08/08/2017
L’internationalisme des Cubains
Jean Ortiz, l'Humanité
Qui sait que le contingent le plus nombreux des Brigades Internationales -si on le rapporte au nombre d’habitants du pays- fut le contingent cubain, composé essentiellement de communistes et de révolutionnaires de l’organisation « Joven Cuba » de Guiteras.
Etre solidaires aujourd’hui de Cuba reste donc un devoir internationaliste, une nécessité, mais également -en quelque sorte- une façon de « rendre » ce que ces militants nous ont apporté. Dans certains villages autour de Albacete, on se souvient encore de ces « negros » (Noirs) que l’on regardait comme une curiosité, venus de si loin, supportant mal le froid, qui parlaient espagnol « comme les Andalous ». Ce n’est pas très juste ...
11:53 Publié dans AL-Pays : Cuba, Histoire | Tags : cuba, espagne, brigade internationale | Lien permanent | Commentaires (0) |
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27/07/2017
Venezuela : des candidats chavistes portés par l'esprit de la Révolution
Rummie Quintero, candidate transsexuelle, étudiante en psychologie
« Nous devons décoloniser et démarchandiser l’éducations »
Rigel Sergent, militant du mouvement des habitants
« L’autogestion est importante pour continuer la lutte »
11:49 Publié dans Actualités, AL-Pays : Vénézuela, Politique | Tags : vénézuela, candidats, constituante | Lien permanent | Commentaires (0) |
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21/07/2017
Fonseca : «Très fier d'être cubain»
Son huitième album intitulé «Abuc» est sorti en novembre dernier.
En pleine tournée mondiale, le pianiste Roberto Fonseca nous a accordé une interview
Parlez-nous de vos racines afro-cubaines et de la collaboration avec la chanteuse malienne Fatoumata Diawara sur l'album «At Home».
À Cuba, ces racines se retrouvent dans le rythme, les mélodies, la grande spiritualité, la combinaison des sons et dans les styles musicaux. C'est ce qui a fait la notoriété de grands artistes.
Je crois que sans l'influence de ces racines, Cuba n'aurait pas eu le potentiel culturel qu'il a eu et qu'il continuera d'avoir. Avec Fatoumata, elle a d'abord chanté sur le titre Bibisa de l'album Yo. Cette collaboration fut magique. On a ensuite monté un groupe avec des musiciens cubains et africains.
Ce projet a changé ma vie. Nous avons travaillé dans un respect mutuel et avons beaucoup appris les uns des autres. C'était un pont entre la culture du Mali et Cuba.
Sur «Abuc», on dit que vous êtes le «conteur» de l'histoire de la musique cubaine…
Je suis très fier d'être cubain et d'y être né. Cet album est très important pour moi. Je raconte une partie de l'histoire de la musique cubaine, des différents styles mais aussi de la résonance de la musique à chaque époque.
Je montre mes racines, ma culture mais aussi d'où je viens.
Des artistes comme Ibrahim Ferrer se succèdent à vos côtés. L'esprit du Buena Vista Social Club perdure ?
Avoir joué avec Ibrahim m'a donné l'opportunité d'apprendre la véritable musique traditionnelle cubaine. Je ne l'oublierai jamais.
C'est en partie grâce à lui que je suis celui que je suis aujourd'hui. C'est très important de maintenir la tradition et je tenterai de le faire toute ma vie. La musique traditionnelle de chaque pays est comme une carte d'identité, cela identifie chaque musicien ou artiste. Sur l'album «Yo», on a même entendu votre voix… J'apprécie les paroles intelligentes et innovantes avec des choses à dire. La voix est le résultat de la vibration du corps, j'aime faire des mélodies, cela me transporte dans d'autres univers. J'expérimente sans cesse de nouvelles sonorités et collaborations. Le prochain album sera peut-être plus électronique ou acoustique mais sera lié à la culture cubaine.
Quel regard portez-vous sur le Cuba d'aujourd'hui ?
Il y a eu des changements importants ces dernières années, mais je crois qu'ils n'affecteront pas la culture car nous sommes nombreux à la défendre. C'est ce qui fait ce que nous sommes aujourd'hui. Très spéciaux.
En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2017/07/21/2615953-fonseca-tres-fier-d-etre-cubain.html#oPCfCkLZbywm0rhs.99
16:47 Publié dans AL-Pays : Cuba, Cuba music, Musique | Tags : fonseca, abuc, cuba | Lien permanent | Commentaires (0) |
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08/07/2017
Au Salvador, trente ans de prison pour une fille violée qui a fait une fausse couche
Repéré par Claire Levenson sur The Guardian
La jeune femme est accusée d'homicide, dans un pays où les lois anti-avortement sont appliquées de telle manière que plusieurs femmes ont déjà fait de la prison pour fausse couche
En 2016, plusieurs mois après avoir été violée par un membre de gang, Evelyn Beatriz Hernandez Cruz, alors âgée de 18 ans, a fait une fausse couche chez elle dans une région rurale du Salvador. Après avoir ressenti de fortes douleurs au ventre, elle est allée aux toilettes et a perdu son futur enfant à 32 semaines de grossesse.
Sa mère l'a amenée à l'hôpital pour hémorragie vaginale et c'est alors que les autorités ont commencé une enquête qui a mené à son arrestation. La jeune fille a passé une semaine menottée à l'hôpital. Hernandez a tout d'abord été accusée d'avoir provoqué un avortement, puis l'accusation a été requalifiée en homicide. Le 5 juillet, elle a été condamnée à trente ans de prison.
Selon son avocat, qui va faire appel, «le verdict du juge ne reflète pas les preuves presentées au tribunal. Il s'agit d'une décision fondée sur la morale, pas sur le droit ou la justice».
Climat de suspicion
Le Salvador a une loi anti-avortement extrêmement répressive, qui a été votée en 1997 suite à une campagne de groupes anti-IVG liés à l'Église catholique. L'avortement est interdit et criminalisé en toutes circonstances: même en cas de viol, de risque pour la santé de la femme ou encore lorsque le foetus ne pourrait pas survivre.
Selon Amnesty International, la loi actuelle «crée une atmosphère de suspicion à l'encontre des femmes qui font des fausses couches ou ont des urgences obstétriques».
Selon certaines estimations, entre 1998 et 2013, environ six cent femmes ont été emprisonnées après avoir été accusées d'avoir avorté. En février dernier, les tribunaux ont accordé leur pardon à Sonia Tabora, qui avait fait douze ans de prison pour une fausse couche qualifiée d'homicide.
En mars, un assouplissement de la loi anti-avortement a été introduit mais le texte n'a toujours pas été voté.
20:30 Publié dans AL-Pays : Salvador, Religion, Société | Tags : salvador, prison, ivg | Lien permanent | Commentaires (0) |
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