il provient du suo na ou du sha, un des instruments des immigrants chinois arrivé à Cuba à partir de la seconde moitié du XIXe siècle. Mais c'est sans aucun doute un instrument cubain, c’est ici qu’il s’est créolisé, affinant sa structure et laissant en arrière la gamme pentatonique de la musique chinoise.

Quant à la danse, derrière la conga on ne danse pas, on arrolla ; on fait glisser les pieds au rythme des percussions et une marée humaine s’intègre, faisant vibrer les rues avec une clameur compacte.

Huit congas traditionnelles se maintiennent à Santiago, allant de la légendaire Los Hoyos, bastion culturel de la ville, jusqu’à celles de Paso Franco, ou celle de San Agustín.

Cependant, la préservation des traditions va au-delà de l'institution de la conga. Marcos Campins, président du comité d’organisation des festivités, a explique au journal Granma que les valeurs patrimoniales du carnaval passent, en outre, par la récupération des fêtes de quartier, beaucoup d'entre-elles accompagnées de l’orgue à manivelle ou orientale.

carnavalsantiago2.jpgC'est aussi une autre des curiosités du patrimoine de la région. À l'aide de manivelles, de mécanismes pneumatiques et de rouleaux de carton perforés, contenant les codes pour la reproduction des notes de musique, une telle merveille mécanique est devenue à la mode dans la France post-napoléonienne. Cet instrument est arrivé à Cuba, selon les dires de nombreuses personnes, vers le milieu du XIXe siècle, probablement par Cienfuegos, une ville de la région centrale fondée par les colons français et de la Louisiane.

Toutefois, c’est dans la région orientale, surtout à Manzanillo, où il s’est acclimaté et a perduré comme instrument idéal pour animer les fêtes et les bals, et où s’est également développé l'art de la composition des œuvres et de la perforation des rouleaux. Actuellement, à Santiago, la ville dans laquelle s’est étendu son utilisation, il n'y a pas de festivité sans l’orgue orientale.

Le patrimoine - a commenté Marcos Campins - comprend les mamarrachos (polichinelles). La présence de ces personnages est si emblématique que le carnaval de Santiago, initialement, s’appelait Fiesta de Mamarrachos.

carnavalsantiago.jpgSelon l'historien Rafael Duharte, les premiers mamarrachos dont on a connaissance correspondent au temps des troupeaux et des corrals. La fête avait un fort accent rural et la musique avec la guitare dominait. « Au milieu du XIXe siècle – précise-t-il - le peintre anglais Waiter Goodman décrit une fête de mamarrachos très différente ; elle correspond avec l'essor de l'économie des plantations et elle s’est africanisée : ce sont les temps du tambour ».

Vers les années soixante du siècle dernier, un élément ornemental s’est sommé à la trame visuelle du carnaval, à un tel point qu’aujourd'hui on ne peut pas renoncer à sa construction : le totem. Cette année il y en a dix, définissant la condition festive des diverses zones de la ville.

santiago de cuba,carnaval,cultureLes carritos de la salá, aussi, des automobiles dûment décorées qui traversent lentement les quartiers pour annoncer les nouveautés festives, sont aussi visibles dans le préambule des festivités.

Un fait singulier est la diffusion d’une bande-son des années soixante, des thèmes qui ont marqué un point de repère des carnavals de 1953 jusqu'à nos jours.

Ainsi, nous avons appris que lors des jours de la Moncada, la chanson à la mode était Máquina landera, une bombe composée par la Portoricaine Margot Rivera et popularisée cette année-là à Cuba par la Sonora Matancera.

Le 26 et le carnaval dans les souvenirs de Marta Rojas

santiago de cuba,carnaval,cultureEn 1953, je venais d’obtenir mon diplôme de journaliste et j’ai voyagé de La Havane à Santiago, ma ville natale où vivait ma famille. Là, le correspondant de la revue Bohemia, Panchito Cano, un excellent photographe, m'a demandé de lui faire une chronique sur le carnaval et les légendes des photos que le directeur de la revue lui avait demandé.

Après minuit du 25, déjà au petit matin du 26, l'ambiance ne baissait pas. Beaucoup espéraient la rencontre de la conga de Los Hoyos et celle d’El Tivoli, sur la Trocha. Avant l'aube, nous avons entendu plusieurs détonations et nous avons pensé qu’il s’agissait des feux d'artifice annonçant le départ de la conga. Mais Panchito, qui avait plus d'expérience, m'a dit : « Marta, ce ne sont pas des pétards, ce sont des coups de feu et ils viennent du côté de la Moncada. Je crois que le reportage est compromis car il se passe autre chose ». Et nous avons été là-bas. Le reste est histoire. Le cas est que pour couvrir le carnaval, nous avons eu l'opportunité d’être les témoins, ensuite, d’une page indélébile.

Par Pedro de la Hoz Traduit par Alain de Cullant, publié par Lettres de Cuba

 

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24/07/2013

CUBA : LA TUNAS OBJECTIF TOURISME ET ECO-TOURISME !

Las-Tunas-FP.jpgLas Tunas se situe à l’extrême ouest de la région orientale de l’Ile ; on l’appelle « le balcon de l’orient cubain ». Sur ses côtes, baignées par l’océan Atlantique et le golfe de Guacanayabo, on ne dénombre pas moins de 30 plages vierges.

La plage de Covarrubias accueille les touristes du monde entier et concentre les activités touristiques de ce territoire. De même s’est développé le tourisme naturel avec ses attraits et ses richesses, notamment les eaux thermales. Une large place est également laissée aux activités spéléologiques.

Egalement appelée capitale des cultures, Las Tunas est le site permanent de la fête paysanne la plus incroyable et la plus attrayante du pays : la Jornada Cucalambeana, hommage à celui qui fut le Maître du Dizain cubain, Juan Cristóbal Nápoles Fajardo, plus connu sous le nom de Cucalambé.

Le Fort de la Loma, classé Monument National, arbore l’un des bastions construits par le gouvernement colonial espagnol sur cette terre pour repousser l’impétueuse avancée des forces cubaines lors des mouvements indépendantistes.

La province de Las Tunas, située entre Camagüey, Holguín et Granma, est célèbre pour ses plages tranquilles, préservées, sa culture rurale de type “cowboy” et sa gamme d’évènements, notamment le plus grand festival de musique folklorique de Cuba, la seule conférence sur la magie en Amérique du sud, et tout un mois d’exposition de sculptures.

las-tunas.jpgLa capitale provinciale, la ville de Las Tunas, a été baptisée El Balcón del Oriente (Le balcon de l’orient), à cause de son emplacement, marquant la frontière entre le Cuba de l’Ouest et celui de l’Est – à la fois géographiquement et culturellement. Connues aussi souvent sous le nom de “Ville des sculptures,” les rues de la ville sont décorées par plus de 100 sculptures.

La province de Las Tunas offre aussi sa part de sable brillant, d’eaux turquoises et de corail coloré, notamment à la plage Covarrubias, sur la côte atlantique.

Près de là se trouve la seconde plus grande ville de la province, Puerto Padre, qui est connue pour ses moulins à sucre, et pour son histoire remontant jusqu’au 16ème siècle.

Le Gouvernement Cubain a décidé de développer dans cette province riche en faune et flore également l'éco-tourisme.


Read more: http://autenticacuba.com/fr/las-tunas-fr/#ixzz2XKjZzkhs

09:06 Publié dans AL-Pays : Cuba, Culture, Environnement, Voyage | Tags : la tunas, plage, eco-tourisme, cuba | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

07/07/2013

MEDELLIN : UNE VILLE DYNAMIQUE CANDIDATE AUX JEUX OLYMPIQUES !

medellin.jpgLes Jeux olympiques de la jeunesse d'été 2018 seront la troisième édition des Jeux olympiques de la jeunesse d'été et la cinquième édition des Jeux olympiques de la jeunesse.

Trois villes candidates, Buenos Aires, Glasgow et Medellín, étaient en compétition.

La capitale d'Argentine, Buenos Aires, a été désignée à Lausanne le 4 juillet 2013.

medellin3.jpgMedellín est la capitale d'Antioquia, un des départements de la Colombie. Avec une population de 3 312 165 habitants en 2005 (pour l'agglomération), elle est la deuxième ville la plus peuplée de Colombie, après Bogota. Les habitants de Medellín sont appelés communément les « Paisas ».

HISTOIRE

Les premiers Espagnols débarquèrent dans la région au cours des années 1500 et 1501, la région était alors occupée par de nombreuses tribus appartenant à la grande famille des Caraïbes. Le nom de Medellín tient son origine du nom « Metellium », ancien nom latin de la ville de Medellín, dans la province espagnole de Badajoz issu elle-même de son fondateur Quintus Caecilius Metellus Pius.

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GEOGRAPHIE

medellin,colombie,sport,jeux olympiquesLa ville est située à 400 km de la capitale Bogota et s'étend sur 380 km2.

La ville de Medellín occupe la vallée encaissée de l'Aburrá, entre les cordillères occidentale et centrale, à une altitude de 1 538 mètres. Elle est traversée par le río Medellín qui poursuit son cours vers le Nord. Elle est surnommée Capital de la Montaña (Capitale de la Montagne).

LE CLIMAT

Les températures y varient de 30 °C en été à 16 °C l'hiver, ce qui lui vaut l'autre surnom de « Ciudad de la Eterna Primavera » (Ville du printemps éternel).

L’ECONOMIE

medellin,colombie,sport,jeux olympiquesMedellin est la deuxième plus important centre économique de la Colombie. Elle compte plus de 8 % du PIB national et en collaboration avec la Vallée des Aburrá ajouter 11 %. C’est l'une des régions les plus productives du pays.

L'EDUCATION

Medellín est l`un des principaux centres culturels de Colombie avec 24 universités ou collèges d'enseignement supérieur et 22 000 étudiants. Les plus importantes sont les universités publiques Universidad de Antioquia et Universidad Nacional(es), les universités privées Escuela de Ingenieria de Antioquia (EIA) (es), CES(es),Universidad EAFIT(es) , Universidad Pontificia Bolivariana et Universidad de Medellín

A VOIR

  • medellin,colombie,sport,jeux olympiquesLe musée d'Antioquia présente une importante collection d`œuvres offertes par Fernando Botero : les siennes et celles d`importants artistes européens latino- et nord-américains du XXe siècle. En outre, il s`attache à faire connaître les excellents artistes paisas du XIXe siècle à nos jours.
  • La Basílica Metropolitana de la Inmaculada, commencée en 1875 et inaugurée en 1931. Par sa dimension gigantesque, elle est classée septième au monde et première en Amérique latine.
  • Le Cerro Nutibara est une montagne située en plein centre de Medellín que l'on considère comme le poumon culturel de la ville. On y a une vue panoramique imprenable de tout le Valle de Aburrá. On y trouve une galerie d'art de même qu'une reproduction d'un ancien village antioqueño.
  • Le jardin botanique de Medellín avec de nombreuses variétés d'orchidées
  • Le festival Feria de las Flores qui est le plus grand carnaval d'Antioquia ; il se déroule chaque année au mois d'août depuis 1957. On y voit une parade de chars, défilé de silleteros (parade fleurie), parade équestre, etc.
  • La place Fernando Botero, où trônent une vingtaine de sculptures de l'artiste.
  • La place Cisneros, où se dresse une forêt artificielle de bambous de 24 mètres de haut.
  • Le jardin botanique et ses splendides parterres d'orchidées.

Sources Wikipédia