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04/03/2015

ARGENTINE : SOUTIEN POPULAIRE A CRISTINA KIRCHNER

 Agents d'influence Amérique latine Crises/guerres Dissidence Etats-Unis Russie

Des centaines de milliers de personnes manifestent pour soutenir la présidente Cristina Kirchner.

400 000 personnes ont pris part dimanche à une manifestation de soutien à Cristina Kirchner.

La veille, elle avait promis de nationaliser les systèmes de gestion des chemins de fer et soutenu la coopération avec la Russie et la Chine.

Une manifestation de soutien à la présidente argentine Cristina Kirchner a réuni des centaines de milliers de personnes. Les partisans du chef de l’Etat argentin ont rempli toute l’avenue de Mai qui relie le parlement au palais présidentiel. Des milliers de personnes agitaient des drapeaux et des pancartes avec des slogans tels que «Nous sommes tous pour Cristina», «Yankees, n’essayez même pas» ou «On ne peut pas nous détourner de notre droit chemin».

 Agents d'influence Amérique latine Crises/guerres Dissidence Etats-Unis Russie Les manifestants ont écouté un discours de la présidente d’une durée record de quatre heures. La présidente a parlé non seulement des succès économiques du pays, mais aussi du pouvoir judiciaire qui, selon elle, est sorti du cadre de la constitution. Cristina Kirchner a encore fait part de son point de vue sur la politique étrangère du pays.

En intervenant à l’ouverture d’une session parlementaire régulière, Cristina Kirchner a déclaré que l’Argentine s’intéressait au renforcement de la coopération avec la  et la Chine, lorsque cela correspondait aux intérêts du pays et contribuait à son développement économique.

Elle a exhorté les hommes politiques à être créatifs en soulignant que le monde pourrait bientôt changer complètement. «Dans cinq ans, le monde aura changé et la Chine sera la plus grande puissance économique de la planète», a encore déclaré la présidente.

En outre, Cristina Kirchner a assuré que  s’intéressait à la coopération avec la Russie, en particulier pour la construction d’une nouvelle centrale nucléaire qui allait fonctionner à l’eau légère. Dans les mois à venir, l’appel d’offres pour la réalisation de ce projet sera lancé et l’Agence fédérale russe de l’énergie atomique Rosatom a prévu d’y participer.

Malgré les critiques de l’opposition qui accuse la présidente de ne pas avoir abordé des problèmes tels que la lutte contre la criminalité de rue et la baisse du poids des impôts, beaucoup d’hommes politiques ont déjà qualifié son intervention de «cruciale et historique».

Il y a quelques temps, la présidente argentine avait accusé les  de vouloir la renverser.

Cristina Kirchner s’est exprimée très durement sur la politique américaine, déclarant que si quelque chose lui arrivait, il faudrait chercher la cause «au Nord», une référence directe à Washington. La présidente a aussi avoué qu’il y avait des forces en Argentine qui essayaient de mettre le pays à genoux et qui ne se gênaient pas d’accepter une aide, même venant de l’étranger, pour y parvenir.

2 mars 2015
Source: francais.rt.

03/01/2015

CUBA : IMPOSANTE MANIFESTATION ANTI-GOUVERNEMENTALE A LA HAVANE !

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CUBA : Premières provocations de la "dissidence" cubaine après l'accord sur la reprise des relations diplomatiques entre Cuba et les E-U. (par Michel Taupin)

Il n'aura pas fallu attendre longtemps pour que les "dissidents" cubains défient le gouvernement de Raoul Castro. Quinze jours après le rapprochement historique entre Cuba et les E-U., une véritable provocation publique a été organisée par les contre-révolutionnaires cubains, sur la place de la Révolution à La Havane, haut lieu symbolique du triomphe de la Révolution.

cubamanif2.jpgL'artiste Tania Bruguera (qui vit plus aux E-U qu'à Cuba) avait prévu une performance "artistique" pour disait-elle, revendiquer "la liberté d'expression de chaque citoyen". Elle entendait ainsi permettre aux cubains de s'exprimer pendant une minute sur des "thèmes qui les préoccupent".

Cette tactique, elle l'a déjà utilisée en 2009 et ceux qu'elle faisait parler, n'étaient pas des cubains anonymes (eux les ignorent) mais des opposants bien connus, anti-castristes primaires comme Yoani Sánchez, Reinaldo Escobar ou Eliecer Avila.

A peine une dizaine, et pourtant cela a fait autant de bruit médiatique que le rassemblement d'un million de personnes devant la Maison Blanche ! Étonnant non ?

Le gouvernement cubain avait alors déclaré qu'il considérait "que c'était un événement anti-culturel, de l'opportunisme honteux qui offensait les artistes étrangers et cubains venus offrir leur travail et leur solidarité".

Bis repetita donc ce 30 décembre 2014, on prend les mêmes et on recommence, mais cette fois, en plein milieu de la place de la Révolution à La Havane, autant dire que ces dissidents savaient parfaitement que ce ne serait pas autorisé.

En remplacement, les autorités cubaines ont proposé à Tania Bruguera d'organiser sa performance dans un théâtre.

Elle a refusé tout net sachant ce qu'il adviendrait : La place de la Révolution n'est pas faite pour la contre-révolution. La provocation était évidemment réfléchie et totale.

Des journalistes étrangers étaient déjà là, venus nombreux s'installer sur la place avant même l'arrivée des "manifestants". Finalement, le ridicule ne tuant pas, une cinquantaine de personnes environ se sont regroupées.

Et quand on connait l'immensité la Place de la Révolution, c'était quasiment le radeau de la Méduse au beau milieu de l'océan. Mais à Cuba ce n'est ni le nombre ni la qualité des manifestants qui compte, c'est l'incroyable écho médiatique qui en le répercutant, en l'amplifiant tout en en déformant la réalité, fait d'un non-évènement (qui à l'évidence passerait inaperçu dans un pays comme la France), une affaire planétaire.

Aussitôt, les autorités cubaines ont réagi. Les trouble-fête m’obtempérant pas à l'interdiction de manifester sur cette place, la police cubaine embarqua tout ce beau monde pour une petite visite de courtoisie dans ses locaux.

Sans une once de brutalité (qu'entendrions-nous si c'était le cas !?) ! Contrairement à ce qui est divulgué, ces arrestations d'opposants ne durent en général qu'une nuit à peine. Ils sont libérés le lendemain matin suivant le type de leur interpellation.

Arrêtée puis relâchée, Tania Bruguera a pu déverser librement son fiel artistique auprès de journalistes qu'elle a convoqués le long du Malecon.

Eliardo Sanchez, opposant viscéralement anti-communiste mais président de la Commission Cubaine des Droits de l'Homme (organisation dissidente), à l'instar de son complice étatsunien sénateur républicain Marc Rubio, a pu tout à loisir fustiger le gouvernement cubain en dénonçant devant des caméras complaisantes "ce nouvel acte de répression du régime Castro contre les dissidents cubains, la preuve" selon lui, "du ridicule de la nouvelle politique d'Obama".

La réaction de la présidence étasunienne a été immédiate, presque instinctive :"Les E-U. dénoncent la répression et encouragent vivement Cuba à respecter les droits humains universels des citoyens cubains'. Venant d'un pays où l'on tue des noirs comme des lapins (entre autres), c'est sidérant de duplicité !

La contre-offensive est lancée. Nous allons assister en 2015 à la multiplication de ces provocations pour tenter de discréditer le gouvernement cubain aux yeux des sénateurs étasuniens qui auront un jour prochain à se prononcer sur la levée du blocus.

La contre-révolution sait bien qu'elle ne représente rien à Cuba. Devenant encombrante et inutile, elle risque d'être lâchée par ses sponsors étasuniens.

La peur au ventre, désespérés, ses adeptes, poussés par les derniers mafieux anti-castristes de Miami et par l'extrême-droite étasunienne, vont vouloir jouer leurs dernières cartes, celles, pathétiques mais ô combien dangereuses, de la violence publique avec l'espoir de provoquer la faute répressive des autorités cubaines et de convaincre les E-U que "la politique d'ouverture d'Obama est une grave erreur."

Trop bête et caricaturale pour envisager de devenir autre chose qu'une secte à Cuba, la contre-révolution n'en est pas moins dangereuse par ses relais médiatiques dont on a pu voir et entendre en France sur toutes nos antennes, le discours à la fois anti-castriste et anti-communiste très prégnant.

Ne quittons pas Cuba des yeux. Cuba a toujours besoin de notre solidarité active. Nous le voyons déjà, la période qui vient, s'annonce difficile, périlleuse. Cuba sera harcelée par les médias. Cuba aura besoin de nous et de toute notre confiance.

Michel Taupin

Photo 1 : Journalistes et "dissidents" place de la Révolution le 30.12.2014
Photo 2 : Tania Bruguera, l'artiste !

10:08 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Politique, Société | Tags : cuba, manifestation | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

27/12/2014

CUBA : LA CHANTEUSE LIUBA MARIA HEVIA HONOREE

liuba.jpgLa Havane, 26 déc (PL) La chanteuse exceptionnelle Liuba María Hevia détient aujourd'hui la médaille d'Alejo Carpentier, décerné par le Conseil d'Etat,de l'île en reconnaissance de sa contribution à la culture nationale.

Nous aimons son travail et il nous  élargit, dit le compositeur et pianiste José María Vitier à la cérémonie qui s'est tenue au Musée des arts décoratifs dans cette capitale.  

Le ministre de la culture de Cuba, Julián González, a remis le prix à le trovadora qui vient d'avoir 50 ans dans un fabuleux concert au théâtre bondé où le plaisir avec une promenade de nombreux genres comme le guajira, le tango et la comptine. 

L'artiste prépare maintenant un compte rendu de concert avec le folkloriste vénézuélien, Cecilia Todd, pour laquelle chaque déjà sélectionné du répertoire des autres morceaux de choix d'interpréter. 

Todd Estela a choisi sujets cannelle granit, si j'ai besoin de votre sourire, l'absence, la Monte et la ville, ton amour est mon chant et avec la lune, consacré par le grand-père d'asturien fils cubain.

Levia a choisi des titres comme l'oiseau vert, vers le nord est une chimère, aigre, Wow et autres morceaux bien connus de la chanteuse qui a consacré sa carrière principalement pour cultiver la musique traditionnelle du Venezuela. 

Selon les Cubains, ils chantent en outre quelques travaux de duo et titularán le disque il y a qui en ont besoin, en référence à un objet du fondateur du mouvement de la Nueva Trova de ce pays, Silvio Rodríguez, qu'il considère comme source d'inspiration personnelle.

18/12/2014

Raul Castro confirme le rétablissement des relations diplomatiques avec les Etats-Unis

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Le président cubain Raul Castro a annoncé mercredi que, avec son homologue américain Barack Obama, ils s'étaient "mis d'accord sur le rétablissement des relations diplomatiques" entre les deux pays, interrompues depuis plus d'un demi-siècle. Toutefois, "cela ne veut pas dire que le (problème) principal, l'embargo économique, ait été résolu", a-t-il ajouté dans une allocution diffusée par les médias d'Etat.

De son côté, le président Barack Obama a annoncé avoir demandé au secrétaire d'Etat John Kerry d'engager des discussions avec Cuba sur une normalisation des relations diplomatiques, qui ont été rompues en janvier 1961. Il a ajouté qu'il allait évoquer avec les membres du Congrès américain la levée de l'embargo en vigueur contre l'île. Dans une allocution télévisée, le président américain a reconnu que la politique "rigide" menée par Washington à l'égard de Cuba ces dernières décennies avait eu peu d'impact. "Je pense que nous pouvons aider davantage les Cubains" en discutant avec le gouvernement de La Havane, a estimé Obama

Les Etats-Unis et Cuba, séparés seulement par les 150 km du détroit de Floride, n'ont plus de relations diplomatiques officielles depuis 1961. L'embargo américain maintenu depuis 1962 étrangle l’île, malgré les condamnations, chaque année, à une écrasante majorité aux Nations unies. L’an passé, sur les 193 États qui composent l’Assemblée, 188 ont voté en faveur de la levée du blocus.

Chiffres en main, les autorités cubaines ont expliqué à l’occasion des 50 ans du blocus que l’embargo unilatéral des Etats-Unis avait coûté à l’île 751 milliards de dollars, et touché tous les aspects de la vie quotidienne, toutes les catégories de la population, essentiellement les plus vulnérables : enfants, personnes âgées… Washington ne permet pas même la vente de médicaments à Cuba, alors que la convention de Genève interdit cet embargo sur les médicaments…

Les déclarations récentes de Cuba et des Etats-Unis en vue de coopérer pour combattre le virus Ebola montraient un vrai changement d’attitude. Changement d'attitude sensible également chez la population puisque tous les derniers sondages montrent que les Américains étaient en majorité favorables à la levée d' elmbargo.

cuba5.jpgLes 3 derniers des 5 de Miami rentrent au pays. La nouvelle a fait le tour de l’île où ces hommes sont célébrés comme des héros de la lutte anti-impérialiste et anti-terroriste. Le 12 septembre 1988, Gerardo Hernandez, Ramon Labañino, Fernando Gonzalez, René Gonzalez et Antonio Guerrero étaient arrêtés en Floride, aux États-Unis, puis injustement condamnés à des peines de prison allant de quinze ans à deux fois la perpétuité plus quinze ans.

Ces agents de l’État cubain avaient pour tâche d’infiltrer les groupes d’extrême droite paramilitaires anticastristes afin d’empêcher qu’ils ne commettent des actes terroristes contre Cuba.

Article publié par l'Humanité

09:58 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Amérique Latine, Politique | Tags : cuba, usa, relations | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg