19/09/2024
Haïti, l’emprise des États-Unis
11:45 Publié dans Actualités, AL-Pays : Bolivie CNI, AL-Pays : Haiti | Tags : haiti, usa | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
12/09/2024
Cuba : la solidarité ne peut plus attendre
Par Charlotte Balavoine et Vincent Govelet, coordinateurs de la campagne de solidarité avec Cuba du PCF.
Il y a des crimes qui ne seront jamais sous le feu des projecteurs. Il y a des souffrances qu’on a intérêt à ne pas rapporter. C’est le cas pour Cuba. Le pays est victime, depuis 1960, du plus long blocus politique, économique et financier de l’histoire contemporaine. Loin d’être « un fantasme pour cacher les responsabilités du gouvernement cubain », comme l’affirment ses opposants, le blocus a des conséquences dramatiques pour la population et dans tous les secteurs de l’économie.
En un an, il aurait causé des dommages économiques estimés à 1 milliard de dollars dans le tourisme, 3 milliards pour le commerce extérieur, 467 millions pour l’industrie, 273 pour l’agriculture, 75,5 pour l’éducation, 202 pour les transports, 143 pour les biotechnologies et l’industrie pharmaceutique, 89 pour le BTP… Si la plupart des médias décident de le passer sous silence, ce n’est pas le fruit du hasard. Cuba est le seul pays à mettre en échec de façon continue l’impérialisme états-unien, et ce depuis 1959. Quand on nous vend le capitalisme comme fin de l’histoire, qu’un petit pays, proche des côtes de la Floride, refuse de se soumettre, c’est parfaitement insupportable pour l’Oncle Sam !
Depuis 1960 nous avons pris l’habitude de voir les Cubain·es résister, persévérer dans une voie socialiste singulière, maintenir à flot la révolution, réaliser des prouesses en matières éducatives ou médicales jusqu’à les exporter partout dans le monde. Nous avons pris l’habitude de nous dire que, si Cuba a survécu à la chute de l’URSS, alors elle tiendra bien quelques années de plus. Le temps… qu’on trouve le temps de s’y intéresser de nouveau.
Oui mais voilà : Cuba seule ne peut pas tout ! Le vieux pari de l’administration états-unienne d’étrangler le peuple jusqu’à ce qu’il se soumette… ou qu’il crève, n’a jamais été aussi proche du but ! Aujourd’hui le blocus touche aux besoins les plus vitaux : se procurer de l’insuline pour soigner le diabète, du lait en poudre pour les enfants, des seringues pour vacciner la population face aux pandémies… Jamais Cuba ne fera la une des médias parce que les États-Unis ont intérêt à continuer de mener leur politique meurtrière en silence !
Alors à nous d’imposer le thème dans le débat public ! À la Fête de l’Humanité sera organisée une collecte de médicaments et de matériel médical sur plusieurs stands du PCF. Tout le monde peut y participer. Il nous faut aussi créer des comités de campagne dans chaque département. Être plus forts, plus nombreux, meilleurs dans notre communication, mieux organisés dans la solidarité. Faire connaître la réalité de Cuba.
Si demain la Révolution cubaine venait à être défaite, ce n’est pas juste un peuple des Caraïbes qui en subirait les conséquences. C’est notre capacité commune à lutter contre l’impérialisme et à construire un monde meilleur qui serait entachée. Alors aujourd’hui plus que jamais : soyons solidaires de Cuba !
19:29 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, France, Point de vue, Politique | Tags : cuba, solidarité | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
02/05/2024
LE CROCODILE VERT EST BIEN VIVANT ! Et nous pouvons en témoigner.
Les titres de la plupart des médias, radio, télévision concernant Cuba (le crocodile vert) sont mortifères. C’en est fini de l’aventure castriste. Cela n’a que trop durer. Qu’ils en reviennent au merveilleux système capitaliste. Aucune autre société n’est possible sans ceux qui pillent le monde, depuis des siècles.
Ils se font des illusions. Que les gouvernements successifs des États-Unis, que bien d’autres mettent toute leur puissance à détruire cette noble expérience, depuis plus de 60 ans, cela ne fait aucun doute.
Oui, le peuple cubain souffre, le pays vit mal, les coups portés par l’ennemi sont lourds de conséquences. Mais il est des femmes et des hommes qui résistent, recherchent tous les moyens imaginables pour penser les plaies, trouver des solutions à des problèmes du quotidien, et imaginer des solutions d’avenir, les yeux ouverts vers un futur meilleur. La direction du pays y travaille d’arrache pied.
Nous pouvons en témoigner.
C’est certains de ceux-là que nous avons rencontrés pendant la semaine intense que nous venons de vivre à La Havane et à Cienfuegos. Nous avons essayé de vous en donner quelques éléments et nous allons continuer à le faire. Ils sont démonstratifs et convaincants.
Nous revenons avec un certain nombre de projets dans divers domaines. Nous avons acquis une expérience en presque 30 ans d’existence. Nos amis cubains, du plus haut niveau à ceux qui bénéficient du travail réalisé, l’apprécient à sa juste valeur. Cela nous conforte dans nos orientations. Après cette mission, plus que jamais, notre rôle va être avec ses participants et d’autres, de rechercher et trouver des partenaires, anciens et nouveaux, qui vont avec nous, avec nos amis cubains mettre en œuvre ces projets pour le bien de la population cubaine.
Nous poursuivons ce travail engagé avec confiance et détermination. Et nous avons besoin des amis de Cuba, pour apporter, modestement, notre pierre à ce combat humanitaire, solidaire, d’avenir.
Merci pour votre fidélité à notre Lettre que je vous laisse consulter à votre gré !
Bien cordialement,
Roger Grevoul
Président Fondateur de Cuba Coopération France, Rédacteur en chef du site internet et de la Lettre Hebdomadaire |
12:14 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba | Tags : cuba, crocodile | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
03/11/2023
La communauté internationale réclame la fin du blocus imposé à Cuba
Pour la 31e année consécutive, la quasi-unanimité des pays membres des Nations unies a demandé la levée des sanctions imposées depuis 1962 par Washington.
Le monde soutient Cuba. Isolée économiquement, la plus grande île des Antilles est loin de l’être sur le plan diplomatique et le prouve, une fois encore, au sein du principal organe délibérateur et, surtout, le plus représentatif et démocratique des Nations unies : son Assemblée générale. En effet, ce jeudi 2 novembre, pour la 31e année consécutive, cet organe central du système onusien – la seule instance dans laquelle l’ensemble des États membres sont représentés, disposent du même droit de vote et d’expression et peuvent prendre ensemble des décisions – a massivement exigé la fin du blocus états-unien imposé à La Havane.
187 pays sur 193 – soit deux de plus que l’année dernière – ont ainsi approuvé le projet de résolution A/78/L.5 présenté par le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, intitulé « Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les États-Unis d’Amérique ». Seules oppositions : celles des États-Unis et d’Israël, soutenues par l’abstention de l’Ukraine.
Des dommages financiers considérables
Un blocus décidé par l’administration du président John Fitzgerald Kennedy en 1962 et qui vise à faire renoncer Cuba à son indépendance et à sa souveraineté, niant au passage à son peuple le droit d’exercer sa libre détermination. Ce que n’a pas manqué de rappeler la cinquantaine de diplomates qui se sont alternés à la tribune de l’Assemblée générale, depuis mercredi, ou encore des groupes comme le Mouvement des pays non alignés (120 États membres), représenté par l’Azerbaïdjan.
Singapour, au nom de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (10 États membres) et la Zambie, au nom du Groupe des États d’Afrique (54 États membres) ont ainsi exhorté les États-Unis à lever au plus vite des mesures qualifiées d’illégales et de véritable frein au développement de l’île, rappelant que « 80 % de la population cubaine n’a rien connu d’autre que son pays sous blocus ». « L’embargo a eu un impact néfaste sur l’économie et le commerce de Cuba avec des conséquences humanitaires désastreuses pour sa population », a déclaré de son côté le représentant mauritanien au nom de l’Organisation de coopération islamique (57 États membres).
« Nous réitérons notre rejet ferme de mesures qui violent le droit international et vont à l’encontre de la volonté politique de la communauté internationale », a déclaré la représentante de Saint-Vincent-et-les-Grenadines au nom de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (33 États membres), tandis que son homologue de l’Ouganda a condamné au nom du Groupe des 77 + Chine (134 États membres) l’application extraterritoriale du blocus à travers la loi Helms-Burton.
Renvoyant au rapport annuel présenté par la diplomatie castriste et accompagnant son projet de résolution, plusieurs États ont souligné les dommages financiers provoqués par le blocus, soit environ 4,87 milliards de dollars sur la période s’écoulant de mars 2022 à mars 2023. « L’équivalent de trois ans de ration alimentaire pour toute la population cubaine », a noté la Chine avant de chiffrer à près de 150 milliards de dollars les pertes correspondant aux 60 années de politique états-unienne. « Comment serait Cuba aujourd’hui si elle avait disposé de toutes ces ressources ? » s’est interrogé Bruno Rodriguez.
Un blocus « incompatible avec un système (…) fondé sur l’État de droit »
S’exprimant à leur compte, plusieurs pays ont eu des mots forts pour dénoncer une situation « aberrante et injustifiable » (Mexique), « illégale, injuste et immorale » (Argentine), « inhumaine » (Namibie), « qui exacerbe la souffrance de tout un peuple » (Algérie) ou encore pouvant se comparer à « une punition collective dont les effets représentent un crime contre l’humanité » (Venezuela).
L’Assemblée générale s’est aussi saisie d’un rapport de 185 pages du secrétaire général de l’ONU qui décrit notamment un blocus « incompatible avec un système international fondé sur l’État de droit » et « qui porte gravement atteinte aux droits humains », avec des effets « inadmissibles au regard de la charte de l’ONU et des principes du droit international ». 157 pays ont participé à l’élaboration de ce document ainsi que plus de 30 agences et organismes des Nations unies.
Ainsi, l’Assemblée générale n’a pas manqué d’arguments pour condamner le blocus de Washington, tout comme l’inscription de Cuba dans la liste du département d’État américain des pays qui soutiennent le terrorisme.
Depuis le début de son mandat, loin de reprendre la politique de détente amorcée par Barack Obama, le président Joe Biden a plutôt semblé suivre les pas de Donald Trump pour asphyxier Cuba. Écoutera-t-il cette fois l’appel de la communauté internationale ?
12:29 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Politique | Tags : cuba, onu | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |