17/04/2024
La Baie des Cochons : snorkeling, plongée… et débarquement manqué
Avec son nom quelque peu ingrat et son histoire tristement célèbre, difficile d’imaginer que la Baie des Cochons puisse être un petit coin de paradis ! Entre plages de sable blanc, cocotiers et piscines naturelles, la Baie des Cochons est pourtant à mille lieues des aprioris qu’on peut avoir ! Mais c’est malheureusement aussi une région que le tourisme a, par endroits, dénaturée.
Quels sont les lieux incontournables de la Baie des Cochons ? Quels sont les endroits à éviter ? On vous en dit plus !
L’histoire de la Baie des Cochons : chronique d’un débarquement manqué
En 1959, Fidel Castro prend le pouvoir à Cuba et boute Fulgencio Batista, alors Président, hors du pays. Si Cuba et les États-Unis entretenaient jusque là des relations de grande proximité, elles se détériorent très rapidement avec l’arrivée de Castro à la tête de l’État. Les États-Unis n’approuvent pas la politique d’expropriation des terres du gouvernement castriste. Pire, Cuba se rapproche dangereusement de l’URSS, l’ennemi juré des Américains. Les États-Unis rompent alors toute relation diplomatique et commerciale avec l’île.
Au début des années 1960, l’administration de Dwight Eisenhower planifie une invasion de Cuba dans le but d’installer un gouvernement proaméricain. Il met sur pied une brigade de 1500 exilés cubains, « la brigade d’assaut 2506 », et confie son entraînement à la CIA. Mais, le poulain d’Eisenhower, Richard Nixon, perd les élections de 1960 face au démocrate John Fitzgerald Kennedy.
Kennedy hérite donc de l’opération, mais il hésite : l’URSS menace les États-Unis de représailles en cas de débarquement américain à Cuba. Pour sauver les apparences, il décide donc que la brigade d’exilés cubains sera envoyée seule à l’assaut de la Baie des Cochons, sans soutien des troupes américaines. Kennedy compte sur un soulèvement populaire qui n’aura jamais lieu.
Le contre-espionnage castriste a par ailleurs bien fait ses devoirs et sait que les Américains prévoient d’envahir la Baie des Cochons. Les troupes cubaines sont donc prêtes à repousser l’invasion américaine.
Les exilés cubains débarquent le 17 avril 1961, mais sont rapidement mis en déroute. Le 19 avril, ils se rendent aux forces castristes victorieuses.
Se rendre dans la Baie des Cochons
La Baie des Cochons, en espagnol « Bahía de Cochinos », est située dans la Province de Matanzas, sur la côte sud de Cuba.
Depuis La Havane, un bus Viazul dessert Playa Larga et Playa Giron. Comptez 13 CUC par personne pour 3 heures de trajet environ. Vous pouvez également vous renseigner dans votre casa particular pour réserver un taxi collectif.
Mais nous vous recommandons plutôt de visiter la Baie des Cochons depuis la ville coloniale de Cienfuegos. Là, vous pourrez réserver une excursion avec les agences Cubanacan ou Havanatur. Vous pouvez aussi bien prendre un taxi privé. Pour 60 CUC, vous explorerez la Cueva de los Peces, Punta Perdiz, Playa Giron, Playa Larga et même Boca de Guama au nord de la Baie des Cochons.
Si vous séjournez à Varadero, il est aussi possible de faire une excursion à la journée dans la Cienaga de la Zapata, qui inclut la Baie des Cochons. Nous vous conseillons de réserver votre tour à l’avance.
Activités et expériences dans la Baie des Cochons
La Baie des Cochons est pleine de paradoxes ! Tantôt magique tantôt crasseuse, elle a aussi par endroits été défigurée par de grands bâtiments de style soviétique. Des coins paradisiaques ont malgré tout été relativement bien préservés des foules !
Playa Larga
Playa Larga est peut-être l’un des points d’intérêts les plus connus de la Baie des Cochons, mais ce n’est définitivement pas celui que nous vous recommandons.
Très touristique, Playa Larga est très prisée des étrangers comme des Cubains, qui sont très peu sensibilisés aux problématiques environnementales. La plage est donc très souvent couverte de monde, mais aussi très sale.
Cienfuegos
Capitale de la Province du même nom, Cienfuegos est l’une des villes coloniales les plus célèbres de Cuba. Son centre-ville, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, et la baie bordée de demeures huppées valent bien le détour.
11:32 Publié dans AL-Pays : Cuba, Carnet de voyage, Environnement | Tags : cuba, baie des cochons | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
22/11/2014
PEROU, carnet de voyage (12) : Il faut savoir partir…
Impossible d’écrire et de décrire le Pérou, sauf à verser dans la caricature et les raccourcis. Reste les impressions et les choses vues non racontées. En vrac, une petite liste non exhaustive et très personnelle.
Cathy Ceïbe
Dans le cadre des voyages organisés en partenariat avec l’Humanité et France Amérique latine, un groupe de 17 personnes s’est rendu au Pérou du 19 septembre au 1er octobre. Du lac Titicaca à la Vallée du Colca où la cordillère des Andes offre un spectacle rare, de la vallée sacrée où se trouve la merveille du Machu Picchu en passant par les luttes des porteurs ou encore le quotidien des communautés andines, quatorze jours durant, nous avons pu découvrir les facettes d’un pays aux immenses paysages et multiples cultures.
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21/11/2014
PEROU, carnet de voyage (11) : Le Machu Picchu, comme un rêve
Nous voilà donc parvenus à l’ultime étape de notre périple au Pérou. Les yeux déjà chargés de la grandeur des montagnes sacrées, la visite du site du Machu Picchu est une apothéose. Le mini bus qui nous y emmène s’accroche aux dénivelés pour nous porter jusqu’aux cimes de ce symbole par excellence de la civilisation inca.
Les falaises débordent d’une végétation luxuriante qui tranche avec les vallées cultivables vues quelques kilomètres plus bas. Nous sommes à un vol d’oiseau de l’Amazonie.
Les lecteurs seront peut-être déçus mais le Machu Picchu ne se raconte pas. Son ascension et sa découverte se vivent. Nous l’avons déjà dit, durant notre séjour, l’impression de remonter le temps ne nous a jamais quittés. A l’abri des regards, elle a échappé aux destructions et aux pillages des colons et des néo-colons. Ce n’est qu’au début du 20ème siècle que cette merveille a été mise à jour. Devant les vestiges de l’organisation sociale, éducative ou encore cultuelle de la grandeur inca, nous voilà de nouveau voyageant à travers les siècles.
On peine à croire que des hommes ont pu bâtir une telle cité de leurs mains. On ne saurait trop dire ce qui bouleverse : l’immensité du décor, le vide qui l’entoure, l’agencement du lieu, la création débordante… Le Machu Picchu transporte. Simple visiteur, on se sent peu à peu gagné par les lieux. Sur l’un des points culminants, où le vent se déchaîne, chacun immortalise l’instant. Les photos constituent un souvenir, une trace indélébile de notre passage. Mais plus fort que tous les clichés, on a le sentiment d’avoir été habité, l’espace de quelques heures, par la charge historique qui se dégage de ses pierres, et de l’environnement. On ne repart pas du Machu Picchu comme on n’y est arrivé. On y réalise un rêve.
Cathy Ceïbe
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15/11/2014
PEROU, carnet de voyage (10) : Misère et misères
Les enfants des rues de Cuzco ne vendent plus des cartes postales. Ils s’échinent à solder des porte-clés en forme de lama ou encore des stylos recouverts de tissus bariolés. Officiellement, le travail des enfants est interdit avant l’âge de 14 ans. Officiellement. Car, dans les campagnes, ils participent au travail des champs.
Ailleurs, ils amusent la galerie des touristes, en dansant sur les marchés dès les premières de la journée comme dans le village de Yanque encaissé dans la Vallée de Colca. Ils sont aussi cireurs de chaussures. Sans cadre légal ni aucune protection sociale. Dans le pays voisin, en Bolivie, la légalisation du travail des enfants a fait couler beaucoup d’encre. A juste titre. Les enfants ne devraient jamais travaillé. Ils ont des droits.
Cathy Ceïbe
Dans le cadre des voyages organisés en partenariat avec l’Humanité et France Amérique latine, un groupe de 17 personnes s’est rendu au Pérou du 19 septembre au 1er octobre. Du lac Titicaca à la Vallée du Colca où la cordillère des Andes offre un spectacle rare, de la vallée sacrée où se trouve la merveille du Machu Picchu en passant par les luttes des porteurs ou encore le quotidien des communautés andines, quatorze jours durant, nous avons pu découvrir les facettes d’un pays aux immenses paysages et multiples cultures.
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