Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/08/2013

Coopération ? L’exemple vient de Cuba et du Venezuela

haïti, pétrole, cuba, vénézuéla, c'est un monde, josé fortC'est un monde, la chronique de José Fort.

Deux informations donnent à réfléchir sur ce que devrait être une véritable coopération internationale. La première vient de La Havane. Dix mille médecins obtiendront cette année leur diplôme dans la Grande Ile. 5.683 Cubains, 4.843 étrangers, la Bolivie arrivant en tête avec 855 médecins diplômés.

Suivent l'Équateur (718), le Mexique (444), l'Argentine (387), le Salvador (386), la Guyana (280), Timor-Leste  (194), l'Angola (118) et la Chine (101). Des milliers de médecins cubains travaillent actuellement dans plusieurs pays d’Amérique du Sud et dans les Caraïbes notamment en Haïti.

La deuxième information arrive de Port au Prince grâce à Radio France Internationale (RFI). Un accord vient d’être signé entre le Venezuela et Haïti portant sur un échange de nourriture contre du pétrole.

Depuis 2008, Haïti achète à crédit le pétrole du Venezuela au travers du programme Petrocaribe, entraînant une dette qui s'élève aujourd'hui à un milliard de dollars, indique Amélie Baron de RFI. Elle poursuit en précisant que Caracas a décidé de ne pas réclamer cette somme.

En échange, Haïti va lui vendre à tarif préférentiel des denrées alimentaires. Un soutien inespéré à l'agriculture haïtienne selon le Premier ministre Laurent Lamothe qui veut rompre avec le libéralisme de ses prédécesseurs. « Les gouvernements précédents ont appliqué une politique ultra-libérale, estime Laurent Lamothe. Ils ont cassé toutes les taxes, les tarifs douaniers et tous les produits ont envahi notre pays. Notre production nationale est tombée à zéro. »

Pour le Premier ministre haïtien, la dette contractée auprès du Venezuela n'est pas un handicap mais une aubaine. Pour lui, la logique de Caracas est simple : « Ne payez pas cash, mais envoyez nous plutôt de la nourriture. » Cet accord, conclut Amélie Baron, permettrait à Haïti de relancer son agriculture et de sortir de la misère.

Ces deux exemples sont à l’opposé de la prétendue « coopération internationale » menée par les grandes puissances capitalistes, les Etats-Unis et l’Union Européenne très particulièrement.

En Egypte, les Etats-Unis coopèrent avec l’armée en distribuant chaque année des sommes folles mais pas un dollar ne va au développement du pays.

Au Mali, les pays dits « donateurs » ont signé un gros chèque. Une partie de l’argent a été détournée, le solde servant à régler les notes des entreprises et des importations étrangères. Rien pour le coton, les infrastructures, l’électricité ou l’eau. La « coopération internationale », la véritable, celle qui va aux populations est menée par des ONG, comme le Secours populaire Français. Pas par les Etats et encore moins par la Banque mondiale et le FMI.

Publié par l'Humanité

25/07/2013

60 ANS : ANNIVERSAIRE DE L’ATTAQUE DE LA CASERNE DE MONCADA, DEBUT DE LA REVOLUTION CUBAINE

moncada.jpgLe 26 juillet 2013 était le 60e anniversaire de l'historique attaque de la caserne de la Moncada par la jeunesse cubaine révolutionnaire, menée par le leader légendaire de la révolution cubaine, Fidel Castro.

Même si cette attaque n'a pas eu le succès escompté, cet événement a provoqué un essor qui a consolidé l'opposition au régime de Fulgencio Batista, soutenu par les États-Unis, et qui a ultimement mené au triomphe de la révolution cubaine en 1959.

Batista.jpgEn 1953, Cuba était gouverné par le dictateur Fulgencio Batista, marionnette des États-Unis. Animée d'un ardent désir d'investir le peuple cubain de la maîtrise de sa destinée, la jeunesse cubaine a préparé et mené à bien une attaque contre l'armée du dictateur cantonnée dans les casernes de la Moncada et de Carlos Manuel de Cespedes, respectivement à Santiago de Cuba et Bayamo.

La caserne de la Moncada était le centre militaire du régime de Batista, dans le sud, sa garnison la plus forte et la deuxième en importance.

Près de 120 jeunes participèrent à l'assaut. Environ 70 d'entre eux furent tués et plusieurs furent torturés et exécutés après l'attaque.

Les survivants, incluant Fidel Castro, furent jugés et condamnés à de longues peines d'emprisonnement. C'est durant sa comparution que Fidel prononça son célèbre discours « L'histoire m'acquittera », qui portait l'embryon des objectifs nationaux et sociaux du mouvement révolutionnaire qui triompha le 1er janvier 1959.

La plupart des rebelles, incluant Fidel Castro, furent relâchés lors d'une amnistie décrétée en mai 1955. Cette amnistie fut le résultat d'un appui populaire de masse aux rebelles emprisonnés.

Après leur libération, les rebelles se regroupèrent au Mexique, retournant pour certains à Cuba à bord du navire Granma et déclenchèrent la révolution victorieuse.

10:19 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Histoire | Tags : moncada, castro, caserne, cuba, batista | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

24/07/2013

CUBA : LA TUNAS OBJECTIF TOURISME ET ECO-TOURISME !

Las-Tunas-FP.jpgLas Tunas se situe à l’extrême ouest de la région orientale de l’Ile ; on l’appelle « le balcon de l’orient cubain ». Sur ses côtes, baignées par l’océan Atlantique et le golfe de Guacanayabo, on ne dénombre pas moins de 30 plages vierges.

La plage de Covarrubias accueille les touristes du monde entier et concentre les activités touristiques de ce territoire. De même s’est développé le tourisme naturel avec ses attraits et ses richesses, notamment les eaux thermales. Une large place est également laissée aux activités spéléologiques.

Egalement appelée capitale des cultures, Las Tunas est le site permanent de la fête paysanne la plus incroyable et la plus attrayante du pays : la Jornada Cucalambeana, hommage à celui qui fut le Maître du Dizain cubain, Juan Cristóbal Nápoles Fajardo, plus connu sous le nom de Cucalambé.

Le Fort de la Loma, classé Monument National, arbore l’un des bastions construits par le gouvernement colonial espagnol sur cette terre pour repousser l’impétueuse avancée des forces cubaines lors des mouvements indépendantistes.

La province de Las Tunas, située entre Camagüey, Holguín et Granma, est célèbre pour ses plages tranquilles, préservées, sa culture rurale de type “cowboy” et sa gamme d’évènements, notamment le plus grand festival de musique folklorique de Cuba, la seule conférence sur la magie en Amérique du sud, et tout un mois d’exposition de sculptures.

las-tunas.jpgLa capitale provinciale, la ville de Las Tunas, a été baptisée El Balcón del Oriente (Le balcon de l’orient), à cause de son emplacement, marquant la frontière entre le Cuba de l’Ouest et celui de l’Est – à la fois géographiquement et culturellement. Connues aussi souvent sous le nom de “Ville des sculptures,” les rues de la ville sont décorées par plus de 100 sculptures.

La province de Las Tunas offre aussi sa part de sable brillant, d’eaux turquoises et de corail coloré, notamment à la plage Covarrubias, sur la côte atlantique.

Près de là se trouve la seconde plus grande ville de la province, Puerto Padre, qui est connue pour ses moulins à sucre, et pour son histoire remontant jusqu’au 16ème siècle.

Le Gouvernement Cubain a décidé de développer dans cette province riche en faune et flore également l'éco-tourisme.


Read more: http://autenticacuba.com/fr/las-tunas-fr/#ixzz2XKjZzkhs

09:06 Publié dans AL-Pays : Cuba, Culture, Environnement, Voyage | Tags : la tunas, plage, eco-tourisme, cuba | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

13/07/2013

Les livrets d’approvisionnement fêtent leurs 50 ans

ApprovisionnementCuba.jpgLa Libreta, ce carnet de rationnement utilisé au quotidien par les Cubains, fête ses cinquante ans ce vendredi.

Il avait été introduit par Fidel Castro dans le sillage de l’embargo imposé par les Etats-Unis, pour permettre à tous de se procurer des produits de base à très bas prix. Berena Rodriguez, retraitée, l’en remercie encore.

“J’aime Fidel. Enormément”, dit-elle. “Si nous n’avions pas les carnets de rationnement, certains mangeraient et d’autres non ? On dit que le gouvernement va les supprimer, mais je n’y crois pas.”

Pourtant, Raul, petit frère de Fidel, y songerait. La Libreta a déjà beaucoup maigri ces dernières années. Sa suppression entraînerait cependant une inflation de 88% pour les consommateurs. Aussi, attendrait-il de meilleures conditions de marché.

“Quand le gouvernement socialiste a eu l’occasion de la supprimer, quand tout était disponible et abordable, il ne l’a pas fait. Maintenant que rien n’est disponible et que tout est cher, comment ferait-il ?” s’inquiète Hilda Fajardo, une autre retraitée.

La Libreta pèse près de 800 millions d’euros par an dans le budget de l’Etat. Raul Castro envisagerait de la remplacer par un système d’aide aux plus démunis.

Euro-News

 

cubasous.jpg

Un quotidien des îles Vierges américaines pointe les échecs de ce système de ravitaillement à Cuba, qui souffle ses 50 bougies ce 12 juillet. Le gouvernement cubain les appelle "livrets d’approvisionnement".

 Les Cubains "livrets de rationnement" ou simplement "la libreta". Les centaines de magasins d’État fêtent leur 50e anniversaire ce 12 juillet. Le décret d’origine, lui, avait été signé en mars 1962, au moment où les sanctions économiques des États-Unis commençaient à provoquer des manques de nourriture et de médicaments dans le pays.

La persistance de ces magasins symbolise, pour le correspondant à Miami du Virigin Islands Daily News, "l’épique échec du secteur agricole cubain et l’insistance bornée de son gouvernement communiste". Grâce à cette subvention égalitaire, chacun des onze millions de Cubains est aujourd’hui supposé recevoir sept livres de riz [3,15 kg] par mois, la moitié d’une bouteille d’huile de cuisine et un morceau de pain "de la taille d’un sandwich" par jour. A cela s’ajoutent de petites quantités d’œufs, de haricots, de poulet ou poisson, de spaghettis, de sucre brun et blanc et de gaz.

Avec des rations supplémentaires pour les occasions spéciales : gâteaux pour les anniversaires ou rhum et bière pour les mariages. Mais, remarque le journal, "les rations ne sont pas toujours disponibles chaque mois. De même, le nombre d’articles et la taille des rations ont diminué avec les années. Les pommes de terre, le savon, le dentifrice, le sel, les cigarettes et les cigares ont, entre autres, disparu."

Aujourd’hui, le gouvernement dépense environ un milliard de dollars chaque année pour faire fonctionner ce système, un "chiffre énorme dans un pays où le salaire moyen officiel est de moins de 20 dollars par mois", note le quotidien.