23/08/2013
De nouveaux cas de choléra signalés chez des voyageurs revenant de Cuba
LA HAVANE, Cuba - Le gouvernement américain a diffusé un avertissement aux voyageurs qui se rendent à Cuba, après que plusieurs visiteurs eurent été infectés par le choléra au cours des dernières semaines.
Dans un avertissement daté de mardi, la Section des intérêts américains à La Havane recommande aux visiteurs et aux citoyens américains vivant à Cuba d'éviter l'eau non traitée, la nourriture vendue dans la rue et les plats peu ou pas cuits, comme le ceviche.
La mission diplomatique recommande aussi aux voyageurs de se laver les mains fréquemment pour prévenir l'infection.
L'embargo des États-Unis contre Cuba, en vigueur depuis 51 ans, interdit à la plupart des Américains de visiter l'île, mais des centaines de milliers de Cubano-Américains s'y rendent chaque année pour voir leur famille, et de plus en plus de citoyens américains vont à Cuba dans le cadre d'échange culturels autorisés.
Selon l'Organisation panaméricaine de la santé, il y a eu cinq cas de choléra confirmés «associés à un historique de voyage à Cuba» en juillet et en août. Les personnes infectées sont un Italien, deux Vénézuéliens et deux Chiliens. Au moins trois d'entre eux se sont rendus à La Havane durant leur voyage.
L'été dernier, les autorités cubaines avaient admis une rare éclosion de choléra dans l'est du pays, après plusieurs années d'absence de la maladie dans l'île. À l'époque, les autorités avaient affirmé que l'épidémie s'était résorbée après avoir infecté 417 personnes, dont trois qui en sont mortes.
En janvier, le gouvernement cubain avait annoncé 51 autres cas d'infection dans la capitale, mais il n'y a eu aucune déclaration officielle sur les nouveaux cas jusqu'à maintenant. Les autorités n'ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaire de l'Associated Press mercredi.
Dans le passé, des diplomates avaient exprimé leur consternation face au manque de transparence des autorités cubaines dans les statistiques sur le choléra.
Le tourisme est vital pour l'économie cubaine et a rapporté plus de 2,5 milliards $ US en 2011, selon les plus récentes statistiques disponibles.
Le choléra est une bactérie transmise par l'eau qui peut tuer rapidement en causant une grave déshydratation. La maladie peut toutefois être traitée si la personne infectée consulte un médecin rapidement.
Le gouvernement cubain dispose d'un système de défense civile bien organisé et a déployé de grands efforts pour freiner l'éclosion de l'année dernière. Les autorités avaient notamment lancé une campagne de sensibilisation à l'hygiène et distribué des produits pour désinfecter l'eau, en plus de placer en quarantaine les patients des hôpitaux souffrant de diarrhée.
Les médecins et les infirmières cubains ont l'expérience nécessaire pour diagnostiquer et traiter le choléra, puisque des centaines d'entre eux se sont rendus en mission en Haïti, où le choléra a tué des milliers de personnes depuis 2010.
L'Organisation panaméricaine de la santé affirme que les autorités cubaines surveillent étroitement les cas de diarrhée et examinent adéquatement chaque cas suspect.
Presse Candienne
12:30 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Santé, Voyage | Tags : cuba, choléra, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
08/08/2013
LE CARNAVAL DE SANTIAGO DE CUBA, SYMBOLE DE LA CULTURE POPULAIRE
Santiago de Cuba a celebré le carnaval. Il a commencé avec la festivité des enfants ; et, il a eu lieu des festivités dans las quatre points cardinaux de la ville. Certains diront « Comme tous les ans », mais ce n’est pas ainsi.
C'est le carnaval du 60 anniversaire de l’assaut de la caserne Moncada. Et là, au pied de la mer des Caraïbes et en face de la montagne, on connaît les porteurs d'une tradition et d’un symbole : d'une part, la fête constitue un monument de la culture populaire dans le pays ; de l’autre, le carnaval a été la toile de fond de l’éclatement de la rébellion qui nous a amené à être ce que nous sommes aujourd'hui et résister pour ce que l'on veut être.
La plus grande tradition dans cette ville de l’orient cubain est la conga. Quand on utilise ce terme la référence s'étend depuis l'ensemble instrumental jusqu'à son expression caractéristique quant à la musique et à la danse. Dans la première se trouvent les tambours à une ou deux membranes qui soutiennent le rythme, avec une importance particulière pour le requinto, le timbre le plus aigu, qui permet la virtuosité de l'interprète. Le tambour à membrane unique, de forme conique et allongée, s’appelle bocu.
L’élément martelé est complété par les cloches, presque toujours de trois timbres différents, produisant un son métallique, parfois remplacé par le coup d’un clou de traverse de chemin de fer sur une pièce métallique.
L’instrument le plus curieux est peut-être la corne chinoise, marquant l'annonciation de la conga. Cet instrument est différent de la corne occidentale. Tout semble indiquer qu'il provient du suo na ou du sha, un des instruments des immigrants chinois arrivé à Cuba à partir de la seconde moitié du XIXe siècle. Mais c'est sans aucun doute un instrument cubain, c’est ici qu’il s’est créolisé, affinant sa structure et laissant en arrière la gamme pentatonique de la musique chinoise.
Quant à la danse, derrière la conga on ne danse pas, on arrolla ; on fait glisser les pieds au rythme des percussions et une marée humaine s’intègre, faisant vibrer les rues avec une clameur compacte.
Huit congas traditionnelles se maintiennent à Santiago, allant de la légendaire Los Hoyos, bastion culturel de la ville, jusqu’à celles de Paso Franco, ou celle de San Agustín.
Cependant, la préservation des traditions va au-delà de l'institution de la conga. Marcos Campins, président du comité d’organisation des festivités, a explique au journal Granma que les valeurs patrimoniales du carnaval passent, en outre, par la récupération des fêtes de quartier, beaucoup d'entre-elles accompagnées de l’orgue à manivelle ou orientale.
C'est aussi une autre des curiosités du patrimoine de la région. À l'aide de manivelles, de mécanismes pneumatiques et de rouleaux de carton perforés, contenant les codes pour la reproduction des notes de musique, une telle merveille mécanique est devenue à la mode dans la France post-napoléonienne. Cet instrument est arrivé à Cuba, selon les dires de nombreuses personnes, vers le milieu du XIXe siècle, probablement par Cienfuegos, une ville de la région centrale fondée par les colons français et de la Louisiane.
Toutefois, c’est dans la région orientale, surtout à Manzanillo, où il s’est acclimaté et a perduré comme instrument idéal pour animer les fêtes et les bals, et où s’est également développé l'art de la composition des œuvres et de la perforation des rouleaux. Actuellement, à Santiago, la ville dans laquelle s’est étendu son utilisation, il n'y a pas de festivité sans l’orgue orientale.
Le patrimoine - a commenté Marcos Campins - comprend les mamarrachos (polichinelles). La présence de ces personnages est si emblématique que le carnaval de Santiago, initialement, s’appelait Fiesta de Mamarrachos.
Selon l'historien Rafael Duharte, les premiers mamarrachos dont on a connaissance correspondent au temps des troupeaux et des corrals. La fête avait un fort accent rural et la musique avec la guitare dominait. « Au milieu du XIXe siècle – précise-t-il - le peintre anglais Waiter Goodman décrit une fête de mamarrachos très différente ; elle correspond avec l'essor de l'économie des plantations et elle s’est africanisée : ce sont les temps du tambour ».
Vers les années soixante du siècle dernier, un élément ornemental s’est sommé à la trame visuelle du carnaval, à un tel point qu’aujourd'hui on ne peut pas renoncer à sa construction : le totem. Cette année il y en a dix, définissant la condition festive des diverses zones de la ville.
Les carritos de la salá, aussi, des automobiles dûment décorées qui traversent lentement les quartiers pour annoncer les nouveautés festives, sont aussi visibles dans le préambule des festivités.
Un fait singulier est la diffusion d’une bande-son des années soixante, des thèmes qui ont marqué un point de repère des carnavals de 1953 jusqu'à nos jours.
Ainsi, nous avons appris que lors des jours de la Moncada, la chanson à la mode était Máquina landera, une bombe composée par la Portoricaine Margot Rivera et popularisée cette année-là à Cuba par la Sonora Matancera.
Le 26 et le carnaval dans les souvenirs de Marta Rojas
En 1953, je venais d’obtenir mon diplôme de journaliste et j’ai voyagé de La Havane à Santiago, ma ville natale où vivait ma famille. Là, le correspondant de la revue Bohemia, Panchito Cano, un excellent photographe, m'a demandé de lui faire une chronique sur le carnaval et les légendes des photos que le directeur de la revue lui avait demandé.
Après minuit du 25, déjà au petit matin du 26, l'ambiance ne baissait pas. Beaucoup espéraient la rencontre de la conga de Los Hoyos et celle d’El Tivoli, sur la Trocha. Avant l'aube, nous avons entendu plusieurs détonations et nous avons pensé qu’il s’agissait des feux d'artifice annonçant le départ de la conga. Mais Panchito, qui avait plus d'expérience, m'a dit : « Marta, ce ne sont pas des pétards, ce sont des coups de feu et ils viennent du côté de la Moncada. Je crois que le reportage est compromis car il se passe autre chose ». Et nous avons été là-bas. Le reste est histoire. Le cas est que pour couvrir le carnaval, nous avons eu l'opportunité d’être les témoins, ensuite, d’une page indélébile.
Traduit par Alain de Cullant, publié par Lettres de Cuba
10:28 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Culture, Musique, Société, Voyage | Tags : santiago de cuba, carnaval, culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
24/07/2013
CUBA : LA TUNAS OBJECTIF TOURISME ET ECO-TOURISME !
Las Tunas se situe à l’extrême ouest de la région orientale de l’Ile ; on l’appelle « le balcon de l’orient cubain ». Sur ses côtes, baignées par l’océan Atlantique et le golfe de Guacanayabo, on ne dénombre pas moins de 30 plages vierges.
La plage de Covarrubias accueille les touristes du monde entier et concentre les activités touristiques de ce territoire. De même s’est développé le tourisme naturel avec ses attraits et ses richesses, notamment les eaux thermales. Une large place est également laissée aux activités spéléologiques.
Egalement appelée capitale des cultures, Las Tunas est le site permanent de la fête paysanne la plus incroyable et la plus attrayante du pays : la Jornada Cucalambeana, hommage à celui qui fut le Maître du Dizain cubain, Juan Cristóbal Nápoles Fajardo, plus connu sous le nom de Cucalambé.
Le Fort de la Loma, classé Monument National, arbore l’un des bastions construits par le gouvernement colonial espagnol sur cette terre pour repousser l’impétueuse avancée des forces cubaines lors des mouvements indépendantistes.
La province de Las Tunas, située entre Camagüey, Holguín et Granma, est célèbre pour ses plages tranquilles, préservées, sa culture rurale de type “cowboy” et sa gamme d’évènements, notamment le plus grand festival de musique folklorique de Cuba, la seule conférence sur la magie en Amérique du sud, et tout un mois d’exposition de sculptures.
La capitale provinciale, la ville de Las Tunas, a été baptisée El Balcón del Oriente (Le balcon de l’orient), à cause de son emplacement, marquant la frontière entre le Cuba de l’Ouest et celui de l’Est – à la fois géographiquement et culturellement. Connues aussi souvent sous le nom de “Ville des sculptures,” les rues de la ville sont décorées par plus de 100 sculptures.
La province de Las Tunas offre aussi sa part de sable brillant, d’eaux turquoises et de corail coloré, notamment à la plage Covarrubias, sur la côte atlantique.
Près de là se trouve la seconde plus grande ville de la province, Puerto Padre, qui est connue pour ses moulins à sucre, et pour son histoire remontant jusqu’au 16ème siècle.
Le Gouvernement Cubain a décidé de développer dans cette province riche en faune et flore également l'éco-tourisme.
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09:06 Publié dans AL-Pays : Cuba, Culture, Environnement, Voyage | Tags : la tunas, plage, eco-tourisme, cuba | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
17/07/2013
FESTIVAL MUSICARTE CAYO SANTA MARIA CUBA
Puisqu'en France on manque de soleil, d'humanisme, de joie, de socialisme ... voici un petit voyage à Cuba présenté par le chanteur Raul Paz ... je vous laisse regarder moi je vais vite sauter dans un avion pour la Havane !!! Lol
Maité
VOYAGE CUBA - CAYO SANTA MARIA - FESTIVAL MUSIC@RTE - RAUL PAZ - 15,16 Y 17 DE MAYO 2014
18:51 Publié dans ACTUSe-Vidéos, AL-Pays : Cuba, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |