30/08/2017
Sécheresse : un avion russe va venir faire tomber la pluie sur Cuba
Pour lutter contre la sécheresse, la Russie va envoyer à Cuba un laboratoire volant, le Yak 42D (42440) pour provoquer chimiquement la formation de nuages capables de produire 80 litres de précipitation par heure.
Un laboratoire volant
Roshydrome (service de surveillance de l'environnement de la Russie fédérale) vient d'accepter l'envoie à Cuba en octobre et novembre 2017, d'un laboratoire volant chargé de générer des nuages par des réactifs chimiques et provoquer ainsi le retour de la pluie. Ces travaux d'ensemencement de nuages sur le territoire cubain devraient faire augmenter artificiellement les précipitations de 80 litres par heure pour un coût total de 1,7 million de dollars.L'avion que Moscou a accepté d'envoyer à La Havane pour cette mission de deux mois est un appareil spécial utilisé habituellement pour la surveillance de la situation hydrométéorologique et des précipitations régulières. Au cours de cette mission, les spécialistes russes seront rejoints à bord par cinq spécialistes cubains.
Selon les responsables, la sécheresse est un phénomène cyclique dans le pays lié principalement au manque de précipitations. Mais la vague de chaleur qui affecte l'ensemble du bassin caribéen n'arrange pas les choses. Les zones orientales et centrales de l'île sont les plus affectées.
17:15 Publié dans AL-Pays : Cuba, Environnement, Science | Tags : cuba, sécheresse, russie, avion | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
08/08/2017
L’internationalisme des Cubains
Jean Ortiz, l'Humanité
Qui sait que le contingent le plus nombreux des Brigades Internationales -si on le rapporte au nombre d’habitants du pays- fut le contingent cubain, composé essentiellement de communistes et de révolutionnaires de l’organisation « Joven Cuba » de Guiteras.
Etre solidaires aujourd’hui de Cuba reste donc un devoir internationaliste, une nécessité, mais également -en quelque sorte- une façon de « rendre » ce que ces militants nous ont apporté. Dans certains villages autour de Albacete, on se souvient encore de ces « negros » (Noirs) que l’on regardait comme une curiosité, venus de si loin, supportant mal le froid, qui parlaient espagnol « comme les Andalous ». Ce n’est pas très juste ...
11:53 Publié dans AL-Pays : Cuba, Histoire | Tags : cuba, espagne, brigade internationale | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
27/07/2017
Venezuela : des candidats chavistes portés par l'esprit de la Révolution
Rummie Quintero, candidate transsexuelle, étudiante en psychologie
« Nous devons décoloniser et démarchandiser l’éducations »
Rigel Sergent, militant du mouvement des habitants
« L’autogestion est importante pour continuer la lutte »
11:49 Publié dans Actualités, AL-Pays : Vénézuela, Politique | Tags : vénézuela, candidats, constituante | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
21/07/2017
Fonseca : «Très fier d'être cubain»
Son huitième album intitulé «Abuc» est sorti en novembre dernier.
En pleine tournée mondiale, le pianiste Roberto Fonseca nous a accordé une interview
Parlez-nous de vos racines afro-cubaines et de la collaboration avec la chanteuse malienne Fatoumata Diawara sur l'album «At Home».
À Cuba, ces racines se retrouvent dans le rythme, les mélodies, la grande spiritualité, la combinaison des sons et dans les styles musicaux. C'est ce qui a fait la notoriété de grands artistes.
Je crois que sans l'influence de ces racines, Cuba n'aurait pas eu le potentiel culturel qu'il a eu et qu'il continuera d'avoir. Avec Fatoumata, elle a d'abord chanté sur le titre Bibisa de l'album Yo. Cette collaboration fut magique. On a ensuite monté un groupe avec des musiciens cubains et africains.
Ce projet a changé ma vie. Nous avons travaillé dans un respect mutuel et avons beaucoup appris les uns des autres. C'était un pont entre la culture du Mali et Cuba.
Sur «Abuc», on dit que vous êtes le «conteur» de l'histoire de la musique cubaine…
Je suis très fier d'être cubain et d'y être né. Cet album est très important pour moi. Je raconte une partie de l'histoire de la musique cubaine, des différents styles mais aussi de la résonance de la musique à chaque époque.
Je montre mes racines, ma culture mais aussi d'où je viens.
Des artistes comme Ibrahim Ferrer se succèdent à vos côtés. L'esprit du Buena Vista Social Club perdure ?
Avoir joué avec Ibrahim m'a donné l'opportunité d'apprendre la véritable musique traditionnelle cubaine. Je ne l'oublierai jamais.
C'est en partie grâce à lui que je suis celui que je suis aujourd'hui. C'est très important de maintenir la tradition et je tenterai de le faire toute ma vie. La musique traditionnelle de chaque pays est comme une carte d'identité, cela identifie chaque musicien ou artiste. Sur l'album «Yo», on a même entendu votre voix… J'apprécie les paroles intelligentes et innovantes avec des choses à dire. La voix est le résultat de la vibration du corps, j'aime faire des mélodies, cela me transporte dans d'autres univers. J'expérimente sans cesse de nouvelles sonorités et collaborations. Le prochain album sera peut-être plus électronique ou acoustique mais sera lié à la culture cubaine.
Quel regard portez-vous sur le Cuba d'aujourd'hui ?
Il y a eu des changements importants ces dernières années, mais je crois qu'ils n'affecteront pas la culture car nous sommes nombreux à la défendre. C'est ce qui fait ce que nous sommes aujourd'hui. Très spéciaux.
En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2017/07/21/2615953-fonseca-tres-fier-d-etre-cubain.html#oPCfCkLZbywm0rhs.99
16:47 Publié dans AL-Pays : Cuba, Cuba music, Musique | Tags : fonseca, abuc, cuba | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |