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16/09/2013

FETE DE L'HUMA 2013 : CUBA SI !

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A la fête de l’Humanité 2013 Cuba était particulièrement à l’honneur avec la présence du journal Gramma, d’associations de solidarité France-Cuba, mais aussi avec la musique de l’Ile envoutante présente dans de nombreuses endroit de la fête.

Cette année les « cinq héros Cubains » prisonniers injustement aux Etats Unis étaient à l’honneur avec une place qui portait leurs noms.

Fête, ambiance, solidarité garantis autour de la perle des Caraïbes étaient garanties.

 


FETE DE L'HUMA 2013 : CUBA SI ! par E-Mosaique

06/09/2013

Zebda chante le mythe populaire Victor Jara

humachili_0.jpgLe projet "Être un guitariste chilien", qui accompagne le hors-série de l'Humanité « 11 septembre 1973, Chili, l’espoir assassiné », rend hommage au chanteur Victor Jara.

Il s'inscrit dans la tradition de transmission patrimoniale portée par Tomas Jimenez, alias El Communero, et Zebda. Le groupe et ses invités rendront hommage à Victor Jara à sur la Grande scène de la Fête de l'Humanité, samedi à 16h10.  

Version Espagnole

clipzebda.pngQue reste-il d’une affiche dans une chambre d’adolescent ? Un regard amusé, souvent. Méprisant, parfois. Une construction, toujours. L’affiche en question, éditée par le Mouvement des jeunes communistes, date de 1973. Nous sommes à Toulouse et les frères Amokrane, futurs Mouss et Hakim de Zebda, découvrent Victor Jara, le chanteur aux doigts coupés à la hache, sur un poster de leur aîné, Salah. « On a très tôt su qui était Victor Jara. Il représentait pour nous l’image de l’engagement ultime. À dire vrai, nous connaissions plus le personnage que ses chansons. Il y avait quelque chose de romanesque chez ce chanteur aux mains coupées par la dictature », raconte Mustapha Amokrane. Plus de vingt ans après les débuts de Zebda, il y a également une phrase sur laquelle il faut s’attarder.

 

Dans le Talent, extrait de leur dernier album, surgit Victor Jara. En filigrane. « Je voulais écrire de la prose et des vers / mais dans la cité pour celui qu’écrit, ça craint / Faut que je change d’univers / Sous peine de finir en guitariste chilien. » Une lente maturation qui les mène aujourd’hui, à l’aune des quarante ans du coup d’État contre Salvador Allende, à réaliser le projet « Être un guitariste chilien ».

Mais comment s’approprier un tel patrimoine ? « Nous avons de bons amis d’origine chilienne, dont les parents sont réfugiés. Nous avons égrené toute cette histoire avec eux en écoutant les morceaux. L’idée du rythme et de l’énergie qui s’en dégagent a été déterminante. Nous avons également fait le choix de reprendre les chansons qui possédaient une grande théâtralité », poursuit Mouss.

À ce titre, l’exquise Las Casitas del barrio alto, une critique aigre-douce de la bourgeoisie de Santiago, s’est imposée d’elle-même. « Il se moque non seulement des bourgeois, perchés sur les hauteurs de la capitale, mais également de ceux qui vont l’assassiner. Il était primordial de s’approprier la dimension sociale de l’artiste. » Quarante ans après son assassinat, les chansons de Victor Jara, intimement liées à l’histoire de l’Unité populaire d’Allende et du Chili dans son entier, restent un précieux témoignage, « un répertoire qui raisonne pour l’éternité », souligne Mouss. Quand on connaît la valeur qu’attachent El Comunero et Zebda au patrimoine culturel et à sa transmission, la reprise des morceaux de Victor Jara n’est somme toute qu’une suite logique après le projet « Motivés », qui faisait la part belle à la résistance grâce aux reprises populaires du Chant des partisans, Bella Ciao, El paso del Ebro ou du titre antifranquiste l’Estaca, et à l’excellent album Origines contrôlées de reprises des chansons de l’immigration par Mouss et Hakim. « On a de l’émotion à prolonger ce que Victor Jara a porté. On trouve ici toute la détresse du peuple chilien pour plusieurs décennies mais également toute l’histoire culturelle des progressistes et de leurs projets d’éducation populaire, de solidarité. Il a porté une histoire collective jusqu’à en mourir », conclut Mouss.

Outre leur version de El Pueblo unido jamas sera vencido du groupe Quilapayun, Zebda a également eu la bonne idée de faire jouer l’universalité et la solidarité jusqu’au bout en mêlant l’instrumental la Partida de Jara au sublime texte de Kateb Yacine, Poussières de juillet, qui fait le lien avec leur propre histoire. La construction, toujours.

19:52 Publié dans Actualités, ACTUSe-Vidéos, AL-Pays : Chili, France, Musique | Tags : zebda, victor jara, chili | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

18/08/2013

LE MOJITOMANIA !

mojito-befirst.jpgThomas Sotto a présenté dans Capital, sur M6, un reportage consacré à la « mojitomania » et explique comment ce cocktail d'origine cubaine est devenu le préféré des Français il y a une décennie. Ainsi que l'enjeu qu'il représente pour barmen et industriels...

« Il y a quinze ans, trop peu de clients commandaient de mojito, au point que l'on répondait que l'on n'avait pas de menthe pour les réaliser. Aujourd'hui, en période estivale, la moyenne peut monter jusqu'à 50 mojitos par jour », explique Marc Jean, le réputé chef barman du très chic hôtel Normandy-Barrière, à Deauville. À Bordeaux, Frédéric, patron d'un bar à cocktails latino, prépare à l'avance, chaque jour, 500  verres, dans lesquels il n'a plus qu'à verser le rhum pour répondre à la demande de la clientèle, qui consommera près de 2 000 mojitos en une soirée.

Face à cet engouement, né avec le passage aux années 2000, de nombreuses variantes de la boisson cubaine sont nées de l'imagination des barmen. Marc Jean renouvelle régulièrement sa carte en proposant, par exemple, des versions framboise, concombre, betterave rouge ou encore calvados. « J'ai fait goûter la version calvados à l'un de nos fidèles clients, qui l'a trouvé le cocktail délicieux et a décidé de le baptiser MojiDos, poursuit Marc Jean. Depuis, il est inscrit à la carte comme le coup de cœur de... Laurent Gerra ! ».

Mais quelle est l'origine du nom mojito ? Selon la petite histoire, il viendrait du verbe espagnol « mojar », qui signifie « mouiller », et aurait été créé à Cuba au début du XXe siècle. Élément clé du mélange, le rhum. « Cubain, précise Marc Jean, et aucun autre. On ne peut pas composer de bon mojito avec un rhum agricole de la Martinique. D'ailleurs, les rhumiers ont beaucoup communiqué pour mettre en avant le produit et ça a marché ».

Justement, après l'ambiance festive des bars, le reportage s'attaque à la guerre impitoyable entre les deux plus gros fabricants de rhum cubain, Bacardi, exilé de Cuba en 1959 lors de l'arrivée de Castro au pouvoir, et Havana Club, autre marque cubaine que le Líder Máximo a exploitée après avoir signé un accord, en 1992, avec Patrick Ricard, ex-président du groupe Pernod Ricard. Une route du rhum qui génère plusieurs milliards d'euros par an.

À savoir
Selon une enquête publiée en 2013 par la société d'études Nielsen, 28 % des amateurs de cocktails consomment des mojitos en France, ce qui classe la boisson cubaine en tête des ventes, devant le traditionnel kir. Cuba fabrique chaque année 43 millions de caisses, dont 20 % partent à l'export pour un chiffre d'affaires de 100 millions de dollars.

Article publié dans le Figaro

11:12 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Economie, France, Société | Tags : le mojito, cuba, rhum | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

19/06/2013

Le président vénézuélien Nicolas Maduro en visite à Paris

portugal,austérité,fao,françois hollande,vénézuéla,pedro passos coelho,nicolas maduro,anibal cavaco silvaLe président vénézuélien a rencontré  son homologue français. Auparavant, il s’est rendu en Italie et au Portugal avec à la clé de nouveaux partenariats économiques.

Le président de la République bolivarienne du Venezuela  a été reçu à l’Élysée par son homologue, François Hollande. La dernière visite officielle en France d’un président vénézuélien remonte à 2008. Il s’agit de la troisième étape de la tournée régionale en Europe de Nicolas Maduro en tant que chef d’État depuis son élection le 14 avril.

Lundi, il s’est rendu au Saint-Siège, au Vatican, où il s’est entretenu avec le pape François du processus de paix en Colombie, du problème de la pauvreté, ou encore de la lutte contre la criminalité et le trafic de drogue. À cette occasion, Nicolas Maduro a promu l’idée d’un plan Amérique latine contre la faim en direction de plusieurs pays de la région. La veille, au siège de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui présentait son rapport annuel, Caracas a été salué par l’organisme pour ses politiques d’éradication de la malnutrition qui était de 21% en 1998, contre 6% aujourd’hui. Nicolas Maduro a, quant à lui, demandé à la FAO de créer une surveillance du marché des aliments afin de « contre-arrêter la spéculation et les blocus sur les produits alimentaires » à l’image des pénuries orchestrées par le patronat privé dans son pays en vue de conforter l’opposition de droite dans ses diatribes antigouvernementales.

Capitalisme sauvage

Lors d’une rencontre avec des organisations sociales, le président vénézuélien a fait valoir les transformations à l’œuvre depuis l’avènement de gouvernements de gauche à l’aune des années 2000. « La plus grande richesse du socialisme latino-américain du XXIe siècle est sa diversité dans la recherche d’une société véritablement humaine», a-t-il déclaré. À l’heure où les cures d’austérité paupérisent une partie grandissante des populations européennes, Nicolas Maduro a rappelé que « la révolution de la nouvelle indépendance (continentale) est avant tout anti-néolibérale. Il s’agit d’une réponse des peuples au pillage du capitalisme sauvage », a-t-il ajouté.

Mardi, au Portugal, la délégation vénézuélienne a rencontré le président, Anibal Cavaco Silva, et le premier ministre, Pedro Passos Coelho, afin de sceller des accords dans les domaines de l’assemblage électronique, l’énergie, la production pharmaceutique, ou encore la construction civile et navale. Les échanges commerciaux entre les deux pays n’ont cessé de croître ces cinq dernières années, les exportations portugaises en direction du Venezuela passant de 80 millions de dollars en 2008 à 417 millions de dollars actuellement.

Publié dans l'Humanité