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17/04/2013

Blanca Eekhoud : la colère d’une députée vénézuélienne

eekhout.jpgDans un discours passionné et enflammé, empreint d’émotion la députée vénézuélienne de Portuguesa, Blanca Eekhoud devant l’assemblée nationale a dénoncée l’attitude fascisante de l’opposant Capriles responsable de violences fascisantes.

« Misérables, traitres, vous avez sept morts sur votre conscience, et votre plan c’était des milliers de morts pour le compte des gringos. »

« Le Vénéuela possède le système électoral le plus démocratique, le plus transparent du monde »

Blanca Eekhout est femme politique et militante écologiste vénézuélienne, née à Acarigua. Elle a été ministre de la Communication et de l'Information du Venezuela et présidente des chaînes de télévision Venezolana de Televisión et ViVe. Depuis le 5 janvier 2011, elle est députée pour l'État de Portuguesa et élue seconde vice-présidente de l'Assemblée nationale.

Très active dans le monde associatif, politique et social, elle a créé plusieurs structures dans les domaines culturels (maison de la culture Simón Rodríguez, centre de culture cinématographique Linterna Mágica)2 et audiovisuels (chaînes de télévision communautaire Catia Tv et ViVe)2. Elle a également enseigné à chaire de cinéma de l'école des Arts de l'université centrale du Venezuela2.

 LES RESULTATS DE L'ELECTION PRESIDENTIELLE (cliquez sur l'image)

venezuelaelection.jpg

15/04/2013

Venezuela : Nicolas Maduro succède à Hugo Chavez

hugo chavez, vénézuéla, henrique capriles, simon bolivar, nicolas maduro, l'après chavezNicolas Maduro, dauphin d'Hugo Chavez, a remporté de peu l'élection présidentielle de dimanche, avec 50,66% des voix, soit 7 505 338 suffrages, contre 49,07%, soit 7 270 403 suffrages à son rival de l'opposition, Henrique Capriles, selon le résultat officiel proclamé par la commission électorale nationale.

La commission, déclarant que 99% des bulletins de vote avaient été dépouillés et que le résultat était "irréversible", a appelé les Vénézuéliens à respecter le verdict des urnes et à ne pas descendre dans les rues manifester. Nicolas Maduro a quant à lui dit appelé au calme et indiqué qu'il demandait à la commission électorale d'effectuer un audit du résultat. "Nous ne voulons pas la violence, nous souhaitons la paix", a dit Nicolas Maduro dans une allocution à la nation. Ils souhaitent un audit, nous y sommes favorables. Je demande officiellement à la Commission électorale nationale d'effectuer un audit". n"Je suis ici pour assumer mes responsabilités avec courage(...). La lutte continue!", a clamé Maduro devant la foule de ses partisans.

Le camp Maduro a aussitôt fêté la victoire de son champion, tirant des feux d'artifice dans le ciel de Caracas. Du côté de l'opposition, les militants ont au contraire protesté contre le résultat en frappant des casseroles. Ce score représente une victoire plus serrée que prévue de la part de celui que Hugo Chavez, décédé le 5 mars d'un cancer, avait présenté comme son dauphin et qui avait dominé les sondages durant la campagne. Mais il semble que Henrique Capriles, 40 ans, ait réussi à refaire une bonne partie de son retard dans les derniers jours de campagne.

Lors de la présidentielle d'octobre dernier, que Hugo Chavez avait remportée, Henrique Capriles, un centriste qui est gouverneur de l'Etat de Miranda, avait recueilli un peu plus de 44% des voix. Quelques heures avant l'annonce du résultat, dimanche soir, Henrique Capriles avait fait état d'un plan consistant à truquer le scrutin de dimanche. "Nous alertons le pays et la communauté internationale de l'intention de certains de modifier la volonté exprimée par le peuple", avait-il affirmé dans un message du Twitter. Les autorités avaient jugé ce message "irresponsable".

Nicolas Maduro devra relever de vastes défis à la tête du pays, comme celui de garder le contrôle d'une coalition chaviste hétérogène qui rassemble idéologues de gauche, hommes d'affaires, officiers de l'armée et miliciens armés regroupés au sein des 'colectivos'.

Publié par l'Humanité

03/04/2013

TeleSur et la lutte contre "le latifundium médiatique"

festival, hugo chavez, télévision, cuba, jean ortiz, vénézuéla, caracas, culturAmerica, eduardo rothe galo, Chronique du festival latino-américain, CulturAmerica, par Jean Ortiz.

Barbe et cheveux grisonnants, les "archives du temps" d'un vieux lutteur ("j'ai commencé par la Jeunesse communiste, comme tous ceux de ma génération")-le Vénézuélien Eduardo Rothe Galo est co-fondateur de la chaîne de  télévision alternative "TeleSUR", "un multimédia libre, latino-américain". Et les droites enragent.

Elles nous accusent de "soutien au terrorisme", d'anti-américanisme", elles qui dominent tous les médias et sont la voix de l'empire". "CNN est une télé de propagande"
L'amphithéâtre de la présidence de l'Université de Pau est bien rempli malgré le match Katar-Barcelone. Au même moment, plusieurs films latinos sont programmés au cinéma Le Méliès, partenaire historique du Festival. Cinéma, forums, expos, théâtre... ne se font finalement pas concurrence.
Le pionnier de TeleSUR explique au forum ce soir la genèse de cet "enfant de la révolution"...

TeleSur fut créée le 24 juillet 2005, jour anniversaire de la naissance de Bolivar, sous l'impulsion du président Chavez, avec l'aide de Cuba, de l'Argentine, de l'Uruguay, de l'Equateur... "Chavez, le grand communicateur, est le père de TeleSUR".

Elle se définit comme "une télé généraliste internationale publique". Il fallait absolument combattre le "latifundium médiatique" des classes dominantes, des grands groupes économiques, la "censure politique et culturelle, la colonisation des esprits, l'hégémonie de "l'information libérale", et mener le bataille des idées dans des conditions très défavorables; travailler à la construction "d'un nouvel ordre journalistique". "Sans TeleSUR, qui rendrait compte honnêtement des processus d'émancipation en cours?".  Caricaturés, stigmatisés, calomniés.
"Il fallait à tout prix commencer à lutter concrètement contre le modèle culturel, les standards, les légitimations, que les Etats-Unis nous imposent, néocoloniaux, et qui ne correspondent pas à nos réalités. TeleSur décolonise, défend les valeurs, les cultures des peuples du continent, et participe ainsi au mouvement d'intégration en cours". Mieux se connaître pour s'émanciper ensemble.
TeleSur s'impose un "code éthique", considère que "l'info est un droit humain", et "donne même la parole à l'opposition". L'inverse se pratique peu.
Basée à Caracas, elle emploie 750 personnes , techniciens, journalistes, issues de tous les pays du continent.


 A TeleSUR, pas de publicité, et les journalistes , les présentateurs(trices) sont "de toutes les couleurs. Pas de poupées plastiques souriantes, malléables, aseptisées. On émet en espagnol et en portugais, en direction des cinq continents, avec un audimat moyen de "300 millions". La transmission en anglais est à l'étude.
"Ni mercenaire ni martyre", explique Eduardo Rothe Galo, mais "un média fait par des journalistes qui décident de la ligne éditoriale en toute indépendance". TeleSUR a joué un rôle déterminant notamment pour "couvrir" et dénoncer le coup d'Etat au Honduras, malgré tous les dangers, le harcèlement de ses journalistes, la répression... "Au Chili,  au Mexique, ils nous verrouillent. Il nous est encore difficile de "rentrer"
"Le danger qui nous guette est d'éviter la télé de propagande, la langue de bois. Ce n'est pas facile d'être le plus professionnel possible, mais nous progressons. Nos revues de presse, nos tables-rondes économiques, sont de qualité".


 Informer autrement serait donc possible. Sans "chiens de garde" aux ordres du marché, sans pensée unique "libérale". Avec primauté à la pensée critique, au pluralisme d'opinions, à la confrontation des points de vue... En toute honnêteté. Vaste Chantier.

Article publié par l'Humanité

PS - Basée au Venezuela, Tele Sur a été lancée le dimanche 24 juillet 2005, jour anniversaire de la naissance de Simón Bolívar, à l'initiative du président vénézuélien Hugo Chávez, conjointement par le Venezuela, l'Argentine, l'Uruguay et Cuba, avec comme objectif de permettre aux habitants de l'Amérique latine d'avoir, selon les statuts de la chaîne, un média défendant « leurs propres valeurs, divulguant leur propre image, débattant de leurs idées et diffusant leurs propres programmes, de façon libre et égale ».

24/03/2013

1,5 million d'Haïtiens ont été soignés en 2012 par les médecins Cubains

cubamedecins.jpgPlus de 1,5 million d'Haïtiens ont été soignés au cours de l’année 2012 par la brigade médicale cubaine en Haïti, selon un bilan officiel des autorités cubaines, a appris Haïti Press Network

De plus, 3.070 patients ont été opérés par le biais du programme "opération Miracle", et 371. 202 ont reçu des soins pour un rétablissement complet. Au cours de l’année 2012 la brigade médicale cubaine a aussi traité environ 324 cas de choléra.

D’autres activités ont été organisées par des groupes de médecins pour lutter contre la propagation de l’épidémie du cholera.En ce qui concerne l'enseignement, plus de 50% des nouveaux médecins haïtiens ont été formés et diplômés à Cuba pour l’année 2012.La brigade médicale cubaine est présente et collabore avec 91 unités de santé, dont 66 font partie du programme Cuba-Venezuela, y compris 23 hôpitaux communautaires de référence, a-t-on nous appris.

VIDEO : CONSTRUCTION D'UN HOPITAL A HAITI GRACE A LA COOPERATION DE CUBA ET DU BRESIL