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27/12/2016

Cuba célèbre le 55e anniversaire de la Campagne d’alphabétisation

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En 12 mois, tous les Cubains étaient capables de lire et d’écrire

Témoignages.re / 27 décembre 2016

En 12 mois, Cuba a réussi à se libérer de l’analphabétisme. Le défi était pourtant considérable car au moment de la Révolution cubaine, le taux d’analphabétisme était de l’ordre de celui de La Réunion en 1946. Cuba est aujourd’hui un des pays au monde où le taux d’illettrisme est le plus faible, alors que dans notre île, près d’un Réunionnais sur sept est concerné. Voici un compte-rendu de cette célébration paru dans les colonnes de Granma.

En 1961, Cuba lança une campagne nationale d’alphabétisation qui dura à peine douze mois et s’acheva lorsque le pays fut proclamé territoire sans analphabétisme. En une année fut accomplie la promesse faite par Fidel aux Nations unies, en septembre 1960 : « … l’année prochaine, notre peuple se propose de livrer une grande bataille contre l’analphabétisme ! ».

Une prouesse qui n’aurait jamais été possible sans le concours d’étudiants, d’élèves, d’ouvriers et d’instituteurs, du peuple en général, et sans la volonté politique de la Révolution.

Ainsi, une cérémonie nationale a été organisée pour commémorer le 55e anniversaire de cet événement historique, et la Journée de l’éducateur, à Ciudad Libertad, l’ancienne caserne transformée en école au triomphe de la Révolution en 1959.

La commémoration a été présidée par Miguel Diaz-Canel Bermudez, membre du Bureau politique du Parti et Premier vice-président du Conseil d’État et du Conseil des ministres. Un hommage spécial a été rendu à Fidel, précurseur et promoteur de cette initiative, qui « traça la stratégie de cette campagne basée sur les principes de l’unité nationale, la massivité de la culture et la confiance infinie dans la jeunesse cubaine », comme l’a déclaré l’institutrice Zoila Benitez de Mendoza, qui prit une part active à ces journées mémorables.

Le discours de clôture a été prononcé par Olga Lidia Tapìa Iglesias, membre du Secrétariat du Comité central du Parti.

La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du Bureau politique Mercedes Lopez Acea, vice-présidente du Conseil d’État et Première secrétaire du comité provincial du Parti à La Havane, Ulises Guilarte de Nacimiento, secrétaire général de la Centrale des travailleurs de Cuba (CTC), Ena Elsa Velazquez Cobiella, ministre de l’Éducation, et José Ramon Saborido Loidi, ministre de l’Enseignement supérieur, entre autres personnalités.

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12:55 Publié dans AL-Pays : Cuba, Culture, Livre, Société | Tags : cuba, culture, éducation | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

26/11/2016

Cuba, c’est fini ?

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Cuba ou une île et son peuple qui ne seront jamais ordinaire !

par José Fort

« Tu ne crois pas qu’il faut, vite, faire un tour à Cuba, après il sera trop tard ? » Combien de fois ai-je entendu cette question au cours des dernières semaines ? Depuis le rétablissement des relations diplomatiques entre Washington et La Havane, le voyage d’Obama dans la Grande Ile, le débarquement massif des touristes, la multiplication des vols aériens entre les capitales du monde entier et les principales villes cubaines, après l’ouverture de la zone spéciale, après, après, après… les courageux et honnêtes défenseurs de la révolution et ceux qui rêvent de la détruire s’interrogent de la même manière avec des objectifs différents : « Cuba, c’est fini ? »

Il n’est pas exagéré de poser la question. L’argent, le fric, le business, les combines, ne vont-ils pas pervertir les idéaux révolutionnaires ? Ne convient-il pas mieux de s’interroger autrement : le peuple cubain qui a enduré tant de privations découlant d’un blocus économique criminel décrété par la première puissance mondiale, qui a résisté aux provocations, au terrorisme inspiré par les officines yankees, CIA en tête, n’a-t-il pas le droit lui aussi de vivre mieux, plus confortablement, dans la sécurité, avec de meilleurs salaires, libre de décider son destin et ouvert sur le monde ? Il est inutile de chercher à tout prix à mourir beaux, cela n’empêche pas de passer à trépas souffrants et amers.

Je suis toujours étonné, à propos de Cuba, de lire et d’entendre tant d’imbéciles sphériques. Tu peux les tourner dans n’importe quel sens, ils se révèlent toujours aussi stupides ânonnant comme leurs ancêtres et cela depuis plus de 50 ans les mêmes clichés, les mêmes formules, les mêmes preuves d’inculture à la parisienne décadente. Aucune connaissance de l’Histoire cubaine dans sa lutte légendaire pour l’indépendance et donc incapable de comprendre l’éternelle aspiration à la souveraineté, véritable ciment de la société. Insuffisance, aveuglement, bref ignorance crasse, caractérisent ces messieurs dames donneurs de leçons repliés dans leurs certitudes et leur incompétence. Cuba n’est pas à vendre, le démontre et va continuer de le démontrer. Croyance mystique ou réalité ?

Dans un monde aussi complexe tant sur le plan économique que social et politique, Cuba ne peut rester un îlot isolé dans une planète en surchauffe. Comme toutes les sociétés, la société cubaine évolue, aspire à des changements et regarde ailleurs, espère tirer profit du meilleur. Et alors ?

Cuba poursuit son chemin dans un environnement défavorable. Avec un objectif : construire un socialisme moderne à la cubaine. Dirigeants et experts ont beaucoup voyagé ces derniers temps. Ils sont partis observer les expériences ici et là. Au retour, ils ont mis dans un pot commun, bien agité l’ensemble avec un ingrédient essentiel : la sauce cubaine, celle qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Dans le même mouvement, une nouvelle génération de cadres et de dirigeants se met progressivement en place, les vieux dirigeants de la révolution laissant la place et prenant une retraite méritée. Le récent congrès du parti communiste cubain vient de s’imprégner de ces changements avec comme ambition affichée la construction d’un socialisme adapté à une société moderne et cultivée. Bonne chance Cuba.

José Fort

cubafidel.jpgTémoignage d'une jeune française qui suit des études à la Havane

Appel de Maïssara "j étais en boîte de nuit à la Havane. ..quand le DJ a allumé les lumières, puis changé la chaîne de la télévision qui diffusait du sport pour passer sur l allocution de Raul Castro.

Le visage de Fidel apparaît et le DJ nous annonce qu il est "parti". Consternation, tristesse. ..puis tout le monde chante l hymne national Cubain."

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13:07 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Histoire, Point de vue | Tags : cuba, fidel castro, josé fort | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

18/10/2016

Cuba, une île bio où le miel coule à flot, alors que partout ailleurs les abeilles souffrent

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Pour cause d’embargo, les agriculteurs cubains n’ont pas eu accès aux produits phytosanitaires pour protéger leurs cultures. Un article publié dans « the guardian » en février 2016, montre que ce fut un mal pour un bien. Bio malgré elle, l’île est aujourd’hui le seul endroit au monde où les abeilles sont en bonne santé. Le miel bio cubain s’exporte très bien, et l’apiculture s’y développe.

Depuis bientôt 25 ans, Cuba n’avait plus accès aux pesticides pour la protection de ses productions agricoles

Après l’effondrement de l’Union Soviétique en 1991, qui était le principal partenaire commercial de Cuba, l’île a été dans l’incapacité de se fournir en pesticides, par manque de devises étrangères et à cause de l’embargo des États-Unis. Par nécessité, le gouvernement a alors adopté une politique d’agriculture bio, qui perdure aujourd’hui. Avec l’assouplissement de l’embargo suite à la restauration des liens diplomatiques entre les deux pays, les exportateurs de miel bio cubain constatent une forte croissance commerciale.

la production de miel bio prend une place de plus en plus importante dans les exportations cubaines de denrées agricoles

Longtemps connu pour ses cigares et son rhum, Cuba a désormais ajouté le miel bio à ses principales exportations agricoles. Alors que dans le reste du monde, l’usage de pesticides a provoqué le déclin des populations d’abeilles.
Selon Théodor Friedrich, représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (ou ONUAA) à Cuba, le miel bio est ainsi devenu la quatrième exportation agricole du pays, derrière le poisson, le tabac et l’alcool, mais devant le sucre et le café, qui sont pourtant des produits réputés.
« Tout le miel cubain est certifié bio. Il a un goût spécifique, très typique, qui en fait un produit très recherché. »

Cuba a produit plus de 7 200 tonnes de miel bio en 2014 pour une valeur d’environ 23,3 millions de dollars, selon les statistiques gouvernementales cités par l’ONUAA. La production du pays est encore minuscule comparée aux poids lourds du miel, comme la Chine, la Turquie, et l’Argentine. Mais avec une valeur bien supérieure au kilo, les voyants sont au vert pour les apiculteurs cubains.

Grâce a un environnement protégé, sans pesticides, l’apiculture cubaine est en plein essor

Avec 80 ruches bondées d’abeilles, chacune produisant 45 kg de miel par an, Javier Alfonso pense que les exportations cubaines pourraient connaître une augmentation notable dans les années à venir. Sa miellerie au bout d’un chemin de terre à San Antonio de los Banos - ville agricole à une heure de route de la Havane -, a été construite à partir de rien par ses employés.
« Nous ne sommes encore qu’une petite unité de production, mais nous pouvons nous agrandir, dit-il en regardant les rangées de ruches en bois vides. »
Comme les autres apiculteurs cubains, il vend le miel exclusivement au gouvernement, qui le paie selon le prix du marché mondial et prend alors la responsabilité de vendre le produit à l’étranger.
La majorité de l’exportation de miel se fait en Europe, précise-t-il. Il aimerait pouvoir emprunter de l’argent afin d’augmenter sa production, mais il est difficile d’obtenir un crédit. Aussi lui et son équipe construisent eux-même les infrastructures nécessaires aux abeilles.
« C’est un environnement très naturel pour les abeilles, raconte Raul Vasquez, employé à la ferme. Le gouvernement n’est pas autorisé à nous vendre des produits chimiques. C’est peut-être pour ça que les abeilles ne meurent pas ici ».
Mais si la orioduction de miel bio cubaine cherche à récolter les fruits du commerce avec les États-Unis, d’après les officiels de l’industrie, les producteurs des autres pays sont dans une situation plus difficile.

Le contraste entre la santé des abeilles à Cuba et celles d’Europe ou d’Amérique

Les apiculteurs, notamment américains et canadiens, se plaignent depuis longtemps de la menace que les pesticides posent aux abeilles et et à l’ensemble de l’a filière apicole.
L’ US Environmental Protection Agency a rendu public une étude indiquant que l’usage d’insecticides sur les plants de coton et les arbres fruitiers avait un impact néfaste sur les populations d’abeille.
« Je ne pense pas qu’il y ait le moindre doute sur le fait que les populations d’abeilles aient baissé, aux États-Unis et en Europe, depuis la 2ème Guerre Mondiale » lance Norman Carreck, directeur scientifique de l’International Bee Research Association, à la Fondation Thomson Reuters. Selon lui, les changements climatiques, la diminution de l’espace disponible pour l’habitat des abeilles sauvages, les maladies et les pesticides sont responsables de ce déclin.
Pour Théodor Friedrich, en raison de l’absence de pesticide, la production de miel bio à Cuba pourrait servir de protection face aux problèmes touchant les autres exportateurs de miel, et pourrait devenir une source croissante de revenu pour les fermiers de l’île.
« L’usage de pesticides en général est très limité, explique-t-il. Et c’est pourquoi Cuba n’a pas été victime des pertes qui ont touché les population d’abeilles dans les autres régions du monde. »

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17:43 Publié dans AL-Pays : Cuba, Economie, Environnement, Société | Tags : cuba, miel, bio, abeilles | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

11/10/2016

Cuba et le Venezuela envoient plus de 200 médecins en Haïti

cubaavion.jpgSuite au passage de l’ouragan Matthew, le Gouvernement Cubain a décidé d'envoyer en Haïti une brigade médicale membre du Contingent international de médecins (Henry Reeve), spécialisés dans les catastrophes et les épidémies.

Cette brigade est composée de 38 professionnels cubains ayant une vaste expérience en hygiène et en épidémiologique, dont entre autres : 3 médecins spécialistes, dix diplômés en Epidémiologie et dix techniciens en Contrôle des vecteurs.

La brigade a quitté Cuba vendredi avec les moyens et les ressources nécessaires pour remplir sa mission et va rejoindre les 600 collaborateurs médicaux cubains qui résident déjà en Haïti.

Par ailleurs le Président du Venezuela Nicolas Maduro a annoncé que ce lundi 10 octobre, plus de 200 médecins vénézuéliens laisseront leur pays a destination d’Haïti pour aider la population haïtienne lourdement éprouvée par le passage de l’ouragan dévastateur Matthew.

Sources Haiti Libre

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