03/05/2013
CUBA : LES FEMMES LA POLITIQUE ET LA SOCIETE !
48,86% des députés à l’assemblée nationale cubaines sont des femmes, soit 299 sur 612.
Elles n’ont pas été élus après la mise en place d’un quota mais par la reconnaissance de leurs compétences dans les domaines les plus divers et par leurs qualités .
Une analyse de la carte du monde des femmes en politique 2012 permet d'apprécier l’importance de cette participation des femmes au parlement.
La moyenne parlementaire du nombre d’élus ne dépasse pas 20% dans le monde.
Les parlementaires cubaines ont des expériences différentes, des âges et sont de professions variées. Parmi elles se trouvent une jeune athlète avec handicap, des travailleurs, des étudiants, des chefs de cultes.
Au conseil d’Etat, organisme gouvernemental alors qu’en 2008 on dénombrait huit femmes parmi les 31 membres du Conseil d’État, leur nombre est passé à treize.
Parmi les nouveaux vice-présidents se trouve Mercedes Lopez Acea, première secrétaire du Comité provincial du Parti communiste à La Havane, ingénieur forestière.
Dans le cas des assemblées provinciales elles représentent 50,5% des délégués, un niveau record..
Dans les provinces de Matanzas, Las Tunas fois Mayabeque , les gouverneurs élus sont des femmes.
Par ailleurs, si l'on regarde le processus électoral, une majorité aussi la présence des femmes à toutes les étapes et les délais des élections.
UN RETARD QUI SE COMBLE
Dans les assemblées municipales le nombre de femmes conseillères municipales ne représentent que 33,6% des membres, chiffre cinq fois supérieur à celui des premières élections en 1976 mais en retrait par rapport à celui de l’assemblée nationale et des provinces.
Beaucoup ai été accompli en 50 ans de révolution, courte période de temps par rapport aux 500 de la culture judéo-chrétienne occidentale bâtie sur l'exclusion et la subordination des femmes.
Un proverbe chinois dit que la première étape est la plus longue. En 50 ans Cuba a franchi cette première étape avec la volonté d’aller beaucoup plus loin pour que l’égalité de droits entre les femmes et les hommes soit total et irréversible.
LA SOCIETE CUBAINE
Les femmes représentent 60% de la main-d'œuvre technique et professionnelle, plus de 70% des procureurs sont des femmes. Elles constituent également la majorité dans des secteurs clés comme la santé et l'éducation. Dans la recherche scientifique elle représentent une force significative.
En 1953 12% de la population féminine avait une activité professionnelle.
Sources : Magazine des femmes cubaines
12:36 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Amérique Latine, Culture, Politique, Société | Tags : cuba, députés, femmes, province, égalité | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
27/04/2013
Cuba: le voyage de Beyoncé et Jay-Z met à mal le blocus américain
Les républicains et des représentants de la communauté cubaine de Floride ne cessent de fulminer à l'encontre du couple de vedettes rap et r and b, coupables à leurs yeux d'avoir brisé le blocus sur Cuba imposé par les Etats-Unis depuis cinquante ans. Barack Obama est aussi visé.
Ils tapent d'autant plus à bras racourcis sur ces deux stars de la musique américaine que leur voyage d'anniversaire de mariage souligne l'inanité d'un tel blocus de Cuba, condamné depuis cinquante ans par l'ONU, et donne un coup de vieux aux défenseurs de cet état de fait. Dernier à être monté au créneau dimanche, le sénateur de Floride, Marco Rubio. Cette étoile montante du parti républicain, potentiel candidat à la prochaine présidentielle, ne s'est pas privé de critiquer Beyoncé et Jay-Z, deux soutiens publics du président démocrate Barack Obama. Il a ainsi déploré que Jay-Z ne se soit pas "mieux informé sur le passé de Cuba" et n'ait "pas essayé de rencontrer des personnalités culturelles opprimées par le gouvernement de la Havane".
"C'est mal"
Marco Rubio a regretté que ce voyage d'une semaine n'ait brisé aucune règle de l'embargo. "Ca montre le côté ridicule des lois. Les règles de voyage doivent être durcies parce qu'elles sont contournées. Ce qu'ils sont en train de faire, c'est de procurer des devises à un régime tyranique qui peut ainsi maintenir sa main de fer sur l'île, ce qui, je pense, est mal", a affirmé le sénateur Marco Rubio.
Les républicains sont d'autant plus vite montés au créneau que cette affaire met en difficulté Barack Obama. Le président américain et son administration sont coupables, à leurs yeux, d'avoir non seulement donné l'autorisation au couple de se rendre à Cuba, mais aussi d'avoir affaibli le blocus via des autorisations délivrées pour les familles de Cubains, les journalistes, les chercheurs ou pour des raisons d'échanges culturelles. Les deux vedettes ont profité de cette dernière dérogation.
Pris à leur propre piège
Mais cette histoire est finalement en train de se retourner contre les virulents défenseurs de cet embargo d'un autre âge. Comme le relève le correspondant du Guardian à Washington, "il s'agit d'un débat interne aux Etats-Unis entre ceux -notamment l'ancienne génération des immigrés cubains- qui estiment l'embargo essentiel pour briser le gouvernement communiste, et les jeunes générations qui n'en ont rien à faire ou même aimeraient bien rendre visite à leurs familles à Cuba."
Les pro-blocus sont ainsi ringardisé, notamment après le clip posté par Jay-Z mercredi dernier, vu plus d'un million de fois sur Youtube (à écouter ci-desous), en réponse à toutes les attaques venues de Floride ou de Washington.Dans Open letter (lettre ouverte), le mari de Beyoncé balance notamment: "J'ai transformé la Havane en Atlanta. Mec venu des quartiers, j'ai eu le feu vert de la Maison-Blanche. Obama m'a dit "calme toi, tu vas me faire destituer". Pas besoin de ses fadaises, viens avec moi à la plage. Laisse moi commettre un vrai crime!"
Article publié par le journal l'Humanité
- Vidéo: Open letter par Jay-Z
13:02 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Amérique Latine, Culture, Médias, Musique, Politique, Voyage | Tags : onu, etats-unis, musiques, barack obama, raul castro, floride, blocus de cuba, beyoncé, jay-z, marco rubio | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
20/04/2013
CHRONIQUE CUBAINE : L'HONNEUR D'UNE JOURNALISTE !
« J’ai choisi le journalisme pour dire la vérité et non pas pour la cacher »
En France vous ne la connaissez pas pourtant c’est une journaliste de talent. Elle était correspondante et présentatrice vedette de CNN, la chaine de Télévision d’informations continues la plus importante du monde. Amber Lyon est reconnue aux Etats Unis par sa profession où elle a remporté trois fois le prestigieux Emmy Award décerné au meilleur journaliste.
Elle a été licencié pour avoir osé critiqué le régime Bahreïn (petit royaume du golfe Persique au Moyen-Orient ) et allié stratégique des USA dans cette partie du monde.
Le Bahrein qu’elle connait bien puisque elle a été correspondante de CNN dans ce pays où elle, et son équipe ont été arrêté en mars 2011.
Ce qui est sûr est qu’en France pareille mésaventure ne peut arriver à un journaliste de France Télévision ou TF1. Vous imaginez Pujadas critiquer le régime dictatorial du Qatar ? Pour Cuba ou le Vénézuela, ou la Syrie ou l’Iran tout peut être dit, et même tous les mensonges soit directement, soit par omission dans cette guerre idéologique totale menée par les pays occidentaux.
C’est justement à propos de ces deux derniers pays qu’Amber Lyon a révélé aussi que CNN pendant son activité pour la chaîne, avait reçu des ordres afin de transmettre de fausses informations et d'exclure certaines autres non-favorables à l'administration US dans le but de créer chez le public une opinion favorable au lancement d'une attaque contre l'Iran et la Syrie.
Oui vous avez bien lu : « ordre de préparer la guerre en donnant des fausses informations ». Souvenez vous, la même opération avait été mise en place pour déclencher la guerre en Irak.
«La parole n'est pas faite pour couvrir la vérité, mais pour la dire.» disait José Marti, le héros, écrivain, et journaliste d’Amérique latine.
Amber Lyon c’est l’honneur du journalisme. Chacun peut avoir et doit avoir sa propre opinion, sa propre conviction sur les faits d’actualités, mais ce qui n’est pas supportable pour un journaliste digne est de mentir volontairement ou ce qui se passe en France, le plus souvent par omission volontaire.
Cela est illustré aujourd’hui en France à propos du projet de loi sur l’ANI par exemple. La discussion, le débat à l’assemblée nationale ont été volontairement censurés par les médias dominants alors qu’il s’agit d’un texte qui va régir fondamentalement les rapports sociaux dans notre pays. La peur des arguments a laissé la place au silence des censeurs.
Au Sénat la censure est pire, Pierre Laurent, secrétaire national, et sénateur de Paris a dénoncé cet acte à propos d’un texte pourtant présenté par le gouvernement comme fondamental et qui en fait représente un recul social historique.
Les journalistes en agissant ainsi bafouent les règles déontologiques les plus basiques dont-ils devraient être porteurs. Ils cachent la vérité volontairement et pas commission sur la teneur du texte de loi et les arguments donnés par les représentants du peuple.
Ceux qui critiquent le manque de liberté d’information à Cuba par exemple devraient faire preuve d’esprit critique. Le gouvernement des Etats Unis qui donne des ordres à CNN pour mentir où paye des blogueurs cubains pour falsifier la réalité de ce pays comme Yoanni Sanchez est loin d’être un exemple de liberté pour les journalistes.
Depuis plus de cinquante ans disait à ce propos la Cubaine Mariela Castro Espin, nous subissons une véritable guerre idéologique dans le but d’achever la révolution. La campagne médiatique contre Cuba est de plus en forte. Le département d’État américain y a injecté plus de 20 millions de dollars. Avec cet argent, il paie des blogueurs, des journalistes nord-américains ou européens, pour nous discréditer. Mais qui connaît vraiment, autrement que par la déformation, la réalité quotidienne des Cubains et leur capacité d’avancer ?
Concernant Cuba, je souhaiterais une presse plus critique, qui fasse un vrai travail d’enquête. Et critiquer ne veut pas dire manquer de respect si cela répond à l’éthique journalistique.
Et Mariela Castro Espin ajoutait de manière plus générale et avec lucidité : « La liberté, c’est assumer ses responsabilités, de jouer le tout pour le tout, de prendre des décisions. Et c’est vrai partout. Par rapport à la liberté de la presse, je serais tenté de dire que nulle part elle n’existe. Elle dépend de ceux qui maîtrisent les moyens de communication, les propriétaires, les groupes financiers, les actionnaires, les éditeurs, la politique d’État ».
Je ne résiste pas à vous donner cette citation qui date de 1880 et est toujours d’actualité : « La presse libre n’existe pas. Aucun de vous n’oserait donner son avis personnel ouvertement. Nous sommes les pantins qui sautent et qui dansent quand ils tirent sur les fils. Notre savoir faire, nos capacités et notre vie même leur appartiennent. Nous sommes les laquais des puissances financières derrière nous. Nous ne sommes rien d’autre que des intellectuels prostitués. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses». (John Swaiton, le premier éditeur du New York Times, lors de son discours d’adieu au départ pour sa retraite ».
Tous les journalistes ne sont pas ainsi heureusement et Amber Lyon en est un exemple, et en France d’autres grands journalistes ont honoré leurs professions.
Je pense par exemple à une journaliste toujours vivante et oubliée des grands médias, peut être à cause de cela d’ailleurs, Madeleine Riffaud qui fut résistante, torturée par les Allemands, avant de devenir journaliste, grand reporter de l’Humanité et qui a couvert les guerres coloniales. Poète, écrivain, également, elle a été la première femme à repousser aussi loin les limites de l’investigation et de son métier.
Diego Diaz
09:36 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Chronique Cubaine, France, Médias, Politique, Société | Tags : journalisme, madeleine riffaud, ani, ambert lyon, usa, cnn, l'humanité, cuba, castro | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
17/04/2013
Blanca Eekhoud : la colère d’une députée vénézuélienne
Dans un discours passionné et enflammé, empreint d’émotion la députée vénézuélienne de Portuguesa, Blanca Eekhoud devant l’assemblée nationale a dénoncée l’attitude fascisante de l’opposant Capriles responsable de violences fascisantes.
« Misérables, traitres, vous avez sept morts sur votre conscience, et votre plan c’était des milliers de morts pour le compte des gringos. »
« Le Vénéuela possède le système électoral le plus démocratique, le plus transparent du monde »
Blanca Eekhout est femme politique et militante écologiste vénézuélienne, née à Acarigua. Elle a été ministre de la Communication et de l'Information du Venezuela et présidente des chaînes de télévision Venezolana de Televisión et ViVe. Depuis le 5 janvier 2011, elle est députée pour l'État de Portuguesa et élue seconde vice-présidente de l'Assemblée nationale.
Très active dans le monde associatif, politique et social, elle a créé plusieurs structures dans les domaines culturels (maison de la culture Simón Rodríguez, centre de culture cinématographique Linterna Mágica)2 et audiovisuels (chaînes de télévision communautaire Catia Tv et ViVe)2. Elle a également enseigné à chaire de cinéma de l'école des Arts de l'université centrale du Venezuela2.
LES RESULTATS DE L'ELECTION PRESIDENTIELLE (cliquez sur l'image)
18:39 Publié dans Actualités, AL-Pays : Vénézuela, Amérique Latine, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |