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26/07/2015

SANTIAGO DE CUBA FETE SES 500 ANS !

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cubacastro.jpgC'est en présence du Président Raoul Castro que la deuxième ville de l'Ile a fêté ses 500 ans.

Santiago de Cuba est une ville portuaire et une municipalité de Cuba, capitale de la province de Santiago de Cuba. Elle est située au sud-est de l'île, à 762 km de La Havane. Avec une population de 426 679 habitants en 2008.

Berceau de la révolution cubaine, lieu de naissance de la salsa, Santiago de Cuba s'étend entre mer et montagne. A l'opposé géographique de La Havane, Santiago de Cuba n'a rien à lui envier sur les plans culturels, historiques ou politiques. Les habitants sont les plus métissés de Cuba : originaires d'Afrique, d'Haïti ou d'Espagne, ils forment un melting-pot coloré et chaleureux.

L'endroit le plus symbolique de la ville est l'ancienne caserne de la Moncada, transformée aujourd'hui en groupe scolaire. Le musée Antiguo Cartel Moncada retrace cet événement et plus généralement l'histoire de Santiago. Le plus ancien musée de Cuba, déclaré monument national en 1999, porte le nom d'une marque célèbre de rhum mais aussi du premier maire de Santiago. Le musée Emilio Bacardi expose une collection archéologique et des peintures de grande valeur.

Petit plus : Santiago est le point de départ du magnifique parc naturel de la Sierra Maestra.

Histoire de Santiago de Cuba
Santiago de Cuba vit le jour en 1514, fondée par le conquistador Diego Velazquez. Stratégiquement, la ville fut déplacée à quelques kilomètres en 1522, dans l'anse en forme de fer à cheval, propice à la construction d'un port commercial.

Santiago fut la première capitale du pays jusqu'en 1607. De fortes vagues d'esclaves africains y furent introduites créant un métissage ethnique unique.
Mais les maladies emportant la majorité des esclaves, les pillages des pirates, l'épuisement des ressources d'or favorisèrent le déclin de Santiago.

On y construisit des forts pour repousser les attaques de pirates ; l'élevage du bétail et les mines de cuivre furent favorisés. Les colons français venus d'Haïti amenèrent avec eux la culture du coton, du café et de la canne à sucre donnant ainsi un nouvel élan économique à la cité.

En 1898, c'est à Santiago que les espagnols se rendirent aux américains. 50 ans plus tard, elle revêtit le titre honorifique de « ville héroïque » lors de l'attaque de Fidel Castro, Che Guevara et 100 autres rebelles contre la caserne Moncada. Bien que la défaite fût évidente, cet événement provoqua l'engagement des cubains contre le dictateur Batista.

Le 1er janvier 1959, Fidel Castro annonça à Santiago de Cuba le succès de la révolution.

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15:30 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Culture, Voyage | Tags : santiago de cuba, raoul castro, histoire | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

01/07/2015

Maurice Lemoine. Les Etats-Unis : la fabrique de coups d’état en amérique latine

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Journaliste et écrivain, spécialiste de l’Amérique Latine, ancien rédacteur en chef du « Monde diplomatique », Maurice Lemoine, qui couvre l’Amérique latine depuis quarante ans, publie une véritable enquête passionnante de 700 pages : « les Enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’État modernes et autres tentatives de déstabilisation ».

« Cours de rattrapage » ou « circuit découverte », d’après les mots de l’auteur, « les Enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’État modernes et autres tentatives de déstabilisation », livre érudit revient sur quasiment un siècle de tentatives des États-Unis pour contrôler ce qu’ils considèrent comme leur « arrière-cour». Un livre nécessaire pour comprendre ce qui se joue en ce moment, alors que la volonté d’émancipation n’a jamais été aussi forte et partagée en Amérique Latine.
 
HD. Pourquoi avoir choisi ce thème de la fabrication des coups d’État et des déstabilisations en Amérique latine ?
MAURICE LEMOINE. Il s’agit d’un « cours de rattrapage » pour ceux qui en sont restés à l’image du satrape chilien Augusto Pinochet ou au souvenir des dictateurs des années 1970-1980. Et d’un « circuit découverte » pour les jeunes générations qui n’ont pas connu cette période. D’autant plus nécessaire que partout la démocratie semble solidement réinstallée. Or, depuis qu’une vague de chefs d’État de gauche occupent le pouvoir, des coups d’État et des tentatives de déstabilisation ont affecté le Venezuela en 2002, Haïti en 2004, la Bolivie en 2008, le Honduras en 2009, l’Équateur en 2010 et le Paraguay en 2012. Sachant que trois présidents ont été renversés, Jean-Bertrand Aristide en Haïti, Manuel Zelaya au Honduras et Fernando Lugo au Paraguay. Qui le sait ? Pas grand monde ... Pourquoi ? Parce que les États-Unis et leurs alliés locaux emploient des méthodes beaucoup plus sophistiquées qu’auparavant. Elles sont certes moins sanglantes, mais tout aussi condamnables si l’on considère que les peuples, par la voie démocratique, ont le droit de choisir leurs dirigeants. Il s’agit donc ici de dévoiler et dénoncer les techniques employées.
 
HD. Très documentées, ces 700 pages retracent avec un style proche du roman d’espionnage l’histoire de l’Amérique latine. Combien d’années cela prend-il d’écrire un tel livre ?
M. L. S’agissant du style, j’ai toujours considéré qu’il n’est pas nécessaire d’être pontifiant, sentencieux, dogmatique et mortellement ennuyeux pour traiter sérieusement de sujets sérieux. On n’attrape pas le lecteur avec du vinaigre, si vous me passez l’expression. Ce qui n’empêche nullement la rigueur. Par ailleurs, un journaliste n’est pas un maître à penser. S’il arrive à une conclusion, dans ce cas « politique », il doit clairement montrer comment il y parvient: c’est-à-dire raconter. Partir des faits. Remonter la chaîne des événements, des causes et des conséquences. Les connaître dans la durée pour ne pas s’en tenir à l’écume du présent. De sorte que si l’écriture matérielle de ce livre a dû prendre un an ou un an et demi (en fait, je n’en sais trop rien), il est le résultat de quatre décennies de fréquentation du terrain des résistances et des luttes (mais aussi de la musique, du rhum et des éclats de rire) – sans parler de la lecture d’une pléthore d’ouvrages dont témoigne l’imposante bibliographie.
 
« CE LIVRE EST LE RÉSULTAT DE QUATRE DÉCENNIES DE FRÉQUENTATION DU TERRAIN DES RÉSISTANCES ET DES LUTTES. »
 
HD. Est-ce pour tenter de sortir une partie des médias européens, notamment français, d’une certaine apathie par rapport à la politique des États-Unis sur ce continent ?
M. L. Apathie ? Que non pas. Complicité objective! Les uns et les autres ont un ennemi commun: les politiques de gauche – rebaptisées « populisme » pour les disqualifier. D’où, à longueur de colonnes et de « JT », le déploiement d’un catalogue de clichés encore plus épais que celui de La Redoute! D’où, par exemple, l’interprétation partielle et partiale des événements qui affectent actuellement le Venezuela, quand la tentative de déstabilisation du président Nicolas Maduro (comme hier d’Hugo Chavez) par l’extrême droite devient une « société civile » et de « gentils étudiants » aux prises avec un gouvernement répressif et autoritaire.
 
HD. Comment expliquez-vous la relative indifférence de l’Europe vis-à-vis de la politique interventionniste voire putschiste des États-Unis et même d’une partie de la gauche ?
M. L. Par les raisons idéologiques précédemment évoquées. Par la dérive néolibérale de la socialdémocratie, tant latino-américaine qu’européenne. Pour les plus lucides, soumis à la pression du « prêt-à-penser », par la prudence, la crainte de se retrouver dans « le mauvais camp », le souci de conformité. Et, pour beaucoup, par l’absence de mémoire – d’où la nécessité d’écrire (et de lire!) ce bouquin. Un exemple ? Le sabotage économique qui provoque aujourd’hui pénuries et files d’attente au Venezuela est l’exacte réplique de la politique appliquée au début des années 1960 à Cuba après que Washington a secrètement déterminé que « le seul moyen envisageable de détourner le soutien interne est de créer la désillusion et le mécontentement fondés sur l’insatisfaction économique et les privations (...) pour provoquer la faim, le désespoir et le renversement du gouvernement »... Méthode également employée dans les années 1970 contre Salvador Allende.
 
« LE SABOTAGE ÉCONOMIQUE QUI PROVOQUE DES PÉNURIES AU VENEZUELA EST L’EXACTE RÉPLIQUE DE LA POLITIQUE APPLIQUÉE EN 1960 À CUBA. »
 
HD. L’unité actuelle de l’Amérique latine lui permet de résister mais jusqu’à quand si, comme pour la Grèce, la désinformation continue ? Pourrait-on imaginer retrouver, comme vous l’écrivez, ce « peuple qui discute avec le peuple », paraphrasant Sartre, et mettre à mal le fameux TINA (le « there is no alternative » de Thatcher – il n’y a pas d’alternative) ?
M. L. Aux lecteurs qui ne connaissent pas l’Amérique latine et ne sont pas obligés de me croire sur parole, je dirai ceci: si vous bouillez d’indignation quand nos éditorialistes « respectables », « objectifs », « impartiaux » et surtout omniprésents mettent sur le même plan le Front de gauche et le Front national, vous pouvez parfaitement comprendre la nature du traitement appliqué à Chavez, Maduro, l’Argentine Cristina Kirchner, l’Équatorien Rafael Correa, le Bolivien Evo Morales et, à travers eux, aux peuples qui les ont élus. Cela étant, si les médias influencent l’opinion publique, ils ne la transforment pas radicalement: là-bas, malgré quinze années d’attaques incessantes des médias pour le compte des groupes économiques qui les possèdent et les contrôlent, la gauche latino-américaine a effectivement résisté. Sans doute parce qu’elle s’est attaquée à un sujet encore tabou chez nous: la démocratisation de l’information. Contrairement à ce que prétendent ceux qu’inquiète cette perte de leur monopole, il ne s’agit pas de remettre en cause la « liberté d’expression », mais de faire renaître un pluralisme qui n’existe plus (ou quasiment plus) aujourd’hui.
 
HD. En Europe, comme en Amérique latine durant des décennies, la démocratie est sous la coupe des marchés; peut-on alors espérer un jour écrire le même type d’ouvrage sur l’Europe avec l’espoir qu’une gauche de rupture arrive au pouvoir démocratiquement ?
M. L. On prétend qu’il y a en France la droite, la gauche et la gauche de la gauche. C’est erroné. Il y a la droite, la « deuxième droite » et la gauche. Appelons les choses par leur nom. C’est pour avoir fait un constat peu ou prou similaire que les Latino-Américains, il y a une quinzaine d’années, ont choisi la rupture et ... sont arrivés au pouvoir démocratiquement.
 
Entretien réalisé par Vadim Kamenka pour l'Humanité
 
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09/06/2015

Cuba engagée dans l’agriculture biologique

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Des leçons de l’agriculture cubaine :par  Témoignages.re

En 1989 c’est le mur de Berlin qui s’effondre. En 1990-1991, ce sont tous les régimes de l’Europe de l’Est qui sont gravement affectés. Or, ce sont les pays est-européens qui portaient à bout de bras l’économie cubaine.

Sur le plan agricole cela se traduisait pour Cuba par une agriculture basée sur un modèle productiviste avec une culture intensive dans des grandes fermes d’Etat, basée sur un pétrole importé à 98 % du bloc soviétique et sur l’usage massif d’insecticides et d’engrais chimiques importés. C’était une agriculture orientée vers l’exportation de quelques denrées, mais qui ne subvenait pas aux besoins de la population : 66 % des denrées étaient importées du bloc soviétique.

L’agriculture dans les cités à Cuba.

En quelques années Cuba a dû faire face à une situation dramatique durant cette période que l’on a qualifié de « spéciale », conséquence de l’effondrement de l’URSS : plus d’engrais chimiques ou de pesticides, moitié moins de carburant, les exportations et avec elles les importations ont chuté. La ration alimentaire individuelle a baissé de 20 % au niveau des calories et de 27 % au niveau des protéines, le Cubain moyen a perdu 15 kg, et des milliers de ruraux sans ressources sont partis vers les villes dans l’espoir d’un avenir meilleur.

Cultiver partout où l’on pouvait !

Cuba a du réorienter son agriculture :
– Les fermes d’Etat ont été à 80 % transformées en coopératives produisant pour fournir en aliments les institutions d’Etat (hôpitaux, écoles, jardins d’enfants) mais dont le reliquat de production pouvait être vendu librement.
– Les méthodes anciennes ont été remises au goût du jour : plus de produits chimiques, agriculture biologique, énergie animale, utilisation de compost et de fumier
– En 1994 étaient créés les marchés paysans. L’agriculture de proximité était développée, par la distribution de centaines de terrains vacants à qui voulait les cultiver, et par l’incitation à cultiver partout où l’on pouvait : dans les patios, sur les terrasses des immeubles – dans des pots, des containers ou des pneus
– Des coopératives horticoles urbaines étaient crées, de même qu’un réseau des boutiques de graines et d’outillage où des consultants donnaient des conseils aux utilisateurs. Un Institut de recherche, pour travailler sur le lombri – compostage, la protection biologique des sols. 280 centres de production de pesticides et produits biologiques mis en place.

L’agriculture urbaine autorisée

En 1996, un décret autorisait pour la Havane la seule agriculture biologique pour la production nourriture, et l’agriculture dans l’enceinte de la ville était à même de fournir en fruits et légumes biologiques 50 % de la population, le reste étant assuré par les coopératives de la province de la Havane. Dans les autres localités, l’agriculture urbaine couvre en aliments biologiques de 80 à 100 % des besoins, et l’objectif de fournir 300 grammes est atteint.
– Point faible, en ce qui concerne la viande, le lait, et les œufs : l’extension de ces productions à l’agriculture urbaine se fait progressivement dont les élevages de lapins et de poulets et de poules
– Par ailleurs autre action est le développement de la culture des plantes médicinales, depuis 1992, pour pallier au manque de médicaments. Aujourd’hui, 13 fermes provinciales et 136 fermes municipales produisent 1.000 tonnes de plantes et herbes par an…
.Les résultats de cette politique sont énormes : réduction de la contamination des sols, de l’air et de l’eau par les pesticides et les engrais chimiques, diversification des productions et de l’alimentation, recyclage des déchets, réduction au minimum des coûts de transport, sécurité alimentaire, baisse de la pollution, développement de l’emploi…

Qu’en est-il aujourd’hui ?

1- Maintenant, 20 % de la surface cultivée à Cuba est protégée par les méthodes biologiques : ceci concerne essentiellement l’horticulture. La majorité des cultures de fruits et d’agrumes est gérée en agriculture biologique, et celles-ci sont testées pour la canne à sucre, le café, le cacao, la noix de coco, l’ananas et la mangue.
2- Les coopératives « bio » des quartiers périphériques vendent sur le marché ou livrent des petits points de vente situés près des habitations dans des cités. Ces coopératives partagent leurs bénéfices… Elles fournissent les institutions locales : sous une forme volontaire, parmi les coopérateurs, des paysans donnent gratis une partie de leur production aux jardins d’enfants, écoles, polycliniques. Les revenus des coopérateurs n’en sont pas moins nettement plus élevés que les salaires moyens.
3- Il existe aussi des cultures en bas des immeubles ou sur les toitures-terrasses.
4- Enfin, il existe des points de vente dans la Ville, en particulier dans le centre, livrés par des coopératives plus grandes situées à plus grande distance mais dans la province de la Havane.

Ce système est-il généralisable ?

Le modèle n’a pas à être plaqué sur des réalités différentes mais il doit être étudié et inspirer les peuples qui souhaitent libérer leur agriculture du modèle néo – libéral et utiliser ses ressources comme base du décollage économique. Ceci est particulièrement vrai dans les anciennes colonies-îles laissées pour compte comme nous du développement véritable

NB – Larges extraits du texte de Daniel HOFNUNG. Ce texte et d’autres encore peuvent être consultés sur internet.

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10:19 Publié dans AL-Pays : Cuba, Economie, Société | Tags : cuba, agriculture, biologie | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

30/05/2015

La visite impromptue de Rihanna enflamme Cuba

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Rihanna est décidément toujours aussi surprenante. La pop star originaire de la Barbade a effectué une visite impromptue sur l'île de Cuba et à sa capitale La Havane. 

Rihanna venue poser pour un photoshoot en a profité pour danser sur de la musique cubaine et goûter un échantillon de la cuisine locale.La toute nouvelle égérie Dior, est arrivée «en un battement d'aile, comme les Cubains disent » pour une visite non prévue, a expliqué Ernesto Blanco, le propriétaire du restaurant La Fontana- Paladar, où elle a dîné et a dansé dans la nuit de mercredi à jeudi peu de temps après son arrivée sur l'île.

rihanna-paladar.jpg«Elle a spécifiquement demandé à manger de la nourriture cubaine, a ajouté l'heureux propriétaire qui en a profité pour livrer le menu de la belle Antillaise.  La chanteuse de «Diamonds» a mangé des haricots noirs, des chorizos grillés, des côtelettes de porc et un plat local appelé «le steak de la grand-mère», a ainsi précisé le magazine en ligne «OnCuba» sur sa page Facebook.

Elle a ensuite goûté aux joies de «la musique cubaine classique» délivré par l'orchestre du restaurant. Ernesto Blanco a précisé que Rihanna, voyageait avec quatre personnes, en plus de ses gardes du corps. De nombreux fans ont rapidement accouru pour apercevoir la star.

En tant que citoyenne de La Barbade Rihanna n'est pas soumise aux restrictions américaines sur les voyages à Cuba. Mais la chanteuse faisait face jusqu'ici aux mêmes obstacles que les autres résidents américains pour voyager sur l'île communiste, Les compagnies aériennes commerciales ne pouvant  pas avoir de lignes directes depuis États-Unis, en raison de l'embargo en cours depuis 1962.

Le président américain Barack Obama a atténué les restrictions de voyage vers Cuba dans le cadre du rapprochement récent entre les deux pays.  Actuellement seuls des vols charter peuvent relier les deux anciens adversaires. 

Cette visite de Rihanna est la deuxième d'une star de l'industrie musicale US après celle de la diva Beyoncé et de son mari, le  rappeur Jay-Z qui ont effectué un séjour à Cuba en avril 2013 pour célébrer leur cinquième anniversaire de mariage.  Le département du Trésor américain avait approuvé le voyage du couple en qualité «d'échange culturel», et ce malgré les violentes critiques des Républicains qui les ont accusés de violer l'embargo. Autre temps, autres moeurs...

 
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