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18/08/2013

LE MOJITOMANIA !

mojito-befirst.jpgThomas Sotto a présenté dans Capital, sur M6, un reportage consacré à la « mojitomania » et explique comment ce cocktail d'origine cubaine est devenu le préféré des Français il y a une décennie. Ainsi que l'enjeu qu'il représente pour barmen et industriels...

« Il y a quinze ans, trop peu de clients commandaient de mojito, au point que l'on répondait que l'on n'avait pas de menthe pour les réaliser. Aujourd'hui, en période estivale, la moyenne peut monter jusqu'à 50 mojitos par jour », explique Marc Jean, le réputé chef barman du très chic hôtel Normandy-Barrière, à Deauville. À Bordeaux, Frédéric, patron d'un bar à cocktails latino, prépare à l'avance, chaque jour, 500  verres, dans lesquels il n'a plus qu'à verser le rhum pour répondre à la demande de la clientèle, qui consommera près de 2 000 mojitos en une soirée.

Face à cet engouement, né avec le passage aux années 2000, de nombreuses variantes de la boisson cubaine sont nées de l'imagination des barmen. Marc Jean renouvelle régulièrement sa carte en proposant, par exemple, des versions framboise, concombre, betterave rouge ou encore calvados. « J'ai fait goûter la version calvados à l'un de nos fidèles clients, qui l'a trouvé le cocktail délicieux et a décidé de le baptiser MojiDos, poursuit Marc Jean. Depuis, il est inscrit à la carte comme le coup de cœur de... Laurent Gerra ! ».

Mais quelle est l'origine du nom mojito ? Selon la petite histoire, il viendrait du verbe espagnol « mojar », qui signifie « mouiller », et aurait été créé à Cuba au début du XXe siècle. Élément clé du mélange, le rhum. « Cubain, précise Marc Jean, et aucun autre. On ne peut pas composer de bon mojito avec un rhum agricole de la Martinique. D'ailleurs, les rhumiers ont beaucoup communiqué pour mettre en avant le produit et ça a marché ».

Justement, après l'ambiance festive des bars, le reportage s'attaque à la guerre impitoyable entre les deux plus gros fabricants de rhum cubain, Bacardi, exilé de Cuba en 1959 lors de l'arrivée de Castro au pouvoir, et Havana Club, autre marque cubaine que le Líder Máximo a exploitée après avoir signé un accord, en 1992, avec Patrick Ricard, ex-président du groupe Pernod Ricard. Une route du rhum qui génère plusieurs milliards d'euros par an.

À savoir
Selon une enquête publiée en 2013 par la société d'études Nielsen, 28 % des amateurs de cocktails consomment des mojitos en France, ce qui classe la boisson cubaine en tête des ventes, devant le traditionnel kir. Cuba fabrique chaque année 43 millions de caisses, dont 20 % partent à l'export pour un chiffre d'affaires de 100 millions de dollars.

Article publié dans le Figaro

11:12 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Economie, France, Société | Tags : le mojito, cuba, rhum | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

14/08/2013

En Amérique latine, les États-Unis 
ont décidé de mener la contre-offensive

union européenne, mexique, Etats-Unis, brésil, hugo chavez, washington, jean ortiz, amérique latine, équateur, pérou, chroniques vénézuéliennes, libre-échange, joe biden, costa rica, panama, mercosur, Les Etats-Unis relancent la doctrine Monroe et veulent refaire de l'Amérique latine leur chasse-gardée, explique Jean Ortiz, professeur à l’université de Pau et chroniqueur pour l'Humanité.fr. Expertise.

Depuis plus de dix ans l’Amérique latine vit ce que d’aucuns appellent « un retournement de conjoncture » : recul de la pauvreté, stabilité et croissance économique enviables, processus d’affirmation de la souveraineté et d’intégration continentale libérée de la tutelle de Washington. L’hégémonie des États-Unis a reculé sur ce continent du Sud, que depuis la doctrine Monroe (1823) ils considèrent comme leur chasse gardée ; leur « jardin », disait Reagan. Moins « occupé » désormais en Irak, en Afghanistan, en Libye…, l’impérialisme voudrait en finir avec cette embellie latino-américaine, démocratique, sociale, contagieuse, qui dure depuis la première élection d’Hugo Chavez en 1998. Mais comment reprendre la main face aux nouvelles réalités, au terrain et à l’influence perdus ?

Les 7 et 8 mai s’est tenue, à Washington, la 43e conférence sur les Amériques, consacrée à « l’hémisphère occidental ». Le vice-président, Joe Biden, y fut on ne peut plus explicite à propos des priorités des États-Unis ; l’Amérique du Sud fut toujours importante pour notre pays, lança-t-il, et elle l’est « encore davantage aujourd’hui », car « à aucun moment de son histoire son potentiel n’a été aussi grand ». La volonté impérialiste n’apparaît même pas dissimulée. Il ajouta qu’il était nécessaire pour le géant du nord de « privilégier » les « activités économiques et commerciales » avec le Sud, de réactiver tous les traités et projets d’accords de libre-échange entre Washington et plusieurs pays ou ensembles du continent (Amérique centrale). Le grand projet colonialiste de zone de libre-échange des Amériques, de l’Alaska à la Terre de Feu, lancé en 1994, avait piteusement échoué en novembre 2005, au sommet de Mar del Plata, sous la poussée de Chavez et Kirchner.

Libre-échange débridé

Joe Biden voudrait-il réanimer le cadavre du cannibale « consensus de Washington » des années 1990, les « ajustements structurels » imposés par le « poker du mal » : Organisation mondiale du commerce, Fonds monétaire international, Organisation de coopération et de développement économiques, Banque mondiale ? L’application du libre-échange le plus débridé provoqua un ouragan dévastateur, cassa des pays, affama… Pour des millions de Latino-Américains, le libre-échange est depuis l’échange libre entre le requin libre et la sardine libre. Ils en connaissent les ravages…

Les États-Unis s’inquiètent des avancées émancipatrices, de la montée en puissance du Brésil et du poids croissant de la Chine dans l’hémisphère, des accords de libre-échange que Pékin a noués avec des pays latino-américains progressistes, avec le Mercosur, mais aussi avec les pays acquis à Washington : Chili, Pérou…

Deux projets pour reprendre la main

Les États-Unis sont en train de mettre en place deux projets pour tenter de regagner du terrain en Amérique du Sud.

  1. Le premier, l’Alliance du Pacifique (juin 2012), repose sur la création d’une zone de libre-échange total, ouverte sur l’Asie, avec, pour l’heure, sept pays, dont le Chili, le Mexique, le Pérou, le Costa Rica, le Panama… Cet ensemble de 210 millions d’habitants pèserait 35 % du produit intérieur brut latino-américain. La France a assisté au récent sommet de cette alliance, à Cali (23 mai), avec un statut d’observateur.
  2. Le second projet, « le plus ambitieux », selon la très pertinente analyse de Christophe Ventura (Mémoires des luttes), est le partenariat transpacifique, lancé le 12 novembre 2011: la plus grande zone de libre-échange au monde. Le partenariat transpacifique serait le pendant dans la région du grand marché transatlantique États-Unis-Union européenne. Parmi les pays membres, on retrouve le Chili, le Pérou, le Mexique et, parmi les pays associés, le Canada, les États-Unis, le Japon, la Malaisie, le Vietnam, etc. Le projet s’avère dangereux de par sa nature même, les moyens considérables qui y sont consacrés, les tentatives de « dévoyer » quelques pays progressistes et d’affaiblir le Mercosur, l’Alba, la Celac…

Résistance

Mais il est peu probable que la reprise en main, malgré la disparition de Chavez, soit chose aisée. Le 17 novembre 2012, au sommet ibéro-américain de Cadix, la plupart des pays latino-américains ont critiqué « les recettes néolibérales qui enfoncent l’Europe dans la crise ». Le président de l’Équateur, Correa, dénonçait l’insupportable « suprématie du capital sur les êtres humains » ; la présidente brésilienne soulignait que « la confiance ne se construit pas sur les sacrifices ». Chat échaudé craint l’eau froide.

Par Jean Ortiz, professeur à l’université de Pau, article publié par l'Humanité

13/08/2013

Cuba : l'exportation des médecins, un filon à creuser

medecincubain.jpgLa docteure cubaine Estella Torres soigne un Haïtien

Faute d'avoir découvert du pétrole, Cuba entend développer sa principale richesse, l'exportation de professionnels médicaux qui représente près de la moitié de ses rentrées de devises.

L'exportation de services «est devenue la principale source de revenus en devises pour le pays et présente encore un fort potentiel de croissance», a affirmé récemment le ministre cubain du Commerce extérieur, Rodrigo Malmierca.

Quelque 40 000 médecins et personnels de santé effectuent actuellement des «missions» dans 66 pays d'Amérique latine, d'Afrique et d'Asie. Un accord est en négociation avec le Brésil pour fournir 6000 médecins au géant latino-américain.

L'exportation de ces services - qui se pratique aussi à moindre échelle dans les domaines de l'éducation, du sport et de professions techniques - est cruciale pour l'économie cubaine. Selon les chiffres officiels, elle rapporte 6 milliards de dollars par an, soit autant que les trois autres grandes sources de revenus en devises : le tourisme, les envois d'argent de l'étranger (2,5 milliards chacun) et l'exportation de nickel (1,1 milliard). 

Après l'échec des récentes explorations pétrolières dans le golfe du Mexique et face à une situation économique sombre, le président Raul Castro a réaffirmé sa volonté de creuser ce puits de revenus. Y compris en essayant de faire payer certains des 40 pays qui reçoivent cette assistance gratuitement.

cuba,médecins,devisesToutefois, «les pays qui ne peuvent pas payer continueront de recevoir cette aide solidaire, comme c'est le cas pour Haïti», a souligné de son côté le ministre de la Santé Roberto Morales.

Parmi ces 40 pays qui ne payent pas, ou pas encore, figurent également le Nicaragua, la Bolivie, le Pérou, l'Érythrée et l'Éthiopie, alliés politiques de La Havane, selon l'Annuaire de la Santé 2012.

D'autres alliés politiques payent. Et bien. C'est le cas notamment du Venezuela et de la Chine. Mais aussi de l'Afrique du Sud, de l'Angola, l'Algérie, du Qatar, du Yémen, de l'Argentine, du Mexique, de l'Équateur et de l'Uruguay.

Au total, depuis le premier envoi de médecins au Chili après le tremblement de terre de 1960, quelque 130 000 Cubains - un Cubain sur 10 - ont ainsi accompli des missions à l'étranger.

En mai, Cuba entretenait 38 868 travailleurs de la santé à l'étranger, dont 15 407 médecins, selon Yiliam Jimenez, directrice de l'Unité centrale de coopération médicale du ministère de la Santé.

«Cuba a un personnel médical à l'étranger en mission de coopération médicale supérieur à l'ensemble des pays du G8, ce qui représente un record étonnant pour un pays de 11 millions d'habitants», a souligné l'universitaire américain John M. Kirk, de l'Université de Dalhousie, au Canada, dans la revue cubaine Temas.

Et tout cela, selon le ministre Roberto Morales, sans nuire à la qualité du service de santé cubain, qui reste, avec l'éducation l'une des vitrines du régime communiste.

En privé, de nombreux Cubains dénoncent pourtant un appauvrissement du système de santé cubain, entièrement public, qui reste gratuit pour toute la population.

«Ce qui sauve la situation, c'est que les médecins sont bons. Sinon, l'état des hôpitaux, le manque de matériel, les queues pour obtenir une analyse ou une radiographie sont insupportables», confie à l'AFP Maria, une femme au foyer de 58 ans qui préfère garder l'anonymat.

Avec 82 065 médecins, soit un pour 137 habitants, selon l'Office national des Statistiques (ONE), Cuba est l'un des pays les mieux pourvus du monde.

Mais avec des salaires de l'ordre de 25 à 40 dollars par mois, un peu supérieurs à la moyenne nationale (20 dollars), mais largement inférieurs à celui d'un mécanicien indépendant ou du patron d'un restaurant privé, nombreux sont les médecins qui choisissent l'expatriation en mission internationale, qui pourvoit des revenus jusqu'à 10 fois supérieurs.

Publié dans La Presse

10:58 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Amérique Latine, Economie, Société | Tags : cuba, médecins, devises | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

08/08/2013

LE CARNAVAL DE SANTIAGO DE CUBA, SYMBOLE DE LA CULTURE POPULAIRE

carnavalsantiago4.jpgSantiago de Cuba a celebré le carnaval. Il a commencé avec la festivité des enfants ; et, il a eu lieu des festivités dans las quatre points cardinaux de la ville. Certains diront « Comme tous les ans », mais ce n’est pas ainsi.

C'est le carnaval du 60 anniversaire de l’assaut de la caserne Moncada. Et là, au pied de la mer des Caraïbes et en face de la montagne, on connaît les porteurs d'une tradition et d’un symbole : d'une part, la fête constitue un monument de la culture populaire dans le pays ; de l’autre, le carnaval a été la toile de fond de l’éclatement de la rébellion qui nous a amené à être ce que nous sommes aujourd'hui et résister pour ce que l'on veut être.

carnavalsantiago1.jpgLa plus grande tradition dans cette ville de l’orient cubain est la conga. Quand on utilise ce terme la référence s'étend depuis l'ensemble instrumental jusqu'à son expression caractéristique quant à la musique et à la danse. Dans la première se trouvent les tambours à une ou deux membranes qui soutiennent le rythme, avec une importance particulière pour le requinto, le timbre le plus aigu, qui permet la virtuosité de l'interprète. Le tambour à membrane unique, de forme conique et allongée, s’appelle bocu.

L’élément martelé est complété par les cloches, presque toujours de trois timbres différents, produisant un son métallique, parfois remplacé par le coup d’un clou de traverse de chemin de fer sur une pièce métallique.

carnavalsantiago3.jpgL’instrument le plus curieux est peut-être la corne chinoise, marquant l'annonciation de la conga. Cet instrument est différent de la corne occidentale. Tout semble indiquer qu'il provient du suo na ou du sha, un des instruments des immigrants chinois arrivé à Cuba à partir de la seconde moitié du XIXe siècle. Mais c'est sans aucun doute un instrument cubain, c’est ici qu’il s’est créolisé, affinant sa structure et laissant en arrière la gamme pentatonique de la musique chinoise.

Quant à la danse, derrière la conga on ne danse pas, on arrolla ; on fait glisser les pieds au rythme des percussions et une marée humaine s’intègre, faisant vibrer les rues avec une clameur compacte.

Huit congas traditionnelles se maintiennent à Santiago, allant de la légendaire Los Hoyos, bastion culturel de la ville, jusqu’à celles de Paso Franco, ou celle de San Agustín.

Cependant, la préservation des traditions va au-delà de l'institution de la conga. Marcos Campins, président du comité d’organisation des festivités, a explique au journal Granma que les valeurs patrimoniales du carnaval passent, en outre, par la récupération des fêtes de quartier, beaucoup d'entre-elles accompagnées de l’orgue à manivelle ou orientale.

carnavalsantiago2.jpgC'est aussi une autre des curiosités du patrimoine de la région. À l'aide de manivelles, de mécanismes pneumatiques et de rouleaux de carton perforés, contenant les codes pour la reproduction des notes de musique, une telle merveille mécanique est devenue à la mode dans la France post-napoléonienne. Cet instrument est arrivé à Cuba, selon les dires de nombreuses personnes, vers le milieu du XIXe siècle, probablement par Cienfuegos, une ville de la région centrale fondée par les colons français et de la Louisiane.

Toutefois, c’est dans la région orientale, surtout à Manzanillo, où il s’est acclimaté et a perduré comme instrument idéal pour animer les fêtes et les bals, et où s’est également développé l'art de la composition des œuvres et de la perforation des rouleaux. Actuellement, à Santiago, la ville dans laquelle s’est étendu son utilisation, il n'y a pas de festivité sans l’orgue orientale.

Le patrimoine - a commenté Marcos Campins - comprend les mamarrachos (polichinelles). La présence de ces personnages est si emblématique que le carnaval de Santiago, initialement, s’appelait Fiesta de Mamarrachos.

carnavalsantiago.jpgSelon l'historien Rafael Duharte, les premiers mamarrachos dont on a connaissance correspondent au temps des troupeaux et des corrals. La fête avait un fort accent rural et la musique avec la guitare dominait. « Au milieu du XIXe siècle – précise-t-il - le peintre anglais Waiter Goodman décrit une fête de mamarrachos très différente ; elle correspond avec l'essor de l'économie des plantations et elle s’est africanisée : ce sont les temps du tambour ».

Vers les années soixante du siècle dernier, un élément ornemental s’est sommé à la trame visuelle du carnaval, à un tel point qu’aujourd'hui on ne peut pas renoncer à sa construction : le totem. Cette année il y en a dix, définissant la condition festive des diverses zones de la ville.

santiago de cuba,carnaval,cultureLes carritos de la salá, aussi, des automobiles dûment décorées qui traversent lentement les quartiers pour annoncer les nouveautés festives, sont aussi visibles dans le préambule des festivités.

Un fait singulier est la diffusion d’une bande-son des années soixante, des thèmes qui ont marqué un point de repère des carnavals de 1953 jusqu'à nos jours.

Ainsi, nous avons appris que lors des jours de la Moncada, la chanson à la mode était Máquina landera, une bombe composée par la Portoricaine Margot Rivera et popularisée cette année-là à Cuba par la Sonora Matancera.

Le 26 et le carnaval dans les souvenirs de Marta Rojas

santiago de cuba,carnaval,cultureEn 1953, je venais d’obtenir mon diplôme de journaliste et j’ai voyagé de La Havane à Santiago, ma ville natale où vivait ma famille. Là, le correspondant de la revue Bohemia, Panchito Cano, un excellent photographe, m'a demandé de lui faire une chronique sur le carnaval et les légendes des photos que le directeur de la revue lui avait demandé.

Après minuit du 25, déjà au petit matin du 26, l'ambiance ne baissait pas. Beaucoup espéraient la rencontre de la conga de Los Hoyos et celle d’El Tivoli, sur la Trocha. Avant l'aube, nous avons entendu plusieurs détonations et nous avons pensé qu’il s’agissait des feux d'artifice annonçant le départ de la conga. Mais Panchito, qui avait plus d'expérience, m'a dit : « Marta, ce ne sont pas des pétards, ce sont des coups de feu et ils viennent du côté de la Moncada. Je crois que le reportage est compromis car il se passe autre chose ». Et nous avons été là-bas. Le reste est histoire. Le cas est que pour couvrir le carnaval, nous avons eu l'opportunité d’être les témoins, ensuite, d’une page indélébile.

Par Pedro de la Hoz Traduit par Alain de Cullant, publié par Lettres de Cuba

 

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