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19/09/2015

Cuba élimine la transmission du VIH de la mère à l'enfant

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Cuba devient le premier pays au monde à réaliser cette avancée importante. 240.000 enfants sont nés séropositifs en 2013.

Cuba est désormais le premier pays au monde à parvenir à éliminer la transmission du virus du sida (VIH) et de la syphilis de la mère à l'enfant, selon une annonce mardi de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a salué cette prouesse médicale. « Eliminer la transmission d'un virus est l'un des plus grands accomplissements en matière de santé publique », a déclaré la Dr Margaret Chan, directrice générale de l'OMS. «  C'est une victoire majeure dans notre longue lutte contre le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et les infections transmises sexuellement, ainsi qu'un pas important vers l'objectif d'une génération sans sida », a-t-elle ajouté dans un communiqué.

Ce succès de Cuba «  montre qu'un accès universel à une couverture médicale et aux soins est possible et est en fait la clef du succès même contre des défis aussi immenses que le sida », a également souligné la Dr Carissa Etienne, directrice de l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS), lors d'une conférence de presse. Cette élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant « prouve qu'il est possible de mettre fin à la pandémie de sida et nous nous attendons à ce que Cuba soit, parmi de nombreux pays, le premier à parvenir à mettre fin à cette épidémie parmi les enfants », a déclaré Michel Sidibé, le directeur général de Onusida.

Objectif encore loin

Selon l'OMS, environ 1,4 million de femmes infectées par le VIH tombent enceintes chaque année dans le monde, pour la plupart dans les pays en développement et notamment en Afrique subsaharienne. Sans traitement avec des antirétroviraux, elles ont de 15 à 45% de risques de transmettre le VIH à leur enfant pendant la grossesse, l'accouchement ou en donnant le sein. Cependant, ce risque est quasiment éliminé, tombant à un peu plus de 1% si la mère prend des antirétroviraux pendant la grossesse ainsi que l'enfant juste après sa naissance.

Le nombre d'enfants qui naissent séropositifs annuellement a été presque divisé par deux depuis 2009, en passant de 400.000 cette année-là à 240.000 en 2013. Mais il faut redoubler d'efforts pour pouvoir atteindre l'objectif actuel de moins de 40.000 enfants infectés annuellement par le VIH par leur mère.

Article publié par les Echos

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13:20 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Santé, Société | Tags : sida, vih, santé | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

30/08/2015

Cuba. Josefina Vidal, diplomate jusqu’au bout des ongles

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Depuis le réchauffement des relations avec les États-Unis, c’est une femme qui mène le train des négociations. La directrice générale de la section des États-Unis au ministère des Relations extérieures fait partie de la nouvelle génération des dirigeants cubains.

Le dernier round des négociations cubano-nord-américaines venait de se terminer à Washington et Josefina de la Caridad Vidal Ferreiro faisait son entrée dans la salle de presse.

La chef de la délégation cubaine, 54 ans, balayait du regard les journalistes présents et d’une voix posée déclarait : « Nous avons progressé en peu de temps, alors que les relations de mon pays avec les États-Unis sont interrompues depuis plus de cinquante ans. »

Une professionnelle qui recherche « le sans-faute »

Progressé ? Cuba retiré de la liste des pays terroristes, plusieurs problèmes techniques comme ceux relevant des affaires bancaires réglés, le rétablissement des relations diplomatiques pouvait être envisagé. Reste que Madame la négociatrice rappelait plusieurs revendications cubaines : la levée de l’embargo, la fin de l’occupation américaine à Guantanamo, l’arrêt des atteintes à la souveraineté de son pays avec notamment la fermeture des émissions de radio et de télé états-uniennes appelant à la subversion. Mme Vidal, diplomate jusqu’au bout de ses ongles vernis, sourire aux lèvres, a de la classe, reconnaissent ses interlocuteurs. De la classe ? Pas seulement.

La dame, selon ceux qui ont travaillé avec elle ou l’ont approchée, est redoutable d’intelligence, de connaissances et de savoir-faire. Son homologue américaine aux négociations, Roberta Jacobson, qui n’est pas née, elle aussi, de la dernière pluie, le reconnaît, déclarant publiquement qu’elle apprécie « le sens pragmatique » de son interlocutrice, glissant discrètement à son entourage : « Faut pas se laisser embobiner par cette communiste de haut vol. » Bien vu.

vidal.jpgJosefina Vidal, directrice générale de la section des États-Unis au ministère cubain des Relations extérieures, est membre du comité central du Parti communiste de Cuba. Fille de coco et fière de l’être. Jusqu’où ira son parcours ? Elle a étudié de 1979 à 1984 à Moscou à l’Institut des relations internationales. Jusqu’en 1990, elle a travaillé au centre d’études sur les États-Unis à l’université de La Havane avant de séjourner sept ans à Paris à l’ambassade de Cuba comme analyste puis de rejoindre Washington comme première secrétaire de la section des intérêts cubains. Mme Vidal, Mme de la Caridad Vidal Ferreiro, Companera Josefina, c’est selon, parle parfaitement l’anglais, le russe et le français. Ça aide. Sera-t-elle la prochaine ambassadrice de Cuba à Washington ?

Cette femme fait partie de la nouvelle génération des dirigeants cubains. Ils ont la cinquantaine, sont nés avec la révolution et ont bénéficié d’une formation de qualité dans les écoles et les universités de l’île : les atlantes métissés du futur souvent présentés comme « les enfants de Fidel ». Ils savent ce qu’ils doivent à la révolution, ils savent aussi que le monde change et qu’il faut prendre à bras ouverts les bouleversements technologiques, économiques, sociétaux afin de donner un souffle nouveau à la construction de la société socialiste au risque sinon de disparaître. Tel est le sens des réformes mises en œuvre ces dernières années sous l’impulsion de Raul Castro, qui a d’ores et déjà annoncé qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat à la présidence du pays.

Josefina Vidal reste d’une grande discrétion sur sa vie personnelle. Elle joue collectif. Trop peut-être pour ceux qui, comme nous, veulent en savoir un peu plus sur sa vie, ses goûts, sa famille sans sombrer dans la « pipolisation ». Elle s’en tient à son « job ». Une professionnelle qui recherche « le sans-faute » jusqu’au moindre détail, au risque de la rendre déshumanisée. Alors, derrière la carapace, quoi ?

Ses anciens camarades de lycée et d’université s’accordent à souligner sa « gentillesse ». Elle n’a jamais eu « la grosse tête », affirme Manuela, qui a partagé les mêmes salles de classe avec la diplomate. Et qui ajoute : « Je ne sais pas si elle a maintenant le temps de cuisiner mais je me souviens qu’elle préparait superbement le guacamole. » On ne saura pas – pour le moment – si elle préfère la cuisine française au traditionnel porc-haricots cubain ou à l’hamburger états-unien. En revanche, on sait qu’elle ne partira pas en vacances cette année, rétablissement des relations diplomatiques avec les États-Unis oblige.

Dans la longue histoire cubano-nord-américaine d’après la révolution, Fidel et Raul Castro ont joué les premiers rôles. Il y a eu aussi Ricardo Alarcon, représentant de Cuba aux Nations unies et interlocuteur redouté des Yankees. Désormais, une nouvelle figure s’affirme : une femme, une révolutionnaire de son temps, Mme Josefina Vidal.

Cinquante-quatre ans après…  Les États-Unis et Cuba ont officiellement rouvert leurs ambassades à La Havane 
et à Washington, le 20 juillet dernier. 
À Washington, une cérémonie a eu lieu 
en présence du ministre des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, la première visite d’un chef de la diplomatie cubaine depuis 1959. Le drapeau cubain hissé était celui qui avait été retiré le 3 janvier 1961 lors de la fermeture de la mission diplomatique cubaine aux États-Unis. Ce drapeau avait été ramené à Cuba et conservé par l’historien Eusebio Leal. À La Havane, aucune cérémonie n’a eu lieu, mais le bloc de béton et de verre situé sur le Malecon, boulevard du front de mer, sera bien transformé en ambassade américaine.

Elles et les combats d'aujourd'hui
José Fort
Mercredi, 12 Août, 2015
L'Humanité
 
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12/08/2015

Cuba: des espèces uniques sont protégées à Cayo Paredón Grande

cayo paredón grande,ile,environnement

Cayo Paredón Grande est un îlot faisant partie de l'archipel Sabana-Camagüey, qui excelle pour être une zone où l'on trouve trois espèces de la flore et faune de Cuba.

cayo paredón grande,ile,environnementAntonio García, biologiste et chercheur du Centre d’Écosystèmes côtiers de Cayo Coco (CIEC) a signalé à Prensa Latina qu'il y habite la majeur population de cactus, de la famille Consolea Millspaughi, la seule qui existe à Cuba et en-dehors de la zone caribéenne.

Cette plante, originaire de la Caraïbe, grandi dans une zone naturelle protégée de Cayo Paredón Grande, près du phare Diego Velásquez et s'élève à un mètre et demi de hauteur.Cette parcelle de terre de la province de Ciego de Avila ( 430 kilomètres à l'est de La Havane) accueille par ailleurs le viréo des Bahamas, espèce d'oiseau ayant son habitat exclusif sur des garrigues côtières.

Selon explique le spécialiste, cette variété d'oiseau est rencontrée parfois à Cayo Guillermo et Cayo Coco, mais en espèces isolées, non pas en groupes comme à Paredón Grande.

cayo paredón grande,ile,environnementUne autre espèce peuplant l'îlot cubain est le Frailecillo Silbador (Pipig Plover), oiseau migratoire en danger habitant des plages sablonneuses très suivi à l’échelle planétaire dans ses séjours et voyages.Il a ajouté que Paredón Grande est un îlot très fragile et étroit, avec des formations végétales insuffisantes, où l'espèce la plus fréquente est la garrigue xéromorphique d'une richesse floristique exceptionnelle.

Cet îlot, qui fait partie du balnéaire touristique Jardines del Rey,  manque d'hôtels et bâtiments, c'est alors un site très vierge qui n'est visité que par des touristes qui préfèrent les excursions ou font de la plongée sous-marine voire la pêche à la mouche.

Paredón Grande est surprenant par ses paysages tropicaux et sa riche biodiversité. On peut y trouver une lacune naturelle localisée dans sa partie sud, refuge principal des oiseaux migratoires en provenance du nord des États-Unis et du Canada pendant la saison d'hiver.

Jcc/lma/nmt

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06/08/2015

Antonio Banderas se fait débaucher pour une série à Cuba

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L'acteur espagnol fera ses premiers pas dans le monde des séries avec Havana Quartet. Il campera le détective alcoolique Mario Conde dans le Cuba des années 1990, alors que le régime castriste montre ses premiers signes de fléchissement.

Le réchauffement des relations entre La Havane et Washington n'a pas que des répercussions diplomatiques et économiques. Hollywood en fait également son miel. La chaîne Starz, à qui on doit Black Sails et Spartacus, a annoncé le développement de la première série américaine tournée à Cuba, Havana Quartet. Cette bonne nouvelle n'arrive pas seule: Havana Quartet marquera les débuts à la télévision d'Antonio Banderas, qui campera le héros détective de la saga, Mario Conde. L'acteur fétiche d'Almodovar sera aussi un des producteurs exécutifs.

Havana Quartet s'inspire des romans policiers de l'écrivain cubain Leonardo Padura. Dans sa quadrilogie, il décrit le Cuba des années 1990, alors que le régime castriste montre ses premiers signes de fléchissement, les turpitudes du détective Mario Conde. Officier dans la police de La Havane, il noie ses démons dans l'alcool et dans les femmes.

Montrer la beauté de Cuba, alors que le tourisme était encore balbutiant

100_9169.JPG«Nous allons montrer aux spectateurs ce qu'était Cuba durant cette période, une ère d'une beauté décadente difficilement accessible pour les touristes, et a fortiori les Américains», a souligné le PDG de Starz Chris Albrecht. La production veut capturer «la face cachée et le pouvoir d'attraction de Cuba».

Starz abordait déjà l'histoire de l'île avec son feuilleton Magic City qui se déroulait à Miami en 1959, peu après la révolution cubaine. Le drame avec Jeffrey Dean Morgan (Grey's Anatomy) narrait les liaisons dangereuses entre un mafieux et le propriétaire d'un hôtel de luxe.

Ces derniers mois, les chaînes américaines se sont beaucoup intéressées à Cuba. Discovery Channel a lancé, début juillet, son émission automobile Cuban chrome, qui suit des petits génies cubains de la mécanique restaurant les belles voitures américaines des années 50. L'animateur de talk-show Conan O'Brien a aussi enregistré plusieurs émissions sur l'île.

Constance Jamet, Télé Figaro

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12:20 Publié dans AL-Pays : Cuba, Cinéma, Culture | Tags : cuba, cinéma, banderas | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg