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04/01/2014

Radio Cubana a trouvé le bon tempo

cuba,cubaine,diversité,facebook,hughes evrard,musique,radio cubana,radio digitale,radionomy,salsa,webradioLa musique cubaine ne se résume pas à la salsa, loin de là. Hughes Evrard l'a bien compris au fil de ses voyages à Cuba. Il a donné naissance à Radio Cubana. Cette radio digitale est entièrement consacrée à la musique cubaine et à ses multiples facettes. A écouter sur radio-cubana.com.

Hughes Evrard a logiquement voulu créer une radio internet qui reflétait toute la diversité culturelle de ce pays. Radio Cubana est donc arrivée sur la plate-forme Radionomy le 24 décembre 2009. "La musique cubaine est une belle illustration du mélange des cultures africaines et européenes, entre les Africains et les Espagnols, et aussi des Français venus de Haïti, explique ce géomètre de 49 ans, qui ne vit pas à Cuba, mais sur une autre île toute aussi magique : la Corse. Radio Cubana est née du désir de faire partager sur le net, les multiples facettes de la musique cubaine, ajoute-t-il. Le but est de promouvoir une image plus vaste, inattendue, et plus éclectique de cette musique, l'éloigner des clivages politiques et des clichés imposés par les marchés liés à la culture latine, qui laissent croire que cette dernière se limite à la salsa".

Avec une playlist de 3000 titres, Radio Cubana offre un panel très large qui a su séduire des auditeurs du monde entier. "La radio est de plus en plus connue à Cuba. Les artistes cubains m'envoient leurs nouveautés, la programmation est régulièrement renouvelée. La radio a également une page Facebook avec plus de 17 000 likes et j'ai donc de nombreux contacts avec mes auditeurs".
Radio Cubana n'a pas fini de faire danser et rêver le monde !
Ecoutez Radio Cubana ICI

Article publié dans la Lettrepro

16/12/2013

MICHELLE BACHELET ELUE PRESIDENTE DU CHILI

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Une victoire écrasante et sans surprise. C'est avec un peu plus de 62 % des suffrages que la socialiste Michelle Bachelet a été élue à nouveau présidente du Chili, devant la conservatrice Evelyn Matthei. Appréciée de ses compatriotes pour son style chaleureux, la candidate de centre gauche, pédiatre de formation, a déjà dirigé le pays de 2006 à 2010. Elle est la première ex-présidente à remporterun deuxième mandat en plus de soixante ans.

Sa rivale, Evelyn Matthei, 60 ans, n'a obtenu que 38 % des voix, la plus mauvaise performance de la droite depuis deux décennies. L'ex-ministre du travail, investie tardivement après une cascade de retraits de leaders conservateurs, avait reconnu qu'une victoire face à la candidate socialiste relèverait du « miracle ». L'abstention, qui avait dépassé les 50 % au premier tour, a toutefois de nouveau été importante

Un bémol qui n'a pas entamé la joie des soutiens de Michelle Bachelet. Le « Chili s'est regardé lui-même, sa trajectoire, son passé récent, ses blessures, ses gestes, le travail encore à faire. Et il a décidé qu'il était temps de mener des changements de fond », a déclaré la présidente socialiste à la tribune, devant des milliers de partisans enthousiastes à Santiago. « Ça ne va pas être facile, mais quand a-t-il été facile de changer le monde pour l'améliorer ? » Elle a insisté sur l'urgence à construire un « Chili plus juste » et promis que « plus jamais une minorité ne fera taire la majorité ».

CINQUANTE RÉFORMES EN CENT JOURS

Au cours de sa campagne, Michelle Bachelet a promis de mettre en marche dans les cent jours après son élection un ambitieux programme de cinquante réformes, fondé notamment sur une révision de la Constitution de 1980, héritée de la dictature. Une réforme fiscale, avec une hausse de l'impôt sur le bénéfice des sociétés de l'ordre de 8 milliards de dollars (3 % du produit intérieur brut), doit aussi permettre une refondation du système éducatif pour instaurer une instruction publique de qualité, l'amélioration du système de santé et des services publics.

Article publié par le journal Le Monde

09:25 Publié dans Actualités, AL-Pays : Chili, Politique | Tags : michelle bachelet, chili, présidente | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

01/12/2013

Propagande télévisée contre Cuba : les États-Unis dépensent chaque année 24 millions de dollars

CUBAcarte1.gifIl est difficile de trouver un plan gouvernemental plus dilapidateur de fonds publics. Durant les six dernières années, le gouvernement étasunien a dépensé plus de 24 millions de dollars pour faire voler un avion autour de Cuba en vue de diffuser un programme télévisé à destination des habitants de l’île dans l’espoir de déstabiliser le gouvernement.

Mais le signal d’émission est régulièrement bloqué par les autorités cubaines, si bien qu’à peine un pour cent des Cubains ont accès à la propagande de l’Oncle Sam, les mauvais résultats du programme ont incité l’US Broadcasting Board of Governors, qui en est le bailleur de fonds, à demander au Congrès d’arrêter les frais devant les coûts exorbitants dépensés pour des résultats quasi nuls. 

Mais chaque année, les membres de la ligne dure du Congrès, fortement anticastristes, ont renouvelé le financement du programme, appelé AeroMarti. Ce dernier pourrait bien être remisé au placard dans la mesure où l’ensemble du gouvernement étasunien entame une cure de rigueur, mais son sort est encore loin d’être scellé puisque le dernier mot revient à la commission des finances du Sénat qui décidera de l’opportunité de continuer cette propagande anticommuniste. Entre 2006 et 2010, AeroMarti a coûté annuellement cinq millions de dollars aux contribuables étasuniens. Washington n’a réduit la voilure de son programme qu’en 2010 ; ce sont tout de même deux millions de dollars dilapidés depuis tous les ans.

Les campagnes de déstabilisation des États-Unis contre Cuba sont inutiles, c’est désormais un fait. Elles coûtent cher : depuis 1996, le Congrès a affecté 205 millions de dollars à l’USAID (agence pour le développement international) pour soutenir la « démocratie » à Cuba. Et qu’importe si l’Oncle Sam viole délibérément le droit international… La liberté étasunienne a un prix.

On connaissait l’attachement des Républicains aux valeurs qui ont fondé l’Empire. Mais les Démocrates ne sont pas en reste. Robert Menendez, sénateur du New-Jersey et actuel président des affaires étrangères du Sénat, déclare ainsi qu’il « allait soutenir le programme jusqu’à ce que le gouvernement cubain cesse de priver ses concitoyens de sources objectives et non censurées ».

cubaheros2.jpgCe fringant sénateur, accusé de corruption pour des affaires remontant à l’époque où il était à la chambre des représentants mais néanmoins épris de vérité, nous révèlera probablement dans les jours qui viennent que la campagne de mensonges sur les armes de destruction massive était nécessaire pour surmonter l’impact qu’avait sur l’opinion étasunienne l’opposition mondiale à la guerre… ou que l’administration a bloqué toute enquête sérieuse sur les événements du 11 septembre malgré les preuves que les agences de renseignement ont tiré la sonnette d’alarme bien avant les attaques terroristes…. ou que le déploiement de troupes étasuniennes dans trente-cinq pays africains n’a pratiquement rien à voir avec l’islamisme, et presque tout à voir avec la mainmise sur les ressources et une rivalité croissante avec la Chine.

Les Cubains échappent donc, encore et toujours, à ces « sources objectives et non censurées ». Et honnêtement, on ne va pas les plaindre.

Capitaine Martin pour Agoravox

17:24 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Médias, Politique | Tags : cuba, propagande, usa | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

23/11/2013

Services médicaux spécialisés: 500 Québécois traités à Cuba en un an

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Gérald Rochette et Christine Rousseau, ici en compagnie du Dr Osvaldo Hector Aridasa, ont tous deux profité des services médicaux cubains.

(Québec) Les services médicaux spécialisés de Cuba attirent de plus en plus de Québécois. Environ 500 patients québécois ont opté pour ces services au cours de la dernière année.

«Plus de la moitié sont venus pour des chirurgies esthétiques. Pour d'autres personnes, ce sera pour une chirurgie à la colonne vertébrale, des soins en ophtalmologie, des traitements en dermatologie dont les taches blanches sur la peau [vitiligo] ou le psoriasis. Il y a quelques cas de cancer que nous traitons par un vaccin», a indiqué, jeudi, le Dr Osvaldo Hector Aridasa, en visite au Québec pour faire la promotion de ce tourisme médical.

«Ce n'est pas pour faire de la compétition au système de santé du Canada. Les services que nous proposons ne sont pas disponibles au Québec dans le secteur public ou les délais sont minimes. En soins esthétiques [offerts par le privé au Québec], les prix sont raisonnables à Cuba», a ajouté le médecin cubain qui s'exprime dans un excellent français.

Séjour de 14 000 $ 

Gérald Rochette de Saint-Augustin de Desmaures a fait l'expérience des soins de santé à Cuba en 2012. Il ne pouvait trouver un médecin au Québec pour l'opérer à la colonne vertébrale. À la suite d'un accident de travail, son dos le faisait souffrir terriblement depuis de nombreuses années. Il avait pris plusieurs médicaments, subi des étirements, eu des injections de cortisone, sans succès. «À La Havane, on m'a vissé une plaque de titanium sur la colonne. On a enlevé des disques. Aujourd'hui, je ne barre plus comme avant», a-t-il raconté.

Son séjour de trois semaines à Cuba, son hospitalisation et la chirurgie lui ont coûté près de 14 000 $. Il ne le regrette pas. On lui a remis 3500 $ avant de prendre l'avion pour Montréal étant donné que les frais ont été moins élevés que prévu.

De son côté, Christine Rousseau a eu recours aux services cubains en ophtalmologie pour stopper une maladie dégénérative de l'oeil appelée Stargardt. «Cette maladie est considérée incurable au Canada. À Cuba, on peut avoir des traitements pour arrêter la progression de la maladie.

Aujourd'hui, j'ai non seulement conservé la vision que j'avais en 2009 mais j'ai même eu une petite amélioration», a-t-elle dit.

Ces traitements à base d'ozonothérapie doivent être répétés chaque année. «Le coût du premier séjour d'une durée de trois semaines, avec la chirurgie incluse, a été de près de 11 000 $. Chaque fois que j'y retourne, les traitements coûtent avec 4000 $ et 5000 $», a-t-elle indiqué.

Séjour de trois semaines conseillé

Pour éviter des risques de complication après une chirurgie, on conseille un séjour de trois semaines à Cuba incluant la période d'évaluation préopératoire. Exceptionnellement, des complications causées par une infection peuvent survenir. Les patients peuvent alors communiquer avec l'agence Servimed au Québec qui sert d'intermédiaire avec les services médicaux cubains. Moyennant des frais de 485 $, cette agence assure ce lien entre le patient et Cuba - et d'autres services - pendant trois ans.

Depuis quelques années, Cuba mise beaucoup sur le tourisme médical pour soutenir son économie toujours aux prises avec un embargo avec les États-Unis. Il s'agit de la principale source de revenus en devises étrangères du pays. On parle de milliards de dollars par année en revenus.

Des milliers de patients de plusieurs pays se rendent à Cuba chaque année pour s'y faire opérer ou traiter à des prix abordables. Le président vénézuélien Hugo Chavez y a subi deux traitements de chimiothérapie et le joueur de soccer Diego Maradona y a été traité pour sa dépendance à la drogue.

Publié dans la Presse Ca

15:04 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Economie, Santé | Tags : cuba, santé, canada, médecin | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg