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31/05/2014

Les vautours sont lâchés sur l’Amérique latine

obama_cuba_embargo_2.pngBNP-Parisbas est directement menacé d’avoir à payer 8 milliards de dollars au fisc nord-américain pour avoir effectué des opérations commerciales avec La Havane. Tandis qu’à la Maison Blanche la tonalité est hypocritement au discours doucereux, l’impérialisme US et ses relais européens montrent les dents contre Cuba et l’Amérique latine.
 
Le maintien renouvelé à la tête de leurs pays des gouvernements progressistes latino américains et le développement des structures d’intégration économique et politique dans la région suscitent la haine dans les sphères de pouvoirs étatsuniens. Tandis qu’à la Maison Blanche la tonalité est hypocritement au discours doucereux, au département d’Etat, à la CIA et dans les différents services spéciaux yankees, une feuille de route adaptée et dotée d’énormes moyens financiers vient d’être réactivée avec pour objectif d’aider les « oppositions dans les pays non amis » et, si possible, de renverser les gouvernements issus du suffrage universel.
 
Plusieurs hypothèses de « travail » ont été mises au point. Elles vont depuis l’aide matérielle à la subversion jusqu’à l’étranglement économique, ou encore depuis les actes de terrorisme jusqu’aux campagnes de propagande largement relayées en Europe. Il ne faut pas se tromper : l’heure est à l’affrontement de classes aigu en Amérique latine.
 
Il y a eu les coups d’Etat « institutionnels » au Paraguay et au Honduras. Il y a désormais des opérations ciblées visant le Venezuela, la Bolivie, l’Equateur, le Salvador, le Nicaragua et Cuba. L’Argentine et le Brésil sont aussi dans le collimateur.
 
Au cours des dernières années, ces pays ont enregistré des avancées sociales importantes et construit des politiques indépendantes et souveraines débarrassées de la main mise des multinationales.
 
Ils ont travaillé à renforcer l’intégration régionale avec notamment la Communauté des Etats latinos américains actuellement présidée par le Costa Rica. Un nouveau paysage politique s’est installé dans ce continent qui était autrefois le « pré carré » des Etats-Unis.
 
Pour l’impérialisme nord-américain, ses banques, ses multinationales et ses intégristes terroristes protégés au plus haut niveau de l’Etat US, un coup d’arrêt s’impose. Il faut donc s’attendre à des événements graves dans cette région du monde.
 
Déjà au Venezuela, les milieux oligarchiques ont déclenché une guerre de rue contre le gouvernement du président Maduro élu légalement et dont la formation politique, le PSUV, remporte actuellement dans le silence des médias internationaux la plupart des scrutins locaux. A Caracas, les manifestants souvent armés, la plupart enfants de la bourgeoisie, sont caillassés dès qu’ils quittent le périmètre du centre des affaires pour les quartiers populaires.
 
En Bolivie et en Equateur, des contrats ont été placés sur la tête des présidents Evo Morales et Rafael Correa. Au Salvador et au Nicaragua, les droites les plus extrêmes tentent avec la complicité US de déstabiliser les gouvernements en place. Quant aux Cubains, ils doivent encore et encore affronter menaces et chantages, calomnies et mensonges.
 
A la Havane, cela fait plus d’un demi siècle que cela dure. Cette fois, alors que Barack Obama avait laissé entendre qu’il était temps de « réviser » la politique nord-américaine à l’égard de Cuba, dans le même mouvement une opération à plusieurs tiroirs a été déclenchée contre la Grande Ile.
 
Première cible, l’économie avec le maintien du blocus accompagné d’une avalanche d’amendes visant les sociétés et les banques ayant des relations avec Cuba : BNP-Parisbas est directement menacé d’avoir à payer 8 milliards de dollars au fisc nord-américain pour avoir effectué des opérations commerciales avec La Havane ; second objectif, tenter de créer l’insécurité et la peur en provoquant des actes criminels avec, pour dernier exemple, l’arrestation de quatre terroristes venus de Miami ; troisième axe, la propagande avec notamment une radio émettant depuis la France grâce à TDF, une « blogueuse » formatée par la CIA disposant de comptes en banque bien fournis dans plusieurs capitales avec toujours en réserve un « témoin » prêt à faire des « révélations » à la carte.
 
Contre Cuba et l’Amérique latine, l’impérialisme US et ses relais européens montrent les dents. Que les peuples latinos sachent qu’ils disposent aussi en France et en Europe d’amis véritables et solidaires.
 
José Fort pour l'Humanité

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29/05/2014

VENEZUELA : Nouvelle baisse du chômage en avril

maduro-ii.jpgCaracas, Venezuela, 28/05/14 - Le rapport mensuel de l’Institut National de la Statistique indique que le taux de chômage est descendu à 7,1 %.

En avril 1999, première année du gouvernement Chavez, le chômage au Venezuela était de 14,6%.

Il a donc été diminué de 50 % en quinze ans de révolution bolivarienne. Au total 4 millions de personnes ont trouvé un emploi.

Tandis que le travail dans le secteur informel est passé de 51 % en avril 1999 à 40,7% en avril 2014, dans le même temps, le secteur formel de l’économie a crû de 10,3 – passant de 49% en avril 1999 à 59,3% en avril 2014. Le rapport montre aussi qu’entre avril 2013 et avril 2014, 444 mil 313 personnes ont trouvé un emploi dans l’économie formelle.

L’évolution de l’emploi se caractérise par la consolidation des activités économiques qui génèrent la plus grande quantité d’emplois et par une stabilité accrue pour les travailleurs¨ précise le rapport qui souligne l’amélioration des conditions de travail.

Même les travailleurs indépendants installés à leur compte – 3 millions 637 mille 484 personnes – peuvent aujourd’hui cotiser à la sécurité sociale et ont droit aux pensions de vieillesse grâce à la modification de la Loi de l’Institut Vénézuélien de la Sécurité Sociale.

Nicolas Maduro le 24 mai 2014, lors d’une rencontre nationale avec les travailleurs du secteur public et les syndicats qui lui ont remis le projet de contrat collectif 2014-2016. Ce projet sera approuvé dans les 60 jours, a promis le président, qui a par ailleurs approuvé la nouvelle échelle d’augmentation du salaire pour l’administration publique, annoncé le renforcement de la Caisse d’Épargne et la création d’une Banque des Travailleurs où seront déposées toutes les prestations sociales qui leurs sont dues, et relancé la Mission Mercal Obrero qui prolonge le système de distribution des aliments à bas prix en installant ces magasins à proximité des lieux de travail.

Notes :

- Voir ¨Nicolas Maduro annonce une nouvelle augmentation de 30 % du salaire minimum et des pensions¨ http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/04/30/maduro-ann...

Lire ¨Venezuela : l’augmentation du salaire et la baisse du chômage continuent.¨, http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/01/22/venezuela-...

Pour les détails de la nouvelle loi, lire ¨Nouvelle loi du travail au Venezuela : un pas de plus vers la vraie vie.¨, http://venezuelainfos.wordpress.com/2012/05/04/nouvelle-l...

Source : AVN

Traduction : T. D.

URL de cet article : http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/05/29/nouvelle-b...

13:40 Publié dans AL-Pays : Vénézuela, Economie, Politique | Tags : vénézuela, chômage, maduro | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

03/04/2014

DOCUMENT : TROIS PRESIDENTS CHANTENT LE CHE !

Fernando Lugo (Président du Paraguay), Hugo Chavez (Président du Venezuela), Rafaël Correa (Président de l'Equateur) avec Aleïda Guevara (la fille du Che) chantant Hasta siempre, lors du Forum Social Mondial qui s'est tenu au Brésil en 2012 à Porto Alegre.

26/02/2014

25 vérités sur les manifestations au Venezuela

Salim LAMRANI
Photo : en matière de propagande, la droite ne connaît pas de limites...

Comme en 2002, l’opposition radicale, incapable de prendre le pouvoir par les urnes, multiplie les actions violentes dans le but de rompre l’ordre constitutionnel.

 
  1. Nicolas Maduro, Président légitime du Venezuela depuis avril 2013, fait face à une opposition puissante, soutenue par les Etats-Unis, qui aspire à reprendre enfin le pouvoir qu’elle a perdu en 1998.
  2. Ayant perdu les élections présidentielles d’avril 2013 par une différence de 1,59%, l’opposition a dans un premier rejeté les résultats électoraux pourtant avalisées par les plus importantes institutions internationales, de l’Union européenne à l’Organisation des Etats américains en passant par le Centre Carter, et a exprimé sa colère au cours de violences qui ont coûté la vie à onze militants chavistes.
  3. Néanmoins, la faible marge séparant le candidat de l’opposition Henrique Capriles du vainqueur Nicolás Maduro a galvanisé la droite, motivée par la perspective d’une reconquête du pouvoir. Elle a donc fait des élections municipales de décembre 2013 un enjeu stratégique.
  4. Contre toute attente, les élections municipales se transforment en plébiscite pour le pouvoir chaviste qui remporte 76% des mairies (256) contre 23% (76) pour la coalition MUD qui a regroupé toute l’opposition.
  5. Démoralisée par ce sérieux revers, voyant la perspective d’une reconquête du pouvoir par la voie démocratique une nouvelle fois s’éloigner – les prochaines élections étant les législatives de décembre 2015 –, l’opposition s’est décidée à reproduire le schéma d’avril 2002 qui avait débouché sur un coup d’Etat militaire et médiatique contre le président Hugo Chávez.
  6. Dès janvier 2014, le secteur radical de l’opposition est passé à l’action. Leopoldo López, leader du parti Voluntad Popular, qui avait déjà participé au coup d’Etat d’avril 2002, a lancé un appel au soulèvement à partir du 2 février 2014 : « Nous voulons aux Vénézuéliens lancer un appel au soulèvement […]. Nous appelons le peuple vénézuélien à dire ‘ça suffit’ […]. A partir de maintenant, nous discuterons d’un objectif : ‘La sortie ! Comment sortir de ce désastre’ ? ».
  7. Le 2 février 2014, lors d’une manifestation, Leopoldo López désigne le pouvoir comme le responsable de tous les maux : « Les pénuries dont nous souffrons aujourd’hui sont le fait d’un coupable. Ce coupable est le pouvoir national ».
  8. Le 2 février 2014, Antonio Ledezma, figure de l’opposition et maire de la capitale Caracas, a également lancé un appel au changement : « Cela fait 15 ans que ce régime promeut la confrontation. Aujourd’hui commence l’unité dans la rue de tout le Venezuela ».
  9. Maria Corina Machado, députée de l’opposition a lancé un appel à mettre fin à la « tyrannie » : « Le peuple du Venezuela a une réponse : ‘Rébellion ! Rébellion ! ». Elle a clairement lancé un appel à la rupture de l’ordre constitutionnel : « Certains disent que nous devons attendre les élections dans quelques années. Est-ce que ceux qui n’arrivent pas à alimenter leurs enfants peuvent attendre ? Est-ce que les fonctionnaires, les paysans, les commerçant, a qui on ôte leur droit au travail et à la propriété peuvent attendre ? Le Venezuela ne peut plus attendre ».
  10. Le 6 février, suite à une manifestation de l’opposition, un groupe d’une centaine d’étudiants masqués attaque la résidence du gouverneur de l’Etat de Táchira, blessant une dizaine de policiers.
  11. La même semaine, plusieurs manifestations de l’opposition se succèdent dans différents Etats et dégénèrent toutes en violences.
  12. Le 12 février 2014, une autre manifestation, orchestrée par l’opposition devant le Ministère Public, et composée d’étudiants des universités privées à Caracas organisés en troupes de choc, est d’une violence inouïe, causant trois morts, près d’une centaine de blessés et des destructions considérables.
  13. Comme lors du coup d’Etat d’avril 2002, les trois personnes décédées ont toutes été abattues d’une balle dans la tête.
  14. Parmi celles-ci, se trouvaient un militant chaviste Juan Montoya et un opposant nommé Basil Alejandro Da Acosta. Selon l’enquête balistique, tous deux ont été exécutés par la même arme.
  15. Les jours suivants, les protestataires, officiellement mobilisés « contre la vie chère et l’insécurité », se sont installés sur la Place Altamira, située dans un quartier huppé de Caracas.
  16. Depuis plusieurs mois, le Venezuela subit une guerre économique larvée orchestrée par l’opposition qui contrôle encore de larges secteurs, avec l’organisation artificielle de pénuries, d’accaparement de denrées et de produits de première nécessité, et de multiplication des actes spéculatifs.
  17. Ainsi, le 5 février 2014, les autorités ont saisi dans l’Etat de Táchira près de mille tonnes de produits alimentaires de première nécessité (riz, sucre, huile, café, etc…) cachés dans des entrepôts. Depuis janvier 2013, plus de 50 000 tonnes d’aliments ont été saisies par les autorités.
  18. Le gouvernement bolivarien a décidé d’agir et de punir les accapareurs et spéculateurs. En novembre 2013, la chaîne Daka de produits électroménagers a été saisie par les autorités qui ont décidé de réguler les prix. En effet, l’entreprise surfacturait ses produits avec plus de 1000% de bénéfice, les rendant inaccessibles pour la majorité des Vénézuéliens.
  19. Désormais, la marge maximum pour les entreprises ne pourra pas dépasser les 30%.
  20. Le Président Nicolás Maduro a dénoncé une tentative de coup d’Etat et a appelé les citoyens à faire front au « fascisme ». « Rien ne nous écartera du chemin de la patrie et de la voie de la démocratie », a-t-il affirmé.
  21. Le 17 février 2014, trois diplomates étasuniens en poste à Caracas ont été expulsés du pays en raison de leur implication dans les événements sanglants. Ils s’étaient réunis avec les étudiants des universités privées afin de coordonner les manifestations, selon les autorités vénézuéliennes.
  22. Le 18 février 2014, Leopoldo López a été arrêté pour sa responsabilité politique dans les manifestations violentes et présenté à la justice.
  23. L’administration Obama a condamné le gouvernement de Caracas pour les violences, sans jamais évoquer la responsabilité de l’opposition qui cherche à réaliser un putsch. Au contraire, le Département d’Etat a exigé la libération immédiate de Leopoldo López, principal instigateur des événements dramatiques qui ont coûté la vie à plusieurs Vénézuéliens.
  24. Les médias occidentaux ont occulté les actes de violence des groupuscules armés (métros et édifices publics saccagés, magasins Mercal – où le peuple se fournit en matières premières alimentaires ! – vandalisés, etc.), tout comme le fait que la télévision publique Venezolana de Televisión a été attaquée avec des armes à feu.
  25. Les médias occidentaux, loin de présenter les événements dramatiques survenus au Venezuela en toute impartialité, ont pris fait et cause pour l’opposition putschiste et contre le gouvernement démocratique et légitime de Nicolás Maduro. Ils n’hésitent pas à manipuler l’opinion en présentant la situation comme un soulèvement populaire massif contre le pouvoir en place, alors que ce dernier bénéficie du soutien de la grande majorité des Vénézuéliens, comme l’illustrent les rassemblements gigantesques en faveur de la Révolution bolivarienne.

Salim Lamrani

Opera Mundi

Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de La Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.

Son nouvel ouvrage s’intitule Cuba. Les médias face au défi de l’impartialité (Paris, Editions Estrella, 2013) et comporte une préface d’Eduardo Galeano.

http://www.amazon.fr/Cuba-m%C3%A9dias-face-d%C3%A9fi-limpartialit%C3%A9/dp/2953128433/ref=sr_1_1?s=books&amp ;ie=UTF8&qid=1376731937&sr=1-1

Contact : lamranisalim@yahoo.fr

Page Facebook : https://www.facebook.com/SalimLamraniOfficiel

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