03/05/2013
LE 1ER MAI A CUBA : UNIS POUR UN SOCIALISME PROSPERE ET DURABLE
ARTICLE PUBLIE PAR LE JOURNAL DU PC Cubain "Granma"
Le défilé du 1er Mai sur la place de la Révolution, a démarré sous le présidence du général d’armée Raul Castro Ruz, premier secrétaire du Comité central du Parti et président du Conseil d’État et du Conseil des ministres. L’imposante manifestation populaire rendait hommage à l’inoubliable commandant président Hugo Chavez Frias.
Des millions de travailleurs dans tout le pays ont défilé simultanément sur les places, les parcs et les principales artères de dizaines de villes et villages.
« Quand on s’en va, on ne s’en va pas vraiment, on reste toujours présent », a dit un jour notre ami Hugo Chavez, et on a ressenti sa présence tout au long de cette journée inoubliable, toujours en pleine bataille, sur des centaines d’images, aussi proches qu’inoubliables pour les Cubains.
À 7h30, la manifestation nationale a commencé sur l’emblématique Place de la Révolution de La Havane, où Salvador Valdés Mesa, vice-président du Conseil d’État, au nom du Bureau politique du Parti, a prononcé le discours central de cette fête pour la Journée internationale du travail, au cours duquel il a affirmé que Cuba toute entière se rassemble et défile sur les principales places et avenues de nos villes et de nos villages, sous la direction de la classe ouvrière, afin d’exprimer l’unité du peuple et son soutien inébranlable à la Révolution et au socialisme, à Fidel et à Raul.
Portant une gigantesque banderole avec le slogan Fiers de notre œuvre, des milliers de travailleurs des Sciences ont ouvert la marche combative et enthousiaste à 7h 40, suivis par une multitude compacte de travailleurs de l’État, de travailleurs indépendants, et de leurs familles, qui débordaient la Place et les rues adjacentes, en blocs représentant les 17 syndicats et les 15 municipalités de La Havane.
À la tribune, aux côtés de dirigeants du Parti, de l’État et du gouvernement, de l’Union de la jeunesse communiste, des chefs des Forces armées révolutionnaires, et du ministère de l’Intérieur, étaient présents plus de 2 000 représentants d’organisations syndicales, de mouvements sociaux et de la solidarité avec Cuba ; des participants à la réunion du Groupe de travail du Forum de Sao Paulo, qui s’est tenue à La Havane du 29 au 30 avril, conduits par Valter Pomar, Rodrigo Cabezas et Rui de Costa Falcao ; Ivan Melnikov, premier vice-président de la Douma d’État russe, ainsi que des Héros et des Héroïnes du Travail ; d’anciens combattants de l’attaque de la caserne Moncada ; des membres de l’expédition du yacht Granma ; des membres des familles des cinq Héros et des victimes de l’attentat de la Barbade ; des représentants de partis et d’organisations internationales résidant à Cuba et du corps diplomatique.
Après 1h20 de marche déterminée, organisée et compacte, le défilé a été clôturé par des milliers de jeunes Cubains qui, une fois de plus, ont inondé de joie, de couleurs et de patriotisme, de lumière et d’honneur, cette place historique.
16:55 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Histoire, Société  | Tags : cuba,  1er mai,  la havane,  communistes | Lien permanent  | Commentaires (0)  | 
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CUBA : LES FEMMES LA POLITIQUE ET LA SOCIETE !
48,86% des députés à l’assemblée nationale cubaines sont des femmes, soit 299 sur 612.  
Elles n’ont pas été élus après la mise en place d’un quota mais par la reconnaissance de leurs compétences dans les domaines les plus divers et par leurs qualités .
Une analyse de la carte du monde des femmes en politique 2012 permet d'apprécier l’importance de cette participation des femmes au parlement.
La moyenne parlementaire du nombre d’élus ne dépasse pas 20% dans le monde.
Les parlementaires cubaines ont des expériences différentes, des âges et sont de professions variées. Parmi elles se trouvent une jeune athlète avec handicap, des travailleurs, des étudiants, des chefs de cultes.
Au conseil d’Etat, organisme gouvernemental alors qu’en 2008 on dénombrait huit femmes parmi les 31 membres du Conseil d’État, leur nombre est passé à treize.
Parmi les nouveaux vice-présidents se trouve Mercedes Lopez Acea, première secrétaire du Comité provincial du Parti communiste à La Havane, ingénieur forestière.
Dans le cas des assemblées provinciales elles représentent 50,5% des délégués, un niveau record..
Dans les provinces de Matanzas, Las Tunas fois Mayabeque , les gouverneurs élus sont des femmes.
Par ailleurs, si l'on regarde le processus électoral, une majorité aussi la présence des femmes à toutes les étapes et les délais des élections.
UN RETARD QUI SE COMBLE
Dans les assemblées municipales le nombre de femmes conseillères municipales ne représentent que 33,6% des membres, chiffre cinq fois supérieur à celui des premières élections en 1976 mais en retrait par rapport à celui de l’assemblée nationale et des provinces.
Beaucoup ai été accompli en 50 ans de révolution, courte période de temps par rapport aux 500 de la culture judéo-chrétienne occidentale bâtie sur l'exclusion et la subordination des femmes.
Un proverbe chinois dit que la première étape est la plus longue. En 50 ans Cuba a franchi cette première étape avec la volonté d’aller beaucoup plus loin pour que l’égalité de droits entre les femmes et les hommes soit total et irréversible.
LA SOCIETE CUBAINE
Les femmes représentent 60% de la main-d'œuvre technique et professionnelle, plus de 70% des procureurs sont des femmes. Elles constituent également la majorité dans des secteurs clés comme la santé et l'éducation. Dans la recherche scientifique elle représentent une force significative.
En 1953 12% de la population féminine avait une activité professionnelle.
Sources : Magazine des femmes cubaines
12:36 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Amérique Latine, Culture, Politique, Société  | Tags : cuba,  députés,  femmes,  province,  égalité | Lien permanent  | Commentaires (0)  | 
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23/04/2013
CUBA 2012 : CARNET DE VOYAGE (5)
"Il y a beaucoup de choses que j’adore, comme la solidarité des Cubains et je dirais aussi que la liberté dont ils jouissent, bien que dans les pays capitalistes on ait un autre concept de liberté. » Ainsi c’est exprimé l’actrice Sandrine Bonnaire à l’occasion d’un très récent voyage sur la grand Ile.
Ce qu’elle dit est tout à fait juste. La liberté de mouvement est totale que vous vous déplaciez dans les rues, les bâtiments publics, dans les musées. Une anecdote, en visitant la Place de la Révolution à la Havane, la grande place où se trouve nombre de ministères nous nous sommes rendus au ministère de la poste où se trouve une exposition de philatélie avec des séries de timbres très rares. J’ai pu constater que la surveillance était inexistante en dehors des employés de permanence. Les Cubains n’ont pas peur. Un musée, un ministère public du gouvernement sans vigiles ou policiers, en France vous n’en trouverez pas . A Cuba, oui, en dehors bien sûr des ministères liés à la sécurité du pays.
Sur cette place nous avons également visité le musée et le mémorial dédié à José Marti, grandiose. Il fut construit en 1958 avant la Révolution. D’une hauteur de 112 mètres vous pouvez accéder au sommet d’où vous avez une vue magnifique sur la Havane. La visite de ce musée est reposante, et surprise en rentrant dans une salle, par hasard, nous avons eu droit à une répétition d’une comédie musicale avec des étudiants plein de talents. Personne ne c’est offusqué de cette visite intempestive.
 Dans ce même musée nous avons eu droit à la visite d’une exposition remarquable de photos sur le thème de la violence que subissent les femmes.
Cuba n’échappe pas à cette violence, même si le rôle des femmes est ici considéré par la loi et par les actes égal à celui des hommes. Cette exposition du photographe Yamel Santana est là pour le rappeler.
Le retour de la place de la Révolution vers notre hôtel se fait en coco-taxi qui est une exclusivité Cubaine. C’est une entreprise publique qui gère ce mode de transport original, et rapide notamment à travers les rues de la capitale, complémentaire aux taxis, au bus notamment.
Modes de transports publics et privés se côtoient harmonieusement pour le bien être des Cubains et des touristes.
Visiter la Havane par coco taxi est assez instructif et révèle un pays divers et très étonnant et en même temps commun à bien des égards à d’autres capitales européennes, dont Paris.
Ce sont des villes disparates, belles et grises, attirante et repoussante parfois par leurs encombrements et aussi par la saleté, et en même temps riches par leurs histoires et leurs habitants.
A la Havane vous trouverez des immeubles aux couleurs les plus surprenantes, aux couleurs de ses habitants et de la diversité des ses habitants. La Havane est une ville aussi comme les autres où de nombreuses constructions nouvelles surtout dans la périphérie de la ville sont plus fonctionnelles mais aussi moins charmeuses que celle que vous trouverez dans le centre de la capitale.
20:02 Publié dans AL-Pays : Cuba, Amérique Latine, Carnet de voyage, Société, Voyage  | Tags : cuba,  carnet de voyage,  place de la révolution,  femme battue,  yamel santana | Lien permanent  | Commentaires (0)  | 
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20/04/2013
CHRONIQUE CUBAINE : L'HONNEUR D'UNE JOURNALISTE !
« J’ai choisi le journalisme pour dire la vérité et non pas pour la cacher »
En France vous ne la connaissez pas pourtant c’est une journaliste de talent. Elle était correspondante et présentatrice vedette de CNN, la chaine de Télévision d’informations continues la plus importante du monde. Amber Lyon est reconnue aux Etats Unis par sa profession où elle a remporté trois fois le prestigieux Emmy Award décerné au meilleur journaliste.
Elle a été licencié pour avoir osé critiqué le régime Bahreïn (petit royaume du golfe Persique au Moyen-Orient ) et allié stratégique des USA dans cette partie du monde.
Le Bahrein qu’elle connait bien puisque elle a été correspondante de CNN dans ce pays où elle, et son équipe ont été arrêté en mars 2011.
Ce qui est sûr est qu’en France pareille mésaventure ne peut arriver à un journaliste de France Télévision ou TF1. Vous imaginez Pujadas critiquer le régime dictatorial du Qatar ? Pour Cuba ou le Vénézuela, ou la Syrie ou l’Iran tout peut être dit, et même tous les mensonges soit directement, soit par omission dans cette guerre idéologique totale menée par les pays occidentaux.
C’est justement à propos de ces deux derniers pays qu’Amber Lyon a révélé aussi que CNN pendant son activité pour la chaîne, avait reçu des ordres afin de transmettre de fausses informations et d'exclure certaines autres non-favorables à l'administration US dans le but de créer chez le public une opinion favorable au lancement d'une attaque contre l'Iran et la Syrie.
Oui vous avez bien lu : « ordre de préparer la guerre en donnant des fausses informations ». Souvenez vous, la même opération avait été mise en place pour déclencher la guerre en Irak.
«La parole n'est pas faite pour couvrir la vérité, mais pour la dire.» disait José Marti, le héros, écrivain, et journaliste d’Amérique latine.
Amber Lyon c’est l’honneur du journalisme. Chacun peut avoir et doit avoir sa propre opinion, sa propre conviction sur les faits d’actualités, mais ce qui n’est pas supportable pour un journaliste digne est de mentir volontairement ou ce qui se passe en France, le plus souvent par omission volontaire.
Cela est illustré aujourd’hui en France à propos du projet de loi sur l’ANI par exemple. La discussion, le débat à l’assemblée nationale ont été volontairement censurés par les médias dominants alors qu’il s’agit d’un texte qui va régir fondamentalement les rapports sociaux dans notre pays. La peur des arguments a laissé la place au silence des censeurs.
Au Sénat la censure est pire, Pierre Laurent, secrétaire national, et sénateur de Paris a dénoncé cet acte à propos d’un texte pourtant présenté par le gouvernement comme fondamental et qui en fait représente un recul social historique.
Les journalistes en agissant ainsi bafouent les règles déontologiques les plus basiques dont-ils devraient être porteurs. Ils cachent la vérité volontairement et pas commission sur la teneur du texte de loi et les arguments donnés par les représentants du peuple.
Ceux qui critiquent le manque de liberté d’information à Cuba par exemple devraient faire preuve d’esprit critique. Le gouvernement des Etats Unis qui donne des ordres à CNN pour mentir où paye des blogueurs cubains pour falsifier la réalité de ce pays comme Yoanni Sanchez est loin d’être un exemple de liberté pour les journalistes.
Depuis plus de cinquante ans disait à ce propos la Cubaine Mariela Castro Espin, nous subissons une véritable guerre idéologique dans le but d’achever la révolution. La campagne médiatique contre Cuba est de plus en forte. Le département d’État américain y a injecté plus de 20 millions de dollars. Avec cet argent, il paie des blogueurs, des journalistes nord-américains ou européens, pour nous discréditer. Mais qui connaît vraiment, autrement que par la déformation, la réalité quotidienne des Cubains et leur capacité d’avancer ?
Concernant Cuba, je souhaiterais une presse plus critique, qui fasse un vrai travail d’enquête. Et critiquer ne veut pas dire manquer de respect si cela répond à l’éthique journalistique.
Et Mariela Castro Espin ajoutait de manière plus générale et avec lucidité : « La liberté, c’est assumer ses responsabilités, de jouer le tout pour le tout, de prendre des décisions. Et c’est vrai partout. Par rapport à la liberté de la presse, je serais tenté de dire que nulle part elle n’existe. Elle dépend de ceux qui maîtrisent les moyens de communication, les propriétaires, les groupes financiers, les actionnaires, les éditeurs, la politique d’État ».
Je ne résiste pas à vous donner cette citation qui date de 1880 et est toujours d’actualité : « La presse libre n’existe pas. Aucun de vous n’oserait donner son avis personnel ouvertement. Nous sommes les pantins qui sautent et qui dansent quand ils tirent sur les fils. Notre savoir faire, nos capacités et notre vie même leur appartiennent. Nous sommes les laquais des puissances financières derrière nous. Nous ne sommes rien d’autre que des intellectuels prostitués. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses». (John Swaiton, le premier éditeur du New York Times, lors de son discours d’adieu au départ pour sa retraite ».
Tous les journalistes ne sont pas ainsi heureusement et Amber Lyon en est un exemple, et en France d’autres grands journalistes ont honoré leurs professions.
Je pense par exemple à une journaliste toujours vivante et oubliée des grands médias, peut être à cause de cela d’ailleurs, Madeleine Riffaud qui fut résistante, torturée par les Allemands, avant de devenir journaliste, grand reporter de l’Humanité et qui a couvert les guerres coloniales. Poète, écrivain, également, elle a été la première femme à repousser aussi loin les limites de l’investigation et de son métier.
Diego Diaz
09:36 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Chronique Cubaine, France, Médias, Politique, Société  | Tags : journalisme,  madeleine riffaud,  ani,  ambert lyon,  usa,  cnn,  l'humanité,  cuba,  castro | Lien permanent  | Commentaires (0)  | 
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