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10/09/2017

Cuba envoie des médecins à plusieurs îles des Caraïbes ravagées par l'Ouragan Irma .

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santiago de Cuba.jpgDes centaines de médecins cubains se rendent dans les iles dévastées des Caraibes sauf dans l'ile "française" de St Martin. C'est aussi ca le "privilège" d'appartenir à la France. "L'aide" sera française ou ne sera pas..

Plus de 750 professionnels de la santé publique sont arrivés à Antigua, Barbuda, le Saint Kitts, Nevis, Santa Lucia, les Bahamas, la Dominique et Haïti.

Il leur a été demandé de suivre les directives du Ministère de la Santé publique (Minsap) et de contribuer à aider au rétablissement des régions qui ont été frappées par l'ouragan.

"la collaboration de l'Unité de Coopération Médicale Centrale, et avec le Centre Minsap de Gestion et nos ambassades, ont maintenu la communication pour évaluer les dégâts et évaluent quelle aide nos propres collaborateurs pourraient fournir", a dit à Granma Regla Angulo Pardo, directrice de l'Unité Centrale de Coopération Médicale à Cuba.

La nation de 11 millions d'habitants a une tradition historique d'envoyer le personnel médical quand d'autres nations en ont besoin, comme pendant la crise Ebola en Afrique occidentale en 2014 et 2015. Une brigade de plus de 600 professionnels cubains de la santé publique est allée en Sierra Leone en 2014 aider à faire face à la crise.

Ils ont aussi envoyé à 1,200 professionnels de la santé publique en Haïti après que la nation ait été frappée par un tremblement de terre en 2010.

30/08/2017

Sécheresse : un avion russe va venir faire tomber la pluie sur Cuba

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Pour lutter contre la sécheresse, la Russie va envoyer à Cuba un laboratoire volant, le Yak 42D (42440) pour provoquer chimiquement la formation de nuages capables de produire 80 litres de précipitation par heure.

 Cuba n'en peut plus de la sécheresse qui la frappe depuis plusieurs années consécutives. 80% du territoire national est affecté par ce dérèglement climatique aux lourdes conséquences économiques.139 des 168 municipalités souffrent grandement du manque d'eau.

Un laboratoire volant

Roshydrome (service de surveillance de l'environnement de la Russie fédérale) vient d'accepter l'envoie à Cuba en octobre et novembre 2017, d'un laboratoire volant chargé de générer des nuages ​​par des réactifs chimiques et provoquer ainsi le retour de la pluie. Ces travaux d'ensemencement de nuages ​​sur le territoire cubain devraient faire augmenter artificiellement les précipitations de 80 litres par heure pour un coût total de 1,7 million de dollars.

L'avion que Moscou a accepté d'envoyer à La Havane pour cette mission de deux mois est un appareil spécial utilisé habituellement pour la surveillance de la situation hydrométéorologique et des précipitations régulières. Au cours de cette mission, les spécialistes russes seront rejoints à bord par cinq spécialistes cubains.

Selon les responsables, la sécheresse est un phénomène cyclique dans le pays lié principalement au manque de précipitations. Mais la vague de chaleur qui affecte l'ensemble du bassin caribéen n'arrange pas les choses. Les zones orientales et centrales de l'île sont les plus affectées.
 

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17:15 Publié dans AL-Pays : Cuba, Environnement, Science | Tags : cuba, sécheresse, russie, avion | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

08/08/2017

L’internationalisme des Cubains

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Jean Ortiz, l'Humanité

Qui sait que le contingent le plus nombreux des Brigades Internationales -si on le rapporte au nombre d’habitants du pays- fut le contingent cubain, composé essentiellement de communistes et de révolutionnaires de l’organisation « Joven Cuba » de Guiteras.

Etre solidaires aujourd’hui de Cuba reste donc un devoir internationaliste, une nécessité, mais également -en quelque sorte- une façon de « rendre » ce que ces militants nous ont apporté. Dans certains villages autour de Albacete, on se souvient encore de ces « negros » (Noirs) que l’on regardait comme une curiosité, venus de si loin, supportant mal le froid, qui parlaient espagnol « comme les Andalous ». Ce n’est pas très juste ...

Plus de 1 000 volontaires cubains combattirent en effet dans les Brigades Internationales. Une épopée encore trop méconnue. 850 d’entre eux parvinrent à quitter l’île clandestinement. D’autres partirent de New York avec la Centurie Guiteras...
 
80% des Brigadistes cubains n’avaient aucune expérience militaire mais du courage à revendre et des convictions aussi fortes que le bois d’un palmier royal.
 
Le journaliste cubain (né à Porto Rico), Pablo de la Torriente Brau, intellectuel, communiste, commissaire politique de la Première Brigade de choc de l’Armée Républicaine, nommé par le Général Álvarez del Vayo, constitue la figure emblématique de ces Brigadistes « tropicaux ». Ami du poète Miguel Hernández (fauché en peine maturation par le franquisme), Pablo embarque le premier septembre 1936 de New York sur le bateau « Ile de France ». Il est sans doute le tout premier hispano-américain à traverser le « charco », l’océan, pour aller « mourir à Madrid », à Majadahonda. A Cuba, sa mémoire relève de l’intouchable, du vivant, de l’actuel.
 
Qui connaît « chez nous » l’épopée des Brigadistes français, ce « grand récit » qui « sent trop le communisme » ? Quelle politique de la mémoire en France ? Si l’association ACER qui souffle sur les braises de cette histoire, qui la fait vivre, n’existait pas, les Brigadistes auraient sans doute sombré dans l’oubli. Les classes dominantes s’acharnent à « décommuniser » l’antifascisme... Les communistes ne le monopolisèrent pas mais en furent globalement la colonne vertébrale. Rappeler cela dérange... Il faut assimiler le communisme exclusivement à la torture, au goulag, au sang, et il y en eut...
 
Les figures internationalistes sont quasi oubliées en France, et très présentes à Cuba, objet de commémorations au contenu idéologique soutenu, qui ne sont pas seulement l’arbre qui cache la forêt... « Morts pour la patrie », certes... Au nom de quels idéaux ?
 
Lorsque je vivais à Cuba, je découvris des « héros » comme le Cubain Alberto Sánchez, commandant de la Première Brigade de la Onzième division, tombé les armes à la main à Brunete. Il fut l’un des assaillants de la caserne de la Montaña à Madrid. Devenu membre du PCE, il passa au “Quinto Regimiento”. « Alberto le Cubain”, « una flor de violentos pétalos abrazadores » (Nicolás Guillén).
 
Le Cubain Policarpio Candón commandait une Brigade mixte. Il mourut au combat, en première ligne, le 26 janvier 1938. C’est le Cubain qui obtint le grade le plus élevé dans l’Armée Républicaine des Espagnes. Et combien d’autres « valientes » ?
Julio Valdés Cofino, membre de « Joven Cuba », capitaine, mort à Brunete,
les officiers Enrique Montalván, Fernández Marthen, tombés respectivement à Brunete et à Belchite, Rodolfo de Armas, organisateur et chef de la Centurie Guiteras, devenu lieutenant colonel, tombé à Morata de Tajuna (bataille du Jarama). Une mort héroïque ; blessé, il refusa tout soin et combattit jusqu’au bout... Et puis l’aviateur Lino García. Oui, un aviateur cubain brigadiste.
 
Au côté du corps de Pablo de La Torriente Brau gisait celui de Pepito, un gamin espagnol orphelin, que Pablo avait adopté à Alcalá de Henares.
 

11:53 Publié dans AL-Pays : Cuba, Histoire | Tags : cuba, espagne, brigade internationale | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

21/07/2017

Fonseca : «Très fier d'être cubain»

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Son huitième album intitulé «Abuc» est sorti en novembre dernier.

En pleine tournée mondiale, le pianiste Roberto Fonseca nous a accordé une interview

Parlez-nous de vos racines afro-cubaines et de la collaboration avec la chanteuse malienne Fatoumata Diawara sur l'album «At Home».

À Cuba, ces racines se retrouvent dans le rythme, les mélodies, la grande spiritualité, la combinaison des sons et dans les styles musicaux. C'est ce qui a fait la notoriété de grands artistes.

Je crois que sans l'influence de ces racines, Cuba n'aurait pas eu le potentiel culturel qu'il a eu et qu'il continuera d'avoir. Avec Fatoumata, elle a d'abord chanté sur le titre Bibisa de l'album Yo. Cette collaboration fut magique. On a ensuite monté un groupe avec des musiciens cubains et africains.

Ce projet a changé ma vie. Nous avons travaillé dans un respect mutuel et avons beaucoup appris les uns des autres. C'était un pont entre la culture du Mali et Cuba.

Sur «Abuc», on dit que vous êtes le «conteur» de l'histoire de la musique cubaine…

Je suis très fier d'être cubain et d'y être né. Cet album est très important pour moi. Je raconte une partie de l'histoire de la musique cubaine, des différents styles mais aussi de la résonance de la musique à chaque époque.

Je montre mes racines, ma culture mais aussi d'où je viens.

Des artistes comme Ibrahim Ferrer se succèdent à vos côtés. L'esprit du Buena Vista Social Club perdure ?

Avoir joué avec Ibrahim m'a donné l'opportunité d'apprendre la véritable musique traditionnelle cubaine. Je ne l'oublierai jamais.

C'est en partie grâce à lui que je suis celui que je suis aujourd'hui. C'est très important de maintenir la tradition et je tenterai de le faire toute ma vie. La musique traditionnelle de chaque pays est comme une carte d'identité, cela identifie chaque musicien ou artiste. Sur l'album «Yo», on a même entendu votre voix… J'apprécie les paroles intelligentes et innovantes avec des choses à dire. La voix est le résultat de la vibration du corps, j'aime faire des mélodies, cela me transporte dans d'autres univers. J'expérimente sans cesse de nouvelles sonorités et collaborations. Le prochain album sera peut-être plus électronique ou acoustique mais sera lié à la culture cubaine.

Quel regard portez-vous sur le Cuba d'aujourd'hui ?

Il y a eu des changements importants ces dernières années, mais je crois qu'ils n'affecteront pas la culture car nous sommes nombreux à la défendre. C'est ce qui fait ce que nous sommes aujourd'hui. Très spéciaux.

En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2017/07/21/2615953-fonseca-tres-fier-d-etre-cubain.html#oPCfCkLZbywm0rhs.99

16:47 Publié dans AL-Pays : Cuba, Cuba music, Musique | Tags : fonseca, abuc, cuba | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg