31/05/2014
Les vautours sont lâchés sur l’Amérique latine
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29/05/2014
VENEZUELA : Nouvelle baisse du chômage en avril
Caracas, Venezuela, 28/05/14 - Le rapport mensuel de l’Institut National de la Statistique indique que le taux de chômage est descendu à 7,1 %.
En avril 1999, première année du gouvernement Chavez, le chômage au Venezuela était de 14,6%.
Il a donc été diminué de 50 % en quinze ans de révolution bolivarienne. Au total 4 millions de personnes ont trouvé un emploi.
Tandis que le travail dans le secteur informel est passé de 51 % en avril 1999 à 40,7% en avril 2014, dans le même temps, le secteur formel de l’économie a crû de 10,3 – passant de 49% en avril 1999 à 59,3% en avril 2014. Le rapport montre aussi qu’entre avril 2013 et avril 2014, 444 mil 313 personnes ont trouvé un emploi dans l’économie formelle.
“L’évolution de l’emploi se caractérise par la consolidation des activités économiques qui génèrent la plus grande quantité d’emplois et par une stabilité accrue pour les travailleurs¨ précise le rapport qui souligne l’amélioration des conditions de travail.
Même les travailleurs indépendants installés à leur compte – 3 millions 637 mille 484 personnes – peuvent aujourd’hui cotiser à la sécurité sociale et ont droit aux pensions de vieillesse grâce à la modification de la Loi de l’Institut Vénézuélien de la Sécurité Sociale.
Notes :
- Voir ¨Nicolas Maduro annonce une nouvelle augmentation de 30 % du salaire minimum et des pensions¨ http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/04/30/maduro-ann...
- Lire ¨Venezuela : l’augmentation du salaire et la baisse du chômage continuent.¨, http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/01/22/venezuela-...
- Pour les détails de la nouvelle loi, lire ¨Nouvelle loi du travail au Venezuela : un pas de plus vers la vraie vie.¨, http://venezuelainfos.wordpress.com/2012/05/04/nouvelle-l...
Source : AVN
Traduction : T. D.
URL de cet article : http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/05/29/nouvelle-b...
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23/05/2014
Écho de la dernière poubelle anti-castriste
Après "La face cachée du Che", L’Express publie cette semaine des extraits d’un livre intitulé "La vie cachée de Fidel Castro". L’objectif consiste – une fois encore – de tenter de ternir l’image du dirigeant cubain. Explications.
Il s’agit, nous affirme-t-on, des confidences du lieutenant colonel Juan Reinaldo Sanchez, ancien garde du corps du dirigeant cubain, recueillies par Axel Gyldén de l’hebdomadaire dirigé par Christian Barbier.
On nous annonce des « révélations » tellement « explosives » qu’elles font saliver dans son blog Paulo A. Paranagua, journaliste au Monde , un ancien pistolero repenti et retourné dans la haine des régimes progressistes latino-américains. L’objectif consiste – une fois encore – de tenter de ternir l’image de Fidel Castro : maison secondaire démesurée dans une île paradisiaque, implication de la famille Castro dans des affaires d’argent, surveillance tous azimuts etc… La suite d’un feuilleton commencé il y a un peu plus d’un demi siècle. Rien de nouveau. Pourtant, un arrêt sur le personnage, le sulfureux Sanchez, peut aider à comprendre.
Le journaliste de « l’Express » n’a fait que prendre la suite de la presse anticastriste et surtout de la télévision Americateve, une officine de la CIA, qui a consacré plusieurs émissions au Sanchez en question au cours desquelles, il assurait avoir vu de l’or et des diamants chez Fidel, des garde du corps chargés de donner leur sang… Le Sanchez en a tant fait et tant dit qu’à l’époque plusieurs sites anticastristes basés à Miami et en Espagne réagissaient en regrettant que « le menteur » fasse rire tout le monde mais pleurer ceux qui luttent « contre la dictature » , car ridiculisés.
Et lorsque l’impétrant assure avoir fait deux ans de prison « pour avoir voulu prendre sa retraite », c’est l’hilarité générale, un des rédacteurs affirmant avoir rencontré Sanchez dans une boîte de nuit de la Havane contrôlée par l’Etat cubain échangeant avec des officiels et concluant : « c’est un infiltré ».
Les éditions Lafon et Axel Gyldéen sont tombés dans le panneau. Peu importe. Mais le choix de publier un tel ouvrage en ce moment même a une signification : alors que des frémissements sont perceptibles aux Etats-Unis pour mettre fin au blocus économique de la Grande Ile et alors que l’Union européenne décide de renouer avec Cuba, les milieux hostiles à une telle perspective tirent dans tous les sens en utilisant tous les canaux : les éditions Lafon, par exemple.
José Fort, pour l'Humanité
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LIRE EGALEMENT L'ARTICLE DE JEAN ORTIZ, UNIVERSITAIRE SUR LE MEME SUJET EN CLIQUANT SUR CETTE LIGNE
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19/05/2014
Conséquences pour les entreprises françaises du blocus de Cuba par les États-unis
M. André Chassaigne interroge M. le ministre des affaires étrangères et du développement international sur les conséquences pour les entreprises françaises du blocus de Cuba par les États-unis.
Pour exemple, BNP Paribas est menacée par les autorités américaines de lourdes sanctions financières pour avoir effectué des transactions liées à des activités commerciales avec Cuba. Après d’autres, la banque française se heurte aux effets de l’embargo américain, utilisé comme moyen de pression pour changer le système politique cubain. L’obligation de se fournir sur des marchés lointains entraîne en effet des surcoûts exorbitants, au détriment du quotidien du peuple cubain.
Cet embargo pénalise depuis plus d’un demi-siècle les entreprises étrangères qui veulent travailler avec la République populaire de Cuba.
L’embargo est aussi financier : la traque contre les transactions financières internationales cubaines est un des traits dominants de l’application du blocus. Cuba ne peut effectuer des transactions internationales en dollars ni détenir de compte dans cette monnaie dans les banques de pays tiers. Consolidé depuis 1962 par un empilement de législation (dont les lois Torricelli de 1992 et Helms-Burton de 1996), le blocus américain entrave d’autant plus l’économie cubaine qu’il a une application « extraterritoriale », c’est-à-dire qu’il concerne des entreprises non américaines travaillant hors du territoire américain. L’État cubain et sa population ne peuvent pas acquérir des biens dont au moins 10 % des composants sont américains, ce qui les prive d’un grand nombre de produits incorporant de la technologie américaine, notamment informatique.
Ainsi, sur le sol français, l’ambassade de Cuba à Paris a été dans l’impossibilité de faire procéder à la maintenance puis au remplacement de ses ascenseurs par une entreprise européenne et a dû faire appel à un fournisseur asiatique. À cause du blocus, les entreprises qui veulent travailler à Cuba doivent bénéficier de l’appui de leur État avec des cautions financières plafonnées, comme c’est le cas en France avec la Coface. Mais elles sont ensuite interdites de relations commerciales avec les États-unis.
L’assemblée générale des Nations-unies a condamné l’embargo à de multiples reprises. Les diplomates européens en poste dans l’île dénoncent les procédures lancées contre les banques européennes.
Les banques françaises ont cependant dû fermer leurs agences cubaines et interrompre toutes leurs relations avec l’île. Il l’interroge sur les actions entreprises par la France pour la levée de cet embargo et pour s’opposer à l’ingérence d’un État tiers sur les relations financières et économiques de notre pays avec la République populaire de Cuba.
Il lui demande de condamner ce blocus illégal imposé au peuple cubain et d’exiger publiquement sa levée.
Question N° : 55442 Question publiée au JO le : 13/05/2014 page : 3756
15:45 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Amérique Latine, France, Politique, USA | Tags : chassaigne, embargo, cuba, usa | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |