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07/10/2015

Les SALAIRES à CUBA : on aime comparer, alors allons-y !

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Un article de YURIS NÖRIDO Pour la BBC Monde

Une vérité relative ...

Lorsque les médias internationaux disent qu’un travailleur professionnel à Cuba gagne 20 dollars par mois (480 pesos), ils disent la vérité.

Mais c’est une vérité relative.

Il est évident qu’il est difficile de s’en sortir avec cette somme, à la limite d’une pauvreté extrême. Les institutions internationales, en rien sympathisantes du système instauré dans notre île, l’affirment : Cuba est un des pays d’Amérique latine où les effets de l’extrême pauvreté sont le moins visibles. De fait, l’indice de développement humain (de Cuba) est un des plus élevé de la région.

Pourtant, le salaire moyen est de toute évidence un des plus bas du continent, probablement le plus bas. Comment expliquer cette apparente contradiction ? Simplement, la majorité de la population dépend (où pour le moins profite) des subventions et aides de l’état.

Personne n’affirme qu’il s’agit là d’une situation idéale (et ce serait une bêtise de le faire). Mais il est certain que grâce à ces dispositions, il a été possible de réduire les graves coûts sociaux de la crise économique dont a souffert le pays. Quoiqu’en disent les adversaires de notre système, à Cuba, personne ne meurt de faim, pas même ceux qui ne gagnent presque rien. Ce qui ne signifie pas que les gens satisfassent à toutes leurs aspirations économiques et de bien- être (Mais ceci est un autre thème).

Les règles du jeu sont claires : il n’est pas possible de mesurer le pouvoir d’achat des cubains vivant à Cuba avec des outils applicables à d’autres entités et réalités économiques.

Voyons donc.

Une des conquêtes de la Révolution, un de ses principaux étendards, est de pouvoir compter sur des systèmes de santé et d’éducation absolument gratuits. Les chiffres ne mentent pas, les statistiques de ces secteurs d’activité situent Cuba en tête de tout l’Amérique latine.

Affirmer que l’éducation et la santé dans l’Ile sont dans leur meilleur période serait pour le moins innocent ou pure démagogie. Il est certain que la crise a aussi impacté ces secteurs. Ainsi, bien qu’il puisse être quelquefois difficile de trouver des suppléments vitaminés dans une pharmacie, ou que l’on puisse trouver que certains hôpitaux soient sales, il est certain cependant que si un malade nécessite une transplantation de cœur, il l’obtiendra sans avoir à payer un peso !

De même le niveau de nos enseignants n’est plus celui qui existait il y a 30 ans, mais un jeune sera diplômé de l’université (dûment contrôlé), sans avoir à débourser de grandes quantités d’argent.

Mais pouvoir compter sur des systèmes publics de santé et d’éducation gratuits et universels, n’est pas, d’évidence, le seul avantage dont bénéficient tous les cubains. Et la nourriture qu’il faut payer, et les transports, et l’électricité, le gaz ...? Tous ces secteurs sont en bonne partie subventionnés par l’Etat, de façon que leurs prix soient relativement bas.

Avec la carte de rationnement (livret de ravitaillement), chaque citoyen reçoit une quantité déterminée de marchandises pour un prix quasi symbolique. Cette quote-part ne résout pas tous les problèmes pour un mois, mais elle aide considérablement. Les transports publics dans les villes sont très peu chers. Un aller dans le bus coûte 0,40 peso de monnaie nationale c’est à dire 2 centimes de dollar* Même si le service, surtout aux heures de grande affluence, est insuffisant.

Beaucoup (ceux qui peuvent) préfèrent prendre un taxi collectif appelé « almendrones » qui coûte entre 10 et 20 pesos en monnaie nationale, soit à peine de 0,5 à 1 dollar. Les prix de l’électricité et du gaz sont également modiques. Moi, par exemple, je vis dans un appartement avec réfrigérateur, ventilateurs, chauffe-eau, autocuiseur électrique, téléviseur, micro-ordinateur, radio, et autres articles électriques... jamais je ne paie plus de 12 pesos par mois, soit la moitié d’un dollar.

A ceci s’ajoute que la majorité des cubains, ne paie pas de loyer pour se loger. Ceci ne signifie pas que la situation immobilière est bonne : plusieurs générations d’une même famille doivent vivre quelquefois dans une petite maison. Les locations sont réservées à ceux qui entrent dans un emploi d’état.

Il est un peu plus difficile pour ceux qui reçoivent les salaires d’état, d’acheter des vêtements ou des chaussures dans les réseaux de magasins en devises (CUC), les prix y étant élevés.

Certains profitent des possibilités offertes dans les centres de travail (uniformes et chaussures), et d’autres utilisent les magasins de vêtement recyclés.

Il existe une partie de la population qui est plus vulnérable : les personnes âgées, et les sans familles. Pour eux ont été ouverts des restaurants de prix très très bas et ils reçoivent une attention sociale personnalisée. Il est certain que se sont eux qui ont été les plus affectés par la crise. Au cours des dernières années, particulièrement dans les grandes villes, on a pu noter un phénomène qu’il y a 30 ans était inconcevable : certains personnes âgées demande l’aumône dans la rue.

Personne ne dit que tout est facile, ou qu’il s’agit d’une bonne vie.

Une bonne part des cubains s’arrange pour augmenter leurs revenus, (certains de manière légale, d’autres en frisant le délit, et une minorité en usant de délinquance).

Mais augmenter le pouvoir d’achat, le niveau de vie, c’est une aspiration (et une demande) des travailleurs citoyens, bien que tous ne sont pas motivés pour travailler. Les prochaines années seront cruciales. Les gens ont besoin de certitudes.

Yuris Nôrido est journaliste dans des médias officiels comme le journal « Trabajadores » et le site digital « Cuba Si ».

Membre du parti communiste de Cuba, « parce que confiante en ce qu’il peut être le moteur des changements nécessaires pour ce pays » *

Note du traducteur :

Ceci signifie qu’avec un salaire moyen de 20 dollars, un cubain peut payer 2000 allers en bus. A titre d’illustration, un aller en bus à Lyon coûte, par carnet de 10, 1,50 euro, soit 2 dollars, multiplié par 2000, correspond à un salaire de 4000 dollars mensuels....pas si mal...

Autre remarque : comparez le prix de deux pesos pour aller au cinéma à cuba, soit environ, sur la base de 9 euros la place en France, 270 FOIS MOINS CHER. Autrement dit, avec le prix d’une place au cinéma en France, on va 270 fois au ciné à Cuba....pas si mal...

Source : Cuba coopération

Traduction : Daniel Maury, France-Cuba Lyon

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12:47 Publié dans AL-Pays : Cuba, Economie | Tags : cuba, pouvoir d'achat, prix, logement | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

19/09/2015

Cuba élimine la transmission du VIH de la mère à l'enfant

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Cuba devient le premier pays au monde à réaliser cette avancée importante. 240.000 enfants sont nés séropositifs en 2013.

Cuba est désormais le premier pays au monde à parvenir à éliminer la transmission du virus du sida (VIH) et de la syphilis de la mère à l'enfant, selon une annonce mardi de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a salué cette prouesse médicale. « Eliminer la transmission d'un virus est l'un des plus grands accomplissements en matière de santé publique », a déclaré la Dr Margaret Chan, directrice générale de l'OMS. «  C'est une victoire majeure dans notre longue lutte contre le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et les infections transmises sexuellement, ainsi qu'un pas important vers l'objectif d'une génération sans sida », a-t-elle ajouté dans un communiqué.

Ce succès de Cuba «  montre qu'un accès universel à une couverture médicale et aux soins est possible et est en fait la clef du succès même contre des défis aussi immenses que le sida », a également souligné la Dr Carissa Etienne, directrice de l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS), lors d'une conférence de presse. Cette élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant « prouve qu'il est possible de mettre fin à la pandémie de sida et nous nous attendons à ce que Cuba soit, parmi de nombreux pays, le premier à parvenir à mettre fin à cette épidémie parmi les enfants », a déclaré Michel Sidibé, le directeur général de Onusida.

Objectif encore loin

Selon l'OMS, environ 1,4 million de femmes infectées par le VIH tombent enceintes chaque année dans le monde, pour la plupart dans les pays en développement et notamment en Afrique subsaharienne. Sans traitement avec des antirétroviraux, elles ont de 15 à 45% de risques de transmettre le VIH à leur enfant pendant la grossesse, l'accouchement ou en donnant le sein. Cependant, ce risque est quasiment éliminé, tombant à un peu plus de 1% si la mère prend des antirétroviraux pendant la grossesse ainsi que l'enfant juste après sa naissance.

Le nombre d'enfants qui naissent séropositifs annuellement a été presque divisé par deux depuis 2009, en passant de 400.000 cette année-là à 240.000 en 2013. Mais il faut redoubler d'efforts pour pouvoir atteindre l'objectif actuel de moins de 40.000 enfants infectés annuellement par le VIH par leur mère.

Article publié par les Echos

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13:20 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Santé, Société | Tags : sida, vih, santé | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

30/08/2015

Cuba. Josefina Vidal, diplomate jusqu’au bout des ongles

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Depuis le réchauffement des relations avec les États-Unis, c’est une femme qui mène le train des négociations. La directrice générale de la section des États-Unis au ministère des Relations extérieures fait partie de la nouvelle génération des dirigeants cubains.

Le dernier round des négociations cubano-nord-américaines venait de se terminer à Washington et Josefina de la Caridad Vidal Ferreiro faisait son entrée dans la salle de presse.

La chef de la délégation cubaine, 54 ans, balayait du regard les journalistes présents et d’une voix posée déclarait : « Nous avons progressé en peu de temps, alors que les relations de mon pays avec les États-Unis sont interrompues depuis plus de cinquante ans. »

Une professionnelle qui recherche « le sans-faute »

Progressé ? Cuba retiré de la liste des pays terroristes, plusieurs problèmes techniques comme ceux relevant des affaires bancaires réglés, le rétablissement des relations diplomatiques pouvait être envisagé. Reste que Madame la négociatrice rappelait plusieurs revendications cubaines : la levée de l’embargo, la fin de l’occupation américaine à Guantanamo, l’arrêt des atteintes à la souveraineté de son pays avec notamment la fermeture des émissions de radio et de télé états-uniennes appelant à la subversion. Mme Vidal, diplomate jusqu’au bout de ses ongles vernis, sourire aux lèvres, a de la classe, reconnaissent ses interlocuteurs. De la classe ? Pas seulement.

La dame, selon ceux qui ont travaillé avec elle ou l’ont approchée, est redoutable d’intelligence, de connaissances et de savoir-faire. Son homologue américaine aux négociations, Roberta Jacobson, qui n’est pas née, elle aussi, de la dernière pluie, le reconnaît, déclarant publiquement qu’elle apprécie « le sens pragmatique » de son interlocutrice, glissant discrètement à son entourage : « Faut pas se laisser embobiner par cette communiste de haut vol. » Bien vu.

vidal.jpgJosefina Vidal, directrice générale de la section des États-Unis au ministère cubain des Relations extérieures, est membre du comité central du Parti communiste de Cuba. Fille de coco et fière de l’être. Jusqu’où ira son parcours ? Elle a étudié de 1979 à 1984 à Moscou à l’Institut des relations internationales. Jusqu’en 1990, elle a travaillé au centre d’études sur les États-Unis à l’université de La Havane avant de séjourner sept ans à Paris à l’ambassade de Cuba comme analyste puis de rejoindre Washington comme première secrétaire de la section des intérêts cubains. Mme Vidal, Mme de la Caridad Vidal Ferreiro, Companera Josefina, c’est selon, parle parfaitement l’anglais, le russe et le français. Ça aide. Sera-t-elle la prochaine ambassadrice de Cuba à Washington ?

Cette femme fait partie de la nouvelle génération des dirigeants cubains. Ils ont la cinquantaine, sont nés avec la révolution et ont bénéficié d’une formation de qualité dans les écoles et les universités de l’île : les atlantes métissés du futur souvent présentés comme « les enfants de Fidel ». Ils savent ce qu’ils doivent à la révolution, ils savent aussi que le monde change et qu’il faut prendre à bras ouverts les bouleversements technologiques, économiques, sociétaux afin de donner un souffle nouveau à la construction de la société socialiste au risque sinon de disparaître. Tel est le sens des réformes mises en œuvre ces dernières années sous l’impulsion de Raul Castro, qui a d’ores et déjà annoncé qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat à la présidence du pays.

Josefina Vidal reste d’une grande discrétion sur sa vie personnelle. Elle joue collectif. Trop peut-être pour ceux qui, comme nous, veulent en savoir un peu plus sur sa vie, ses goûts, sa famille sans sombrer dans la « pipolisation ». Elle s’en tient à son « job ». Une professionnelle qui recherche « le sans-faute » jusqu’au moindre détail, au risque de la rendre déshumanisée. Alors, derrière la carapace, quoi ?

Ses anciens camarades de lycée et d’université s’accordent à souligner sa « gentillesse ». Elle n’a jamais eu « la grosse tête », affirme Manuela, qui a partagé les mêmes salles de classe avec la diplomate. Et qui ajoute : « Je ne sais pas si elle a maintenant le temps de cuisiner mais je me souviens qu’elle préparait superbement le guacamole. » On ne saura pas – pour le moment – si elle préfère la cuisine française au traditionnel porc-haricots cubain ou à l’hamburger états-unien. En revanche, on sait qu’elle ne partira pas en vacances cette année, rétablissement des relations diplomatiques avec les États-Unis oblige.

Dans la longue histoire cubano-nord-américaine d’après la révolution, Fidel et Raul Castro ont joué les premiers rôles. Il y a eu aussi Ricardo Alarcon, représentant de Cuba aux Nations unies et interlocuteur redouté des Yankees. Désormais, une nouvelle figure s’affirme : une femme, une révolutionnaire de son temps, Mme Josefina Vidal.

Cinquante-quatre ans après…  Les États-Unis et Cuba ont officiellement rouvert leurs ambassades à La Havane 
et à Washington, le 20 juillet dernier. 
À Washington, une cérémonie a eu lieu 
en présence du ministre des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, la première visite d’un chef de la diplomatie cubaine depuis 1959. Le drapeau cubain hissé était celui qui avait été retiré le 3 janvier 1961 lors de la fermeture de la mission diplomatique cubaine aux États-Unis. Ce drapeau avait été ramené à Cuba et conservé par l’historien Eusebio Leal. À La Havane, aucune cérémonie n’a eu lieu, mais le bloc de béton et de verre situé sur le Malecon, boulevard du front de mer, sera bien transformé en ambassade américaine.

Elles et les combats d'aujourd'hui
José Fort
Mercredi, 12 Août, 2015
L'Humanité
 
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12:41 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Portrait | Tags : josefina vidal, diplomate | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

12/08/2015

Cuba: des espèces uniques sont protégées à Cayo Paredón Grande

cayo paredón grande,ile,environnement

Cayo Paredón Grande est un îlot faisant partie de l'archipel Sabana-Camagüey, qui excelle pour être une zone où l'on trouve trois espèces de la flore et faune de Cuba.

cayo paredón grande,ile,environnementAntonio García, biologiste et chercheur du Centre d’Écosystèmes côtiers de Cayo Coco (CIEC) a signalé à Prensa Latina qu'il y habite la majeur population de cactus, de la famille Consolea Millspaughi, la seule qui existe à Cuba et en-dehors de la zone caribéenne.

Cette plante, originaire de la Caraïbe, grandi dans une zone naturelle protégée de Cayo Paredón Grande, près du phare Diego Velásquez et s'élève à un mètre et demi de hauteur.Cette parcelle de terre de la province de Ciego de Avila ( 430 kilomètres à l'est de La Havane) accueille par ailleurs le viréo des Bahamas, espèce d'oiseau ayant son habitat exclusif sur des garrigues côtières.

Selon explique le spécialiste, cette variété d'oiseau est rencontrée parfois à Cayo Guillermo et Cayo Coco, mais en espèces isolées, non pas en groupes comme à Paredón Grande.

cayo paredón grande,ile,environnementUne autre espèce peuplant l'îlot cubain est le Frailecillo Silbador (Pipig Plover), oiseau migratoire en danger habitant des plages sablonneuses très suivi à l’échelle planétaire dans ses séjours et voyages.Il a ajouté que Paredón Grande est un îlot très fragile et étroit, avec des formations végétales insuffisantes, où l'espèce la plus fréquente est la garrigue xéromorphique d'une richesse floristique exceptionnelle.

Cet îlot, qui fait partie du balnéaire touristique Jardines del Rey,  manque d'hôtels et bâtiments, c'est alors un site très vierge qui n'est visité que par des touristes qui préfèrent les excursions ou font de la plongée sous-marine voire la pêche à la mouche.

Paredón Grande est surprenant par ses paysages tropicaux et sa riche biodiversité. On peut y trouver une lacune naturelle localisée dans sa partie sud, refuge principal des oiseaux migratoires en provenance du nord des États-Unis et du Canada pendant la saison d'hiver.

Jcc/lma/nmt

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12:44 Publié dans AL-Pays : Cuba, Environnement | Tags : cayo paredón grande, ile, environnement | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg